A FILETTA  - Tradition et ouverture
De la polyphonie corse au chant du monde

Préface de Ghjacumu FUSINA

Colonna Edition

Dernière mise à jour : 31/08/2012

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livre

Le moment où son livre voit enfin le jour, après beaucoup de doutes, d'interrogations et de difficultés, est pour un auteur un moment de grande émotion. Grâce à Jean-Jacques Colonna d'Istria qui a accepté de soutenir ce projet, le livre sera en librairie à partir du 10 août. Colonna Edition a fait un travail magnifique, avec notamment une couverture qui attire le regard,. Je n'aurais pu rêver plus bel écrin pour cette réalisation qui me tient tant à coeur.

Les habitués de ce site retrouveront bien sûr des éléments vus ça et là au fil des pages de l-invitu. J'ai néanmoins souhaité élaborer un ouvrage qui ne serait pas la simple compilation de pages existantes.

Une première partie suit les traces (Andati) de l'itinéraire du groupe, qui prend sa source dans le renouveau connu sous le nom de riacquistu.
Le point central de l'ouvrage est consacré aux rencontres : les Rencontres de Calvi bien sûr, et celles des artistes qui ont marqué A Filetta, de Bruno Coulais à Danyèl Waro.
Après ces deux parties "historiques" sans être chronologiques, la dernière partie traite de ce qui fait la spécificité d'A Filetta : chanter tendrement des choses puissantes et puissamment des choses tendres. A travers ses mots, son travail de création, les personnalités qui le composent, se dessine ce qu'est A Filetta.

Le thème central du livre, c'est la dialectique entre tradition et innovation, entre enracinement et ouverture.

A Filetta est à la fois la quintessence du chant polyphonique corse, le garant d'une certaine tradition, et aussi et surtout celui qui a osé s'éloigner de cette tradition pour créer quelque chose de nouveau, tout en restant fidèle à ses origines.

En écrivant cet ouvrage, j'ai souhaité avant tout exprimer ma vision personnelle du groupe A Filetta et éviter toute complaisance. Bien entendu, cette distance assumée n'enlève rien à l'amitié et à l'admiration que j'éprouve à l'égard des membres d'A Filetta.

evisa

ajaccio


jj

Source : Corse Matin du 9 août 2009

Communiqué de Colonna Edition :

Livre sur le groupe de musique corse A Filetta

Colonna édition vous annonce la sortie d’un ouvrage sur le célèbre groupe de musique Corse
A Filetta
, dont le titre exact est : A Filetta, Tradition et ouverture, par Jean-Claude Casanova.

Le parcours d’un groupe atypique

L’auteur, qui se définit lui-même comme un amateur passionné, nous présente le parcours atypique d’un groupe qui a depuis fait le tour du monde et est réputé sur de nombreuses scènes. Que de chemin parcouru depuis la création d’A Filetta en 1978 ! Si certains chanteurs ont quitté le groupe pour s’orienter vers d’autres chemins de vie, A Filetta a toujours su faire évoluer sa personnalité unique sur la scène musicale tout en la préservant.

A Filetta - tradition et ouverture

Jean-Claude Casanova partage avec le lecteur la sensibilité d’un amoureux de la musique et d’une culture. Ce livre n’est pas la biographie d’un groupe mondialement connu, mais le témoignage d’un passionné qui porte sur la passion et se partage avec d’autres passionnés… Ou simplement des curieux ! Comment un chant, à l’origine identitaire, peut acquérir une dimension universelle et devenir source d’échanges et participer à la richesse d’un monde cosmopolite ?



Radio Corsica Frequenza Mora
-  Plein Sud

Chaque jour entre 18h et 19h, nous donnons la parole aux habitants, aux figures, aux acteurs de la vie sociale et culturelle...

Mercredi 26 août
Avec Joëlle Orabona
18h : Jean-Claude Casanova présente son livre : "A FILETTA, tradition et ouverture" chez Colonna Editions.

Ecouter l'émission :



corti corti
Le livre en vitrine boulevard Paoli à Corti - photos Marleen Verheus

Ce qu'en dit la presse :


A Filetta
Source : Corsica n° 120 - septembre 2009

Lu dans La Corse Votre hebdo du 9 au 15 octobre 2009 :

1ere

corse Hebdo

Source : La Corse Votre Hebdo  - du 9 au 15 octobre 2009

Cet article peut être téléchargé ici pour une meilleure lisibilité.


informateur

Source : L'Informateur Corse n°6288  - du 6 au 12 novembre 2009

Lu dans Kalliste
n°20 - Hiver 2009/2010 :

>
kalliste
art kalliste


Lu dans Terra Corsa
n°29 - Janvier-Mars 2010 :

TC
tc

Lu dans TRAD Magazine
n°130 - Mars-Avril 2010 :

TRAD

Trad

Lu dans Méditerranée - Destination Corse :

medit medit


... Et ce qu'en disent les amis :

Le commentaire de Norbert Paganelli sur invistita.net :

Nous avons eu le grand plaisir de présenter, au sein de cette rubrique, le site l’Invitu de Jean Claude Casanova (www.l'invitu.net) et d’échanger avec lui sur la genèse et les prolongements qu’il comptait donner à son entreprise…
Il s’était bien gardé de nous dire qu’il avait en projet un ouvrage, un bel ouvrage sur le groupe «A Filetta » !
Nous ne savions pas que cet amoureux sincère et passionné de notre terre avait à ce point intégré ce goût pour l’omerta ! L’amour, dit-on, rend aveugle, nous constatons aujourd’hui que la passion peut, elle rendre muet.
Et muet nous le sommes aussi car ils sont assez rares les ouvrages sur les groupes musicaux, un peu comme si le chant se suffisait à lui-même !

Jean Claude réussit le tour de force de faire aimer pour ceux qui n’aiment pas encore tout en faisant adorer ceux qui aimaient déjà.
En véritable « praticien », il porte un regard pertinent et une oreille attentive à ces jeunes gens, tous issus du Riacquistu, mais qu’ils semblent aujourd’hui largement dépasser pour se fondre dans ce vaste ensemble des musiques du monde.
Bien plus qu’une simple monographie descriptive, l’auteur a réalisé la prouesse de situer dans le temps et dans l’espace le projet de ces artistes pas tout à fait comme les autres qui ne peuvent concevoir leur art sans les notions d’échange et d’interaction. Belle démarche, magnifique et louable ambition qui repose sur l’idée (parfois mal en point par les temps qui courent) que toute culture implique non l’enfermement mais le dépassement. C’est d’ailleurs ce point commun à toutes les aires culturelles du monde qui fait d’elles des passerelles, des ponts facilitant les rapprochements dès lors que l’on se donne la peine de bien vouloir les traverser. Hors de cette transcendance, inhérente à tout projet de qualité : point de salut mais le triste constat d’un logos se métamorphosant en slogan, le slogan en catéchisme et le catéchisme en prêt à penser pour hommes pressés…

L’histoire du groupe, de ses débuts hésitants à son éclatante réussite, nous fait découvrir des hommes simples et exigeants, conscients de leur talent mais aussi de leurs limites, des êtres que l’on regrette de ne pas connaître intimement tant le message d’honnêteté qu’ils diffusent semble leur seule et vrai nature. La seule en tout cas qui a bien pu leur permettre de passer sans encombre les embûches du long chemin initiatique qui va de l’ombre à la vraie lumière. Non point celle qui éblouit et se nourrit de paillettes mais celle qui éclaire et tente de nous rendre, à la fois, plus sensibles et plus intelligents.

A Filetta, on le sait, a réussi son pari insensé. Jean Claude Casanova vient de réussir le sien qui cache derrière le travail et la patience, le grain de folie sans lequel rien ne se fait.
Et, puisqu’il n’est jamais facile de réussir un premier livre, avouons à notre ami qu’il vient de signer là un ouvrage dont on espère bien qu’il ne demeurera pas un essai orphelin. Nous serions trop nombreux à le pleurer …
Au travail Jean Claude !

Norbert Paganelli


Ma modestie en prend un sacré coup, mais je ne peux faire autrement que de publier la magnifique lettre de Françoise Coulomb à propos de ce livre. Bien sûr, Françoise est une amie très chère. En outre, comme elle le dit en introduction, elle a participé à sa gestation, notamment en lisant attentivement le manuscrit et en me prodiguant des observations, remarques et conseils toujours avisés.

Alors, oui, les propos de Françoise sont quelque peu excessifs, l'amitié en est la cause. Mais au-delà de l'incitation à lire "A Filetta, Tradition et ouverture", ce qui fait le prix de ce beau texte, c'est avant tout la façon dont s'exprime notre passion commune pour nos amis d'A Filetta.

Lettre à Jean-Claude à propos de « A Filetta Tradition et ouverture »

Voilà, j’ai sauté le pas.

J’ai hésité de longs mois, bloquée par le scrupule à parler de ton livre alors même que tu me l’avais donné à lire et commenter pendant sa gestation lente et tourmentée, mais voilà, j’ai enfin franchi mes barrières stupides. Tant pis pour l’objectivité !
Comme tu l’imagines, je serai forcément enthousiaste (tu vas même me trouver, une fois encore, excessive, c’est certain !), mais plus que l’enthousiasme, ce qui me pousse, c’est l’envie de donner le goût irrépressible de te lire à tous ceux qui arpentent ton site, l’Invitu, orpailleurs du chant polyphonique corse en général et d’A Filetta en particulier !

D’abord, Jean-Claude, je ne te dirai jamais assez merci de l’avoir fait, ce livre !
Chaque adorateur (les excès commencent !) d’A Filetta, pubère ou endurci, a cherché très vite, obstinément, comme on quête le Graal, la trace de l’existence d’un bouquin parlant de ces artistes incroyables qui ont, un jour, franchi la porte de sa vie !
Ah, nous en avons écumé des librairies, toi compris j’en suis sûre, en Corse et sur le continent, pour mettre la main sur « the book » qui nous permettrait de nous endormir la tête dans les étoiles, plus près que jamais d’eux, avides de découvrir leur histoire, celle d’avant qu’on les rencontre enfin, en maudissant ce foutu hasard qui ne nous avait pas permis de croiser leur chemin plus tôt.
Nous désirions tous aussi les connaître autrement que par les CD que nous avions recherchés comme des morts de faim dès le premier concert vécu ! Bien sûr, il y avait le DVD de Don Kent mais nous en voulions plus !

Et peut-être même que nous avions aussi rêvé, devant le vide désespérant des librairies, de nous lancer un jour dans l’aventure littéraire ! Rêve de fou aussitôt abandonné, raison et paresse obligent ! Mais toi, Jean-Claude, la raison, parfois, tu lui tournes le dos (la paresse aussi !) et ce qui avait furtivement effleuré nos pauvres cervelles, tu l’as fait et de quelle manière ! Tu l’as fait parce que tu n’en pouvais plus d’en rêver ! Trop fort !!!

Tu le sais, quand on a mis le doigt dedans, c’est comme la confiture de maman, on ne peut plus s’en passer, on devient accro, A Filetta-dépendant, on fait des kilomètres pour avoir sa dose. Toi, moi, d’autres, nous sommes devenus, à nos âges pourtant désertés par la prime jeunesse, et pour la première fois en ce qui me concerne, des groupies inconditionnelles, scotchées au calendrier des concerts et prêtes à toutes les traversées avec eux, sous les sourires affectueux et moqueurs de nos enfants un peu inquiets quand même !

Jusqu’à l’arrivée de ton livre, nous n’avions rien à nous mettre sous les mains pendant les inévitables et cruelles périodes de disette programmatique.
Je dis sous les mains parce que côté oreilles et yeux nous en étions déjà tous réduits à ménager l’usure des CD (ou à en racheter !) et du DVD (joie intense, celui des 30 ans est arrivé fin 2009, quelle merveille, merci Cathy !), passés et repassés, imprimés de leurs chants mais aussi, c’est fou, des images virtuelles des concerts partagés tous ensemble, inventées par chacun de nous. Cà s’appelle se faire son cinéma !
Nous savons bien désormais l’effet magique d’A Filetta, versant « parterre » du chapitre « Rencontres et ouverture » du livre : la constitution improbable, spontanée, non maîtrisable, de la confrérie des adorateurs de la Fougère, que rien n’aurait jamais pu faire se rencontrer, sauf eux ! Des amitiés indéfectibles en sont nées  et c’est bonheur !!!
Donc, merci Jean-Claude, courageux corsaire photographique (çà c’est  l’instant subliminal (*) !) 

Mais revenons au cœur du sujet. Ton livre est indispensable pour des raisons moins délirantes !

D’abord, et ce n’est pas futile pour moi, c’est un bel objet, de ceux qu’on prend sans fin plaisir à tenir, à manipuler doucement et tes photos sublimes qui l’accompagnent ne sont pas pour rien dans sa beauté qui n’est pas seulement matérielle ! Les portraits inspirés que tu as saisis d’eux lors de concerts, en groupe ou seuls, donnent des frissons !  

Je ne vais pas faire l’analyse exhaustive de chacun de ses chapitres, ce serait stupide et sans intérêt, mais je dirai que l’une de ses nombreuses richesses, tel le fil rouge d’un script cinématographique, c’est, solidement arrimé à chaque époque de leur trajectoire, le catalogue raisonné (dure, la mise à jour !) que tu dresses de leur production artistique, avec gourmandise il me semble ! C’est proprement époustouflant et j’attire subjectivement l’attention et l’émotion du lecteur potentiel que j’espère bien finir par convaincre, sur le magnifique paragraphe que tu as écrit sur « Médée ».
« Médée », leur « Médée », restera à jamais, pour moi et tant d’autres je le sais, une des plus inouïes et belles choses qu’il nous ait été donné d’écouter, d’entendre, de voir dans notre vie. Nous l’avons vu une bonne dizaine de fois en concert et c’est sans doute le CD le plus usé de nos bibliothèques musicales ! S’il fallait ne les aimer que pour une seule chose, ce serait celle là ! Bouleversant !

Autre fil rouge évident, l’incroyable boulimie créatrice du groupe qui explose de tes pages : il est en accouchement perpétuel et nous avons parfois du mal à le suivre, tant nous nous attardons sur chacun des cadeaux musicaux qu’il nous  fait ! A Filetta c’est un sprint marathonien, quarante fois 100 m à fond ! Suivre A Filetta, au propre comme au figuré, ça se mérite et ça réclame une grande forme !
Ton livre est l’histoire de leur road-movie heureusement inachevé et une fois posé le regard sur la ligne de départ, rien ne peut nous détourner du bonheur que tu nous offres de découvrir et d’accompagner ces artistes incomparables là où ils vont et nous invitent, hier, aujourd’hui, demain. 

Forgé par l’histoire, que tu rappelles avec clarté, de la polyphonie corse, de la langue en danger, du Riacquistu et des luttes associées, leur chemin, immergé dans le réel, est, de mon point de vue, fondamentalement artistique.
L’itinéraire que tu racontes n’est pas seulement celui d’un groupe qui habite et traverse des lieux, des situations, un patrimoine, s’en nourrit pour grandir, c’est surtout, et tu l’écris avec beaucoup de tendresse admirative, celui d’êtres humains en quête permanente de la meilleure façon, pour eux et pour nous tous, de se connaître, de vivre ensemble, malgré les différences, grâce aux différences, sans jamais oublier d’où l’on vient et d’où l’on aurait pu venir. Le hasard des racines qui nous charpentent doit nous rendre universel.

Alors, la création par et hors les sentiers traditionnels, l’ouverture aux autres formes d’expression culturelle, aux autres cultures, deviennent une manière de penser et d’être  qui dépasse bien sûr le seul champ artistique ! Pas simple de vaincre la force centripète qui nous ramène toujours à nous mais rien ne peut les détourner du mouvement naturel vers les autres, A Filetta, comme l’univers, est en expansion !
Le parcours que tu déroules à travers les pages donne des clés lumineuses pour comprendre ce qu’ils sont aujourd’hui, comment et pourquoi ils le sont devenus, et sans doute aussi pourquoi ils seront demain autres et toujours eux à la fois. Il devient évident sous ta plume que l’un des rares outils d’échange et de paix avec l’autre, peut-être le seul, par delà la barrière des langues et les conflits, c’est l’art et donc bien sûr la musique et le chant. C’est pour çà que leur chemin, ouvert aux bruissements du monde, est fondamentalement artistique.
Il faut avoir vu l’incroyable présence mystique et joyeuse d’un ensemble musical souffi marocain, au cœur de la cathédrale de la citadelle de Calvi, pour comprendre définitivement cela.

C’était important que tu racontes leur voyage, important de le tracer par des mots, et de redire toujours la beauté sans fard de leurs chants et de leurs voix incomparables (c’est mon point de vue et tu le partages !), l’incroyable harmonie qui soude le groupe, l’arc magique de ces sept hommes sur la scène sous la vigilante attention de Valérie sans qui rien ne nous serait offert, leur gentillesse, leur drôlerie, leur exigence envers eux-mêmes, leur humanité construite et nourrie par toutes ces rencontres fondamentales qui nous rendent nous mêmes, simples spectateurs ébahis, plus humains.
Car ce qui émane de tout cela, ce que l’on perçoit en te lisant et, quand on en a la chance, en les côtoyant, c’est non seulement la sincérité du bonheur qu’ils ont à donner, donner et donner encore à ceux qu’ils rencontrent mais, et j’espère qu’ils le savent, l’immense bonheur qu’ils procurent à tous ceux qui les ont croisé et fait un bout de chemin avec eux et qui n’ont qu’un désir : recommencer.  Et pour notre bonheur à nous aussi, souvent, ils recommencent !
Personne ne sortira jamais indemne d’une rencontre avec A Filetta, c’est une évidence et ton livre en est la preuve !!!
Comme il est la preuve irréfutable et sans appel qu’A Filetta n’est pas un groupe folklorique corse mais un prodigieux ensemble vocal universel, il n’est qu’à regarder comme leurs concerts tissent de plus en plus de liens sur la mappemonde ! C’est mieux de le dire !!

Ton idée de l’écrire, ton parcours obstiné pour y arriver, la délivrance enfin de le faire naître, je les ai vécus et je peux témoigner de l’endurance qu’il t’a fallu pour l’accomplissement de ton rêve. Parce qu’il s’agissait bien d’un rêve à matérialiser.
J’ai été passionnément intéressée par tout ce qu’il y a dans ton livre mais plus que ça, il m’a touchée, il m’a émue parce qu’au-delà de l’imposant et riche travail qu’il représente, je sais qu’il est aussi et peut-être surtout le cadeau que tu leur fais pour marque de ton attachement et en remerciement des moments de joie incroyables qu’ils te donnent. J’ose le dire, c’est une preuve d’amour que tu leur offres parce que tu les aimes, comme nous tous bien sûr, mais c’est autre chose de plus viscéral, de plus …, je ne sais pas le définir mais je sais que tu me comprends. De la même façon que toi et moi nous n’aimons pas la Corse pareillement, simplement parce que tu es Corse, même si nous l’aimons tous les deux profondément.

Je voudrais pour terminer ma missive, raconter une petite histoire, vraie, belle !
C’était le 26 septembre 2009 à la Cité de la Musique. Nous venions de vivre un moment bouleversant, de pure émotion, grâce à « Apocrifu », avec Sidi Larbi Cherkaoui, homme lui aussi universel, et comme nous en avons instauré le rituel, nous partagions notre joie avec eux après le spectacle. C’est toujours un moment très chaleureux, très fraternel et nous butinons comme des abeilles de l’un à l’autre à la recherche de la moindre goutte de miel.  Jean Claude Acquaviva parlait avec un couple et le monsieur qui tenait ton livre sous le bras lui en demanda une dédicace ! Jean-Claude, en riant, a expliqué qu’il n’en était pas l’auteur, mais le monsieur insistant, il est venu vers toi pour avoir l’autorisation de la faire mais avec ta participation !
Tu étais hilare, Jean-Claude, mais ce soir là, dans tes yeux, je suis sûre d’avoir vu des millions d’étoiles !!! Amour dit-elle, vous comprenez ?

Voilà, ma lettre se termine et j’en suis toute chose !

Très amicalement
Cecca (**), comme tu l’as décidé !

Explications du webmaster :
(*) Cette "private joke" sera comprise par les visiteurs assidus de l'invitu depuis la mise en ligne de certaine photo !
(**) c'est le diminutif affectueux de Françoise !

Dédicaces

A Ajaccio

Signature à Ajaccio, librairie «  La Marge », samedi 22 août de 16 à 19h.


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La Marge
A La Marge avec Jean-Jacques Colonna d'Istria
© Sophie Kowalski (sophiekowalski.com/)

Le reportage de France 3 Corse (Dominique Spinosi) est visible ici :

A Bastia

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Dédicace à la librairie "Terra Nova" (Canazzi) à Bastia avec "L'Amichi d'A Filetta" :
De g. à Dr. : Pascale, Monique, Anne Marie, Orlando, Françoise, Pierre et Giorgio - Photo : Paul Parenti

A Paris, Journées du Livre Corse

A Filetta - Tradition et ouverture aux Journées du Livre Corse
Du 13 au 15 novembre à l'Espace Cyrnea, 38 allée Vivaldi - 75012 PARIS

Je dédicacerai le livre samedi 14 entre 15 et 19 h.

cyrnea

cyrnea

A Paris, librairie Henri IV avec Colonna Edition

A Filetta - Tradition et ouverture samedi 21 novembre à la librairie Henri IV
15 boulevard Henri IV, Paris 4e

invitation
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sardines
Avec Benjamin Thiers  - photo Beate Kiehn

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Le livre est à présent difficile à trouver. Il m'en reste quelques exemplaires, et vous pouvez passer commande (20 € port compris) en utilisant l'onglet "Contact" en haut à droite de la page d'accueil.

 

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http://www.afiletta.com

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Parole : Les mots d'A Filetta (interviews, entretiens…)

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