Concerti :
Compte-rendus et photos de concerts
Année 2019

Dernière mise à jour : 05/12/2019

Musique/Concerts
Cette page est dédiée aux compte-rendus de concerts, d'artistes corses ou pas, au gré des opportunités et de nos goûts.

Pour faciliter la consultation et la navigation dans le site, les concerts sont désormais sur plusieurs pages séparées. Les concerts des groupes A Filetta et l'Alba, ceux des Rencontres polyphoniques de Calvi et enfin les concerts de jazz sont sur des pages dédiées.

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17 janvier 2019

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19 mai 2019

C'est dans une salle comble que Nicolas Torracinta et son groupe ont joué ce vendredi 17 mai à l'Alb'Oru.

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©Novellart-2B - Photographies

1er juin 2019

Canta 73 à Porto-Vecchio

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9 juillet 2019

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28 juillet 2019

Nuits de la guitare de Patrimoniu

mcmanus

dutronc

thiefaine

girac

patrimoniu

Sorru in musica"

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19 juillet 2019

20es rencontres du violoncelle de Moita

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29 juillet 2019

Concert à Sartè

franciscains

30 juillet 2019

L'Ultimu Giru d'Antoine Ciosi à Corte

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Jean-Charles Papi à Porticciolu

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8 août 2019

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Clara Luciani clôture Porto Latino

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Interview. Clara Luciani : "La Corse, c'est un endroit spécial pour moi"
Par Lara Rinaldi--08 août 2019

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L'album de l'artiste vient d'être certifié disque de platine
Photo Jonathan Mari

Clara Luciani, c'est une voix envoûtante et des textes poétiques. D'un naturel rafraîchissant, la jeune femme a montré mardi soir que son sacre en tant que "Révélation scène" aux Victoires de la musique était mérité. Entourée par ses musiciens - guitariste, bassiste, batteur et pianiste -, l'interprète de La Grenade a impressionné le public du festival Porto Latino par son élégance et son énergie débordante. Rencontre.

C'est la première fois que vous vous produisez à Porto Latino...

Je suis hyper heureuse d'être là. C'est le genre de date qu'on attend depuis très longtemps. La Corse, c'est un endroit spécial pour moi. Ça restera toujours spécial. Il y a quelque chose de presque mystique parce que je n'ai pas connu mon grand-père. Quand je viens ici, j'ai l'impression d'être chez lui... et d'être chez moi aussi. À chaque fois que je pose un pied ici, je respire mieux et je me dis "OK, ici, c'est la maison, c'est la bienveillance" et je décompresse tout de suite. C'est vraiment une date particulière.

D'autant plus que votre album vient d'être certifié disque de platine. Quelle sensation ça procure ?

Merci. C'est étrange. Je crois que c'est en mars qu'il a été certifié disque, d'ores et déjà je trouvais ça complètement fou car j'ai un peu un parcours du combattant.

J'ai un EP qui s'est vendu peut-être à 300 exemplaires. J'ai jamais fait de la musique vraiment commerciale donc je ne me suis jamais dit que ça passerait à la radio ou que les gens viendraient aux concerts. Et contre toute attente, le disque finit quand même disque de platine. C'est une belle histoire.

Vous avez collaboré avec le groupe La Femme avant de sortir votre album solo. Qu'est-ce que vous retenez de cette expérience au sein de ce collectif ?

C'est une expérience importante pour moi. Ça a été la première donc on n'oublie pas ce genre de dépucelage. J'ai fait mon premier concert à l'âge de 19 ans avec eux. La sensation de monter sur scène pour la première fois, c'est quelque chose que j'ai archivé de manière hyper précise. C'est une sensation que je peux consulter régulièrement. Je la connais par coeur.

Vous avez aussi fait des premières parties, notamment de Benjamin Biolay, et joué aux côtés de Raphaël...

Oui, c'est des rencontres que j'ai faites à un moment de ma vie où j'avais besoin de les faire : je ne croyais plus trop en moi. J'avais envie d'abandonner puis j'ai rencontré ces personnes. Tout à coup, mes chanteurs préférés me disaient de ne pas renoncer. Je pense que si j'ai gardé le cap comme ça, c'est notamment grâce à eux.

Cet album Sainte-Victoire, vous l'avez écrit après une rupture. Vous vous inspirez toujours de votre vécu personnel pour composer ?

Je ne m'inspire que de ça. Je n'ai pas, comme certains camarades de la chanson française, le talent pour créer des situations et des personnages.

Moi je sais uniquement écrire sur ce que je pense, ce que je vis, ce que je ressens.

C'est ce qui fait que quand on me demande "Comment sera le deuxième album ? Est-ce qu'il sera plus lumineux ? Plus sombre ?", je réponds toujours que ça dépend de ce que la vie me réservera. Et quelque part, j'aime ne pas pouvoir prévoir les couleurs des chansons.

Vous avez écrit la chanson La Grenade où vous affirmez la puissance des femmes. C'est important de véhiculer ce message ?

Oui, c'est très important. C'est quelque chose dont j'ai souffert. Si je peux, en tant qu'artiste, avoir un peu de résonance et donner du courage aux femmes pour s'affirmer et réaliser à quel point elles sont aussi fortes que les hommes, alors tant mieux.

Vous en avez souffert dans quel genre de situation ?

Dans des situations assez classiques auxquelles n'importe quelle femme est confrontée : ces petites agressions qu'on peut recevoir dans la rue et qu'on a osé mettre une robe.

Il y a aussi des expériences plus personnelles qui touchent le fait d'être une femme dans la musique et de se sentir sous-estimée. Mais aussi comprendre que les instruments sont encore genrés. Sentir que c'est plus normal, encore aujourd'hui, et préétabli de voir une femme qui joue du violon par exemple qu'une femme qui joue de la guitare électrique.

Voilà ce sont toutes ces choses-là, tous ces stéréotypes qui ont fini par m'agacer tellement que je me suis dit que cette violence-là il valait mieux la transformer en quelque chose de poétique.

Vous avez signé aux côtés de Jeanne Added ou du duo Brigitte un manifeste contre le sexisme dans la musique. Ça a permis d'éveiller les consciences ?

C'est un travail de longue haleine. C'est une pierre à l'édifice, même si l'édifice est très dur à bâtir parce qu'il s'agit de renverser quelque part le patriarcat qui s'est installé depuis des années donc ça ne va évidemment pas se faire en un manifeste ou en un jour. Mais par contre, je suis convaincue que ce n'est pas en vain et que c'est un travail qui finira par payer. Qui commence déjà à payer. Ça a permis aussi des rencontres entre femmes, la sororité même si c'est un mot qu'on utilise à tort et à travers aujourd'hui. On parlait de Jeanne Added, c'est quelqu'un dont je me sens très proche. Ça fait du bien de rencontrer d'autres femmes qui vivent la même chose, dans le même univers professionnel. Pouvoir créer des amitiés, s'apporter du soutien, c'est très précieux.

Votre sœur Ehla fait aussi de la musique. Une collaboration est-elle prévue ?

Pas pour le moment mais c'est quand même avec elle que tout a commencé. Je me souviens quand on était ados, on était dans la voiture avec mes parents et on chantait à l'arrière. On apprenait à s'harmoniser l'une l'autre. Je sais que c'est vraiment comme ça que m'est venu le goût de chanter. Ce serait logique à un moment donné qu'on fasse quelque chose ensemble même si on a des univers très différents. J'ai aussi un peu peur de mélanger la famille et la musique car c'est devenu mon travail.

Après les Olympia prévus en septembre, vous allez vous reposer ?

Je ne crois pas. Je crois que j'ai une peur bleue du repos. J'ai tellement travaillé pour avoir ce que j'ai aujourd'hui que j'ai l'impression que si je m'arrête deux minutes, tout va s'effondrer.

1er août 2019

Le final de Sorru in Musica

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9 août 2019

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10 août 2019

Un festival de chant lyrique exclusivement féminin. Voici ce que propose Femin’arte cette année.

« Il y avait beaucoup de festivals qui invitaient énormément d’hommes, les femmes étaient un peu mises à l’écart. Mais nous avons fait notre festival parce que nous en avions envie. Ça nous plaît énormément de mettre les femmes à l’honneur et elles trouvent leur place naturellement », explique Elisabeth Volpei Parigi, co-organisatrice de Femin'arte.

Ainsi, samedi, à Francardo, les sopranos Julia Knecht et Anne-Laure Allègre ont occupé la scène. Et ont enchaîné leurs différents répertoires allant de Don Pasquale au Noces de Figaro.
Une quarantaine de personnes se sont déplacées pour cette avant-dernière soirée.

Francardo : le chant lyrique de Femin’Arte attire une quarantaine de personnes

Samedi 10 août, le festival Femin’Arte s’est arrêté à Francardo dans le centre-corse. Le thème cette année : le lyrisme. Ainsi, deux sopranos, Julia Knecht et Anne-Laure Allègre, y ont proposé leurs répertoires devant une quarantaine de personnes.
Intervenants - Julia Knecht, Artiste - soprano ; Elisabeth Volpei Parigi, Co-organisatrice de Fermin'arte
Equipe - Louis Berthelot ; Lisa Macineiras ; Stéphane Wislin.

13 août 2019

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I Muvrini à Taverna

muvrini-taverna

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15 août 2019

Le Chœur de Sartène aux Sables d'Olonne

Le hasard fait bien les choses puisque, séjournant en Vendée, nous avons eu la chance d'assister mardi soir au concert donné par Jean-Paul Poletti et le Chœur de Sartène en l'église Notre-Dame de Bon Port en plein centre des Sables d'Olonne. L'église est pratiquement pleine quand le groupe fait son entrée pour le premier chant, Stantarati, évoquant les alignements de Cauria, suivi du Lamentu di Tramoni et de T'amu o terra. Jean-Paul Poletti dédie le chant suivant, un Ave Maria issu de l'Oratorio « Terra Mea », aux marins de la SNSM disparus en mer, geste très apprécié par le public vendéen.
Vient ensuite le point culminant du concert, la suite de chants du Catenacciu de Sartène. Pange lingua, Chjassu, Virgo dolentissima, Via Cruci, Inciampu, Simonu, In cruci et Lode di u Sepolcro. Magnifique et émouvant. C'est l'occasion d'apprécier pleinement les voix des solistes : la terza très haute de Stéphane Paganelli, le timbre de Jean-Louis Blaineau, la tessiture étendue de Matteu Maestrini et les voix de granit des frères Tramoni, sans oublier celle plus connue de Jean-Paul Poletti.
Le climat change avec l'Arietta suivi d'une paghjella. Puis un extrait du Stabat Mater (le final) suivi d'un très bel extrait de Terra mea, et c'est déjà la fin. Le public est invité à chanter Cantu, et la soirée s'achève avec le Dio vi salvi Regina dans la version de la partition originelle retrouvée récemment.

Un magnifique concert qui a enthousiasmé le nombreux public de Vendéens et d'estivants.

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Photos Jean-Claude Casanova - Cliquez pour zoomer

Une information confiée par Stéphane à la fin du concert : le Chœur sera à Calvi pour la dernière journée des Rencontres le 15 septembre prochain !!

16 août 2019

Incantesimu au Petit festival de Porticciolo

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Les Rencontres de Calenzana

Les Rencontres de Calenzana : la Corse à l’honneur


Rédigé par Laurent Hérin le Jeudi 22 Août 2019 - CorseNetInfos

Ce mardi 20 août, 3e journée des Rencontres de Musiques Classique et Contemporaine de Calenzana, le Festival a pris son rythme de croisière et s’est offert une journée autour de la Corse.
Les Rencontres de Calenzana : la Corse à l’honneur

Un grand soleil illumine le ciel bleu de Balagne en ce mardi matin. Le premier concert de la journée a lieu à 11h en plaine de Montemaggiore, au Mulinu. Instauré depuis trois ans, ce rendez-vous est devenu incontournable pour les mélomanes comme pour le grand public. Gratuit et dans ce lieu hors du temps avec une vue imprenable sur la baie de Calvi, ces rencontres ont un succès grandissant : plus de 250 personnes prennent possession des lieux autour du Trio Elixir et de Sandrine Luigi. Prévu comme un concert en deux temps, les jeunes bastiaises qui se connaissent bien ont décidé de fusionner leur spectacle plutôt que de la jouer solo. L’idée du chapeau – qui circule dans le public avec un titre à tirer au sort pour annoncer le morceau qui va être joué – inventé par le Trio va d’ailleurs à Sandrine comme un gant.
C’est un silence de cathédrale qui accueille chaque morceau et les explications de Celia Picciocchi pour le Trio Elixir et de Sandrine pour la partie guitare. Elles s’offrent même, sous les applaudissements, un morceau à quatre pour clôturer le concert.

Un peu plus tard dans la journée, vers 19 heures, c’est un autre concert en plein air tant attendu chaque année, celui de l’Aghja de Moncale. Quelques minutes à pied dans un chemin sinueux pour se retrouver tous ensemble autour de cette aire de blé perchée au dessus de Calenzana. Un cadre époustouflant qui offre aux artistes résidents et au public qui a répondu présent un moment hors du temps. Les trois artistes résidents avec leurs instruments à vent – clarinette, flûte traversière et basson –, après une interprétation « solo », se retrouvent autour d’une composition d’Henri Tomasi.
Enfin, à 21h30 en l’église Sainte Restitude de Calenzana, c’est le groupe Arapà qui propose un concert autour du thème de la guerre 14-18. Un hommage à tous ces soldats de Corse ou d’ailleurs morts au combat ou revenus traumatisés à jamais. Les deux voix si complémentaires des chanteurs accompagnées au piano, au violoncelle et au violon donnent toute la mesure de ces textes qu’ils interprètent et accompagnent. Un moment particulièrement émouvant qui enchante le public présent.
Une manière aussi de finir cette journée « corse » de la plus belle des manières qui soit.

Avec une telle programmation et une organisation toujours impeccable, pas de doute, les Rencontres de Calenzana est LE festival à ne pas manquer cet été et il reste un jour pour en profiter.

17 août 2019

Retour en images sur le début des rencontres de Calenzana avec Gérard Caussé et Geneviève Lodovici
C'est parti pour six jours de convivialité entre musiciens et spectateurs..

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Photos ©Eric Champelovier - Novellart2B - Cliquez pour zoomer

18 août 2019

Concert de 21h30 église St Blaise.
Retour en images de cette belle soirée.

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Suite des rencontres à Cassano. Retour en images de ce beau moment partagé sur la place de village.

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19 août 2019

Concert de 18h à Zilia: Petit retour en images d'un superbe moment..

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20 août 2019

Concert de sainte Restitude 21h30.
Retour en images de cette soirée.

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Un moment incroyable sur l'aire à blé de Moncale, un concert en plein air au-dessus de la baie de Calvi dans le soleil couchant, magnifique.

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C'est un moment fort du festival des rencontres de Calenzana, un concert en plein air sous les oliviers dans un champ perdu au milieu de nulle part, et pourtant les gens s'y pressent toujours plus nombreux d'années en années, ce soir un autre concert celui de l'aire à blé à Moncale. Rendez-vous à 19h15 sur ce site incroyable qui surplombe la baie de Calvi. Un concert au soleil couchant sur la baie. Il n'y a que les Rencontres qui puissent offrir un tel régal. Avec Celia Picciocchi, Vanessa Cahuzac, Anne-Lise Herrera et Sandrine Luigi, à Calenzana

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21 août 2019

Dans le cadre des rencontres de Calenzana, Amaury Vassili a présenté sont tour de chant devant une église comble.
C'est avec une grande gentillesse que le chanteur s'est prêté au jeu des dédicaces à la fin de son concert.

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Retour en images sur le concert du 21 août 18h en l'église St Blaise de Calenzana avec Marine Costa et Antoine Maestracci.

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C'est dans une église pleine que le concert de Sandrine Luigi et Dominique Vidal a débuté ce mercredi 21 août à Galeria. Un très beau moment partagé où le duo a égraîné les titres de son prochain album qui devrait sortir dans les prochains mois. Un très bon avant goût de ce CD qui est déjà attendu avec impatience.

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22 août 2019

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Et voici le dernier concert des rencontres avec un Nicholas Angelich impérial. Une prestation époustouflante de virtuosité.

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Une belle découverte que le groupe Café del Mondo, plein de vie et d'humour, magnifique.

22 août 2019

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Quel plaisir d'écouter de si belle façon les airs les plus connus d'Offenbach, une belle mise en valeur ; au piano Olivier Cangelosi et au chant Julia Knecht, soprano.

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Culture : Jean Sicurani, l'âme des Rencontres de Calenzana

Jean Sicurani, attentif au concert, dans le public des Rencontres / © N2B
Source : Via Stella

Depuis près de vingt ans, il préside aux destinées du festival qui, chaque été, rayonne sur toute la Corse. Jean Sicurani a fait sortir les sonates et les préludes des salles de concert, pour que la musique classique redevienne ce qu'elle était à l'origine. Populaire.

Par Sébastien Bonifaý le 23/08/2019 6

Le pianiste Nicholas Angelich apporte la dernière touche aux Rencontres de Calenzana 2019.
Les visions fugitives de Serge Prokofiev résonnent dans Saint-Blaise, et il ne reste plus une place de libre sur les bancs de l'église.

Jean Sicurani est tout à son bonheur. Prokofiev succède à Beethoven, son compositeur préféré.
Et puis, surtout, les rencontres, une nouvelle fois, ont été un succès populaire et une réussite artistique.

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L'américain Nicholas Angelich / © Jeanfrançoisleclerqerato

Et ce n'est pas vraiment une surprise. Les concerts proposés par les Rencontres, ces dernières années, à Calenzana mais également à Santa Reparata, Belgodère, ou Galeria, se jouent la plupart du temps à guichets fermés.
La manifestation, en 19 éditions, est devenue l'un des jalons incontournables de la saison culturelle estivale en Corse. Les artistes du monde entier demandent à se produire en Balagne, fin août.

Vingt ans l'année prochaine

Mais Jean Sicurani, directeur artistique et âme du festival, sait le travail que cela exige. Et il sait aussi que rien n'est jamais totalement acquis.

"La sauce a bien pris, c'est vrai, sourit-il. Mais il faut continuer à proposer des choses nouvelles, le public est de plus en plus connaisseur, on n'a pas d'autre choix que l'excellence des concerts proposés, c'est une exigence fondamentale." Alors, Jean Sicurani est déjà en 2020. "L'édition de l'année prochaine est déjà bouclée à 90 % ! Dans ma tête en tout cas... Il faut préparer tout cela bien en amont, c'est nécessaire, on ne se décide pas au dernier moment en disant, "tiens, invitons untel ou unetelle". Et puis l'année prochaine, ce seront nos vingt ans !"

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Jean Sicurani / © RMCC
Pour le chef d'orchestre des Rencontres, aucun doute, cette rigueur vient en grande partie d'A Filetta, le groupe qu'il a contribué à créer, et qu'il a quitté en 2017.
"A Filetta, c'était une école du travail. Pour pouvoir proposer des choses à un public, il faut être irréprochable. Le travail est payant. Toujours."'('

Une musique considérée comme élitiste

A l'année 2 ou 3 personnes, salariées, travaillent pour les Rencontres de Calenzana. Mais durant les six jours qui viennent de s'écouler, une cinquantaine de personnes était sur le pont, en permanence, pour s'assurer que tout fonctionne. Des professionnels, un directeur technique, un régisseur plateau, une régie, mais également de nombreux bénévoles, fidèles au poste depuis les débuts.

Ces 19èmes Rencontres de Calenzana ont un goût particulier pour Jean Sicurani. Ce sont les premières qui se tiendront depuis la mort de son ami Blaise Orsini, le père fondateur du Svegliu Calvese, disparu en juin dernier.

C'est avec lui que tout a commencé, il y a vingt ans. "Un jour, Blaise, avec qui on avait créé les Rencontres des chants polyphoniques de Calvi, me dit, ce serait bien qu'on laisse plus de place à la musique classique, qu'on redonne à la Balagne son lustre d'antan dans le domaine. Et à Calenzana en particulier, puisque durant les années 70 s'y tenait un grand festival de musique classique, qui s'appelait Les Nuits d'Alziprato.
La référence m'a touché, parce que ma pauvre mère était mélomane, et elle m'y amenait quand j'étais plus jeune. C'est comme ça que j'avais eu accès, et que j'avais appris à aimer, une musique que l'on considére comme élitiste..."

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les nuits d'Alziprato, ancêtres des Rencontr es de Calenzana / © DR

Quelques mois plus tard, en 2000, la première édition eut lieu. Avec cette philosophie qui perdure vingt ans plus tard. œuvrer à amener la musique classique au plus grand nombre, animés par l'idée que cette musique peut toucher tout le monde.

"Une année, des bénévoles m'ont rapporté une anecdote qui m'a beaucoup marqué. On avait organisé un petit concert à Zilia, c'était un concert gratuit. Et des gens passaient devant l'entrée de l'église, intrigués. L'un de nos bénévoles, qui était sur place, invite un monsieur à rentrer assister au concert. Et cette personne lui a répondu qu'il voudrait bien, mais que cette musique n'était pas faite pour lui.
Ca voulait dire qu'il ne se pensait pas assez bien pour écouter cette musique, en raison de son rang social, de son éducation, de son origine, que sais-je... Ca m'a blessé, vraiment. je me suis dit qu'il fallait absolument que si les gens n'allaient pas jusqu'à nous, nous allions jusqu'à eux.
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Alors les Rencontres de Calenzana multiplient les concerts gratuits, ou à des tarifs bien éloignés de ceux pratiqués habituellement pour ce genre de prestations, et des artistes de cet acabit.

"On propose 8 ou 9 concerts gratuits, 6 ou 7 à moins de dix euros, et le prix maximum est de 25 euros."

Et les concerts, depuis des années, ne sont plus cantonnés aux églises, mais ont investi la campagne balanine, dans des endroits magnifiques, où la musique, pourtant, prend un air moins corseté.

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Aux Rencontres de Calenzana, le cadre est toujours somptueux, rarement intimidant. / © n2b
En deux décennies de festival, celui qui est également enseignant chercheur à l'université de Corse en archéologie préhistorique et docteur en préhistoire, n'a jamais pensé à prendre ses distances, où à confier les clés du fort à quelqu'un d'autre.
"Je ne sais pas par quoi je suis animé, mais ce n'est pas dans mon tempérament d'entreprendre quelque chose, puis de m'arrêter. On a rencontré quelques difficultés, mais on a persisté et on a réussi à pérenniser cet événement. Et ça en valait la peine. Aujourd'hui, on est conventionnés par la Collectivité de Corse, et ce qui n'est pas rien. Ca nous permet de voir les choses plus sereinement."
"Ici on peut faire de merveilleuses choses, mais ça demande de l'engagement"

Et de multiplier les projets. Les Rencontres, ce n'est plus uniquement six jours en août, c'est également des rendez-vous tout au long de l'année, et ce n'est qu'un début.
Un festival de plus petite ampleur, un projet qui tient à cœur à Jean Sicurani depuis longtemps, devrait voir le jour.
Au mois de février.
Axé sur les musiques traditionnelles, corses, et bien sûr, cela n'étonnera personne, venues du monde entier. Un festival qui proposera aussi, à travers une académie de musique, des master classes.

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L'Orchestre Royal de Wallonie lors de l'ouverture des 19ème rencontres / © Christian Giugliano

Jean Sicurani est infatigable. Mais il sait pourquoi il l'est.
"Ma source, c'est cette terre et ce peuple corses. C'est cela qui me porte, qui me donne la force d'avancer. C'est une terre qui a énormément de choses à dire, et à partager. Ici, on peut faire de merveilleuses choses. Mais ca demande de l'engagement. Donner le plus possible, c'est le plus important".


Comme chaque année, notre séjour en Corse est l'occasion d'assister à de nombreux concerts. Voici des images de quelques-uns de ces concerts :

Barbara Furtuna, Île Rousse, 5 septembre 2019

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Fiatu Muntese, Pigna, 6 septembre 2019

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I Campagnoli, Calvi, 19 septembre 2019

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Cullettivu di Palmentu, Pigna, 20 septembre 2019

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Un final magistral aux Rencontres musicales de Méditerranée

Par P.N.--11 novembre 2019
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Le quatuor insulaire Suarina fait partie des jeunes formations que les organisateurs ont choisi de mettre en lumière.

La 21e édition du festival s'est achevée samedi soir par une soirée de gala en forme de dialogue entre les traditions musicales de tous les pays invités.

Pour cette édition, les Rencontres musicales de Méditerranée ont choisi cette année d'innover en plaçant leur prolifique programmation sous une thématique : la nation. Un parti pris qui a trouvé une belle expression, samedi soir au théâtre, à l'occasion de la soirée de clôture.

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Traditionnelle ou mélée d'influences contemporaines, la musique orientale s'est montrée sous tous ses visages.

L'idée de nation que les organisateurs ont voulu promouvoir à travers cette semaine de concerts et de représentations est aux antipodes de toute forme d'exclusive. Au contraire. Avec des artistes en provenance de neuf pays et régions, la scène devient une sorte de bateau de croisière allant d'escale en escale.

Les artistes ne diffèrent d'ailleurs pas seulement par leur origine géographique. La démarche musicale que chacun défend est, elle aussi, source de variété.

En provenance de Catalogne, l'ensemble polyphonique Tornaveus puise par exemple sa source dans une démarche scientifique : celle du musicologue Jaume Ayat dont les recherches ont permis de faire revivre un répertoire traditionnel sacré et profane promis à l'oubli.

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Pour cette dernière soirée, des artistes en provenance de neuf pays et régions du bassin méditerranéen
se sont côtoyés sur la scène du théâtre. Photos jonathan mari
Pour les Tunisiens de l'ensemble Nassim, c'est plutôt la volonté de mêler les sonorités jazz et orientales dans des compositions originales où la guitare électrique le dispute aux instruments traditionnels.

Et puis, il y a les Corses. Ceux qui ont déjà une solide expérience de la scène, comme le trio Vallecalle ; ceux qui sortent à peine des écoles de chant, comme le quatuor Suarina. Chacun proposant un regard bien à lui sur le répertoire insulaire.

Mais la nation, c'est aussi un sujet d'inspiration musicale. Celui de O Generale , l'hymne paoliste du groupe Voce ventu. Celui surtout du Va pensiero de Verdi, que tous les artistes présents ont interprété ensemble, en guise de final, sous la baguette du chef d'orchestre milanais Alessandro Bombonati. Sept minutes de pur plaisir et au moins autant d'applaudissements.

Pierre Gambini à Sartène

14 novembre 2019

caminandu

Bastia : Noa, militante de la paix

Par M.M.--24 novembre 2019

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La magnifique chanteuse israélienne, connue pour son immense talent et pour son combat contre toutes les formes d'injustice, assurait hier soir la clôture des Musicales de Bastia.

Noa était sur la scène du théâtre pour la dernière soirée de l'édition 32 des Musicales de Bastia.

En amont, elle était reçue chaleureusement dans les salons de l'hôtel de ville, non par Raoul Locatelli, la cheville ouvrière du festival de toutes les musiques, victime d'un accident sans gravité, mais par le maire, l'adjointe à la culture et le président du conseil exécutif.

Avec la chanteuse et Gil Dor, son guitariste arrangeur, les quelques personnes présentes pour l'occasion ont eu droit à un moment fort en émotion.

Après les interventions de Pierre Savelli, Mattea Lacave et son message de bienvenue exprimé en hébreux, puis Gilles Simeoni dans la langue de Shakespeare, la chanteuse israélienne prenait la parole.

Et quelle parole ! Elle revenait sur l'honneur qu'elle avait eu de rencontrer Leymah Gbowee, le prix Nobel de la Paix (2011), et sur les paroles qu'elle lui avait tenues à propos de sa lutte.

Puis, elle remerciait la Corse pour tout ce qu'elle a fait pour les juifs durant la Seconde Guerre mondiale.

Enfin, pour Corse-Matin, elle a pris de son temps pour parler de l'île, de son dernier album, de Quincy Jones et du harcèlement fait aux femmes, un sujet qui reste d'une brûlante actualité.

Comment avez-vous découvert la Corse ?

Je suis venue plusieurs fois dans cette île. La première fois au début de ma carrière, car mon tour manager était d'ici. Il m'a raconté de nombreuses histoires au sujet de cette île. J'ai eu la chance d'y faire de la randonnée, car j'adore la nature. Vous possédez de magnifiques paysages. Ici, c'est incroyable, et vous êtes chanceux, car il n'y a rien de moins qu'au Canada par exemple, mais en plus beau car c'est resté sauvage. Mais je n'aime pas que les paysages ici, j'aime aussi ses habitants, et je ne suis pas surprise que personne n'ait dénoncé les juifs aux nazis et aux fascistes, car c'est dans la lignée naturelle des Corses.

Évoquons votre dernier album à présent. Vous mettez Jean-Sébastien Bach à l'honneur et c'est Quincy Jones, un autre grand compositeur du XXe siècle, qui le produit. Comment est née cette collaboration ?

Quincy Jones est le producteur ex

écutif de cet album, mais dire qu'il en est le mentor, même s'il a donné sa bénédiction, fait des suggestions, donné son avis, je ne peux le valider. Car l'arrangeur de ce projet, c'est bien sûr Gil Dor, et un peu moi, je pense. Je souhaitais chanter Bach avec mes propres paroles, c'est ainsi que le projet est né. Je considère que c'est la grande nouveauté de cette oeuvre, car les pièces de Bach ne possédaient pas de paroles, ou alors c'était des chansons chantées par des chorales a cappella, et jamais de la façon dont je les chante. C'est la "New thing !" Et l'esprit dans lequel j'ai écrit les paroles est aussi intéressant, car les idées qui se cachent derrière sont très contemporaines. J'évoque la technologie, la religion, l'évolution des enfants dans ce XXIe siècle. En fait, on trouve plein de choses et surtout, il y a des pièces qui n'étaient pas écrites par Bach pour des voix humaines. Pour toutes ces raisons, nous pouvons dire que c'est notre contribution à l'oeuvre de Bach.

Quelle a été la partie la plus plaisante dans ce travail ?

Ça a été un nouveau challenge pour moi, puisque je suis allée chercher de

nouvelles sensations pour ma voix. Quand nous avons joué pour Quincy Jones, il a fallu faire le choix du format dans lequel nous allions interpréter ces Letters to Bach : en grand ensemble, avec des cordes, en quartet ? Et nous avons opté pour une formule minimaliste. Dans cette voie, tout est clair comme de l'eau de roche : les paroles, la voix et Gil, qui a fait des trucs extraordinaires dans l'écriture des pièces, comme sur la cantate n° 130, All of the Angels. C'est une pièce pour orchestre et il a créé les arrangements pour guitare, c'est extraordinaire. Et on inverse les rôles puisque je chante l'orchestre et il y a un violoncelle qui joue la partie calme. Quincy Jones, à l'écoute de ce projet, était très enthousiaste et il a dit : "Je veux être le producteur exécutif et le montrer au monde entier", c'était ça son idée.

Depuis quand connaissez-vous Quincy ?

La première fois que j'ai rencontré Quincy, c'était en 2003 après les attentats du 11 septembre. Il produisait un gros événement à New York pour le Forum économique mondial, et j'ai chanté l'Ave Maria. Il avait beaucoup apprécié. Il connaissait mon engagement pour la paix et il m'a invitée à ses nombreux événements dans le monde entier et nous sommes devenus très amis. Mais c'est bien la première fois qu'il m'a dit : "Waouh, je veux mettre mon nom sur ce disque". On a travaillé pour que le disque soit nommé aux Grammy, mais malheureusement il n'existe pas de catégorie "classical crossover", qui correspondrait à notre album. Mais je suis très fière que Quincy Jones aime notre musique.

Il l'a donc fait pour vous ! Et pour Bach ! Sur votre disque, on perçoit un background jazz dans votre expression, n'est-ce pas ?

Oui, notamment sur une chanson, Badinerie (elle entonne la mélodie de sa voix magique). C'est celle qui peut réellement swinguer, mais les autres sont vraiment dans l'esprit religieux de Bach. Je n'ai pas changé une note et je ne les fais pas swinguer. Mais je ne chante pas dans une voix classique, comme dans un opéra. Tout ce que je fais est intuitif et ça sonne jazz, car parfois je scat, et même parfois je fais du rap dans ma façon de dire les mots rapidement. Je pense que ça vient du music-hall, de Broadway, de Bernstein mon héros, et puis j'ai grandi à New York et j'ai été au contact de toutes les musiques. Et Broadway et le jazz sont complémentaires, c'est peut-être pour cette raison que l'on peut trouver ce background jazz.

Existe-t-il, comme dans l'industrie du cinéma, un mouvement #MeToo ?

Je ne suis pas une activiste dans ce sens, mais je crois que cela existe comme dans toutes les organisations, que ce soit dans le cinéma, au travail et donc dans la musique. Certaines des leaders de ce mouvement sont cataloguées intégristes. Mais avant # MeToo, il y avait l'intégrisme des hommes, et si oui, on peut dire que c'est une forme de radicalité, cela permet simplement de faire pencher la balance totalement du côté des femmes, pour plus tard, sûrement, trouver un juste équilibre.

Les Musicales de Bastia

23 novembre 2019

musicales
La 32e édition des Musicales de Bastia se poursuit jusqu'au 24 novembre. / © DR

La 32e édition des musicales de Bastia vient de débuter. Jusqu’au 23 novembre, le festival propose de nombreux concerts d’artistes corses ou venus du monde entier. 

Par France 3 Corse ViaStella 21/11/2019

C’est avec les sonorités argentines que s’est ouvert, mercredi, la 32e édition des musicales de Bastia. Sur scène le projet Piazolla-Cervera qui mêle musique classique, jazz, musique corse et tango. 
Le festival se poursuit jusqu’au 24 novembre et propose un petit tour du monde musical. La suite du programme : 

Jeudi 21 novembre au théâtre municipal : Patrizia Poli interprète son dernier album Versuniversu. Vient ensuite le tour de la diva espagnole Luz Casal qui rendra hommage à Dalida à sa manière. 

Vendredi 22 novembre au centre culturel l’Alb’oru : Contraversu, un projet folk-rock autour de la musique corse avec des reprises de Bob Dylan. Le concert sera suivi de celui de Steve Hill, artiste de blues rock québécois qui compte 11 albums à son actif. Puis ce sera au tour du groupe Sofaz venu de l’île de la Réunion qui propose un mélange de chants traditionnels du maloya et de l’électro.
 
Vendredi 22 et samedi 23 novembre à la Fabrique de Théâtre : Gainsbourg confidentiel, un biopic autour de la carrière du chanteur.

Samedi 23 novembre à l’église Sainte-Lucie de Ville-di-Pietrabugno : Rosso, Vivaldi du sacré au profane. 

Samedi 23 novembre au théâtre municipal : Doria Ousset propose un concert autour des cordes de guitare, de cetera et de violoncelle. Puis Noa, artiste phare de la scène internationale, présentera son nouvel album, Letters to Bach, produit par Quincy Jones. 

Bastia : Des musicales très rythmées !


Philippe Jammes le Vendredi 22 Novembre 2019 à 18:51

Musiques hétéroclites et rythmées vendredi soir à l’occasion des Musicales de Bastia avec tout d’abord un excellent « Gainsbourg confidentiel »*.

hill

Steve Hill, un étonnant homme-orchestre québécois
Un spectacle de Stéphane Roux (comédien/chanteur) accompagné par deux musiciens: David Fabre à la guitare  et Aurélien Maurice à la contrebasse . Un spectacle qui part à la découverte du jeune Gainsbourg  des années 60 avant le gainsbar qui lui succédera.  On y redécouvre la chanson à texte très jazzy qui a fait la patte de l’homme à la tête de chou.
Décapant de son coté Steve Hill, un homme orchestre québécois qui amène son auditoire dans un univers de folie musicale, imprégné de blues et de rock‘n’roll.
Enfin dépaysement total avec Sofaz, un groupe Maloya elektro. Sofaz est à l’image de la Réunion, un creuset de rencontre entre cultures et savoirs où chant, musique, danse, poésie disent les rêves et réalités communes, les espoirs et les colères, la transe pour mieux nous relier et nous relever.
18h ce samedi

CNI a rencontré chanteurs et musiciens lors des balances…


* Le concert « Gainsbourg confidentiel » à revoir ce samedi 23 novembre à 18 heures à La Fabrique de Théâtre, rue N.-D. de Lourdes à Bastia

Bastia : voyage de haut vol pour l'ouverture des Musicales

Par M.M.>--22 novembre 2019 à 17:37

Caminandu, sur un air de tango avec Nicolas Guerschber au piano, Bertrand Cervera au violon, la voix de Léa Antona, Juan Pablo Navarro à la contrebasse et Daniel "Pipi" Piazzolla à la batterie.

Raoul Locatelli l'avait annoncé lors de sa conférence de presse. La 32e édition des Musicales de Bastia allait révéler des moments de majesté. C'est bien ce que le public présent avant-hier soir au théâtre municipal a pu constater avec le spectacle "Caminandu, de la Corse à Buenos Aires".

Dans un format acoustique très particulier, Daniel "Pipi" Piazzolla (batterie), Juan Pablo Navarro (contrebasse), Nicolas Guerschber (piano) et Bertrand Cervera (violon et direction musicale), ont invité l'assistance à un voyage dans le temps du tango.

D'entrée de jeu, les percussions prennent possession de l'espace, histoire de rappeler que la musique emblématique de l'Argentine puise sa source dans l'histoire de l'esclavage. "Le tango était à l'origine le lieu où se retrouvaient les esclaves avant d'être vendus", explique au cours du spectacle Bertrand Cervera, natif de Bastia et maître d'oeuvre de cette création.

Ces derniers communiquaient via les percussions, puis comme pour d'autres musiques du XXe siècle, d'autres instruments ont intégré l'orchestre. Puis, la contrebasse entre dans la danse à travers un long solo de Juan Pablo Navarro et le voyage peut commencer. L'histoire remonte le temps et croise les expériences comme le font les prestations virtuoses des artistes.

Le groove est bien là

Les jalons d'une progression vers aujourd'hui sont en place. Avec un background marqué du sceau du tango, l'expression musicale prend diverses couleurs. Le piano de Nicolas Guerschber sonne musique romantique et avant-gardiste, le violon de Cervera cherche des sonorités contemporaines et revient vers d'autres plus traditionnelles, notamment quand intervient la voix de Léa Antona. La chanteuse constitue le trait d'union entre les deux univers où le violon représente un élément fort de la tradition musicale. Par moments, l'échange entre les protagonistes débouche sur des vibrations jazziques, comme lorsque la contrebasse envoie une pulsation qui donne le frisson au violon. Le groove est là, ça swingue aussi et le public est ravi. Pour finir, le combo sert un Libertango du maître Astor Piazzola, clin d'oeil à la présence de Daniel "Pipi" Piazzola sur la scène. La boucle est bouclée et les spectateurs plus que satisfaits.

Aujourd'hui, la manifestation s'installe au centre culturel Alb'oru pour une plongée dans l'univers musiques actuelles avec le blues rock de Steve Hill, l'électro maloya de Sofaz et le projet Contraversu.

heavy

25/11/2019

spassighjata

Quelques photos d'Eric Champelovier

Cliquer sur les photos pour zoomer/dézoomer

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Patrizia Poli - Versuniversu
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Luz Casal
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Contraversu
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Steve Hill
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Sofaz
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Caminandu
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Gainsbourg Confidentiel
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Doria Ousset
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Noa

Pour toutes les photos ci-dessus : ©Novellart-2B - Photographies

Diana Saliceti à Paris

Hier soir au Jazz Café Montparnasse, Diana Saliceti était l'invitée du Paris Jazz Festival aux côtés d’Aurore Voilqué Lamory, Frank Bessard, Amaury Beoutis et Sylvain Terminiello.
Un grand plaisir de réentendre plusieurs morceaux de Forse avec une orchestration différente (quelle formidable violoniste est Aurore Voilqué !), et de découvrir de nouveaux titres.

diana

(Photo prise pendant la répétition !)

02/12/2019

Les 60 ans de Maì Pesce

Le chant de Maì Pesce au sommet de sa maturité à Bastia

Par FLORA AGOSTINI--02 décembre 2019

C'est un spectacle unique aux accents lyriques qu'ont applaudi près de 800 privilégiés samedi au théâtre de Bastia. Un concert en famille et en chansons du chanteur bastiais. Bon anniversaire Monsieur Pesce !

pesce

Maì, Toni, Thierry et Ceccè Pesce ont livré un spectacle en famille et aussi entre amis,
avec la présence de I Chjami ou encore de Jean-François Gianmarchi. Photo Jonathan Mari

Pour fêter ses soixante ans, Maì Pesce et les siens ont créé un spectacle, abouti par le soin apporté à la préparation. Très généreux aussi par le nombre des artistes et des chansons, la richesse du répertoire et les Chjami Aghjalesi, convertis en choeur au service de leur frère, parent et ami. Bien des surprises étaient réservées aux spectateurs éblouis : danses, duos vocaux, mélange des musiciens du groupe et d'un quatuor classique... La principale innovation étant le choix de Maì Pesce de chanter exclusivement en voix lyrique, avec une absolue maestria.

Deux heures avant, les spectateurs investissent le lieu de ce concert à guichets fermés. Maì Pesce entonne de sa voix de ténor un Mulateru puissant et enlevé qui enflamme le public d'emblée. En fond de scène, le clocher de St-Jean, familier et radieux. Bastia tient la vedette, car sa voix lyrique bluffante, Maì l'a acquise en immersion dans sa ville natale, lui qui n'a jamais pris un cours de chant.

U Campanile di San Ghjuvà, Marinare, Funiculi Funiculà, Granada... Qu'il soit corse, d'opérette ou d'opéra, le chant donne lieu à des duos inédits, à compter parmi les grands moments du concert ; comme Ritornu en ténors avec Paolu Felice Nasica, ou un Stella Cadente unissant la voix lyrique bastiaise à celle, montagnarde, de Petru Santu Guelfucci. La récréation des chanteurs des Chjami Aghjalesi fait plaisir à voir : ils s'amusent et dansent, tout en délivrant un choeur lyrique de qualité irréprochable. Même sincérité mâtinée d'humour dans O sole mio par Maì, Tony, Thierry et Cèccè Pesce, leur benjamin et fin guitariste, qui pousse la chansonnette en cette occasion.

Un succès à tout rompre accueille les morceaux instrumentaux. Du délicat mandoliniste Jacques Luciani au chatoyant accordéoniste Armand Paoli, les six instrumentistes des Chjami sont excellents, à leur accoutumée. Le quatuor Théodore enfreint ses frontières classiques con alegria, emporté par un Raphaël Pierre débordant d'énergie positive.

L'orchestre, a priori hétérogène, crée une ambiance excitante, maintenant l'attention optimale par son dynamisme et son inventivité.

De bal en guinguette, des danseurs de paso, de tango corse et de tarentelle bastiaise nous entraînent dans l'univers populaire cher à Maì. Il faudrait des heures pour dénombrer et détailler toutes les surprises !

L'équipe s'est surpassée : les arrangements de François Berlinghi sont brillants et efficaces, la technique de Vincent Grisoni toujours aussi béton, les apports d'Antoine Salducci et Nathalie Pesce considérables.Entre macagne et prodigalité, Henri Olmeta fait éclore une rare émotion par sa mise en forme du spectacle, perspicace et audacieuse ; il renouvelle ainsi l'image d'un artiste qui, en homme fier et timide, ne concédait de place qu'au chant.

On sent l'expérience de nombreuses vies dans ce concert débordant de gai savoir. Quelle alchimie des artistes et du public ! Le bonheur de chacun est palpable, et la réussite incroyable.

"Ghjiè bè, mà... C'est bien, mais..." Impossible ici de servir à Maì la phrase-leitmotiv de son père musicien, enfant lui-même du temps où une foule innombrable vibrait au chant de César Vezzani, place Saint-Nicolas.



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