Sur cette page, concerts de :
Arapà (Calvi 22 juin 2012)Rappelons que les annonces de concert sont en page "Agenda".
Et que la liste des vidéos est ici.
L'église Saint-Charles de Monticello accueillait Madrigalesca (C. Graziani, Anne-Lise Herrera, Anne Pellegrini, Nicole Casalonga) et Elisabeth Joye, orgue.
Anne-Lise avait pour l'occasion abandonné son violoncelle et nous l'avons découverte chanteuse, avec grand plaisir. Quelques compositions de Girolamo Frescobaldi :
Toccata Nonna, Inno della Domenica, en alternance avec le Magnificat de la pieve d'Olmia, Aria detta La frescobalda.
Ecco Bella, madrigale de Tagliu.
Due Ricercare de Girolamo Diruta, en alternance avec le beau Stabat Mater de Corbara, puis Canzona La Marca de Tarquinio Merula,
Imprestami le to ale de Domenico Zipoli, Inno Ave Maris Stella en alternance avec l'Ave Maris Stella
de Rusiu, Capriccio cromatico de Claudio Merulo et pour finir Ad Amore et Variations sopra la Folia di Spagna.
Les musiciennes reviennent pour un rappel (le Stabat Mater), puis Nicole fait chanter le public, et le résultat est tout à fait honorable !
Un très joli concert qui nous a égalementfait découvrir cette chapelle de la Confrérie San Carlu, qui abrite un bel orgue italo-corse ainsi qu'une œuvre de Giacomo Grandi,
fondateur de "L'Ecole de Monticello".
20/08/2012
19/08/2012
C'est à Calenzana que nous avons choisi de nous rendre pour la fête de la musique, car Francine Massiani s'y produisait. Et nous n'avons pas été déçus. Un concert parfait, tant du point de vue de la présence scénique, de l'interprétation que des accompagnateurs, tous excellents.
Mais la soirée n'était pas finie : " Soul Sounds" se produisait à la suite. Mené par Louise Grisoni, ce groupe se spécialise dans le jazz-R'nB avec beaucoup de compositions originales. La chanteuse, bastiaise d'origine écossaise (!), a une présence et une voix extraordinaires. Les musiciens : Georges Lucchesi (ts, as), Sébastien Mazzoni (kb), Christophe Pieri (b) et Gérard Pianelli (d) excellents, avec une mention particulière au saxophoniste et au bassiste. Nous nous sommes régalés.
Les familiers de l'invitu le savent, nous avons un faible pour U Fiatu Muntese. L'auditorium de Pigna était plein et le groupe de Balagne nous a offert une longue prestation où compositions originales (A Pasquale Paoli, L'Ave Maria, Karma, Cunoscu batelli, Caminu, Cristu, Nelson Mandela...) alternaient avec des paghjelle (Kyrie d'Ascu, A Violetta) et quelques reprises très originales : Mal cunciliu de Jean-Paul Poletti et surtout l'extraordinaire Lamentu d'Antoninu l'Ulmisgianu réharmonisé en polyphonie sur le mode géorgien. S oulignons la longueur du concert (pas loin de 20 morceaux) et la grande maîtrise du groue, tant sur le plan vocal qu'instrumental. Un grand BRAVO !
C'est Paul qui assistait au concert que donnait le groupe Arapà à Calvi puisque nous étions à Pigna ce soir-là. Un très bon concert par de très bons chanteurs et musiciens selon notre ami. Nous éspérons les voir une prochaine fois.
Une semaine après Pigna, U Fiatu Muntese nous a offert un concert très différent puisque uniquement composé de polyphonies. Le groupe était réduit à 5 membres pour l'occasion, les deux "gratteurs" étant de repos. Malgré la chaleur, nous n'avons pas vu le temps passer tellement les chants étaient prenants, en particulier un Miserere, une création récente, Cristu, et surtout l'étonnant Lamentu d'Antoninu, déjà entendu la semaine précédente. Le groupe a également repris - à notre plus grand plaisir - A Paghjella di l'Impiccati d'A Filetta, L'Anniversariu di Minetta de Tavagna et la Nana géorgienne popularisée par A Filetta avant de donner en 3e rappel un vibrant Diu vi salvi regina.
dimanche 03/06 2012 16:00
Les flots qui séparent Maroc et Andalousie n’ont jamais vraiment existé. Au Moyen Âge, l’art musical qui s’épanouit de Damas à Cordoue fut celui d’une extraordinaire synthèse d’idées et d’influences entre Orient et Occident. Le cante flamenco, avec sa force émotionnelle, se rapproche de l’extase recherchée dans le tarab de la musique arabe. Ce flamenco est plus que dans le sang d’Esperanza Fernández qui a toujours su ébranler le cante orthodoxe de sa voix si personnelle. De son côté, Mohamed Bajeddoub et son ensemble Chabab Al Andalous perpétuent l’antique coutume arabo-andalouse de Rabat. Une soirée carrefour comme pour mieux constater l’évidente filiation musicale entre Maroc et Andalousie.
La Salle Pleyel continue ses explorations des musiques méditerranéennes. Dimanche, cap sur le Proche-Orient, avec le chant judéo-espagnol de Françoise Atlan et Mohamed Briouel, l'oud du Trio Joubran et les psaumes et cantiques de sœur Marie Keyrouz.
Et le lendemain, changement radical avec une rencontre étonnante entre Paolo Fresu et le pionnier de l'électro-jazz (ou nu-jazz), le trompettiste norvégien Niels Petter Molvaer!
Paolo Fresu, trompette
Nils Petter Molvaer, trompette, machines
Manu Katché, batterie
Jim Watson, orgue Hammond
Comme l'explique Manu Katché en ouverture du concert, cette réunion des deux trompettistes et du batteur vit le jour lors de l’édition 2010 du Festival International de Jazz de Montréal. Paolo Fresu s’était vu proposer une série de trois concerts pour trois formations différentes. Après un duo avec le pianiste cubain Omar Sosa puis une rencontre avec le guitariste américain Ralph Towner, il organise une rencontre a priori complètement folle avec un autre trompettiste (Molvaer) et un batteur (Katché) !
Paolo Fresu est certes familier des rencontres en tous genres, comme en témoigne sa discographie abondante. On connaît ses collaborations récentes avec Omar Sosa, A Filetta, Daniele di Bonaventura, Uri Caine et tant d'autres. De son côté, Nils Petter Molvaer aime visiblement les percussions, électroniques ou non, et il ne faut pas s'étonner de retrouver Manu Katché en pareille compagnie. Ajoutons que les deux trompettistes sont des enfants de Miles Davis. On s'en rendra compte tout au long de la soirée, tant la musique entendue évoque le Miles électrique de la fin des années 70. Nos deux souffleurs créent des climats tantôt éthérés, tantôt torrides, les effets électroniques et les tambours de Manu Katché créant un groove profond. Pas de virtuosité gratuite mais un travail sur le son, les climats, avec la pulsation de la batterie et de l'électronique et le soutien de l'orgue Hammond de Jim Watson. Sans que cela ressemble jamais à un plagiat, j'ai pensé souvent aux concerts de Miles, notamment à Agharta, les trompettistes jouant parfois comme des guitaristes électriques et l'organiste comme la basse de Michael Henderson ! Encore une fois, il ne s'agit que d'une évocation, jamais ces créateurs ne tombant dans l'imitation. Quand je pense que Paolo, très inspiré, on le sait, par Miles Davis, déclarait dans son autobiographe être moins attiré par sa période électrique...
Première partie: Françoise Atlan, chant judéo-espagnol / Mohamed Briouel et son ensemble
Seconde partie: Le trio Joubran, oud/ Youssef Hbeisch, percussions
Troisième partie: Sœur Marie Keyrouz / Ensemble de la Paix: Psaumes et Cantiques de l'Orient
Un très beau programme pour ce quatrième concert du cycle Méditerranée. Un voyage musical entre Andalousie, Maroc, Algérie, Tunisie, Palestine, Liban, de l'école marocaine andalouse illustrée par Françouse Atlan à la musique arabe classique proposée par le Trio Joubran et aux cantiques de l'Orient de sœur Marie Keyrouz.
Françoise Atlan, tout d'abord, présente avec Mohamed Briouel les fruits d'un long travail sur les musiques de tradition judéo-arabe. Et le moindre des plaisirs ne fut pas d'entendre espagnol, hébreu et arabe cohabiter au cours d'un même concert. A la belle époque d'Al-Andalus, les cultures maure, hispanique, arabe, chrétienne et juive vivaient en harmonie et la voix magnifique de Françoise Atlan fait revivre cette période.
L'oud est l'instrument roi de la musique arabe et Samir, Wissam et Adnan en sont des virtuoses que nous avions découverts aux Rencontres de Calvi. Et le percussionniste Yousef Hbeisch est excellent aussi. Une musique envoûtante, magnifique, et un tonnerre d'applaudissements pour les quatre musiciens.
Après ce début de soirée sensationnel, la tâche était rude pour Sœur Marie Keyrouz et l'Ensemble de la paix. Trop rude ? Je dois avouer que j'ai été déçu par sa prestation et surpris par l'orchestration, à mon sens inadéquate. La cohabitation d'un piano, de violons et d'instruments orientaux (qanun, nay, oud...) m'a paru artificielle. D'ailleurs de nombreux spectateurs sont partis avant la fin. Sur l'ensemble de la prestation, seulement deux morceaux m'ont semblé réussis. Bref, je me suis un peu ennuyé, mais globalement ce fut une excellente soirée, avec plus de 3 heures de musique. Et l'acoustique était cette fois excellente.
Le 25 février dernier, la salle Pleyel à Paris proposait un concert dans le cadre de son cycle sur la Méditerranée. Au programme, Canti di a Terra, création des ensembles Barbara Furtuna et Constantinople (Canada-Iran) devant une salle comble attirée par l'originalité de ce répertoire entre musique traditionnelle et musique savante de Perse mais aussi créations contemporaines. Dans le droit fil de ce répertoire, le quatuor corse se produit demain, à New York cette fois-ci, sur la scène du célèbre Carnegie Hall, qui a accueilli les plus grands artistes de la planète, des Beatles en passant par Edith Piaf.
À l'affiche, le Via Crucis créé à l'initiative de Christina Pluhar, directrice de l'ensemble L'Arpeggiata.
Avec le contre-ténor Philippe Jaroussky
Un spectacle qui mêle, avec une subtile richesse mélodique et vocale, quelques-unes des plus belles partitions du baroque (Merula, Ferrari, Cazzati et Monteverdi) avec des chants populaires d'Italie et de Corse autour de la Passion latine.
Ce répertoire a fait l'objet d'un album, sorti en 2010 chez Virgin Classics, avec notamment le phénoménal contre-ténor Philippe Jaroussky et la sublime soprano Nuria Rial. Un disque récompensé notamment par un International classical music award en 2011.
Le spectacle a beaucoup été joué ces dernières années, en France, en Espagne, en Suisse, en Allemagne, en Pologne ou encore aux Pays-Bas. Après New York, on retrouvera Barbara Furtuna au non moins célèbre Konzerthaus de Berlin au mois d'avril, mais aussi à Courtrai et Mechelen en Belgique, à Cremona (Italie), Dresde et Dortmund (Allemagne) au mois de mai, avant un retour en France cet été.
Depuis une dizaine d'années, Barbara Furtuna est lui-même présent sur la scène internationale, en Europe, en Amérique du Nord, ou en Australie, multipliant des scènes prestigieuses aussi bien en solo qu'à travers des collaborations inattendues. Au total, cinq cents concerts dans vingt pays différents.
Le quatuor polyphonique, composé de Maxime Merlandi, Jean-Pierre Marchetti, André Dominici et Jean-Philippe Guissani, est devenu un des ambassadeurs les plus prisés de la culture traditionnelle corse. Au fil des années, il a su démontrer qu'il ne se laissait pas enfermer dans un registre unique et que la musique d'essence traditionnelle garde intacte sa capacité de surprendre et d'émouvoir.
Les voix sont magnifiques, le répertoire éclectique, liturgique et profane, à la fois hérité du passé et riche en créations. Des chants qui reflètent l'âme corse sans jamais céder aux affres de la mélancolie larmoyante.
Un concert à guichets fermés
À New York, il sera donc accompagné par l'ensemble L'Arpeggiata, des musiciens classiques sur instruments anciens emmenés par la harpe magique de Christina Pluhar.
Un concert qui affiche complet depuis plusieurs mois déjà sur l'une des plus prestigieuses salles du monde.
Dans le bel itinéraire de Barbara Furtuna, cette représentation sera à marquer d'une pierre blanche, pour ne pas dire d'une croix. Les Corses de la mégapole américaine se sont sans doute mobilisés pour faire entendre eux aussi... leurs voix. Quitte à contrarier un peu Rousseau, la Corse n'étonne plus seulement l'Europe.
Salle Pleyel
Méditerranée 3
Corse - Sardaigne
Première partie : Canti di a Terra
* Ensemble Constantinople
* Quatuor vocal Barbara Furtuna
Seconde partie : Mistico Mediterraneo
* Ensemble vocal A Filetta
* Paolo Fresu : trompette, bugle
* Daniele Di Bonaventura : bandonéon
Nous attendions cette soirée du 25 février avec une très grande impatience à laquelle n'était pas étrangère la perspective de revoir Mistico Mediterraneo dans la prestigieuse Salle Pleyel. Les quelque 2000 personnes présentes ont réservé une accueil enthousiaste aux deux concerts.
Canti di a Terra, d'abord. C'était pour nous la première fois que nous entendions la rencontre de Barbara Furtuna et de l'Ensemble Constantinople.
Cet ensemble s’inspire à la fois des traditions des musiques du Moyen Âge et de la Renaissance et de celles de la Méditerranée et de l’Orient.
Depuis sa fondation à Montréal en 2001, Constantinople est présent sur de nombreuses scènes internationales tant de musique classique que de
musique du monde, l’ensemble ayant signé des collaborations avec des artistes réputés comme Françoise Atlan, Anne Azéma, l’ensemble
grec En Chordais et la chanteuse libanaise Ghada Shbeir.
Et cette rencontre a priori improbable entre la musique persane et la polyphonie corse est une vraie réussite. Il est vrai que la polyphonie se marie beaucoup mieux avec l'expression modale qu'avec les accords de guitare. C'est une évidence ici, le son du setâr et de la viole de gambe ponctués de percussions orientales conviennent parfaitement aux voix corses de nos quatre amis. Le grand respect réciproque entre musiciens et chanteurs est palpable, et le seul regret est la durée trop courte de ce concert. Ajoutons qu'il nous a permis d'entendre en solo la voix de Jean-Pierre Marchetti dans un magnifique Ad Amore, et un surprenant échange entre Maxime Merlandi et Kiya Tanassian dans un émouvant Lamentu di Cursichella.
Après l'entracte, changement de climat avec Mistico Mediterraneo. Encore une belle rencontre entre les sept membres d'A Filetta, le bugle de Paolo Fresu et le bandonéon de Daniele Di Bonaventura. Nous avons entendu grosso modo le répertoire du CD paru il y a tout juste un an chez ECM (Rex, Liberata, Da tè à mè, Corale, Le Lac, Figliolu d'ella, U Sipolcru, Gloria, plus le Ùn nu a sò de Pessoassion) et deux purs joyaux : le Litania de Daniele et en rappel un Meditate très swinguant ! Là encore, une rencontre miraculeuse et pas gagnée d'avance quand on connaît la réticence du groupe vis-à-vis des instruments. Mais, comme le fait remarquer Jean-Claude Acquaviva citant René Char : "Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience".
Un dernier mot sur les conditions d'écoute : placés aux premiers rangs de l'orchestre, nous avons trouvé la sonorisation excellente (avec peut-être un léger déséquilbre en défaveur du côté de Daniele et Paul). Mais tous les spectateurs placés au balcon ont déploré un son "confus, brouillé, avec une trompette trop forte et les voix parfois inaudibles". Dommage car d'ordinaire l'acoustique est excellente en tout point de la salle....
Source : "M Magazine"
Concert. Soirée Méditerranée – P. La.
Dans le cadre de sa série de concerts siglés "Méditerranée", la Salle Pleyel consacre une soirée à la polyphonie corse conversant avec d'autres langages, en compagnie d'interprètes créateurs de haut niveau, friands d'ouverture et de ce qu'il est convenu d'appeler transversalité. D'abord, le quatuor vocal Barbara Furtuna dialoguera avec l'Ensemble Constantinople, entre chant corse et musique persane. Ensuite, le trompettiste sarde Paolo Fresu, les stars de la polyphonie corse A Filetta (photo), et le bandonéiste italien Daniele Di Bonaventura reprendront sur scène le projet Mistico Mediterraneo, paru en 2011 sous le label ECM. Histoire de mémoire et de futur entremêlés, cette proposition se savoure comme le fruit d'une édifiante liberté d'expression, un mystérieux voyage. A noter que Paolo Fresu rejouera à Paris, le 3 mars, au Café de la Danse, pour présenter, avec le pianiste cubain Omar Sosa, leur superbe album conjoint, sorti récemment, Alma (Tuk Music).
haut de page accueil page précédente
Les pages "musique" sont organisées comme suit :
Le
chant corse
Les
pages consacrées à A Filetta :
A Filetta : témoignages
Actualité et archives
Chants : les textes des chants
Les concerts d'A Filetta :
Concerts avant 2006 Concerts 2006 Concerts 2007 Concerts 2008 Concerts 2009 Concerts 2010 Concerts 2011
Concerts 2012 Concerts 2013 Concerts 2014 Concerts 2015 Concerts 2016 Concerts 2017
Concerts 2018 Concerts 2019 Concerts 2020 Concerts 2021 Concerts 2022 Concerts 2023 Concerts 2024
Discographie : tous les disques en détail
Repères chronologiques : A Filetta de 1978 à aujourd'hui
Parole : Les mots d'A Filetta (interviews, entretiens…)
Galerie photo
sans oublier mon livre sur A Filetta !
Les pages consacrées aux concerts du groupe L'Alba
Les pages consacrées aux groupes et chanteurs corses
Les pages consacrées aux paroles des chants corses :
- page "chants d'A Filetta",
- chants corses d'hier
- chants corses d'aujourd'hui
Les compte-rendus de concerts (année en cours);
Les années précédentes sont ici :
2023
2022
2021
2020
2019
2018
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010
2009
2008
2007
2006
les concerts du groupe L'Alba sont ici.
Les pages consacrées aux Rencontres polyphoniques de Calvi :
- avant 2006
- XVIIes Rencontres (2006)
- XIXes Rencontres (2007)
- XXes Rencontres (2008)
- XXIes Rencontres (2009)
- XXIIes Rencontres (2010)
- XXIIIes Rencontres (2011)
- XXIVes Rencontres (2012)
- XXVes Rencontres (2013)
- XXVIes Rencontres (2014)
- XXVIIes Rencontres (2015)
- XXVIIIes Rencontres (2016)
- XXIXes Rencontres (2017)
- XXXes Rencontres (2018)
- XXXIes Rencontres (2019)
- XXXIIes Rencontres (2020)
- XXXIIIes Rencontres (2021)
- XXXIVes Rencontres (2022)
- XXXVes Rencontres (2023)
- XXXVIes Rencontres (2024)
Les invités des Rencontres (tous les artistes y ayant participé au moins une fois)
Le jazz et la page consacrée à Paolo Fresu
Les annonces et compte-rendus de concerts de jazz
L'opéra, la musique baroque, etc.
Les inclassables
Les vidéos
Et enfin, ma sélection de disques du mois.
Retrouvez le site sur webrankinfo dans la catégorie :
Genres musicaux Musique de corse
Retrouvez le site sur A Techja dans les catégories :