Cerné d'oliviers et de cultures en terrasses, Cateri (en corse, I Cateri signifie littéralement "les portails") présente des ruelles pavées et des passages voûtés. Son église Santa Maria Assunta (XVIIe siècle) dite aussi Notre-Dame des Anges, est assez originale : elle est dotée d'un clocher absidial à arcades unique en Corse et d'une haute coupole hexagonale surmontée d'un lanternon. Il semble que ce soit à partir des plans de la cathédrale Saint-Pierre de Rome qu’elle a été construite. On peut y voir deux tableaux du XVIIe siècle particulièrement remarquables.
A côté de l'église, a Casazza est le siège de la confrérie du Santissimu Crucifissu. Ses fresques, son autel et son crucifix polychrome méritent une visite.
Au-dessus du village, à l'intersection de la D413 et de la D71, le hameau et le col de San Cesariu (366 m) doivent leur nom à un édifice religieux du XIIe siècle.
Plus bas, le hameau et le couvent de Marcassu, édifié sur les ruines d'un château élevé au XIe siècle par Pinasco Savelli. Il est aujourd’hui occupé par des religieux bénédictins de la Congrégation Notre-Dame d’Espérance.
Cateri est une petite commune d'à peine 318 ha, sans façade maritime. Son territoire se présente en une bande de terre latérale, s'étalant sur les flancs septentrionaux d'un petit chaînon montagneux dominé par le Capu di Bestia (804 m), sommet « à cheval » sur Montegrosso et Avapessa. Ce chaînon sépare la plaine d'Aregno de la vallée du Reginu avec un petit col où a été bâti le hameau de San Cesareo, principal hameau de Cateri. Il se trouve à un carrefour important de la Balagne intérieure, celui de la jonction des routes D 71 et D 151.
Le village implanté au milieu-même du territoire, est en exposition nord. La partie orientale de la commune est dominée par une colline de 431 m - lieu-dit Carco.
La partie occidentale, pentue, est traversée par la route D151 qui descend du col de Salvi (Bocca di Salvi - 509 m jusqu'au col de San Cesareo.
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