Art, artisanat
Disques
Librairies
Produits corses
Restaurants
Hébergements
La Corse sur le continent
Sites internet
Après avoir été 14 ans responsable de la Casa di l'Artigiani de Pigna, au contact des artisans locaux et sensibilisée au travail créatif, Jocelyne Boyer a décidé de se consacrer à sa passion : le travail du verre. Elle a créé début 2015 son atelier "Vetrarte" et propose une gamme d’objets et éléments de décoration, des luminaires et réalise des pièces sur commandes.
Hervé Quilichini est imprimeur, graveur et taille-doucier. Installé dans l"ancienne école du village de Pigna, terre d"artisans s"il en est, il met son art au service du plus grand nombre. Et dans son atelier, il pratique non seulement l"art de la gravure mais aussi celui de l"accueil et de la pédagogie. Un petit détour s"impose donc à la rencontre de cet artiste à la personnalité originale et attachante qui propose des œuvres qu'il faut absolument découvrir.
Céramiques Raku, poteries en grès, Catherine d'Angeli propose de belles créations originales. Elle vous accueille dans son atelier de Santa Reparata.
"La sculpture de Poidvin revêt un caractère quasi architectural par les oppositions de pleins et de vides, par les entailles et les reliefs, et surtout par les cavités, devenant autant d'ouvertures qui dirigent notre regard vers des cheminements Piranésiens : semblants d'escaliers, dénivellations, avant-corps en porte à faux...
Les entrelacs mystérieux participent à ce monde de rêve où les boursouflures et les dépressions engendrent un univers organique.
La terre cuite est peu souvent laissée en son état d'origine : sublimée par la couleur, la transparence des turquoises ou les noirs profonds, elle est transfigurée et fait tressaillir la matière qui vibre et semble rendre hommage aux délires de Gaudi..."
Alain Biancheri, Guid'Arts 1993-1994, Z'éditions, Nice
L'art est un jeu...
La création n'a pas besoin de culture pour se faire valoir, elle doit être spontanéité créatrice : c'est ce que j'essaie de réaliser.
La sincérité (avec toutes les images qui trainent dans ma tête) : par là vont mes pas.
Lorsque je peins, dessine, sculpte : je crée, plus exactement j'invente pour le plaisir d'inventer, pas forcément dans le but de comprendre, de connaître mieux les choses, la nature; mais pour me comprendre, saisir une vérité, également pour l'illogisme, le fantasque, l'amusement, pour participer à une grande fête, ivre des possibilités créatrices.
Et à quoi bon créer si nous savons où cela nous mène.
Le "hasard" fait partie de l'invention : l'artiste le dirige.
Une création m'intéresse dans la mesure où je ressens une vie, ce qui sous-entend qu'une œuvre, je la construis, je dissimule, j'ajoute jusqu'au moment où elle semble exister : je n'essaie pas de faire beau, j'essaie de faire vrai.
Pierre Poidvin
Un artiste de la terre cuite,
proposant des créations
très originales : d'énormes sculptures évoquant les entrailles de la
terre, des sortes de citadelles imaginaires, des boîtes et coffrets de
toutes les
dimensions, des lampes...
A Grotta, sa boutique de la rue du Roi de Rome à Ajaccio, a disparu, mais on trouve encore ses œuvres dans certaines Case di l'Artigiani.
Inaugurée le 15 juin 2013, la “ Caverne –Atelier ” Sole Arte a ouvert ses portes
au cœur de la Corse à Venaco, sur la route nationale 193 qui relie Bastia et Ajaccio.
Laura Sansonetti qui a investi et repensé une des caves de son village, y
expose ses créations aux côtés d’autres artistes et artisans, pour la plupart installés en Corse et dont les œuvres ont fait l’objet d’une sélection artistique minutieuse et originale.
Les peintures côtoient la ferronnerie d’art, les pierres sculptées, la céramique, les luminaires et les bijoux. Et au gré des saisons et des inspirations, de nouvelles créations viennent s’y ajouter ou remplacer celles déjà acquises. A noter que toutes les pièces sont uniques.
Restant ouverte tout au long de l’année la galerie Sole Arte est devenue incontournable pour qui s’intéresse à l’art et à la création.
Il suffit de sonner et Laura Sansonetti qui exerce dans son atelier situé juste au-dessus se fera une joie de vous faire découvrir l’antre des artistes.
Si vous venez de loin, il est préférable de téléphoner au 06 22 15 16 00 pour annoncer votre visite.
A Sulia Serraggio - 20231 Venaco (à 11 km de Corte sur la Nationale 193). Parking.
Tel. 06 22 15 16 00.
Librairie la Marge
4, Rue Emmanuel Arène, 20000 Ajaccio
04 95 51 23 67
Créé en 1977 par Jean-Jacques Colonna d'Istria, « La Marge» est vite devenu un haut lieu culturel d'Ajaccio. La belle aventure a malheureusement pris fin en 1997 mais la librairie existe toujours et ses rayonnages sont toujours bien fournis.
Librairie les Deux Mondes
10, Rue Napoléon, 20200 Bastia
04 95 54 15 19
La librairie Les Deux Mondes était dans un premier temps située rue des Jardins. Ouverte en 2009 par Pierre Negrel et Sébastien Bonifay, son nom, « Les Deux Mondes », symbolise l’idée de rencontres, qui représente le mélange des goûts et des préférences des deux libraires, aussi différents que complémentaires, mais également la Corse et le reste du monde, ou encore le monde des lecteurs, et de ceux qui ne lisent pas encore. Depuis la mi-2012 la librairie est désormais au coeur de la vieille Ville, au 10 Rue Napoléon.
L'Alba
Rue du Général Graziani, 20220 L’Île-Rousse
04 95 60 05 28
Une petite librairie un peu à l'écart, tenue par une VRAIE libraire, où l'on peut dénicher pas mal de livres intéressants.
2023 : Mauvaise surprise : la librairie n'existe plus !
La situation des disquaires de l'ile est encore plus précaire que celle des libraires.…
31 août 2019
C'est la fin d'une époque. Pendant 27 ans, alors que les autres disquaires de la ville fermaient peu à peu leurs portes, Jean-Michel Radet est resté fidèle au poste. A 66 ans, dans sur un marché impossible pour les disquaires indépendants dans les petites villes, il a décidé de prendre sa retraite.
Dans la petite boutique, la voix chaude tellement reconnaissable de Van Morrison s'élève des enceintes.
C'est son dernier jour dans cette boutique qu'il a ouverte, qu'il pleuve ou qu'il vente durant près de trois décennies.
Alors Jean-Michel Radet, avec cet éternel petit sourire de satisfaction, a posé encore une fois sur la platine un vinyle de ce chanteur irlandais qu'il aime tant.
Autour de lui, les étagères sont pour la plupart vides. Pendant longtemps, les clients devaient adopter une chorégraphie précise pour se mouvoir sans renverser de pile de disques ou enfoncer leur coude dans les reins du voisin."C'est ce qui va me manquer le plus, s'asseoir, discuter de musique, mettre un vinyle et l'écouter. Prendre le temps..."
"Il nous reste internet. Malheureusement."
Un peu plus loin, un autre client opine du chef : "C'est ce qui va me manquer le plus, pouvoir se retrouver dans un endroit, s'asseoir, et discuter calmement de musique, pendant des heures...Passer un vinyle, et prendre le temps de l'écouter"...
Un troisième part avec deux vinyles sous le bras, l'air pas vraiment plus joyeux. "Je crois que je vais être obligé de faire comme tout le monde... Il nous reste Internet. Malheureusement." Ces clients, nostalgiques, parlent d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.
Avant internet, le streaming, Spotify et la dématérialisation.
Pour la première fois, il n'y aura plus de disquaire à Bastia
Un temps où chaque fois que l'on prenait le bus pour se rendre chez Chorus, on avait le cœur un peu plus battant que d'habitude, en espérant que le disque de Jeff Buckley dont on avait lu la critique dans Rock'n'Folk, et sur lequel on fantasmait depuis un mois, était enfin arrivé... Bastia, en ce temps-là, était le paradis pour les amateurs de disques. Et le CD était roi.
Et pour celles et ceux qui voulaient acheter Brothers In Arms de Dire Straits ou le nouveau tube des Innocents, il n'y avait que l'embarras du choix.
Menghi et Marquet, côte à côte, avenue Maréchal Sebastiani, 2B Musique, sur le Marché, et Catani, sur le Boulevard Paoli.
Sans parler de l'incontournable disquaire Blanc, qui tenait le haut du pavé il y a un demi-siècle, et dont celles et ceux qui l'ont connu parlent encore avec émotion. Certains ont fermé, d'autres ont ouvert, mais peu importent les modes et les évolutions techniques des supports, il y a toujours eu, au centre-ville de Bastia, des boutiques spécialisées dans la vente de disques.
Jean-Michel se rappelle de cette époque dont il a été témoin, dernier des Mohicans, de la disparition.
"On était cinq disquaires à Bastia, et on travaillait mieux à l'époque, malgré la concurrence, que moi, tout seul, aujourd'hui. A Chorus on a tenu parce que l'on faisait des imports, on passait beaucoup de commandes, mais depuis près de vingt ans, et l'arrivée d'internet, c'était très difficile".
27 ans d'existence
Jean-Michel parlait de prendre une retraite bien méritée depuis des années. Sans jamais parvenir à trouver un repreneur.Alors, où trouver des disques en Corse ? Petite liste :
AJACCIO
- Vibrations rue Fesch
- Espace culturel Leclerc Baleone
- Fnac Aiacciu
- Fnac Atrium
- Carrefour Finusellu
CORTE
- Musica vostra
ÎLE ROUSSE
- Librairie Ambrogi
- Leclerc
CALVI
- La maison de la presse
BASTIA
- Leclerc Fangu
- Leclerc Grand Bastia Furiani
ALISTRU
- Leclerc
GHISONACCIA
- Leclerc
PORTO VECCHIO
- Leclerc
Il n'y a pas que les produits de l'agriculture ! Patrick Danesi, dans la lignée du Riacquistu, a créé un univers graphique à travers la mise en place de la marque textile, distribuée dans toute la Corse. Le blanc et le noir, c’est l’identitaire à travers les couleurs de la bandera (le drapeau corse) et c’est aussi l’universel qui s’exprime par les couleurs de l’humanité. A découvrir en Balagne et aussi sur le net. C'est ici : https://www.biancu-neru.com/
La Corse et le vin, une longue histoire... La tradition viticole remonte à l'antiquité. Bien avant les Grecs, on recueillait déjà les grappes de raisin alors que la vigne poussait à l’état sauvage. Bien plus tard, cette plante sera mise en culture. La viticulture débute en Corse dès le VIe siècle avant notre ère avec l'arrivée des Grecs, puis elle est développée plus intensivement par les Romains. En 35 avant J.C., Virgile évoquait déjà les qualités du vin de Balagne, couleur de rubis et agréable
au goût.
Ce furent les ordres religieux qui redonnèrent une impulsion à la viticulture durant tout le Moyen Âge.
Aux XVIIIe et XIXe siècles, la viticulture corse connaît un développement spectaculaire. Entre 1788 et 1896 sa production fait plus que doubler, et l'île peut facilement exporter vers la région parisienne grâce à l'arrivée du chemin de fer à Sète. Mais à la fin du XIXe siècle, les dommages causés par l'oldium et e phylloxéra sont une catastrophe économique et la production s'effondre. La Grande Guerre parachève le déclin et cinquante ans s’écoulèrent avant que la viticulture insulaire redevienne un véritable secteur économique. Au début des années 1960, avec l'installation en Corse de 17 000 rapatriés d'Algérie, la viticulture corse va être relancée, mais de manière quasi industrielle, avec la plantation de cépages à gros rendements sur près de 14 000 hectares. Peu à peu les vins corses prennent la place occupée par les vins de table algériens dans une gamme de vins de table à petit prix et de qualité plus que modeste.
Les ventes de vins de table s'effondrent à partir des années 1970 et la viticulture corse perd les deux tiers de ses vignobles.
Mais, dès le début des années 1990, des viticulteurs commencent à réagir et prônent la qualité.
Aujourd'hui les viticulteurs corses continuent de développer une démarche «Qualité» et privilégient la sélection et l’amélioration des cépages locaux en faisant appel aux technologies les plus récentes pour bonifier leur production.
Le vignoble corse s'étend tout autour du littoral de la Corse, sur des terrains granitiques (sud et ouest), sur des schistes (est et nord), ou sur des terres calcaires. C'est une terre méditerranéenne baignée de soleil et de chaleur souvent tempérée par la mer toujours très proche.
Les cépages sont le Paga Debiti, cépage blanc, sans doute le plus vieux de Corse, le malvoisie à gros grains, le Nielluccio, cépage rouge ressemblant au Sangiovese de Toscane, le Sciacarello, le Vermentino, et aussi le Carcajolo blanc, le Carcajolo noir, le Bianco gentile et l'Aleatico.
La Corse compte aujourd’hui 9 Appellations d’Origine Contrôlée (A.O.C.) :
• 2 Appellations principales : « Ajaccio » et « Patrimonio ».
• 5 Appellations de type « villages » : « Vin de Corse »
- AOC Corse « Calvi »
- AOC Corse “Sartène”
- AOC Corse « Figari »
- AOC Corse « Porto-Vecchio”
- AOC Corse “Coteaux du Cap Corse”
• 1 Appellation de type régional : « Vins de Corse »
• 1 Appellation pour les vins doux naturels (VDN) :« Muscat du Cap Corse »
N.B. Cette liste n'est pas exhaustive et reflète simplement
l'étendue de mes connaissances en la matière. Que les producteurs non cités veuillent bien m'en excuser.
Les collines s’y enchevêtrent, abritant du vent les
vignobles qui reçoivent toutes feuilles déployées
le chaud soleil d’ouest. La vigne y pousse depuis
toujours, sur des sols de qualité. Les vignerons y
ont développé un savoir-faire ancestral. Ces vins,
d’une grande noblesse, traduisent à merveille les
signes particuliers des grands cépages corses.
Domaine Giudicelli -
Giudicelli Liobard Muriel
Lieu dit Morta Piana,
20232 Poggio d’Oletta
Tél/Fax : 00.33.(0).4.95.35.62.31
muriel.giudicelli@wanadoo.fr
Domaine
Orenga de Gaffory -
Orenga de Gaffory Henri
Morta Majo, 20253 Patrimonio
Tél : 00.33.(0).4.95.37.45.00
contact@orengadegaffory.com
www.orengadegaffory.com/
Clos Teddi -
Poli Marie Brigitte
Casta, 20217 St Florent
Tél : 00.33.(0).6.10.84.11.73
clos.teddi@orange.fr
www.closteddi.com
Yves Leccia Vigneron -
Domaine E Croce
Lieu dit Morta Piana,
20232 Poggio d’Oletta
Tél/Fax : 00.33.(0).4.95.30.72.33
leccia.yves@wanadoo.fr
www.yves-leccia.com
Un climat tempéré, de rares gelées, un vent
puissant qui assainit la terre, et voici la vigne
dans sa plus belle expression. Elle ressemble à
un beau jardin sagement cultivé. Les vins sont
à l’image du vignoble : droits, d’une grande
honnêteté, avec une pointe de caractère
rebelle pour qui sait les apprécier. Une
personnalité qui fait tout leur charme.
Domaine d’Alzipratu -
Acquaviva Pierre
20214 Zilia
Tél : 00.33.(0).4.95.62.75.47
alzipratu@wanadoo.fr
www.domaine-alzipratu.com
Domaine Camellu -
Villanova Bernard
4 place prince Pierre,
20214 Calenzana
Tél : 00.33.(0).4.95.33.34.12
camellu@wanadoo.fr
www.camellu.com
Clos Culombu -
Suzzoni Etienne
Chemin San Pedro
20260 Lumio
Tél : 00.33.(0).4.95.60.70.68
culombu.suzzoni@wanadoo.fr
www.closculombu.fr
Lire le reportage de "Paris sur la Corse" :
https://paris-sur-la-corse.com/clos-culombu-reference/
Enclos des Anges -
Spurr Richard
Chemin de la Signoria,
Route de Bonifato
20260 Calvi
Tél: 00.33.(0).6.19.85.16.39 / 00.33.(0).6.20.26.31.70
richard@enclosdesanges.fr
Clos Landry -
Paolini Cathy
Route de l’aéroport,
20260 Calvi
Tél : 00.33.(0).4.95.65.04.25
closlandry@wanadoo.fr
Par: Serena Dagouassat
Publié le: 02 septembre 2021
Dans: Corse Matin
Malgré une production légèrement moins abondante que l'année dernière, la qualité devrait être au rendez-vous pour cette cuvée 2021. Très attaché aux traditions et à la protection de l'environnement, Marc Paolini souhaite maintenant se lancer dans l'agroforesterie d'ici 2023
Situé à quelques encablures de l'aéroport Sainte-Catherine, le Clos Landry s'étend sur 25 hectares de vignes. Une véritable entreprise familiale, créée en 1905, qui perdure depuis de nombreuses années. Marc Paolini incarne la cinquième génération de vignerons à s'occuper du domaine, avec sa mère. À 30 ans, ce passionné de viticulture perpétue la tradition tout en se tournant vers une meilleure préservation de l'environnement.
C'est en 1976 que le Clos Landry réussit à se démarquer des autres domaines viticoles grâce au rosé gris. Au fil des années, différents cépages sont plantés, comme le Sciacarello, le Nielluccio, le Vermentino ou encore le Cinsault.
« La production correspond généralement à 50 % de rosé, 30 % de rouge et 20 % de blanc, explique Marc Paolini. Notre but est également de développer des cuvées un peu plus gastronomiques qui se conservent davantage dans le temps. Nous sommes actuellement sur une capacité de 100 000 bouteilles à l'année dont 90 % sont vendues sur le territoire insulaire. »
À partir du millésime 2021, la production du Clos Landry sera certifiée en viticulture biologique. Une nouvelle étape qui permet à Marc Paolini de poursuivre ses engagements concernant la préservation de l'environnement.
« Nous nous intéressons également beaucoup à la biodynamie. Nous fabriquons aussi du purin d'orties pour alimenter les vignes ou encore des infusions de cactus pour protéger les raisins du soleil. La viticulture biologique sera la norme d'ici quelques années. Il est donc à mon sens important de développer ces nombreux aspects qui apporteront à la vigne un gage de qualité. » Depuis quelques jours, le Clos Landry vit au rythme des vendanges.
Avec une semaine de retard par rapport à l'année dernière, la production devrait néanmoins être de qualité pour cette cuvée 2021. Dès six heures du matin, les vendangeurs parcourent les nombreux hectares du domaine et ramassent le raisin à la main. Une tradition qui s'apparente également à une période de fête et à un moment de partage.
Perpétuer la tradition
« Nous avons commencé les vendanges il y a huit jours par la récolte du Sciacarello qui dispose d'une pellicule assez fine et arrive à maturité beaucoup plus rapidement que les autres cépages. Cette année, la fraîcheur de l'hiver et la sécheresse de ces trois derniers mois ont légèrement retardé le début de la récolte. Nous démarrons les vendanges aux alentours de six heures du matin et nous terminons vers midi. »
Une fois la récolte achevée, plusieurs étapes sont nécessaires afin d'obtenir une cuvée de qualité. Quand la remorque est chargée, Marc Paolini se dirige au quai de réception afin de remplir le pressoir.
« Cette étape dure généralement aux alentours de deux heures. Le raisin pressé descend dans une cuve où nous sélectionnons uniquement les premiers jus. Nous mettons ensuite la cuve au froid pour aspirer le jus clair et procéder à l'étape de fermentation. » Au Clos Landry, les vendanges dureront encore une dizaine de jours.
Une viticulture tournée vers l'avenir
Parmi les projets engagés par Marc Paolini, le développement de l'agroforesterie reste l'un de ses principaux objectifs. En effet, d'ici 2023, sur la route menant au village de Montemaggiore, trois hectares seront dédiés à ce mode d'exploitation.
« Il s'agit de parcelles un peu plus éloignées du littoral et donc plus fraîches, souligne l'œnologue Christophe Wagner. Le but serait de planter autant de vignes que d'arbres afin non seulement de protéger les raisins du soleil et de la chaleur mais également d'obtenir un sol plus fertile grâce au bois qui devrait nourrir les différentes parcelles. » Grâce à ce projet plutôt ambitieux, l'objectif est également de reconstituer un système forestier qui s'apparente à une boucle écologique.
« Grâce à ce nouveau concept, nous arrivons à un phénomène d'autofertilisation ainsi qu'une synchronisation entre les différentes espèces, l'arbre et la vigne se nourrissant mutuellement. Dans ce projet, il est aussi question d'introduire des arbres fruitiers afin, pourquoi pas, de proposer à notre clientèle des produits dérivés et ainsi accentuer notre diversité. »
Une viticulture tournée vers l'avenir et vers l'écologie qui permettra à cette nouvelle génération de vignerons de se démarquer des autres domaines viticoles.
Domaine de la Figarella / A Ronca
Route de la forêt de Bonifato
20214 Calenzana
Tél : 04 95 61 06 69
domainefigarella@wanadoo.fr / aronca@orange.fr
https://www.domaine-figarella.com
En direction de la forêt de Bunifatu, s’étendent les 24 hectares du Domaine de la Figarella. Achille Acquaviva y exploite depuis 1980 une partie des terrains familiaux et d’autres acquis au fil du temps. Si la reprise d’exploitation était évidente, « le travail des terres est pour le moins contraignant ! » admet volontiers le vigneron expérimenté, mais ce métier est aussi « passionnant de par cette nécessité indispensable d’adaptation permanente au terroir, au goût du consommateur, à la vente. » S’adapter comme principale qualité mais pas au détriment des traditions !
Le père d’Achille est le pionnier, en Balagne, des plantations de greffons (toujours familiaux !) de Sciaccarellu – cépage endémique. À l’époque, la curiosité rimait avec incrédulité. L’avenir aura eu raison de cette audace ! « J’ai moi-même continué, explique Achille, à le développer car il correspond parfaitement à la région – un sol granitique au rendement moyen et son potentiel est incroyable pour le rosé et le rouge ! Il faut donc faire des choix qualitatifs et bien-sûr, vous l’aurez compris, s’adapter ! » Ce qu’Achille fait à nouveau en complétant ses parcelles viticoles avec une production d’agrumes sur 12 hectares ! En vente directe, les six agrumes proposés font partie de cette diversification engagée et chérie par Achille Acquaviva.
C'est aujourd'hui Marina, petite-fille du fondateur, qui assure le suivi des vignes et des vinifications. Aujourd’hui la vigneronne œuvre dans l’AOC Calvi pour la promotion de ce terroir si particulier et si riche. Les vignes côtoient les agrumes plantés au verger et le domaine est bordé par la rivière du même nom : A Ronca.
L’encépagement s’inscrit dans une démarche de mise en avant de cépages typiquement insulaires : le Vermentino et Sciaccarello sont majoritaires sur les parcelles.
Le vignoble est tout en coteaux et sur un sol essentiellement composé d’arènes granitiques et bénéficie du rafraîchissement de la rivière en son sol.
La cave, construite en 2006, est équipée de matériels de vinification modernes (cuves thermorégulées, pressoir pneumatique …) afin de s’assurer de pouvoir respecter au mieux la qualité du raisin durant les différentes étapes de vinifications.
Le rosé "A Ronca" s'est vu décerner le "coup de cœ" de Cuisines et vins de France.
Accueil : Toute l'année -
D'octobre à mai : mercredi et samedi - 15h / 18h
De juin à septembre : tous les jours sauf le dimanche
11h - 12h30 et 16h - 19h
Ici les vignes semblent être nées en même
temps que les coteaux. Sciaccarellu, Niellucciu,
Barbarossa,Vermentinu, ils sont tous là, les
authentiques cépages corses, pour donner
des vins rouges remarquablement étoffés. Les
blancs, aux reflets verts magnifient les poissons
de la Méditerranée.
Domaine
Castellu Di Baricci -
Quilichini Laurence
Vallée de l'Ortolo,
20100 Sartène
Tél : 00.33.(0).6.72.53.27.94
info@castelludibaricci.com
https://domaine-viticole-corse.com/
Domaine Fiumicicoli -
Andreani Simon
Marina 2, 20110 Propriano
Tél : 00.33.(0).4.95.76.14.08
Fax : 00.33.(0).4.95.76.24.24
www.domaine-fiumicicoli.fr
Domaine Saparale -
Farinelli Philippe
Vallée d’Ortolo, 20100 Sartène
Tél : 00.33.(0).4.95.77.15.52
Fax : 00.33.(0).4.95.73.43.08
contact@saparale.com
www.saparale.com
Retiré dans les terres, à l’abri du clocher de
Tarabucetta, le vignoble le plus méridional
de Corse porte les vestiges des premiers ceps
plantés à la nuit des temps. Le climat y est si
rude que la vigne semble pousser à la seule
force des vignerons, pour donner des flacons
d’un vin d’une extrême finesse.
Clos Canarelli - Canarelli Yves
Tarabucetta, 20114 Figari
Tél/Fax : 00.33.(0).4.95.71.07.55
closcanarelli2a@orange.fr
Domaine de Tanella -
De Peretti Della Rocca Jean-Baptiste
20114 Figari
Tél : 00.33.(0).4.95.70.46.23
tanella@wanadoo.fr
www.domaine-tanella.com
Les vignobles y sont suspendus en minces
terrasses, vertigineuses, paraissant inaccessibles
au commun des mortels... mais pas au
vigneron corse. Sur ce doigt fièrement planté
dans la Méditerranée, le Muscat est un vin rare
et délicat. Les coteaux du Cap Corse donnent
des rouges de longue garde et des blancs
d’une élégance sans pareille.
Clos Nicrosi -
Luigi Jean-Noël
20247 Rogliano,
Tél : 00.33.(0).4.95.35.41.17
clos.nicrosi@orange.fr
C’est ici que naquit le Sciaccarellu, unique, cépage de haute qualité et d’un caractère affirmé !Il confère aux vins ces arômes singuliers d’amande et de cassis. Ici, les rouges ont lesépaules larges, les rosés ont de la classe et les blancs, à base de Vermentinu, ont une distinction toute florale.
Domaine Abbatucci -
Abbatucci Jean Charles
Pont de Calzola,
20140 Casalabriva
Tél : 00.33.(0).6.09.88.87.85
contact@domaine-abbatucci.com
www.domaine-comte-abbatucci.com
Clos Capitoro -
Bianchetti Jacques
Pisciatella, 20166 Porticcio
Tél : 00.33.(0).4.95.25.19.61
Fax : 00.33.(0).4.95.25.19.33
info@clos-capitoro.com
www.clos-capitoro.com
Elle reçut une terre aride, plongeant vers la mer. Un univers à dominant bleu entre ciel et mer où les vignobles battus par le vent portaient des ceps robustes et fiers comme ces vignerons de Corse qui ont su travailler cet univers somptueux, mais rude. Au sud-est de l’Ile, les cépages originaux Niellucciu et Sciaccarellu s’allient au traditionnel grenache pour donner naissance à des rouges élégants et ronds, à des rosés fins et aromatiques. Les blancs, issus du Vermentinu, secs et fruités à souhait, raviront les amateurs de fruits de mer et de poissons.
Domaine de Torraccia - Imbert Christrian, Marc et Christophe
20137 Lecci
Tél : 00.33.(0).4.95.71.43.50
torracciaoriu@wanadoo.fr
Adossés aux arêtes rocheuses qui n’en finissent
pas de grimper face au soleil du levant, les
terroirs créent une palette infinie de vignobles
qui méritent chacun le détour. Issus de cet
univers minéral, des vins élaborés dans la grande
tradition corse, au registre aromatique complexe
exhalant parfums et saveurs et dont l'originalité
est toujours très recherchée.
Domaine Vico /
Clos Venturi - Venturi Jean-Marc & Manu
Acquaviva François
Rte de Calvi, 20218 Ponte-Leccia
Tél : 00.33.(0).4.95.47.32.04
domaine.vico@orange.fr
www.domainevico.com
L'information est flatteuse. Le site internet Thedrinksbusiness.com a dernièrement cité le vin blanc du domaine de Saparale à Sartène, dans un article intitulé "Top 10 des vins dans la presse anglaise".
Critique de vins, la Britannique Rose Murray Brown a ainsi vanté le blanc de Saparale 2014. "La plupart des vermentino vendus en Grande-Bretagne ne vieillissent pas en fût de chêne, ils sont frais, nets et jeunes – idéal pour servir en tant qu'apéritifs estivaux", a-t-elle écrit dans un papier du journal écossais The Scotsman. Sa description du cru corse : "Cela me rappelle la sensation d'être couchée dans un champ de fleurs sauvages – tel un envoûtant arôme floral (...) avec une note épicée sur le palais.
C'est frais et joliment vif, tellement parfait pour servir vos amis qui ne se doutent de rien. En comparaison avec les vermentino de supermarchés, celui-ci (...) a un grand caractère. La Corse possède 800 hectares (de vermentino, NDLR). Il serait donc intéressant de voir plus d'exemples corses ici", explique la critique anglaise. Et au passage, Rose Murray Brown a félicité l'importateur Yapp brothers wine merchants : "Bien joué Yapp pour avoir trouvé celui-ci". Par ailleurs, la presse britannique mentionne, dans son top 10, d'autres vins de Sardaigne, Majorque, Australie, Setúbal et Piémont.
Plus d'informations dans Corse-Matin 14 août
La Revue du Vin de France a publié son édition 2025 du guide des meilleurs vins, ce jeudi 22 août.
La Corse s’illustre cette année avec la distinction de plusieurs domaines :
Parmi les nouveaux entrants, on trouve les domaines de Tremica, Castellu d'Alba et Clos Landry.
Le jury décerne également des "coups de cœur", qui distinguent des vignerons à suivre tout particulièrement cette année, "qu’ils soient de vraies références de leur région, des jeunes prometteurs ou producteurs en pleine évolution", précise la Revue du Vin de France.
Pour la Corse, ce prix est attribué à Angelica et Richard Arnaud de Foulou du domaine de Tremica.
Le Salon de l'Agriculture me donne l'occasion de présenter les huiles d'olive de Corse AOP.
Pluie de médailles pour les huiles d'olive de Corse en AOP au Concours Général Agricole !
Deux médailles d'or pour l'huile du Moulin de Punete de José Rioli, une médaille d'or pour la Coopérative Oléicole de Balagne! Une médaille d'argent pour l'Oliu Ottavi et une pour le Domaine de Vignale...
Bravo aux lauréats!
Personnellement, je recommande deux huiles :
"Oru di Balagna"
Je suis ORU DI BALAGNA issue d’oliviers plusieurs fois centenaires je me confond avec l’histoire de hommes. Je ne subis aucun traintement chimique de ma récolte jusqu’à ma mise en bouteille, ce qui fait de moi un pur jus de fruits 100% naturel. J’ai nourri et ensoleillé des générations d’homme. Pour m’apprécier, vous pouvez me déguster comme fond les Corses, nature sur du pain.
La coopérative oléicole de Balagne
Cette coopérative est équipée d'un matériel dernier cri, sans parler de sa capacité d'embouteillage automatisée à en faire pâlir plus d'un. La coopérative, qui compte une centaine d'adhérents, mise sur une huile haut de gamme commercialisée sous le nom « Oru di Balagna », l'or de la Balagne. Elle est issue de plusieurs variétés d'olives : sabine et germaine (endémiques) et la picholine. Elle a été régulièrement primée au Salon international de l'agriculture et a été désignée meilleure huile (rapport qualité-prix : 18 € les 75 cl) d'olive de France par le magazine 60 millions de consommateurs.
Secrets de Balagne - Le Moulin du Château
Pierre FLORCZYK - Le Moulin du Château
Village
20225 Feliceto
06.07.77.51.26
moulin-chateau@orange.fr
Piotr prêche pour sa nouvelle paroisse : le Moulin du Château. Quel changement de vie pour cet ancien prêtre de la région balanine durant 25 ans !
Aujourd’hui, il se consacre entièrement à son métier de moulinier. En 1994, débute la plantation avec Ange-François Vincentelli des six cents oliviers à A Pieve.
Au fil des années, le domaine s’étend sur quatorze hectares et compte, après vingt-cinq ans, 4000 arbres ! Piotr propose, depuis 2015, une sélection de produits transformés comme les tapenades, façonnées dans une cuisine spécialisée à Calvi ; ainsi qu’une gamme de savons saponifiés à froid. « Ce qui est essentiel à mes yeux », confie l’ancien ecclésiastique, « c’est son caractère éternel.»
« Dans la tradition chrétienne, l’olivier ne meurt jamais, même après un incendie. L’éternité a un sens. Et l’huile peut être produite aujourd’hui avec des machines modernes !
Mais connaissez-vous la mission sacrée du Moulin ? » conclut Piotr, énigmatique. « Depuis 12 ans, l’huile sainte est confectionnée de manière ancestrale ici à Feliceto ! »
Décidément, les Secrets de Balagne n’ont pas encore dévoilé tous leurs mystères !
Je reproduis ci-dessous l'article de "Paris sur la Corse":
Le fromage corse fait partie du patrimoine de l’île et des ses habitants, une terre où les bergers font des merveilles. Et même si les techniques de fabrication du fromage évoluent, les règles de vie de ces hommes et femmes sont régies de la même façon depuis des décennies et contribuent à la qualité du fromage Corse issu de leur métier. Un savant mélange entre modernité et tradition qui participe à la renommée de la gastronomie insulaire.
La gastronomie tient une place de premier ordre en Corse.
Riche par son patrimoine, la Corse est également connue pour sa gastronomie où l’élevage et l’agriculture traditionnels fournissent, au fil des saisons, le principal de la production agro-alimentaire insulaire qui fait la réputation de la Corse. Ici l’authenticité des productions du terroir s’associe à la qualité de l’élaboration des produits. Vins, confitures, fruits et légumes font le bonheur de jeunes entrepreneurs qui associent les techniques modernes aux traditions d’un savoir-faire légué par leurs ancêtres.
Le respect du savoir faire traditionnel.
Ce savoir-faire perdure grâce à l’exigence d’hommes et de femmes qui produisent des produits de qualité. Mais dans un contexte de production de plus en plus complexe les producteurs ont décidé de s’organiser pour mieux envisager collectivement leur avenir. C’est par exemple cas de 140 producteurs qui forment l’association Casgiucasanu qui ainsi renforcent les liens entre les bergers pour mieux se défendre et améliorer leurs conditions de travail, pérennisent et développent la production fermière en informant les consommateurs de leurs spécificités et valorisent collectivement la qualité des produits par l’obtention d’un signe officiel de qualité. Découvrez la liste des producteurs sur casgiucasanu.fr/nos-producteurs.
Le Brocciu, la star des fromages corses.
Le Brocciu est un fromage qu’on ne présente plus ! D’appellation AOC depuis 1998, il est produit de novembre à juin. En dehors de cette période c’est de la Brousse que vous dégusterez. Le Brocciu est un fromage à base de lait de brebis et de petit lait chauffé. Ce petit lait est le liquide que l’on récupère lors de l’égouttage des fromages. Il peut être consommé frais, passu ou seccu. Il se mélange parfaitement dans les omelettes, gâteaux, pâtisseries, lasagnes, beignets. On vous recommande les recettes de l’omelette au brocciu et des cannelloni au brucciu…un pur régal !
Il n’y a pas que le Brocciu dans la vie…des corses !l
Les fromages corses sont classés en cinq catégories qui tiennent leur nom de leur aire de production (Bastelica, Calenzana, le Niolu, Sartène et le Vènacu). La liste est longue est alléchante. Des formages a découvrir sur le site androuet.com, maitre fromager depuis 1909, qui référence plus de 23 fromages corses.
* A Casinca – fromage Corse
* A Filetta
* Bastelica
* Bleu de Corse – fromage Corse
* Brebis de Santa Maria Siché
* Brin d’Amour – fromage Corse
* Brocciu Corse
* Calcatoggio
* Canestrelli – fromage Corse
* Chèvre d’Isolaccio
* Corsica – fromage Corse
* Fiumorbu
* Fleur du Maquis
* Pôt Corse
* Niolo
* Ricotta aux galets – fromage Corse
* Rustinu
* Sartene
* Tomme de brebis Corse
* Tomme de chèvre de Piaggiola
* U Bel Fiuritu – fromage Corse
* U Pecurinu
* Venaco – fromage Corse
La foire du fromage de Venacu.
L’histoire est celle d’un groupe d’amis de la région du Venacais qui souhaitaient défendre l’activité pastorale et favoriser la valorisation des fromages fermiers de l’île. Pour cela ils décident de créer l’association « A Fiera di U Casgiu ». Une initiative bénévole qui est devenue un évènement majeur de la région. Elle se concrétise chaque année par l’organisation de la foire du fromage, au mois de mai, au plus fort de la production fromagère. Elle se déroule dans le village de Venaco et accueille pas moins d’une centaine d’exposants venus de toute la Corse. Un événement qui récompense chaque année les meilleurs fromage de Corse.
En savoir plus
Crédit photo – image à la une – fermedeminora.fr
Focus sur 3 fromages corses – www.cuisinez-corse.com
Association casgiusanu – casgiucasanu.fr
20/12/2020
Ecouter
Pour notre dernier jour dans le Falasorma, nous nous rendons sur l'exploitation de Jean-Luc Geronimi, maraîcher dans le Marsulinu.
« Per mè u Marsulinu hè tuttu, hè u mo paese, u locu induve sò natu è induve mi sò allevatu... »
Un jardin de deux hectares dans le Marsulinu, sur la commune de Calenzana. C'est ici que Jean-Luc Geronimi s'est installé comme agriculteur il y a 5 ans.
Ancien chanteur professionnel du groupe A Filetta, le maraîcher produit des légumes, des fruits en agriculture biologique une grande partie de l'année et a créé sa marque L'ortu di babbò.
Très prochainement, Jean-Luc Geronimi va acquérir des chèvres pour faire son fromage.
Des fruits et légumes multicolores s'accumulent dans des cagettes disposées sur les étalages. De saison et frais, les produits vendus par Jean-Luc Geronimi dans sa boutique sont tous sortis de son "jardin" de 6 000 mètres carrés, situé dans le Marzulinu, sur la route de Galeria.
Jeune agriculteur, il a démarré son exploitation officiellement en mars dernier. Pour lui, pas d'hésitation il a opté pour le bio. "Je n'avais aucun doute sur le fait que je serai rentable. Et ces premiers mois m'ont donné raison", raconte l'agriculteur. Membre du groupe A Filetta jusqu'à l'été 2013, son but est de fidéliser une clientèle locale qui vit dans la microrégion à l'année.
Et grâce à sa page Facebook et au bouche à oreille, elle se fait de plus en plus nombreuse dans sa petite boutique, "l'Ortu di Babbò", installée dans une salle de l'hôtel Casa Vecchia, à Calvi. Plus qu'à la certification "Agriculture biologique, c'est à lui que ses clients font confiance pour avoir la garantie de produits de qualité.
Dans différentes filières, comme le vin, l'apiculture, les huiles essentielles, ils sont plus d'une dizaine en Balagne, comme lui, à avoir adopté les modes de production de l'agriculture biologique.
À l'échelle de la région, ils sont 286, selon l'Agence Bio, avec 10 598 hectares qui ont la certification ou sont en conversion, un faible chiffre qui place la région en bas du classement à la 18e place. Mais comparativement, ces exploitations représentent 6,3 % de la surface agricole utile (SAU) régionale, pour une moyenne nationale de 4 %. L'agriculture biologique serait même l'avenir du secteur primaire corse, selon Jean-Luc Geronimi.
Les parcelles étant souvent petites, et la terre peu fertile, garder des exploitations de taille moyenne et garantir une production locale répondrait aux attentes des consommateurs insulaires et permettrait de rentabiliser plus facilement son activité.
En Haute-Corse, ils sont de plus en plus à s'accorder avec lui. Un huitième de la surface agricole est actuellement en conversion, cette période de trois ans qu'il faut à un agriculteur pour "nettoyer" ses terres des produits chimiques qu'il a pu utiliser auparavant avant de pouvoir afficher l'étiquette blanche et verte"AB" sur ses produits.
Mais faire de l'agriculture bio n'est pas de tout repos. "Cela demande plus de connaissances techniques pour repérer les maladies, les attaques de ravageurs et limiter au maximum les dégâts sur les cultures. Il faut aussi désherber à la main, cela demande plus de temps que pour les agriculteurs qui font du conventionnel, admet Jean-Luc. C'est ce temps et ce travail qui se retrouvent dans les prix des produits qui sont, il est vrai, un peu plus chers que les autres." Des prix que le jeune agriculteur a réussi à garder avantageux pour lui comme pour ses clients en pratiquant la vente directe. Tous les matins, de 8 h 30 à 13 heures, il tient boutique avant de partir travailler sur son exploitation.
Pour lui, sans vente directe, faire du bio n'a pas de sens. Grâce à cela, il peut discuter avec ses clients, leur expliquer son travail, leur donner des idées de recettes, ou encore leur réapprendre la saisonnalité des fruits et légumes, notion souvent perdue chez le grand public.
Cela lui permet aussi d'éviter de payer des intermédiaires qui vendront ensuite ses produits en grande surface ou en épicerie fine. C'est le problème que rencontre d'ailleurs Thierry Bras, apiculteur à Lumio qui vient déposer ses pots de miel sur les étagères de l'Ortu di Babbo de son ami. "Quand on travaille avec des centrales d'achat, on est en permanence sous pression. Quand nos produits se vendent ils nous appellent sans arrêt pour que l'on continue à leur en envoyer. Mais les abeilles ne sont pas des robinets à miel. Et quand on ne répond pas à la demande, on risque de se faire remplacer par un autre fournisseur."
Pour sortir de ce cercle vicieux, Thierry espère pouvoir passer lui aussi en bio. Il avait essayé il y a quelques annés mais les produits naturels contre les poux des abeilles n'étaient pas encore assez efficaces et en deux ans, une grande partie de ses abeilles avaient été décimées. Il va sûrement retenter cette année, pour "retrouver une production à échelle humaine".
Pour Jean-Luc Geronimi, avec la fin de l'été arrivent de nouvelles cultures, et peut-être des aides publiques pour soutenir son installation en tant que jeune agriculteur, et surtout en tant qu'adepte du bio.
20 octobre 2018, Paris sur la Corse
L’idée de créer Babbone Rossu est née dans le jardin de la mère de Sébastien Di Franco. Quelques années plus tard, il crée Babbone Rossu et vend ses produits sur le marché de Bastia et sur commandes. Bons pour la santé, il sont à base de citrons corses non traités. Rencontre avec un entrepreneur à la barbe rousse sur Pari(s) sur la Corse.
Bon pour la santé, rempli de vitamines
Le citron est un fruit très bon pour la santé qui est rempli de vitamines. L’idée m’est venue de créer le « limonellu », une sorte de limoncellu sans alcool, et de créer aussi une crème de limonellu qui est de la pâte à tartiner à base de citrons corses non traités. Mes produits sont faits maison, principalement à base de citrons : le limoncellu sans alcool, la crème de limoncellu, le moelleux à la châtaigne.
Babbone Rossu, un hommage à mon grand-père
En même temps que je mettais au point la recette, ma compagne s’occupait du marketing et du logo de l’entreprise. On a voulu faire un logo en souvenir à mon grand-père qui avait la barbe rousse comme moi. C’est pour cela que nous nous appelons Babbone Rossu qui signifie "grand-père à la barbe rousse".
On a débuté avec un stand sur le marché de Bastia
Je me rappelle, c’était l’été, et de suite ça a beaucoup plus aux locaux et aux touristes de passage. Résultat, je me suis retrouvé en panne de citrons ! Plus de stock ! J’ai dû mettre une annonce sur Facebook pour signaler que je recherchais des citrons non traités à acheter. C’est comme cela que j’ai réussi à me faire connaître et surtout à avoir des contacts pour des citrons.
Je fais tout de A à Z
De la cueillette à la préparation, à la mise en bouteille, jusqu’à la vente sur le marché. Ma compagne m’aide en plus de son boulot d’infirmière pour les étiquettes et le marketing. Je vais chercher mes citrons directement chez les particuliers ; la farine de châtaigne directement chez le producteur ; pour le reste, dans les magasins bio.
En savoir plus
Facebook – Babonne Rossu
Contact – 06 24 45 17 64
De passage à Bastia, nous avons eu l'occasion de faire une halte sur le stand de Sébastien et de goûter ses excellents produits, en particulier le limonellu et la crème de limonellu, un régal !
Pierre Hermé, Alain Ducasse, Mathieu Pacaud... Les grands chefs sont tous bluffés par le terroir préservé de l'île de Beauté. Depuis peu, ils interprètent avec talent ses produits d'exception.
Prosper Mérimée aura fait beaucoup de mal à la Corse. De Colomba, son héroïne littéraire, on retiendra l'esprit de vendetta mais sûrement pas les petits plats. Ou alors bien froids, comme la vengeance longuement ruminée par cette pasionaria murée dans son histoire familiale, qui plaçait l'honneur très au-dessus du bonheur. Mais ça, c'était avant. Au milieu du XIXe, dans une île de Beauté cultivant farouchement sa singularité, ses traditions et sa liberté. Une terre magnifique et sauvage où les animaux, les plantes et les hommes vivaient en quasi-autarcie, au plus près de la nature.
La Corse est la région de France qui compte le plus grand nombre d'appellations d'origine contrôlée
De fait, côté continent, on a gardé de la cuisine corse l'image de superbes produits très peu travaillés, fiers de leur simplicité: fromages, charcuteries, huiles, miels, châtaignes et légumes qui se déclinent en recettes familiales et rustiques, reflets d'un patrimoine préservé. Et il est vrai que de la soupe de fèves au fiadone en passant par les sardines au brocciu, les lentilles au figatellu ou le flan à la châtaigne, les plats ne trichent pas. Aujourd'hui, par un étrange paradoxe, la Corse est la région de France qui compte le plus grand nombre d'appellations d'origine contrôlée pour un faible nombre de restaurants étoilés: neuf au total dont un seul deux-étoiles (Fabio Bragagnolo, au Casadelmar de Porto-Vecchio, a récupéré son deuxième macaron en 2016).
Mais l'entre-soi, corollaire de l'insularité, a ses limites. Les Corses ont désormais envie de faire découvrir aux «pinsuts» la richesse de leur terroir. D'autant que les grands chefs ont déjà une longueur d'avance et s'intéressent à des produits pointus qu'ils se réapproprient. Ainsi Alain Ducasse, qui met en avant dans ses adresses des viandes et volailles d'exception, a sélectionné pour ses «Histoires (in)carnées» le veau tigre de Jacques Abbatucci.
Éleveur à Serra di Ferro, dans le golfe de Valinco, en Corse-du-Sud, ce personnage atypique, appartenant à une noble lignée de comtes depuis 1450, a repris l'exploitation familiale en 1986. Lâchant les activités touristiques, il est passé à l'élevage bio et produit en exclusivité cette race issue d'une authentique souche bovine corse (la Saïnata) que l'on reconnaît à son incroyable pelage bringé (des rayures de différentes couleurs qui font penser à celles du tigre). Céréales, foin, carburant, tout est pensé en termes de développement durable par ce passionné qui revendique pour ses veaux striés une saisonnalité du goût en fonction de leur nourriture. Sans concessions, il ne fournit que les restaurateurs, et seulement ceux qui viennent visiter sa ferme!
À Soveria, petit village de montagne près de Corte, Alexia Santini a repris la confiserie Saint-Sylvestre, ouverte en 1985 par son père. Elle y a lancé une gamme de chocolats en osmose avec son terroir: «Clémentine» (pâte de fruits clémentine, enrobage chocolat au lait), «Maya» (ganache miel toutes fleurs du maquis, chocolat au lait) ou encore «Népita» (ganache infusion de népita, enrobage chocolat noir).
Pierre Hermé, déjà séduit par ses fruits confits, aiguillettes, pâtes de fruits et nougats l'a même parrainée auprès du très fermé Club des croqueurs de chocolat. Aujourd'hui, l'histoire du grand pâtissier est intimement liée à celle de l'île de Beauté. Très amoureux de sa nouvelle compagne, Valérie Franceschi (à l'initiative du festival Art'è Gustu), pour laquelle il a créé le macaron «Jardin de Valérie» aux parfums d'immortelle et de cédrat confit, il passe le plus de temps possible dans leur maison de Corse. Et s'intéresse de très près aux produits locaux. «Outre la népita, qui fonctionne bien avec le chou, ou encore l'herba barona (thym sauvage) associée au citron dans le macaron, je commence à travailler les fleurs et les feuilles de myrte.
Pierre Geronimi, maître-glacier à Sagone, devrait ouvrir courant 2016 une boutique dans le VIe arrondissement de Paris
Mais pour l'instant, je n'ai pas encore réussi à exprimer de façon satisfaisante son goût», confie-t-il. Ses recherches se nourrissent aussi des échanges qu'il entretient avec Pierre Geronimi, maître-glacier installé à Sagone, dans le sud de la Corse. L'artisan, peu disert sur ses secrets de fabrication si ce n'est qu'il n'utilise que des produits frais, sans aucun additif ni émulsionnant, fait fondre les grands de ce monde, Barack Obama et Albert de Monaco en tête, tout en fournissant des pointures de la gastronomie comme Paul Bocuse, Anne-Sophie Pic ou Cyril Lignac. Cerise sur le cornet, il devrait ouvrir courant 2016 une boutique dans le VIe arrondissement de Paris.
Ainsi s'écrit la saga de la gastronomie corse, qui renforce ses liens avec le continent par grands chefs interposés. Cet été, Mathieu Pacaud (L'Ambroisie, Hexagone, Histoires) ouvrira pendant deux mois un restaurant éphémère au sein du Domaine de Murtoli. Ce lieu d'exception, luxueusement préservé, échappe à tous les concepts hôteliers classiques avec ses 2000 hectares de terre et huit kilomètres de littoral. Là, le talentueux trentenaire puisera dans les ressources d'un terroir qu'il connaît sur le bout des doigts -sa mère est corse- pour le magnifier en y apposant sa signature.
A la sortie de Calvi sur la route de Porto, Maud et son frère Anthony vous accueillent avec chaleur et discrétion. Dans un cadre agréable, le Restaurant U FANALE (terrasse
ombragée par un pin parasol, salle panoramique avec vue sur la baie et le phare
de la Revellata)
propose une cuisine fine et recherchée.
Ouvert de mars à décembre
(fermé le mardi midi).
Tél : 04 95 65 18 82
Septembre 2020
La formule a complètement changé, U Fanale propose désormais une cuisine locale, simple, authentique et goûteuse. Le veau cuit à la broche, accompagné des légumes de Jean-Luc Geronimi (L'Ortu di Babbò) est un régal !
Avril 2019
Philippe Gouret, le chef d'U Fanale, nous dévoile une de ses recettes, ainsi que François Canava, président d'U Svegliu calvese, dans l'émission "Mon grain de sel - Calvi citadelle gourmande" diffusée en avril 2019 sur Via Stella.
En cuisine, comme dans l’Histoire, bien des citadelles ont été conquises avec des révolutions de palais... Et la citadelle où Marina Raibaldi se trouve aujourd’hui est l’une des plus belles de Corse : Calvi, Semper Fidélis. Dans ce nouveau numéro de « Mon grain de Sel », Marina va nous proposer une belle rencontre entre le chef d’une des meilleures tables de Corse, Philippe Gouret du Fanale, sur la route de la Revellata, et François Canava, une figure de la vie associative et du Svegliu Calvese. Si les deux cuisiniers n’ont pas la même expérience et la même notoriété, ils ont au moins en commun le sens du partage et le souci de la qualité des produits. Et c’est à partir des œufs et des légumes de Jean-Luc Geronimi, qu’ils vont composer un menu plein de surprises... Marina va bien sûr mettre son grain de sel dans les recettes élaborées, mais aussi dans le choix du lieu où vont se réunir les convives. Avec la complicité de la céramiste Cathy Astolfi et du décorateur Anthony Pittiloni, la journaliste va investir « Citadella da fà » un espace atypique créé par un jeune entrepreneur qui veut démontrer que Calvi vit aussi quand les touristes sont repartis...
Magazine 26’
Réalisation Antoine Gannac
Production Jean-jacques Torre
Intervista Prod
Une des bonnes adresses de Calvi.
Très
bon rapport qualité-prix.
C'est toujours plein !
U Minellu a enfin son site internet :
www.u-minellu.fr.
Carte, menus et réservations sur le site.
Ouvert en
2006, ce restaurant, qui dispose d'une terrasse dominant le port,
est l'une des meilleures
adresses de Calvi.
Des pizzas et des pâtes, mais aussi assiettes méditerranéennes, calmar à la
plancha, poulpe, poissons...
Excellents desserts (tiramisu aux canistrelli et une divine crême brûlée,
notamment).
Un bon rapport
qualité-prix et un accueil chaleureux.
Dernières nouvelles (janvier 2017) : lLe Via Marine devient Le Bistro et l'ancien Abricotier Le Resto...
Les deux sous l'enseigne Via Marine.
Même concept mais carte différente, pizza by Francesco Ferrante ancien pizzaiolo Via Marine champion Sud italie 1993, cuisine méditerranéenne et spécialités Corse. Toujours dans l'esprit du Via Marine.
Excellent restaurant de poisson dominant la plage de Calvi.
Accueil, cadre, fraîcheur des produits, tout y est !
A côté du Supermarché Casino Résidence les Hauts de Calvi
Place de l'église, 20214 Calenzana
04 95 62 70 25
En face de l'église, un restaurant familial. Deux spécialités qui valent le détour : la fressure (bats d'agneau) et le soufflé au brocciu.
17 Quartier U Fondu, 20214 Calenzana
+33 4 95 36 47 12
A l'entrée de Calenzana, un excellent restaurant aux prix modérés. Plats très copieux, jardin agréable, excellent accueil... Une belle découverte !
Un incontournable en Balagne, le restaurant à la ferme "Chez Edgard".
Des produits du terroir, des spécialités régionales issus de productions de la ferme.
La ferme auberge Chez Edgard est aménagée dans une bâtisse ancienne avec un moulin à huile, à 300m d'altitude,
au village de Lavatoggio.
La spécialité de la maison : les viandes à la broche.
Hier 6 août, le menu se composait d'une soupe corse (excellente), d'une tarte aux herbes (succulente),
d'un plat de viande (veau à la broche ou foie de veau ou veau aux olives ou encore civet de sanglier) très bien servi.
Le tout suivi d'un fromage de Calenzana servi avec de la confiture de figues, et d'un excellent dessert.
Tout cela pour 40 € par personne plus le vin.
Tout était parfait du début à la fin! Les tables sont espacées, les patrons accueillent les clients avec le sourire, le service est attentionné et sympathique.
Service impeccable malgré l'affluence (c'est toujours plein, et on comprend pourquoi) !
Situation : à 16 km au Nord-Ouest de Calvi, à 15km d'Ile-Rousse sur la RD 71
- Réservation par téléphone
- Pas de Carte Bleue
- Menu unique à 40 €
Le Patio -
Hameau de Borgu 20256
Corbara
Tél : 04 95 47 35 31 - fax 04 95 47 35 50
www.location-corbara.com
Au col Saint-Georges, une bonne adresse bien connue, l'auberge de M et Mme Renucci.
Un superbe hôtel des années 20 remis à neuf. Et une excellente table, qui plus est dans une superbe salle à manger décorée de fresques.
Lieu-dit Perru. Prendre la route d'Erbaghjolu. Dans ce restaurant à
l'écart
de la ville, Mme Mattei propose une savoureuse cuisine corse.
Délicieuse tarte aux
herbes. Très copieux.
Place de l'Eglise, 20219 Vivario
Téléphone : 04 95 47 22 00
Nous nous sommes arrêtés par hasard dans ce petit hôtel-restaurant. Bien nous en a pris car nous avons très bien mangé. La carte est simple mais représentative de la cuisine familiale corse.
Excellente charcuterie (pas évident à trouver au mois d'octobre !), soupe corse à l'avenant. Un tianu copieux et très bon, idem pour les tripettes, et de très bons desserts. L'accueil du patron et de son épouse (qui cuisine) est très chaleureux.
Une très bonne adresse !
passage de la Guinguette.
04 95 28 70 71
Cela fait des années que nous n'y sommes pas allés, mais nous en avons
un
souvenir ému, et apparemment c'est toujours une excellente adresse.
Hélas,
l'établissement était fermé pour travaux lors de notre dernier
passage en juin 2006...
Adresse : Pulonelli, 20126 Evisa
Téléphone : 04 95 26 24 47
https://www.hotel-la-chataigneraie.net
Au carrefour de la route de Propriano et de la route de Sainte-Lucie de Tallano, au lieu-dit "A Madunina", l'établissement du même nom est une institution. Il y a plus de 30 ans, Ange Tramoni créait une modeste pizzeria aux allures de paillotte. Depuis, elle a gagné des murs et une immense cheminée centrale mais propose toujours d'énormes et excellentes pizzas ainsi que de bons plats. Depuis des années, c'est une table appréciée des Sartenais, notamment le samedi soir.
https://www.corsetour.eu/madunina.htm
Dans cette bergerie située sur la RN 196, à 8 km au sud de Sartène, on peut acheter fromages, miels, confitures et huile d'olive. Mais on peut également y déguster d'excellents repas. Derrière le magasin, une terrasse panoramique abrite une table d'hôtes où l'on peut déguster de bons plats.
Tél : +33 (0)4 95 77 14 00Une adresse que nous fréquentons depuis près de 30 ans ! Accueil sympathique d'Alain Andréani et charcuterie de montagne faite maison (un prisuttu à se damner !): l'idéal pour préparer un spuntinu !
Lieu-dit Scaffa Rossa, sur la RN 198 - 04 95 57 41 95
Menu corse à 29 € avec entrée, plat et dessert. Il faut un solide appétit car les portions sont très généreuses. Cadre et accueil sympathiques. Une des bonnes adresses de la côte est.
Route
du Bord de
Mer, 20260 LUMIO, FRANCE
e-mail : infos@arinella.com
Tél. +33 (0)4 95 60 60
60
- Fax +33 (0)4 95 60 79 96
L'Arinella est notre adresse
de prédilection en Balagne !
Nous y séjournons
régulièrement depuis plus de 20 ans, c'est dire !
Comme à son habitude, Joseph Taddei a bien fait les choses :
un site internet
très bien fait décrit tout
ce que vous voulez savoir sur la résidence Arinella.
Un
excellent hôtel à des
prix raisonnables à
l'entrée de Calvi, face à la Pinède.
Facilement accessible, à 25 minutes de l’aéroport de Figari, 30 minutes du port de Propriano. Idéalement situé à 40 minutes de Bonifacio, 45 minutes de Porto Vecchio, 1 heure des Aiguilles de Bavella. Un hébergement sur le domaine Pero Longo vous permet de rayonner sur la Corse du Sud entre mer et montagne avec retour dans la journée.
Le domaine propose :
- la chambre « Cala di Banditi » (une suite pour 4 personnes)
- le gîte « Bavella » pour 4 à 6 personnes
- le gîte« Erbaghju » pour 6 à 8 personnes
- la chambre
« I Fiori » pour deux ou trois personnes
- la chambre
« Omu di Cagna » pour deux ou trois personnes
Les amateurs de repos à la belle étoile pourront s’installer sur l’aire naturelle de camping où ils auront à leur disposition douches, lavabos et toilettes. Ils auront également accès à la piscine et au restaurant.
Et enfin, il y a aussi sur le domaine un mobil-home.
Le domaine Pero Longo, c'est aussi et avant tout un domaine viticole.
https://www.chambredhotesartene.com/
Novembre 2019
Malheureusement, A Loghja a fermé en 2013...
Restaurant
Corse
64, rue Rambuteau
75003 Paris
Tel
: 01
48 87 58 67
Notre
soirée avait commencé comme un gag : nous avions repéré un restaurant
mexicain sur internet. Nous réservons, et, surprise ! "A la
Mexicaine" est devenu... "Khatag", restaurant tibétain !
Nous
étions peu tentés ce soir là par le beurre de yack, mais, miracle...
juste en face, au coin de la rue Rambuteau, un restau corse :
Nous
avons commencé par des assiettes d'une excellente charcuterie, puis
canelloni au brocciu, ragoût de veau corse, le tout arrosé de
Fiumicicoli rouge, et pour finir des crêpes à la farine de chätaigne au
miel et aux amandes.
Service sympathique et efficace, en bref une excellente adresse !
Ventes à emporter. Découvrez la carte ici :
https://www.facebook.com/hall1900
Source : Paris Zigzag - 24 septembre 2017
Vous voulez retrouver les saveurs de cette auberge familiale découverte à Propriano l’été dernier ou simplement découvrir les spécialités typiques de cette île méditerranéenne paradisiaque ? Entre restos traditionnels et établissements bistronomiques, Paris regorge de bonnes adresses pour découvrir l’art culinaire de l’Île de Beauté. Voici notre sélection des meilleurs restos corses de la capitale. Bon Appetitu !
En quelques années, Saveriu Cacciari s’est imposé comme une figure incontournable de la gastronomie corse à Paris. Débarqué de sa Haute-Corse natale au début des années 2000 pour travailler en tant que serveur à L’Alivi, le restaurant de son oncle, il est désormais à la tête de cette adresse du Marais. En 2015, il a également ouvert un autre lieu, Chez Minnà (« chez grand-mère » en corse) dans la rue d’Hauteville. Les deux établissements sont aujourd’hui des lieux phares de la Corse à Paris et proposent, chacun à leur façon, de nous immerger dans l’atmosphère unique de l’île de Beauté. Des adresses qui n’ont pas volé leur succès !
L’Alivi - 27 rue du roi de Sicile, 75004
Métro : Hôtel de Ville ou Saint-Paul (ligne 1)
Chez Minnà - 20 rue d’Hauteville, 75010
Métro : Bonne Nouvelle (lignes 8 et 9)
On vous le dit tout de suite, A Cursita est notre vrai chouchou de la sélection. Ce restaurant du 11e arrondissement possède tout ce que l’on peut attendre d’un établissement culinaire : un personnel compétent et un cadre accueillant, des tarifs maîtrisés, une cuisine savoureuse et authentique et, surtout, une carte intégralement composée de spécialités corses. Ici, pas de coca, mais du Corsica Cola, pas d’Evian, mais de la Zilia, pas de fromage blanc au coulis de fruit rouge, mais du fromage de brebis au miel corse. De l’entrée aux boissons, tout nous provient de l’Île de Beauté (la carte est d’ailleurs entièrement rédigée en corse) et tout est délicieux !
A Cursita – 255 rue du Faubourg Saint-Antoine, 75011
Métro : Faidherbe-Chaligny (ligne 8)
Pour découvrir une cuisine corse gourmande et originale à Paris, on ne saurait que vous conseiller ce petit restaurant du 8e arrondissement. Des aubergines farcies à la bonifacienne, un struffatu de sanglier au vin rouge, un tiramisu au canistrelli et à la liqueur de myrte ou un verre de Fiumicicoli… La carte, variée et parfois surprenante, ravira les amateurs de cuisine corse et saura la faire apprécier aux néophytes. Quant aux assiettes, elles sont copieuses, savoureuses et sentent bon le soleil ! Que demander de plus ?
À la Châtaigne – 22 rue de Miromesnil, 75008
Métro : Miromesnil (lignes 9 et 13)
Installée boulevard de Grenelle depuis le début des années 2000, la Villa Corse a changé de propriétaire en 2015 et s’est enrichie d’une composante bistronomique que l’on ne regrette pas. Cette institution de la cuisine corse à Paris propose désormais des spécialités largement revisitées tel qu’un agneau de lait de Corse confit accompagné d’une mousseline d’oignon à la Pietra ou une viande de veau cuisinée à la népita et farcie à la tome de brebis corse. Les plats sont, chose rare, à la fois raffinés et copieux. Gros plus, le restaurant affiche la provenance précise de la majorité de ses produits.
La Villa Corse - 164 boulevard de Grenelle, 75015
Métro : La Motte-Picquet Grenelle (lignes 6, 8 et 10), Cambronne (ligne 6)
Le Léopold n’est pas à proprement parler un restaurant corse, car sa carte se compose également de spécialités aveyronnaises. Le lieu a la chance d’être bien situé, pile entre les quartiers Sentier et des Halles. On vous conseille particulièrement le Corsican Burger, un burger fait-maison agrémenté d’une confiture de figue et de fromage de brebis corse que l’on accompagnera de pommes de terre sautées à l’huile d’olive (18 €). Un délice !
Le Léopold – 36 rue Léopold Bellan, 75002
Métro : Sentier (ligne 3)
A Paris, une boutique, "L'accent corse", propose des produits uniquement fabriqués en Corse.
Le salon de l’agriculture n’est pas le seul endroit à Paris où on peut trouver des produits corses. Dans le XVe arrondissement, une petite épicerie a fait le pari de ne proposer que des produits importés de l’île.
Des produits gastronomiques phares, mais également de l’artisanat. Agathe et François ont ouvert leur commerce il y a trois mois, et leur rue a déjà un petit air de « little corsica ».
On avait envie de promouvoir l’artisanat corse dans toute sa diversité, donc on a ouvert une épicerie où vous pouvez trouver aussi bien de l’alimentaire que du cosmétique…
Agathe Spinosi, commerçante
Et pour remplir les étagères de leur commerce, le couple arpente les allées du salon de l’agriculture. Direction le village corse en quête de nouveauté.
La charcuterie et le fromage oui, mais on sait faire aussi autre chose…
François Peretti, commerçant
Les deux commerçants veulent aller au-delà des produits touristiques et sont en quête de l’originalité qu’on ne trouvera pas ailleurs. Une bonne pioche pour cette édition 2017 du salon, avec des produits à base de safran de Cozzano.
Pour l’exposant, c’est une aubaine car désormais ses produits safranés seront disponibles à Paris toute l’année, et non plus seulement pendant le salon.
Pierre et Isabelle, les sympathiques patrons de ce restaurant, ont tout fait pour que le client découvre les arômes et les saveurs de l'île. Ils s'approvisionnent directement auprès de producteurs insulaires. Via Corsica (le nouveau nom de l'Ile de Beauté) propose également à la vente de nombreux produits corses. Un spuntinu nustrale à Lille ? C'est possible avec Via Corsica !
(voir tous les liens ici)
Déjà cité, mais ce ne sera jamais trop, le site de Carole Guelfucci : https://cguelfucci.free.fr/ devenu racinescorses.fr.