(Mars 2019)
La « petite mer » (Mor Bihan en breton) et ses côtes découpées est considérée comme la région la plus ensoleillée de Bretagne. Ce ne fut pas le cas lors de notre séjour de 2019, mais malgré le vent et la pluie fréquents, nous avons pu apprécier ses beaux paysages. La région d'Auray se caractérise par ses rias, embouchures de fleuves envahies par la marée haute. À noter qu'en Finistère nord et Côtes d'Armor, on nomme ces petites baies "aber" et en Finistère Sud "aven".Le lavoir de la Garenne est, contrairement aux apparences, une construction récente datant du XIXe siècle.
C'est sous sa longue galerie couverte d'une toiture d'ardoises qui suit la courbe de la Marle,que les lavandières de Vannes venaient s'installer
pour laver leur linge et pour discuter.
L'étage présente une façade en pans de bois.
Le nombre important de souches de cheminées indique l'emplacement des buanderies.
Les lavoirs sont situés en contrebas des remparts et devant le bastion de la Garenne (du XVIIe).
-----> Voir la galerie photo
La presqu'île de Rhuys est la langue de terre et de sable qui ferme au sud le golfe du Morbihan. Le marais salant de Lasné a été créé artificiellement au 17e siècle. C'est un grand site ornithologique. Ici une aigrette garzette.
-----> Voir la galerie photo
L’histoire de Sainte-Anne-d’Auray aurait débuté au XVIIe siècle, par les apparitions de sainte Anne à un pieux laboureur du village appelé Yves Nicolazic.
Lors d’une apparition, sainte Anne demande à Nicolazic de reconstruire la chapelle primitive.
La nouvelle se répand dans toute la Bretagne et les pèlerins se mettent en route vers Sainte-Anne-d’Auray, donnant naissance au plus
grand pèlerinage de la région.
Au XIX siècle, l’affluence est telle que la chapelle construite par Yves Nicolazic devient trop petite. Pour y remédier, une
basilique sera édifiée entre 1865 et 1872 par l’architecte Deperthes.
Chaque 26 juillet, le village accueille des milliers de pèlerins pour le Grand Pardon.
Les rampes du Loch, bâties sur les ruines d’un château-fort, descendent vers le port. Des terrasses ombragées de la promenade, la vue plonge sur les quais. La rive la plus pittoresque se rejoint en franchissant le pont à quatre arches de pierre du 13e siècle. La place Saint-Sauveur aux pavés bombés s’encadre de maisons cossues, à pans de bois et encorbellements. Les ruelles pentues, entrecoupées de marches, partent à l’assaut du quartier, bordées de façades à colombages.
La chapelle Sainte-Avoye abrite un jubé de style Renaissance en bois de chêne polychome entièrement sculpté. Malheureusement, la chapelle est fermée pour restauration...
-----> Voir la galerie photo
En empruntant le sentier côtier, on découvre des paysages sauvages d'une rare beauté .
-----> Voir la galerie photo
Le Tumulus du Rocher dit « Tumulus de Kernours », site datant du néolithique (environ 3000 av J.-C.), formé d’un tertre de terre et de plusieurs tombelles de l’âge de bronze. Cet ensemble mégalithique est niché à l’intérieur d’une pinède surplombant la rivière du Bono.
La ria d'Etel est un vaste estuaire remarquable par ses rives découpées et ses nombreux îlots. L'île de Saint Cado, ancien port sardinier au coeur de la ria, est un lieu incontournable de la Ria d'Etel.
La maison de Nichtarguer ou la maison de l’huître (En Istra ar Guer) fut construite vers 1890, à l’initiative d’un gros négociant Etellois qui voulait se lancer dans l’ostréiculture. et souhaitait y loger un gardien de parcs et sa famille.
On accède à l'île par le pont récemment rénové - fruit, selon la légende, d'un marché passé par Saint Cado avec le Diable - pour faire le tour de l'île à pied. Sur la place au centre de l'île, la chapelle, le calvaire et la fontaine. Chassé par les Saxons en 525, Saint Cado vient s'établir dans un îlot désert de la rivière d'Etel. L'ermitage devient propriété des moines bénédictins de Quimperlé en 1089, qui en font un prieuré et construisent la chapelle. A cet édifice roman, on a ajouté une chapelle donnant sur le bas-côté sud, un transept au sud, et le portail occidental a été refait au XVIe siècle. Le calvaire se dresse sur un haut perron auquel on accède par des escaliers bordés de murets.
-----> Voir la galerie photo
A Port-Niscop, un sentier côtier permet d'accéder à la pointe de Larmor. Le courant est particulièrement fort ici (barre d'Etel).
Ce phénomène naturel est provoqué par un banc de sable sous marin qui se déplace au gré des vents et des courants. La mer qui se brise sur toute la longueur de l’embouchure rend parfois la barre infranchissable.
La barre a été à l'origine du drame qui s'est déroulé le 3 octobre 1958, causant la mort de neuf personnes lors d'une expédition organisée par Alain Bombard pour tester un nouveau type de radeau de survie. Un rouleau provoqué par la barre a retourné le radeau de Bombard. Le canot de sauvetage Vice-Amiral Schwerer II, qui s'était porté à son secours, a chaviré aussi. Quatre personnes ont péri parmi les occupants du radeau de survie et cinq parmi les sauveteurs, dont Émile Daniel, le patron du canot de sauvetage
Sur ce site se sont succédés une file de menhirs géants (milieu du Ve millénaire avant notre ère), dont le Grand Menhir
Brisé reste l’unique témoin en place, une grande tombe à caveau unique et fermé, le tumulus d’Er Grah (seconde moitié du Ve millénaire) et une tombe à couloir, le cairn la Table des Marchands (début du IVe millénaire avant notre ère).
La particularité du site des mégalithes de Locmariaquer réside dans la découverte de l’emplacement d’une file de
menhirs géants dont les plus grands, en orthogneiss et pesant jusqu’à 300 tonnes, supposent un transport sur dix km, et en partie par
voie d’eau. Ce monument ruiné, probablement par un séisme, a constitué une source de réutilisation de blocs de pierre dans
plusieurs grands monuments (Cairn de Gavrinis, Table des Marchands, Mané Rutual…).
La stèle présente au fond de la chambre funéraire de la Table des Marchands constitue un exemple remarquable de signe dit « en écusson », ici recouvert par des rangées de crosses.
Le dolmen de Mane Rutual
Ce dolmen du Néolithique est un dolmen à couloir de 15 m de long pour 3,4 m de large et 1,2 m de haut, constitué de 39 orthostates soutenant 6 dalles de couverture. L'une d'elles est d'une taille disproportionnée : 11 m de long pour 40 à 50 t.
Il est possible que la gigantesque dalle de couverture provienne du réemploi d'un menhir brisé.
-----> Voir la galerie photo
Un circuit assez long qui permet de découvrir tous les mégalithes d'Erdeven.
Premier mégalithe, le dolmen de Botlann près des maisons. Là, une violente averse de grêle nous surprend.
Heureusement, elle ne dure pas longtemps. Nous continuons vers la forêt et parvenons au dolmen de Mané Braz (la grande colline).
Ensuite, nous parvenons aux alignements de Coet Er Bei avec la Chaise de César et le dolmen de Mané Croc'h.
On retrouve la route pour visiter le dolmen de Crucuno. Une nouvelle averse de grêle plus tard et nous arrivons aux géants de Kerzérho.
-----> Voir la galerie photo
Les alignements de Carnac furent érigés au néolithique, entre le Ve et le IIIe millénaire avant J.-C., par des communautés sédentarisées qui pratiquaient l'élevage et l'agriculture. Le site s'étend sur plusieurs kilomètres : à l'ouest, les alignements du Ménec (1 050 pierres sur une longueur de 950 mètres); de l'autre côté de la route d'Auray, Tout-Chignan; plus loin vers l'est, Kermario; après la Petite Métaierie, les files de menhirs remontent sur le plateau du moulin de Kermaux, du haut duquel on jouit d'une bonne vue d'ensemble; ils redescendent plus loin vers l'étang de Kerloquet; encore plus loin, le Manio présente un menhir haut de 3,50 mètres; encore plus loin, les alignements de Kerlescan. Enfin, un peu à l'écart on trouve au nord le Géant du Mano et le Quadrilatère du Mano, et au sud sur un terrain privé, le dolmen de Kercado.
-----> Voir la galerie photo
La « Côte sauvage » est une succession de falaises déchiquetées où grottes, crevasses et gouffres alternent avec de petites plages de sable sur lesquelles les vagues se brisent en rouleaux. La baignade est d'ailleurs interdite dans le secteur. Mais le paysage est magnifique, surtout par grand vent (ce qui était le cas ce jour-là!)
-----> Voir la galerie photo