U
SVEGLIU CALVESE
La Poudrière / Citadelle
20260 CALVI
Tél : 04 95 65 23 57
Fax : 04 95 65 41 54
Mail : svegliu@gmail.com
(voir ici)
« Il fait chaud ! », répétons-nous en boucle, les unes et les autres, sans l'aide de BFM ou de LCI…
Et quel temps voulez-vous qu'il fasse entre le 22 juillet et le 21 août ? Voilà au moins un point sur lequel corses et français sont d'accord : cette période-là est la plus chaude de l'année ! Après, à chacun sa référence pour ce qui est du nom de la période : « sullioni » pour les premiers ; « canicule pour les seconds ! »
« Sullioni » comme « les jours du Lion (signe zodiacal) pour les premiers ; « canicule », du latin « canis » (le chien en français) pour les seconds, qui évoquent ainsi la Constellation du Grand Chien, doit l'étoile la plus brillante, Sirius, se lève et se couche avec le Soleil, sur cette même période.
Sullioni ou canicule, ce n'est pas tant la chaleur qui nous fatigue, que la longueur de cette période sans nuages, au ciel désespérément bleu !
Bref ! Il fait chaud, ça dure, ça n'est pas près de s'arrêter, et à partir du 25 août nous n'aurons plus d'eau ! « Orage ! ô notre espoir ! Eau de pluie bonne amie » pourrait dire un Don Diègue contemporain, sans plus de succès que son prédécesseur cornélien.
Alors, que faire ? Si les exhortations, implorations, rogations, oraisons, ne marchent pas, que faire ? Eh bien, donner de la Voix ! C'est ce que nous nous efforçons de faire, dans une Poudrière fraîche et silencieuse, où nous tricotons, tissons, brodons, le programme des prochaines Rencontres de Chants Polyphoniques. Et de la voix, il va y en avoir : celle de l'ensemble A Filetta, bien sûr, mais aussi des voix venues d'Italie, d'Espagne, du Portugal, d'Egypte… etc.
Tenez ! Juste parce que c'est vous, nous allons vous dévoiler l'affiche ! Et restez aux aguets : le programme va sortir, par petites touches, par gouttes, comme celles de la pluie dont nous attendons le bruit et la fraîcheur bienfaisante.
U Svegliu Calvese
Espérons juste que cette pluie tant attendue ne tombe pas en cataractes sur la Citadelle entre le 13 et le 17 septembre !
Il s'appelle Rodrigo Cuevas et nous l'accueillerons chez nous, sur la Place d'armes, dans la citadelle, le samedi 17 septembre à 21h30.
Découvrez-le ici : Invités/Rodrigo Cuevas.
11/08/2022Lundi 12 | 21h30 | Place d'Armes | La Cie Studidanza et les voix de A FILETTA "Ritrattu" Spectacle chorégraphique de Céline Giovannoni |
Mardi 13 |
18h | Cathédrale |
Patrizia Poli, Patrizia Gattaceca et François Dunoyer "Du chant aux aveux" Un dialogue entre Saint Augustin et la polyphonie |
21h30 | Cathédrale | LINA_RAÜL REFREE (Espagne, Portugal) Fado contemporain |
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Mercredi 14 | 11h | Chez Tao | Morgane LE CUFF et Mélanie PANAGET LÚA Une invitation au voyage, de la Galice à l'Afghanistan en passant par la Bretagne |
18h | Cathédrale | BELUGUETA (Polyphonie Òc / Progressive) |
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21h30 | Cathédrale | Patrizia BOVI (voix, harpe, direction), Federica BOCCHINI (voix, cloches)
et Katerina GHANNUDI (voix, harpe)
"Donne che cantano a Dante" |
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Jeudi 15 |
11 h | Chez Tao |
Salon de musique proposé par Frank TENAILLE :
Les musiques du monde et leurs orchestres |
18h | Cathédrale | Eugenia AMISANO (voix), Alberto CASADEI (violoncelle) et Marcello FERA (violon et direction) (Italie) |
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21h30 | Cathédrale |
L'Ensemble CONSTANTINOPLE et Marco BEASLEY
"Il ponte di Leonardo" Un pont entre l'Orient et l'Occident |
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Vendredi 16 | 11 h | Eglise Santa Maria | VOCE DONNE (Corse), sous la direction de Nicole Casalonga |
18 h | Cathédrale |
Quatuor ÆSTHESIS "O do not move" |
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21h30 | Cathédrale | A FILETTA, Abdullah MINIAWY et Peter CORSER (saxophone) "Lumio" |
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Samedi 17 | 11h | Eglise Santa Maria | QUINTINA (Corse) "Canti di Corsica è d'altrò" |
18 h | Cathédrale | L'ensemble TÊTES DE CHIEN "Pile ou Face" Un quintette a capella contemporain pour chansons traditionnelles |
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21h30 | Place d'Armes | Calusgiule À l'Ultimu, clôture avec les participants aux Rencontres et Rodrigo CUEVAS (Espagne, Asturies) |
Chaque soir les chants d'A FILETTA accueilleront les groupes invités
♦ Vous vous posez des questions sur des points particuliers du programme, et vous n’osez pas le dire ? Venez au rendez-vous, que vous donne Philippe- Jean Catinchi du mardi au samedi à 18h00, pour 15 mn d’un éclairage intense et chaleureux.
♦ 11 heures : un rendez-vous musical entre café et apéro !
♦ Jeudi 15, Oratoire Saint Antoine à 11h00 : le salon de musique est proposé par Frank Tenaille, journaliste, spécialiste des musiques du monde.
♦ Valérie Giovanni – Triptyque vidéo HD : WAYFARING. Telle une expérimentation par le corps et son déplacement à travers les paysages Valérie Giovanni envisage l’idée selon laquelle le parcours d’un lieu s’invente à chaque pas. Il suffit que l’on « se
mette en mouvement » pour devenir une ligne, puis un territoire. Une ligne d’action, une ligne de temps. L’artiste questionne ici ces lignes invisibles que la présence de l’homme trace au coeur des territoires qu’il traverse.
♦ Exposition quotidienne des photographies réalisées au cours des concerts de la veille.
♦ Publication quotidienne de la « Gazette d’un polyphone »
♦ Les spectateurs présents à l’Oratoire Saint Antoine baigneront dans l’exposition Paradisu des artistes Antò, fils de pop, Romain DCK et Cédric Thérin. Cette exposition à l’initiative de la Confrérie Saint Antoine est proposée par la Mairie de Calvi.
Prix des places :
Du lundi au samedi, concerts de 21h30 : 23 € - Etudiant : 15 €
Concerts de 18h : 15 €/ L’achat d’un billet pour le concert du soir, permet de bénéficier d’un tarif préférentiel d’un montant de 7 €, dans la limite des places disponibles
Rdv musicaux de 11h00, des mercredi 14 et samedi 18 : 8 € // Rdv musical de 11h00, du jeudi 15 : 5 € // Rdv musical de 11h00, du vendredi 16 : entrée libre
Abonnements : #1 : concerts de 18h00 + concerts de 21h30 : 115 € / #2 : rdv de 11h + concerts de 18h00 + concerts de 21h30 : 130 €
Attention :
• après le début du spectacle, l’accès à la salle ne pourra s’effectuer qu’à un moment propice choisi par le personnel d’accueil en accord avec les organisateurs
• Concerts de 18h00 et 21h30 : toute réservation non retirée au plus tard à 16h00, le jour du concert est automatiquement annulée.
Le site des RENCONTRES DE CHANTS POLYPHONIQUES DE CALVI est désormais en ligne, ainsi que la billetterie !
Découvrez le programme et faites vos réservations, via le lien ci-dessous :
https://www.rencontrespolyphoniques.com
Changement de lieu ! En raison de la tempête qui a touché la Corse au mois d'août, les concerts prévus initialement à l'Oratoire se dérouleront soit à la Cathédrale (18 h). soit Chez Tao (11 h); ceux du vendredi et du samedi 11 h auront lieu dans l'église Santa Maria.
Les Rencontres renouent avec le plein air !
Ça y est ! Après un an, nous sommes heureux de vous retrouver !
Et quoi de mieux, pour inaugurer ces 34es Rencontres de Chants Polyphoniques, que de renouer avec le plein air !
Nous vous attendons dès 21h30 sur la Place d'Armes (Citadelle) pour un spectacle chorégraphique :
découvrez ou redécouvrez "Ritrattu", une adaptation chorégraphique du célèbre roman
de Jérôme Ferrari, « À son Image », par Céline Giovannoni,
avec les danseurs de la Cie Studidanza
et les chanteurs de A FILETTA. 10 danseurs, 6 chanteurs pour mettre en danse une histoire de vie en 60 minutes !
Du chant aux Aveux : dialogue entre Saint Augustin et la polyphonie
C'est à partir d'une idée de Jean Paul Poletti que naît le projet d'un dialogue entre Saint Augustin et la polyphonie
ainsi que la rencontre entre le comédien François Dunoyer et les chanteuses Patrizia Gattaceca et Patrizia Poli.
En décembre 2021, dans le cadre du Festival international Henry Mary, les artistes donnent corps à cette initiative en l'église
Santa Maria de Sartène.
Ainsi, alternent ou se croisent de façon harmonieuse et bienveillante, lectures tirées des Aveux de
Saint Augustin et chants polyphoniques interprétés en duo, de sorte que les deux « substances » se nourrissent
mutuellement. Au fil des mots, au fil du chant se tisse un instant de bonheur littéraire et musical.
LINA_ RAÜL Refree en concert à Calvi le 13 septembre !
Alchimiste du son, Raül Fernandez Miró s'est d'abord attaché à moderniser les codes du flamenco aux côtés de Rocío Márquez, Niño de Elche, Rosálía ou Sílvia Pérez Cruz. Se libérer du lourd fardeau de la tradition tout en conservant l'émotion et l'intensité dramatique, est un tour de force que l'artiste réussit une fois de plus sur ce nouveau projet Lina_ Raül Refree initié par la fadista Lina Rodrigues. Réputée pour ses interprétations obsédantes du répertoire de la légende du fado Amália Rodrigues, la chanteuse a grandi dans le nord du Portugal, étudié le théâtre et l'Opéra à Porto avant de se consacrer au fado et de sortir deux albums. Avec la volonté de faire évoluer sa musique, la chanteuse invite le producteur dans un club lisboète, la magie opère. Réunis sans plan précis, ils expérimentent : c'est avec un piano à queue et ses vieux synthés qu'il va trouver le parfait écrin pour la voix bouleversante de Lina Rodrigues qui reste comme en apesanteur. Les synthés analogiques semblent flotter dans un espace infini guidés par cette voix qui s'élève, toujours plus intense et lumineuse, avant de retomber dans cette saudade déchirante sur laquelle a régné la "Rainha do Fado" jusqu'à sa disparition en 1999. Qu'importent les couleurs de ces atmosphères électroniques, ce néo-fado garde toute sa poésie et sa force solennelle.
Video ici :
Lùa : une invitation au voyage avec Morgane le Cuff et Mélanie Panaget
Ecouter : https://bit.ly/3KN7iU0
Morgane Le Cuff est harpiste, chanteuse et conteuse. Issue de la région rennaise, elle grandit avec, dans les oreilles, la langue gallaise du côté de ses grands-parents maternels et le breton côté paternel. Adolescente, elle se forme à la harpe auprès de professeurs. C'est lors de ses études de musiques traditionnelles au conservatoire de Rennes et au Pont Supérieur qu'elle réalise deux voyages Erasmus en Galice et en Asturies (Espagne) où elle apprend les percussions traditionnelles (pandereta) et adapte le répertoire musical de ces régions à la harpe. Évoluant au sein de plusieurs formations, elle enrichit son univers musical avec le travail du conte et du clown, et participe depuis 2014 à l'organisation du festival Les Arts à Gahard, qui promeut les musiques traditionnelles et improvisées en milieu rural, dans le village voisin de celui où elle a grandi. Mélanie Panaget est une vocaliste libre et multi-instrumentiste (piano, saz, harmonium indien, percussions), toujours en recherche de liberté musicale et de nouvelles sonorités. Entrée dans le monde de la musique par l'apprentissage du piano, elle suit des études de chant lyrique, de direction de chœur et de musicologie, avant d'explorer l'univers du jazz et de l'improvisation. Chanteuse passionnée par la pédagogie de la voix, elle évolue entre l'univers des musiques traditionnelles (Inde, Tadjikistan…) et celui plus contemporain et expérimental de l'improvisation et sa quête de nouvelles sonorités ne connaît pas de frontières.
De la polyphonie Oc / progressive aux Rencontres !
Extrait : "Sus La Mar", live à la Basilique de Saint Just de Valcabrère
Le groupe Belugueta se rassemble en 2017 autour de l'envie commune de porter sa propre parole au sein des musiques traditionnelles,
de nourrir la tradition à son tour. Les cinq artistes naviguent au sein de cultures traditionnelles diverses dont ils partagent les fruits
et les enjeux.
Dans ce mouvement de la nouvelle polyphonie occitane, Belugueta est un animal à part... Les cinq voix de ses chanteur-ses
sont porteuses d'identités et de singularités qui nous emmènent loin des terres occitanes (ou peut être proche
d'un lieu archaïque lié à la fonction du chant : celui d'accompagner les événements d'une vie).
Et pourtant, Belugueta écrit, compose et chante ses textes en langue d'òc. Ici, pas question de racines, mais d'ancrage.
Leur langue est vivante, tout comme leur musique. Elle vient du souffle de leur cœur, et bat au rythme de leurs percussions.
Billetterie en ligne : https://bit.ly/3BcV0ki
Tarifs : 15€ / 7€ (réduit)
Voyage au cœur de l'univers de Dante avec Patrizia Bovi (voix, harpe, direction), Federica Bocchini (voix, cloches) et Katerina Ghannudi (voix, harpe).
Le salon de musique de Frank Tenaille aura cette année poutr thème "Les musiques du monde et leurs orchestres".
Ethno-journaliste, Frank Tenaille accompagne les musiques du monde depuis les années 70. Il a été rédacteur en chef de plusieurs journaux dont le mensuel culturel pan-sudiste César. Il est l’auteur d’ouvrages sur la musique dont : Le Printemps de Bourges, histoire des musiques d’aujourd’hui ; Chant et polyphonies corses ; Le Swing du caméléon, panorama des musiques africaines ; Le Raï, entre bâtardise et reconnaissance ; Musiques sans visas ; Musiques et chants d’Occitanie ; Le Cabaret sauvage : Vingt ans d’un lieu ouvert au monde... Membre fondateur et ex-président de Zone Franche (le réseau des musiques du monde), il fut directeur artistique dans divers festivals dont Radio France Montpellier. Programmateur du Chantier (Centre de création des musiques du monde), il est responsable du jury musiques du monde de l’Académie Charles Cros.
Constantinople et Marco Beasley
En 1502, Leonardo da Vinci a dessiné les plans de ce qui serait le plus grand pont au monde à l'époque, et ce, à Istanbul.
Ce projet n'a cependant jamais vu le jour, le commissionnaire Sultan Bayezid II trouvant la proposition trop ambitieuse.
Les plans furent néanmoins conservés dans les archives de l'artiste et nous sont ainsi encore accessibles aujourd'hui.
Précisément 500 ans après la mort de Da Vinci, ce concert donnera vie en musique à son projet inachevé et rebâtira
ce pont dont il rêvait entre l'Orient et l'Occident. Des œuvres musicales, tirées de manuscrits des XVIe et XVIIe siècles
reposant dans les bibliothèques nationales d'Istanbul et de Florence, seront revisitées par les musiciens solistes de l'ensemble
Constantinople et le sublime chanteur italien Marco Beasley. Ces œuvres appartiennent à des répertoires savants et
populaires de deux pôes importants de la culture musicale de l'époque, soit la Perse et l'Empire ottoman d'une part, l'Italie de la
Renaissance d'autre part.
Pour ce programme original, Marco Beasley, l'une des plus grandes sommités des musiques de la Renaissance, se joint aux musiciens solistes
de Constantinople, sous la direction de Kiya Tabassian, pour nous plonger dans le monde imaginaire et audacieux des plans de Leonardo da Vinci.
Ainsi, nous continuerons notre chemin sur les traces de grands visionnaires et célébrerons, le temps de ce concert, la vision et la
grandeur d'un artiste qui a marqué profondément l'histoire de l'humanité.
Billetterie en ligne : https://bit.ly/3BcV0ki
Tarifs : 23€ / 15€ (réduit)
Video
Canti dal silenzio - Le son des archets et celui de la voix.
Le titre du programme fait référence à un cycle de chants pour violon seul de Marcello Fera, commencé en 2020 et toujours en phase de composition. A ceci, viennent s'ajouter ses compositions pour violon et violoncelle, et pour la toute première fois, cinq poèmes de la poétesse Roberta Dapunt mis en musique par le même Marcello Fera, et interprétés par Eugenia Amisano, outre quelques arrangements tirés de la grande tradition de la chanson latino-américaine. Un chant qui naît de la confrontation avec le grand espace du silence, jusqu'à se faire mystérieusement prière et danse.
"Lumio", la nouvelle création musicale d'A Filetta, Abdullah Miniawy et Peter Corser !
Extrait : https://bit.ly/3Tehs3PVoce Donne, Voix Femmes.
Voix d'ici et d'ailleurs, voix croisées, voix amies, aguerries ou novices, voix amateures ou voix éprouvées au répertoire insulaire et à ses subtilités. Des mélodies archaïques aux hymnes sacrés, des chants d'amour aux berceuses à mi-voix pour raconter la vie, les voix discourent, se répondent et se fondent, une, deux et trois voix. C'est au sein de l'atelier de chant, Voce Donne, animé par Nicole Casalonga à la Scola di Musica du CNCM Voce à Pigna qu'une petite quinzaine de femmes toutes générations confondues se retrouve chaque samedi pour partager en toute amitié le plaisir de chanter, d'être et vivre ensemble. Sous la houlette de Nicole elles pérégrinent dans les villages alentour à la rencontre d'un patrimoine et de traditions méconnus. Et franchissent quelque fois la mer vers d'autres rivages musicaux. Car le désir de découvrir des traditions vocales proches ou lointaines les anime avec la conviction que le chant forge le meilleur du lien social entre les hommes et les femmes. Le chant pour « enchanter » la vie.
!! En raison de la tempête qui a touché la Corse au mois d'août, le concert aura finalement lieu dans la basse ville (Eglise Sainte Marie Majeure). Entrée libre
Le Quatuor Æsthesis est un jeune ensemble vocal réunissant Camille Chopin, Céleste Lejeune, Abel Zamora et Jonas Mordzinski. La recherche des perceptions, des sensations, des affects et des émotions provoquées par le chant est le cœur d’Æsthesis, l’organe des sens pour les Grecs anciens.
Envisageant leur pratique comme un véritable laboratoire de sensations, ces quatre chanteurs⋅ses désirent provoquer les rencontres entre les genres.
De ces rencontres musicales naissent deux questions qui ne cessent d’alimenter leur démarche artistique : Comment interroger notre époque ? Est-il possible d’aller au-delà du son ? La réponse s’appelle Æsthesis, un quatuor vocal et un espace de transmission, de sensations par la rencontre des esthétiques. Aucune limite de style, d’époque, seul le ressenti guide les choix du groupe.
Canti di Corsica è d'altrò...
Le quatuor, formé en 2019, est originaire du bassin ajaccien. Les quatre jeunes femmes ont choisi de baptiser leur groupe Quintina, c'est-à-dire « la voix de l'ange », cette singularité musicale propre à la polyphonie, cette cinquième voix, aiguë et cristalline, qui jaillit parfois lorsque quatre voix résonnent en harmonie. Elle est à la fois le plus beau mystère de la polyphonie, la manifestation la plus pure de l'harmonie, et le symbole de l'unité du groupe.
Billetterie : https://bit.ly/3BcV0ki
Tarif : 8 €
!! En raison de la tempête qui a touché la Corse au mois d'août, le concert aura finalement lieu dans la basse ville (Eglise Sainte Marie Majeure).
L'ensemble Têtes de Chien en concert à Calvi !
Venus de la chanson française, du théâtre, de l’opéra, ou des musiques traditionnelles, ces cinq chanteurs a cappella réinventent leur propre folklore contemporain et urbain nourri de la tradition orale des anciens, et ouvrent un nouvel espace aux pratiques polyphoniques. Ayant des rôles différents, tant sur le plan vocal que scénique, ces cinq personnalités marquées, aux tessitures et styles de voix complémentaires, donnent vie ensemble à des spectacles et à des événements toujours imprévus... Tragique, comique et poésie, s’enchaînent avec virtuosité et sobriété, comme autant de jeux familiers avec le public.Le samedi 17 septembre à partir de 21h30, Rodrigo Cuevas clôturera les 34es Rencontres de Chants Polyphoniques sur la Place d'Armes !
Le chanteur asturien se décrit lui-même comme un agitateur folklorique. Sa musique s’inspire des rythmes et chants traditionnels du Nord de l’Espagne, qu’il s’approprie en les modernisant à grand renfort d’instrumentation électronique et d’audace formelle. Tout en respectant le fonds antique de son répertoire, basé sur d’anciennes danses asturiennes comme le xiringüelu, ou galiciennes comme la muñeira, il en tire des objets mutants, plus futuristes que contemporains.
Les textes de ce petit journal sont rédigés au fil de l'eau, parfois "à chaud", souvent le soir autour
de 1h du matin, au retour des concerts, afin d'être transmis à la rédaction de la Gazette (voir ci-dessous).
De ce fait, il livre les premières impressions brutes - voire brutales - du rédacteur.
Puis ce commentaire est repris, enrichi, approfondi, affiné quelques jours plus tard, au gré des réminiscences,
des discussions et des analyses.
Le lecteur ne devra donc pas s'étonner de voir évoluer ces textes.
Qu'il n'hésite donc pas à revenir sur la page !
Vous trouverez ci-dessous des photos prises par Armand Luciani (Casta Libre),
ainsi que celles d'autres photographes professionnels, en particulier Olivier Sanchez (Crystal Pictures).
Et aussi quelques photos d'amateurs : celles de Maria Natale Villanova, ainsi que les miennes.
Ce 12 septembre qui aurait dû être un jour de joie avec le prologue de ces 34èmes Rencontres a commencé dans la tristesse puisque le matin même étaient célébrées les obsèques d'Antone Sicurani, décédé à l'âge de 39 ans. Nous renouvelons ici nos sincères condoléances à son père Jean et à sa famille.
La vie continue malgré tout, et place aux Rencontres qui s'ouvrent avec "Ritrattu", adaptation chorégraphique
du roman de Jérôme Ferrari, "À son image".
Comme le roman de Ferrari, le spectacle remonte le temps, à travers des épisodes de la vie d'Antonia trop tôt disparue:
l'adolescente se voulant photographe, la jeune fille amoureuse d'un militant nationaliste, le travail pour un quotidien local,
et le reportage de guerre en ex-Yougoslavie...
La chorégraphie de Céline Giovannoni se marie parfaitement aux chants judicieusement choisis d'A Filetta :
des chants a cappella (Kyrie, Letterella, Treblinka, un extrait de U Casticu, un Sumiglia bouleversant),
mais aussi des chants de Una Tarra ci hè (Sò l'omu, È puru simu qui),
de Si di mè (Nè in
tarra nè in celu, Chjarura), Exorcismus du Libertin, un morceau de Don Juan, et le
merveilleux Tango dell'assenza de Daniele di Bonaventura....
Les deux danseurs (Thomas Esnoult et Pierre-Dominique Garibaldi), qui incarnent Pascal et Simon, et les huit danseuses
(Marion Baldi, Estelle Garcia-Massiani, Cynthia Guerbaa, Marion Guidicelli, Anna Orizoli, Lea Maria d'Amore, Elisa Bousquet et Marine Brottes), sont excellents. Un beau prologue pour ces Rencontres !
Le Svegliu l'avait annoncé : après quelques éditions plus éclectiques, les voix allaient reprendre leur prépondérance cette année. Et la première journée allait le confirmer !
Le projet "Du chant aux aveux" du 18 h est né d'une idée de Jean-Paul Poletti et a été présenté en décembre dernier au Festival Henry Mary de Sartène.
Des extraits des Aveux de Saint Augustin d'Hippone sont lus par François Dunoyer, alternant avec des chants magnifiquement interprétés par les Patrizia Poli et Patrizia Gattaceca. La modernité de ce texte du IVe siècle est confondante, et les voix des due Patrizie sont toujours aussi belles.
La soirée débute par trois chants d'A Filetta : Si more a cità, Figliolu d'ella et U Sipolcru. C'est parfait, comme d'habitude ! On admire la composition du premier morceau, la douceur du second, et le bourdon époustouflant du dernier.
Le concert du soir est une rencontre étonnante, celle du modernisateur du flamenco Raül Fernandez Miro et de
la fadista Lina Rodrigues. Toute vêtue de noir, Lina chante accompagnée par l'orgue de la Cathédrale,
puis Raül rejoint ses claviers (un piano et un piano électrique) dont il joue à la perfection.
Un climat envoûtant, une voix magnifique. Seul (tout petit) regret : le "fuzz" du piano électrique parfois un peu trop présent par rapport à la voix.
Le vent s'est considérablement renforcé ce matin et on s'inquiète pour la soirée de samedi.
Ce matin Morgane Le Cuff et de Mélanie Panaget nous ont proposé un voyage entre Galice, Afghanistan, Italie, Vénézuela
et Bretagne. Encore des voix étonnantes, et en plus beaucoup d'humour.
Le public qui se pressait Chez Tao a beaucoup apprécié, et nous aussi !
Encore de la polyphonie occitane ? diront certains. Oui, mais s'ils chantent en langue d'oc, les cinq chanteurs et chanteuses du
groupe Belugueta
(L'étincelle) nous emmènent bien loin de Toulouse. Comme A Filetta, la tradition pour Belugueta est un processus vivant qui
se réinvente constamment.
Belugueta nous a présenté ses créations : des polyphonies/polyrythmies très bien ciselées, des
transes circulaires qui évoquent fugitivement les "Circle songs" de Bobby McFerrin, et un dernier morceau
dans le style du Cór de la Plana. Les trois jeunes femmes (Lucie Gibaux, Lisa Langlois-Garrigue et Charlotte Espieussas)
et les deux hommes (Julien Lameiras et Julen Achiary) ont de très belles voix et une technique parfaite.
Une mention particulière pour la voix de Julen Achiary (le fils de Beñat), qui n'est pas sans évoquer celle de Kiya Tabassian qui se produira ici-même jeudi.
Et un joli hommage ("Tizia") à la bergère de Balagne, Letizia Giuntini.
Ce soir, encore une Patrizia habituée des Rencontres. Il s'agit cette fois de Patrizia Bovi, entourée de
Federica Bocchini
et de Katerina Ghannud.
Lors de son voyage imaginaire au cours de la Divine Comédie, Dante rencontre plusieurs femmes. Bien sûr Béatrice,
pour qui il parcourt l'Enfer, le Purgatoire et le Paradis, mais aussi la Sirène, Lia, Matelda, Piccarda Donati et les Nymphes.
Toutes ces femmes idéalisées s'adressent à lui en chantant.
Patrizia a reconstitué ces chants "tels que Dante les aurait imaginés" en s'inspirant de la tradition florentine de l'époque.
Certains des textes sont issus du répertoire liturgique que Dante connaissait très bien, d'autres ont été reconstruits.
Les mélodies suivent les canons de l'intonation modale inspirée du répertoire de louange florentin, mélodies que le peuple connaissait par cœur, et qui servaient de modèles pour en reproduire de nouvelles.
Une musique de la Renaissance relativement austère mais envoûtante, portée par trois voix magnifiques parfois accompagnées à la harpe.
Et nous avons appris ce soir que si le Purgatoire est le domaine de la monodie, c'est au Paradis que l'on trouve la polyphonie...
Et justement, auparavant A Filetta nous avait régalés avec un Benedictus beau à pleurer, l'Anniversariu di Minetta et enfin un vibrant Tbiliso.
Le 18 h accueillait un programme très ambitieux proposé par Marcello Fera : "Canti dal Silenzio" (Les chants du silence).
Le concert se composait de trois parties : une première instrumentale avec d'abord Marcello Fera en solo,
puis en duo avec le violoncelliste Alberto Casadei, sur des œuvres de Marcello Fera ;
une partie centrale consacrée à l'Amérique Latine, avec la soprano Eugenia Amisano et un prodigieux hommage à Piazzolla composé et interprété par
le violoncelliste;
enfin une troisième séquence, écrite par Marcello Fera, consacrée à la grande poétesse italienne Roberta Dapunt.
Une immense virtuosité au service de compositions très complexes évoquant la dialectique musique/silence.
Les rafales de vent sont très fortes ce soir et toutes les terrasses sont fermées. Mais cela devrait se calmer samedi...
La soirée s'annonçait grandiose, et elle le fut !
Après une facétie de Paul, A Filetta ouvre cette soirée avec Dormi, Ghmerto et
U Lamentu di Maria. Que dire si ce n'est que je suis en manque de superlatifs !
Puis vient le concert "Il Ponte di Leonardo" de Constantinople avec Marco Beasley.
L'Ensemble Constantinople fondé en 2001 par Kiya Tabassian a été imaginé comme un espace de rencontres et de
métissages musicaux. Depuis sa création, l'ensemble a réalisé 19 disques. Au cours des dix dernières années, ce sont près de 50 créations qui auront été développées et auront voyagé dans plus de 263 villes à travers 55 pays.
L'ensemble, qui est venu aux Rencontres à deux reprises, ne cesse d'exploiter les pistes : des manuscrits médiévaux à l'esthétique contemporaine, de l'Europe méditérranéenne à l'Orient
; quant à Marco Beasley, connu pour ses participations à
l'Ensemble l'Arpeggiata et pour son Ensemble Accordone,
c'est une référence du chant baroque et j'espérais sa venue depuis de nombreuses années.
Sur cette belle idée du pont entre Orient et Occident imaginé par Léonard de Vinci, Kiya Tabassian a bâti un programme composé de morceaux tirés de manuscrits des XVIe et XVIIe siècles venant des bibliothèques
d'Istanbul et de Florence : une alternance de musiques persanes, turques et italiennes magnifiquement servies par les interprètes : Tanya Laperrière à la viole d'amour et au violon baroque, Didem Basar au kanun, Patrick Graham aux percussions, Stefano Rocco à l'archiluth, Fabio Accurso au luth et Marco Ferrari aux flûtes.
Le moment le plus émouvant du concert fut celui où l'Orient et l'Occident se rejoignent symboliquement en la personne de Kiya et Marco.
Malgré l'heure tardive, le public enthousiaste obtient deux tarentelles en rappel.
Cette soirée restera probablement l'une des plus inoubliables de ces Rencontres. Mais demain est un autre jour...
Concert de 11 h
Dans l'Eglise Ste Marie Nicole Casalonga présentait l'atelier de chant qu'elle anime à Pigna.
Brindisi, nanne, paghjelle, terzetti...
Un très beau travail, et un explication sur la méthode « mimophonique » imaginée par Nando Acquaviva:
la position des doigts indique les intervalles, une main pour a seconda, l'autre pour u bassu : les indications par gestes remplacent ainsi la partition. Lumineux !
Concert de 18h
Le 18 h accueillait Æsthesis, un quatuor vocal composé de deux sopranos (Camille Chopin et Céleste Lejeune),
d'un ténor (Abel Zamora) et d'une basse (Jonas Mordzinski).
Ces quatre jeunes artistes prennent visiblement beaucoup de plaisir à chanter et nous le font partager.
Qu'ils chantent en anglais, en latin, en français, en japonais ou en yiddish, du baroque ou du contemporain, c'est toujours frais et
parfaitement mis en place.
Le vent souffle toujours aussi fort sur la Balagne. On croise les doigts pour le final de demain !
Concert de 21h30
Je manquais déjà de superlatifs hier. Il est des moments où les mots sont impuissants à transmettre
ce que l'on ressent.
L'audace d'A Filetta nous étonnera toujours, et ce projet Lumio avec Abdullah Miniawy et
Peter Corser est d'une incroyable inventivité.
Hier, Orient et Occident se rencontraient. Ce soir ils fusionnent en une osmose de souffles, de timbres, de murmures, d'éclats de voix.
Le saxophone de Peter Corser est une huitième voix d'une extrême intelligence musicale.
Et si c'était ça le paradis ?
Concert de 11h
C'est au cœur de Calvi, en l'Église Sainte Marie Majeure, que nous attend le dernier concert de 11 h. Quintina, un quatuor formé en 2019 par quatre jeunes femmes, Stéphanie De Cioco, Laurence Felici, Nathalie Gareddu et Marie-Ange Torre, nous propose un programme Canti di Corsica è d'altrò" composé de polyphonies de Corse et d'ailleurs : Géorgie, Grèce, Sardaigne, Bulgarie... Quatre jeunes femmes audacieuses car elles reprennent des chants d'A Filetta (A Paghjella di l'impiccati, Kyrie...) ou de Tavagna (È ghjunta l'ora turchina). De la belle ouvrage, surtout quand on sait que ce n'est que le quatrième concert de ce jeune groupe. La relève est assurée, et c'est très réconfortant !
Agnus Dei - Chant sacré en latin, sur le versu d'Olmi Cappella
Vagiorko ma - Chant géorgien, qui raconte l'amour...
Lluba - Chant tzigane russe, accompagné d'une guitare.
A Paghjella di l'impiccati -
Cette création fait partie du répertoire du groupe A FILETTA.
Compositeur : Gjuvan Claudiu ACQUAVIVA
Auteur : Ghjuvanteramu ROCCHI
Hè ghjunta l'ora turchina - Chant du répertoire du groupe TAVAGNA
Compositeur : Malcolm BOTHWELL -
Auteur : Jacques THIERS
Concert de 18 h
C'est l'Ensemble Têtes de chien qui assure le 18 h. Ce n'est pas le programme prévu ("Pile ou face") qu'ils
nous présentent, mais "La Marelle", qu'ils jugent mieux adapté à la Cathédrale, tant sur le plan scénographique que sur la nature des chants.
Un voyage à travers un répertoire étonnant, riche et quasiment ignoré, issu du patrimoine des régions françaises.
Une mise en place scénique et vocale impeccable, de très belles voix qui se complétent parfaitement, et une drôlerie
irrésistible. Une belle découverte !
Concert de 21 h30
Et voici le moment à la fois attendu et redouté, les "Calusgiule à l'ultimu", le final du samedi soir.
Le vent est miraculeusement tombé et la soirée devrait se dérouler dans les meilleures conditions.
La Place d'Armes est comble (plus de 1 000 personnes) quand les notes du saxophone de Peter
Corser emplissent les lieux. Puis se succèderont Quintina, Æsthesis, les chanteurs de Belugueta,
Kiya Tabassian et Marco Beasley, Marcello Fera, Alberto Casadei et
Eugenia Amisano et enfin A Filetta.
Deux chants (La folie du cardinal et Tbiliso), et Jean-Claude présente celui
qui va conclure cette 34e édition :
le chanteur asturien Rodrigo Cuevas qui fait une entrée remarquée, en dentelles et chaussé d'invraisemblables
sabots à talons (des madreñas (*)) au sommet des marches.
Drôle, provocateur, émouvant, il est tout cela à la fois, en plus d'être un excellent chanteur.
Je retiendrai surtout de sa prestation le bel hommage à Rambal, drag queen asturienne, assassinée en 1976. Ce n'est pas forcément le final qu'auraient choisi
les polyphonistes purs et durs, mais le public a beaucoup apprécié cette fin de Rencontres endiablée !
(*) Les madreñas ou almadreñas sont des chaussures traditionnelles des Asturies utilisées comme chaussures de travail dans les champs; elles sont fabriquées généralement à la main et en bois, et en une seule pièce.
* * *
Et voilà... Ces XXXIVèmes Rencontres sont terminées...
La dépression post-rencontres commence mais on emporte plein de beaux souvenirs de ces jours de partage.
Cette année encore nous avons vécu des concerts de très haut niveau, avec des artistes hors pair. De belles découvertes et des artistes que l'on a eu plaisir à retrouver.L'organisation de ces Rencontres fut exemplaire. Un immense merci à toutes et à tous, artistes, bénévoles, techniciens, dessinateurs...
Note : N'hésitez pas à revenir plusieurs fois visiter cette page. Le journal sera enrichi de commentaires supplémentaires ainsi que des photos de Maria Natale Villanova et de moi-même quand elles auront passé l'épreuve de la sélection ! Vous pourrez d'ailleurs ultérieurement (courant novembre probablement) retrouver mes photos dans une galerie photo.
Quelques mots sur le quart d'heure de Philippe-Jean Catinchi : un court moment pour nous faire partager une infime partie de
son savoir encyclopédique.
Cette année, les femmes sont à l'honneur : Margaret Maruani, Christine de Pizan, Lucie Baud, Annie Ernaux, Beatriz de Dia,
Marcelle Delpastre, Barbara Carlotti, Chiara Frugoni, Sappho de Mytilène, Angélique Ionatos...
Philippe-Jean nous a également pré des développements sur Augustin d'Hippone, Javier Marias, Joseph Conrad,
Vladimir Nabokov, Peter Brook, Catherine Bernard, Chantal Thomas,
Marie Ndiaye, Laurent Gaudé.
Toujours passionant. De quoi donner l'envie de se précipiter dans une librairie ou une bibliothèque pour découvrir ces œuvres.
Dixième année de présence de la joyeuse équipe des dessinateurs de presse ! Bauer, Philippe Antonetti, Battì et Raskal croquaient sur le vif et nous restituaient leurs dessins dans "La Gazette du polyphone".
Sous la houlette de Serena Antonetti, la "Gazette du polyphone" est devenue une institution.
Disponible chaque jour à la boutique, on y trouve les meilleurs croquis des dessinateurs cités ci-dessus,
ainsi qu'un édito de Philippe-Jean Catinchi, l'allocution présidentielle du jour (celle de François Canava, évidemment)
le petit billet ("La rubrique") du rédacteur de ces lignes (un bref condensé "à chaud" du journal que vous
pouvez lire ci-dessus) et enfin le billet d'un petit nouveau : Claude (de Fougères).
Chacun des quatre numéros de la Gazette peut être téléchargé en pdf à l'adresse suivante : https://www.afiletta.com/gazette2022/
Il est arrivé avec le printemps! Voici le clip des 34èmes Rencontres de Chants Polyphoniques, réalisé par les Films du Tourbillon/ Laurent Billard.... juste pour faire le lien entre le plaisir vécu et celui à vivre! Vivent les 35èmes Rencontres!
Maria-Serena Volpei-Aliotti le Mardi 13 Septembre 2022
Les 34èmes Rencontres de chants Polyphoniques de Calvi ont débuté ce lundi 12 septembre, au cœur de la citadelle
Les incontournables Rencontres des chants polyphoniques de Calvi ont débuté ce lundi 12 septembre, sur la place d'armes de la citadelle. Une 34e édition qui se déroulera, cette année, en plein air. "Ça repart avec du beau temps et avec la reprise des concerts en extérieur. Nous avons toujours maintenu les rencontres, contre vents et marées, même l'édition de 2021. Car à cause des aléas climatiques, les rencontres se déroulaient à l'intérieur de la cathédrale. Cette année, les mesures sanitaires ayant été levées, nous avons décidé de prendre le risque de les réorganiser en plein air," explique Dominique Bianconi, secrétaire de Svegliu Calvese, organisateur des Rencontres des chants polyphoniques de Calvi.
Cette année, comme lors des précédentes éditions, il n'y a pas de thème précis autour de rencontres, mais un lien indéfectible, celui de l'art. "Le fait d'avoir 34 ans d'expérience nous permet d'être aujourd'hui contactés par les agents et artistes. Nous suivons des artistes que nous avons reçus auparavant et les créations qu'ils proposent et qui nous intéressent. C'est une des caractéristiques des rencontres. Tout est basé sur l'humain ! Cette année, dans ce cadre-là, je peux citer deux choses. Le spectacle de Patrizia Poli et Patrizia Gattaceca, et François Dunoyer. Nous sommes attentifs à ce qu'elles font. Nous les avons reçus à deux reprises. Le fait qu'elles nous proposent cette nouvelle création, un dialogue entre les confessions de Saint Augustin et la polyphonie corse nous intéressait fortement. Mais le plus bel exemple reste le concert Lumiu qui sera présenté par A Filetta, Abdullah Miniawy et Peter Corser, des artistes que nous avons reçus en 2020. Il y a toujours une amorce qui se fait pendant les rencontres et qui souvent donne lieu à d'autres rencontres par la suite. Les choses s'articulent un peu comme ça chez nous" continue Dominique.
Et évidemment, pour le lancement de ces rencontres, quoi d'autre qu'un spectacle mariant parfaitement les chants d'A Filetta et la chorégraphie de la Compagnie Studidanza. "A Filetta sont nos partenaires privilégiés. Non seulement nous y tenons, mais c'est une collaboration permanente et c'est ce qui fait l'originalité de ces rencontres" ajoute Dominique Bianconi.
A Filetta, l'emblématique groupe calvais, toujours au cœur des rencontres.
"Les rencontres ont été créées en 1989. Au départ c'était juste un échange avec la Sardaigne. Nous avons très vite eu envie d'élargir. À l'époque en septembre, c'était déjà l'hiver. Aujourd'hui la donne à changé, mais nous sommes toujours très heureux de poursuite de cette collaboration avec le Svegliu. C'est une collaboration très riche qui a généré beaucoup d'autres collaborations, de rencontres. C'est une belle longévité, une belle réussite sur le plan artistique et humain. Un beau moment de partage" confie Jean-Claude Acquaviva, membre historique d'A Filetta. Au moins une représentation principale par édition et quelques surprises durant les soirées. "Un spectacle d'ouverture. Nous faisons toujours au moins une grosse collaboration. Sinon, nous sommes là tous les soirs, pour faire 3 chants pour accueillir ceux qui arrivent au concert de 21h. C'est un principe que nous avons mis en place. C'est notre façon de dire bienvenue à ceux qui viennent d'ailleurs" continue l'artiste, avant d'ajouter, ému "nous pensons ce soir à Jean Sicurani et à sa famille, qui a été membre du groupe durant 40 ans, et qui vient de perdre son fils Antone. Nous pensons beaucoup à eux qui sont dans une souffrance horrible. Nous voulons dédier ces rencontres à sa mémoire, nous n'aurons peut-être pas l'occasion de le faire ce soir, car il n'y a pas véritablement de présentation, mais nous souhaitons les lui dédier".
Les Rencontres, une organisation de longue haleine
Une semaine de spectacle, de représentations, de rencontres et d'échanges qui résultent d'une organisation millimétrée. "Des grandes préparations qui se sont bien passées avec tous les aléas que l'on peut supposer, des imprévus, mais pour au final un résultat génial. Une vingtaine de bénévoles au début des préparatifs, une cinquantaine durant les soirées. Nous sommes bien aidés. Avec de nombreux spectacles, 2 en basse ville, les autres à la citadelle et chez Tao. Nous allons notamment présenter Lumiu, le spectacle que nous avons préparé avec A Filetta, Abdullah Miniawy, et Peter Corser présenté à Cargese cet hiver " précise François Canava, président du Svegliu Calvese.
Source : CorseNetInfos
Mardi 13 septembre 2022
Après la soirée d'ouverture hier des XXXIVèmes Rencontres internationales de Calvi, la Cathédrale Saint Jean-Baptiste s'est embrasée ce mardi avec à l'affiche la Corse, suivie le soir d'une rencontre Espagne / Portugal, sur fond de Fado contemporain.
Cette XXXIVème édition des Rencontres Internationales de Polyphonies organisée par l'association « U Svegliu Calvese » était attendue, tant il est vrai que la station balnéaire n'a pas été épargnée durant l'été, avec la tempête meurtrière du mois d'août ou encore la foudre le 2 septembre dernier qui a décapité la statue de Notre-Dame-de-la-Serra et blessé deux personnes.
Aussi, hier soir, ce n'était que du bonheur de voir la Place d'Armes de la Citadelle se remplir de monde pour assister à
l'ouverture de ces rencontres. Pourtant, pour cette édition 2022, comment ne pas avoir une pensée pour Antone Sicurani,
emporté par une crise cardiaque à l'âge de 39 ans, dont les obsèques ont eu lieu le matin même en
l'église paroissiale de Calvi.
À l'affiche de cette première, un spectacle chorégraphique de Céline Giovannoni avec le groupe de polyphonies
calvais « A Filetta »
et celui de la Cie de danse cortenaise « Studidanza ».
Une soirée pleine de tendresse et de beauté qui a enthousiasmé le public.
Cette journée du mardi 13 septembre était celle des voyages. Pour ouvrir cette invitation, à 18 heures, en la
Cathédrale Saint-Jean-Baptiste, c'est la Corse qui était à l'honneur avec les chanteuses Patrizia Poli et Patrizia Cattaceca
et le comédien François Dunoyer pour un dialogue entre Saint-Augustin et la polyphonie : « Du chant aux aveux ».
À 21h30, place cette fois à un nouveau périple entre l'Espagne et le Portugal avec Lina et Raül Refree dans l'univers du
Fado contemporain.
Source : Stampa Paese
Et enfin, deux émissions de France Musique, Ocora Couleurs du monde, diffusées en octobre, consacrées aux 34es Rencontres :
(merci à Max pour ses explications)
1996 : 10 au
14 septembre
1997 : 16 au
20 septembre
1998 : 14 au
18 septembre
1999 : 14 au
18 septembre
2000 : 12 au
16 septembre
2001 : 11 au
15 septembre
2002 : 10 au
14 septembre
2003 : 16 au
20 septembre
2004 : 14 au
18 septembre
2005 : 13 au
17 septembre
2006 : 12 au 16 septembre
2007 : 11 au 15 septembre
2008 : 09 au 13 septembre
2009 : 15 au 19 septembre
2010 : 14 au 18 septembre
2011 : 13 au 17 septembre
2012 : 11 au 15 septembre
2013 : 10 au 14 septembre
2014 : 11 au 15 septembre
2015 : 15 au 19 septembre
2016 : 13 au 17 septembre
2017 : 12 au 16 septembre
2018 : 11 au 15 septembre
2019 : 10 au 14 septembre
2020 : 15 au 19 septembre
2021 : 14 au 18 septembre
2022 : 13 au 17 septembre
2023 : 12 au 16 septembre
2024 : 10 au 14 septembre
2025 : 16 au 20 septembre
2026 : 15 au 19 septembre
2027 : 14 au 18 septembre
2028 : 12 au 16 septembre
2029 : 11 au 15 septembre
2030 : 10 au 14 septembre
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Le
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Les
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Repères chronologiques : A Filetta de 1978 à aujourd'hui
Parole : Les mots d'A Filetta (interviews, entretiens…)
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sans oublier mon livre sur A Filetta !
Les pages consacrées aux concerts du groupe L'Alba
Les pages consacrées aux groupes et chanteurs corses
Les pages consacrées aux paroles des chants corses :
- page "chants d'A Filetta",
- chants corses d'hier
- chants corses d'aujourd'hui
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Les années précédentes sont ici :
2023
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2008
2007
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- XVIIes Rencontres (2006)
- XIXes Rencontres (2007)
- XXes Rencontres (2008)
- XXIes Rencontres (2009)
- XXIIes Rencontres (2010)
- XXIIIes Rencontres (2011)
- XXIVes Rencontres (2012)
- XXVes Rencontres (2013)
- XXVIes Rencontres (2014)
- XXVIIes Rencontres (2015)
- XXVIIIes Rencontres (2016)
- XXIXes Rencontres (2017)
- XXXes Rencontres (2018)
- XXXIes Rencontres (2019)
- XXXIIes Rencontres (2020)
- XXXIIIes Rencontres (2021)
- XXXIVes Rencontres (2022)
- XXXVes Rencontres (2023)
- XXXVIes Rencontres (2024)
Les invités des Rencontres (tous les artistes y ayant participé au moins une fois)
Le jazz et la page consacrée à Paolo Fresu
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