Comme je l'indique sur la page principale, j'ai de multiples passions qui s'enchevêtrent : la Corse et sa musique, la randonnée, et je suis depuis très longtemps un passionné de photo.
De ce fait les photos de Corse et les photos de concerts représentent une part importante de cette galerie. Mais pas seulement : j'aime aussi les voyages, la nature et le théâtre.
En résumé, je pratique surtout de la photo de voyage ou de paysage, ainsi que celle de concerts.
J'ai commencé la photo avec un Instamatic Kodak, puis mon premier reflex 24x36 fut un Zenit E. J'ai eu aussi un 6x6 Yashica.
Puis je me suis équipé en Canon : d'abord un FT, puis un EF, et enfin un A1 et un T70. Je suis passé ensuite des optiques FD aux EOS avec un EOS300. Jusqu'à ce que je me décide enfin, après bien des réticences, à passer au numérique. Un petit compact Olympus pour commencer, puis un Lumix compact. Les photos étaient bonnes mais le plaisir de la photo n'était plus là. Je me suis alors équipé d'un réflex Pentax, qui m'a donné de bons résultats mais était encombrant et très bruyant. Rédhibitoire en concert !
Prenant beaucoup de photos de spectacles, j'ai vite renoncé au reflex à cause du bruit du déclenchement.
Les compacts "standard" tels que mon Lumix TZ5 ont vite montré leurs limites, surtout en faible lumière, avec une montée du "bruit" numérique, conséquence de leur capteur minuscule. J'ai alors découvert les hybrides, avec la série G de Lumix qui me rappelle les reflex, le poids et l'encombrement en moins. Je me suis donc orienté vers la série G avec l'acquisition d'un G1 doté de deux zooms. La qualité est meilleure mais... les premiers modèles de la série G n'étaient pas silencieux ! Malgré l'absence de miroir, l'obturateur fait un déclic nettement audible. J'ai alors craqué pour un compact "expert", un LX5, capable de prendre des photos pas trop bruitées en basse lumière. Cet appareil se révèle excellent à la condition expresse d'être très près de la scène. En effet, son zoom est lumineux mais n'a pas une amplitude importante.
Enfin, Panasonic a inventé l'obturateur électronique !
Le G5 (et les modèles suivants : G6, G7, G80...) est, si on met en service l'obturateur électronique, totalement silencieux. Il accepte évidemment les optiques du G1 (ainsi que les objectifs Olympus). J'ai ajouté aux deux zooms un "pancake" fixe de 20 mm au "piqué" excellent et récemment un 30 mm macro. Et j'ai complété le tout avec un GF5 puis par un second G5.
À la suite d'un petit bain inattendu, j'ai dû remplacer l'un de mes G5 par un G6, et j'ai remplacé le zoom "série" 14-42 par un zoom 14-140 récemment complété par un 100-300..
Puis j'ai remplacé le G5 par un G80. J'ai également remplacé le LX5 par un LX100. Et pour finir, j'ai fait l'acquisition d'un deuxième G80, idéal pour les changements d'objectifs !
Evidemment, je n'utilise pas tous ces appareils simultanément.
Je choisis mon matériel en fonction de mes activités.
Dans certains cas je prends les deux G80, chacun équipé d'un zoom.
Bien sûr, c'est un peu encombrant, mais cela évite de changer d'objectif tout en disposant de toute la gamme des focales,
avec une très bonne qualité d'image.
Dans d'autres cas je n'utilise que le LX100 qui est un appareil presque universel, juste un peu court en focale.
Il est très pratique quand on ne veut pas se charger et également en photo de spectacle à condition d'être assez près..
Le Lumix G80 reprend à peu de chose près la carrosserie de son prédécesseur G7, avec une différence bienvenue: sa construction tropicalisée.
Cela se traduit physiquement par une coque avant en alliage de magnésium, un logement de carte séparé de celui de la batterie (laquelle a droit à un verrouillage de trappe par levier) et un poids supérieur de 25% à celui de ses prédecesseur.
La finition est soignée, le gainage de caoutchouc enveloppant et le dessin de la poignée assurant une bonne prise en main.
D'une manière générale, l'ergonomie est agréable, avec un niveau de personnalisation très poussé. En revanche, Panasonic nous y a habitués, les menus sont très touffus : pas moins de 163 items !
Fluide, précise, sans effets de scintillements, de pixellisation ou d'arc-en-ciel, la visée électronique OLED du G80 offre un grossissement très correct de 0,74x. Un des modes d'affichage exile toutes les infos dans un bandeau, dégageant totalement la visée.
L'écran dorsal pivotant s'avère quant à lui fort pratique pour la vidéo, pour les points de vue en extension et pour protéger la dalle lors du portage. Déployé sur la gauche, il peut également faire office de pad tactile pour placer, l'œil au viseur, l'un des 49 collimateurs AF au bon endroit.
À noter qu'il est possible de désactiver la fonction AF tactile, afin d'éviter les promenades intempestives du collimateur dès qu'il n'est pas surveillé...
La mise au point est très rapide, le déclenchement étant pratiquement instantané même au télé. Boîtier éteint, il ne faut pas plus de 0,8 s pour obtenir une image. La stabilisation du capteur, qui fait entendre un léger zonzonnement, sait fonctionner en tandem avec les objectifs O.I.S et assure une convaincante réduction du bougé.
Si le classique barillet de modes (deux mémorisations de configuration) trône sur l'épaule droite, celle de gauche porte le barillet des modes d'entraînement avec leurs talents cachés. Depuis le G7, les Lumix profitent en effet de la définition 4K (Ultra HD pour être précis) de leur vidéo pour des applications photo: pré-enregistrement en continu de 30 images sur une seconde de temps, choix a posteriori de la zone de mise au point (le "post-focus", qui effectue un bracketing AF) et focus stacking.
Ce dernier fusionne des vues sélectionnées dans le bracketing AF pour étendre la profondeur de champ à tout ou partie de l'image. Une fois sa logique intégrée, cette fonctionnalité présente de nombreux champs d'application (en "macro" par exemple). Un trépied est toutefois conseillé: malgré la rapidité de la rafale, des artefacts apparaissent en cas de bougé à main levée ainsi que sur les zones mobiles.
Tous les modes "4K Photo" génèrent des images de 8 et non pas 16 MP. Les modes d'entraînement recèlent également des rafales caracolant à 9 i/s en pleine définition avec suivi AF (et jusqu'à 40 i/s en 8 MP sans visée directe) et un intervallomètre qui sait faire du time-lapse.
Le G80 reste fidèle aux 16 MP des générations précédentes. Si cette définition peut sembler aujourd'hui un peu juste, elle n'en permet pas moins des sorties 60x45 cm détaillées. D'une part, le capteur omet le filtre passe-bas, d'autre part le processeur appuie lourdement sur l'accentuation par défaut. Cela dope la sensation de netteté en périphérie d'image avec les objectifs manquant d'homogénéité mais risque de créer un surlignage des détails contrastés du centre. Cet excès de netteté peut être corrigé dans les sous-menus de "style d'image". En montant dans les sensibilités le bruit devient perceptible de façon discrète à partir de 3 200 ISO, 6 400 étant encore tout à fait exploitables.
Bien construit, ne craignant ni la pluie ni les embruns, très personnalisable, le Lumix G80 rassemble les dernières avancées technologiques de la marque : stabilisation du capteur sur 5 axes, mode 4K photo... Son ergonomie physique agréable, son viseur précis, son écran tactile orientable et une grande réactivité rendent ce G80 efficace sur le terrain.
Le LX100 est le successeur du LX7. La collaboration entre Panasonic et Leica n'a jamais été aussi frappante qu'à travers le LX100.
On retrouve sur l'objectif une vraie bague de diaphragme bien crantée, une bague programmable multifonction, un sélecteur AF/AF Macro/MF. Sur le capot, le strict minimum : une vraie molette de vitesse, un correcteur d'exposition et un déclencheur.
Pour passer en mode "Programme", il suffit de positionner la bague d'ouverture et la molette de vitesse en position automatique (le A rouge).
Pour passer en mode "Priorité vitesse", il faut fixer une vitesse et laisser l'ouverture en automatique. Pour la "Priorité ouverture", c'est l'inverse. On retrouve au sommet de l'objectif le traditionnel commutateur multiformat (1:1, 3:2, 4:3, 16:9).
Sur le capot viennent prendre place deux petits boutons, judicieusement disposés : l'un offre un accès direct aux filtres, l'autre aux modes iA "tout automatique".
Au dos, nous retrouvons les habitudes de Panasonic : trois touches Fn, un menu rapide très complet et majoritairement personnalisable. L'écran LCD de 7,6 cm et 921 000 points au ratio 3:2 n'est ni tactile, ni orientable. Le viseur LCD emprunté au GX7, quant à lui au ratio 16:9, est globalement satisfaisant.
Le zoom a un comportement très homogène sur l'ensemble de la plage focale et des ouvertures. Le meilleur piqué est obtenu en fermant entre f/2,8 et f/5,6 quand les résultats optimaux surviennent en position 50 mm.
L'aberration chromatique est bien maîtrisée, le modelé est satisfaisant mais le piqué dans les coins ne parvient jamais à totalement égaler le centre.
Le capteur CMOS, dérivé de celui du Lumix GH4, distille une belle montée en sensibilité, se pliant volontiers à la prise de vue à 1600 ISO et même, pour les habitués du développement RAW, jusqu'à 3200 ISO. Au-delà, le lissage devient visible. Le rendu des couleurs est bon, peut-être un peu saturé par défaut, mais c'est mieux que l'inverse.
Pour moi, le Lumix LX100 est vraiment une réussite : un capteur 4/3" et un zoom lumineux 24-75 mm f/1,7-2,8 offrant une excellente qualité d'image (au nioveau de la série G), la présence d'une bague de diaphragme et d'une molette de vitesse (comme sur un appareil photo d'avant !), un autofocus réactif, la synchro-flash à toutes les vitesses et une excellente qualité de construction dans un gabarit relativement compact (mais il ne tient pas dans une poche de veste !)
Les quelques points faibles sont l'écran ni tactile (je m'en passe très bien) ni orientable et de surcroît non protégé, sa connectique un peu limitée (pas d'USB 3.0, pas de prise casque ni micro) et son flash séparé.
L'objectif Lumix G 20mm f/1.7 asph. dit "pancake (« crêpe »), à distance focale fixe de 20 mm correspondant à 40 mm au format 24x36, convient bien aux photos en instantané, de paysages et d’intérieur.
Léger, compact et abordable, cet objectif est un bon choix pour la photo de paysages ou de rue.
Sa forte intensité lumineuse de F/1.7 élargit ses possibilités d’utilisation dans de mauvaises conditions d’éclairage et augmente les possibilités de création en tirant avantage de la profondeur de champ.
Le piqué est excellent dès la pleine ouverture (f1,7). Seul défaut, la distorsion assez importante.
Il lui manque la stabilisation mais franchement ce n'est pas un défaut important.
Très bel objectif qui se caractérise, malgré sa forte intensité lumineuse, par sa construction particulièrement compacte et plate, et son poids léger.
Sa conception optique complexe se compose de 7 lentilles réparties en 5 groupes, dont 2 éléments asphériques. Celles-ci assurent une distorsion et une erreur chromatique minimales, de même qu’une grande netteté régulière, jusque dans les coins de l’image.
La gamme Micro 4/3 est un peu légère en matière d’objectifs dédiés à la macro.
Panasonic propose un Leica 45 mm f/2,8 stabilisé (au prix Leica), Olympus un excellent 60 mm f/2,8.
Ce 30 mm offre le rapport 1:1, avec une distance minimale de mise au point de 10,5cm (depuis le capteur, ce qui fait environ 5 cm entre le sujet et l'objectif).
Certes, cette focale a un petit inconvénient : obligeant à s'approcher très près du sujet, il faut veiller à l'ombre portée par
l'objectif, et cela peut aussi être gênant pour la photographie d'insectes.
En contrepartie, il est moins encombrant, très léger (180 g) et surtout moins cher que ses prédécesseurs.
La focale de 30 mm étant très polyvalente, c'est aussi un excellent objectif pour le paysage ou le portrait.
Son ouverture de 2,8 permet de réussir de bonnes photos en ambiance peu lumineuse (musées, spectacles), d'autant plus que l'objectif étant doté d'un stabilisateur, celui-ci permet de gagner 2 diaphs et demi.
En prise de vue très rapprochée la mise au point de l'appareil est souvent mise en défaut ; il faut alors passer en manuel. Je conseille pour cela d'utiliser un des menus personnalisés, ce qui évite de devoir repasser par le menu ou le menu rapide.
En conclusion, ce 30 mm f2,8 macro me satisfait pleinement.
Équivalent à un 28-280 mm en 24x36, ce zoom 14-140 est un objectif d'une grande polyvalence qui me permet de sortir le plus possible avec un seul appareil. Pesant seulement 265g, cet objectif est léger et compact, surtout pour un zoom 10x.
Sa longueur double quand il est zoomé au maximum. Le zooming est doux, sans à coups.
La mise au point est interne, ce qui fait que les filtres (diamètre 58mm) ne tournent pas. Un atout quand on utilise un polarisant.
Sa mise au point minimale autorise les plans serrés sur de petits objets ou sur des structures de matière.
Le stabilisateur (Power Optical Image Stabiliser) s'active via un commutateur sur l'objectif. Il permet de prendre des photos nettes à main levée à 1/20sec à 140mm, soit un gain de 4 diaphs!
Un objectif à (presque) tout faire, qui me semble bien meilleur dans les courtes focales que le 14-42 "standard". Son piqué est toutefois inférieur à celui des focales fixes.
La première chose qui frappe avec le Lumix 100-300 c'est sa compacité ! Un peu plus de 500 grammes ! On peut photographier de très loin en toute discrétion et sans alourdir son sac photo. L'ouverture de f/4.0-5.6 de cet objectif permet de travailler dans une variété de conditions d'éclairage tout en conservant un design compact et léger. L'utilisation de la technologie ASPH (Aspherical Lens) garantit une excellente qualité d'image, en éliminant les aberrations sphériques et en améliorant la résolution.
Doté du Power OIS (Optical Image Stabilizer), cette optique photo offre une très bonne capacité de stabilisation, idéale pour réduire les flous de mouvement lors de prises de vue à main levée.
L'objectif est construit avec une structure résistante aux intempéries Sa plage de zoom, allant de 100mm à 300mm, offre une grande polyvalence.
C'est un complément idéal au 14-140.
Il me manquait, notamment pour la photo de spectacle, un petit téléobjectif lumineux.
Il n'en existe pas beaucoup en micro 4/3, mais j'ai trouvé le Sigma 60mm f2,8.
A défaut d'offrir une ouverture record qui aurait eu comme effet de faire exploser le poids et les dimensions, ce petit téléobjectif à
l'ouverture certes modeste de f/2.8 profite de très bonnes lentilles. Le piqué est très bon dès la pleine ouverture,
les aberrations chromatiques sont indétectables à l'œil nu en jpeg.
Le vignettage est très léger à f/2.8 et disparaît totalement dès f/4.
La diffraction commence à se faire sentir à f/10 et s'avère très présente à partir de f/13
(les clichés deviennent alors trop vaporeux).
Conclusion : Excellente optique, surtout compte tenu du petit prix. Les meilleurs résultats se situent pour une ouverture entre f/4 et f/8.
Attention toutefois à la stabilisation du capteur. Equivalent à un 120 mm en 24x36, ce Sigma a une focale plutôt longue.
Dépourvu de lentille de stabilisation, il convient de le monter sur un boîtier dont le capteur est stabilisé, notamment tous les appareils
Olympus et chez Panasonic
uniquement les appareils de dernière génération : les Lumix GX7, GX8, G80, GX80, etc.
Le rapport qualité optique/prix du Sigma 60 mm ART F2.8 DN en fait un objectif à recommander sans réserve.
J'ai testé des dizaines de générateurs de diaporamas, mais aucun ne m'a complètement satisfait. Après bien des hésitations, j'ai finalement décidé de me lancer dans la création d'une galerie photo.
Je me suis fortement inspiré pour la mise en forme de l'excellent book portfolio, malheureusement disparu, de Gaïl Lefebvre.
Puis j'ai découvert le logiciel jAlbum, qui correspond à mes attentes.
Ma galerie est >>>>>>>>>>>> ici <<<<<<<<<<<<<
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