Conseils photo

Quelques notions indispensables



Certains d'entre vous ont probablement été parfois déçus par les tirages obtenus à partir de vos photos numériques, si belles sur l'écran d'ordinateur mais si molles et ternes sur papier... Une raison à cela : ils ont confondu résolution et définition. Explications :

La définition est le nombre de pixels composant l'image, par exemple 2000x3000 pixels. Une photo "2 Mpix" comprend environ 1200x1600 pixels.

La résolution est le nombre de pixels par unité de longueur, le plus souvent par pouce. On parle donc de "dpi" (dots per inch – points par pouce). Cette densité est très importante au stade de l'impression, car c'est elle qui va déterminer la qualité de l'image finale.
Supposons en effet que l'on ait une image de 2240 x 1680 pixels (cas d'un appareil numérique avec capteur CCD 4 Mpixels); si on l'imprime à 300 dpi, elle fera environ 7,5 pouces de large (19 cm) sur 5,6 pouces de haut (14,2 cm); si on l'imprime à une résolution de 100 dpi, elle passera à 22,4 pouces (57 cm) sur 16,8 (42,7 cm). Le nombre de points élémentaires (pixels) n'ayant pas augmenté, on comprend que la qualité résultante diminuera fortement, puisque chaque point élémentaire devra être artificiellement grossi pour remplir l'espace le séparant de ses voisins.
Pour la visualisation sur écran d'ordinateur ou par vidéoprojection, les valeurs de résolution exprimées en "dpi", dots per inch, ou "ppp", points par pouce, n'ont aucun effet. Il faut en l'occurence raisonner en pixels.

La taille ou format d'une image est définie par le nombre de pixels qui la composent verticalement et horizontalement, le pixel étant le plus petit élément de l'image, petit carré que l'on observe quand on grossit l'image à l'écran. C'est une manière absolue de chiffrer la taille de l'image, à ne pas confondre avec la place qu'occupera l'image sur l'écran de l'ordinateur !

Ces trois données sont liées par la relation suivante :
format = définition/résolution.
Ainsi une augmentation du format se traduit par une réduction de la définition.

Ajoutons que le poids d'une image numérique est proportionnel à sa définition. Une image RVB 8 bits de 1000 x 1500 pixels donnera un fichier de 1 000 x 15 000 x 24/=4 500 000 octets.
Pour obtenir un tirage 20x30 cm à 300 dpi, il faut que l'image initiale comporte 2362 x 3543 pixels, le fichier résultant faisant 24 Mo. Si l'on passe au format 24x36 cm, le fichier pèse 36 Mo et il fera plus de 53 Mo pour une impresssion en 30x45 cm.
Des fichiers de ce poids ne sont pratiquement pas transmissibles par mail, il faut avoir recours à des solutions comme WeTransfer. Ils seront également longs à ouvrir, à visualiser et à "traiter" si l'on ne dispose pas d'un ordinateur doté d'une bonne carte graphique et d'au moins 128 Mo de mémoire vive (RAM); un disque dur rapide et de grande capacité apportera un confort supplémentaire.
En revanche, la performance et la "vitesse" du processeur ne jouent pas un grand rôle, sauf si l'on utilise des filtres générant des effets complexes comme on en trouve dans les logiciels de traitement de l'image (Photoshop, Paintshop Pro, par exemple).
Enfin, il est évident que le temps de traitement de l'image par l'imprimante s'allonge considérablement en fonction du poids du fichier.


La place que prend l'image sur l'écran dépend de la résolution du moniteur. Par exemple, une image de 750x550 pixels affichée à 100% occupera la quasi totalité de l'écran si la résolution du moniteur est de 800x600 pixels; elle occupera une place beaucoup plus petite pour un affichage de 1024 x 768, tandis qu'elle n'apparaîtra pas dans sa totalité avec une résolution de 640 x 480. Les cartes graphiques et les moniteurs des ordinateurs ne peuvent afficher qu'un nombre maximum de pixels en largeur et en hauteur en fonction du nombre de couleurs (ou de nuances de gris) désirées.
Les résolutions les plus courantes sont : 800 x 600 – 1024 x 768 – 1280 x 1024 pixels. Il faut cependant savoir qu'à l'heure actuelle la majorité des "internautes" utilise la résolution de 1024 x 768 pour accéder à internet; aussi les images destinées à être affichées sur des sites web devront-elles avoir des dimensions de l'ordre de 900 x 650 pixels (il faut en effet tenir compte des éléments "fixes" des navigateurs qui prennent de la place) si l'on veut que l'utilisateur puisse les voir dans leur totalité sans défilement.

Petite règle mnémotechnique : divisez par 100 les dimensions en pixels du fichier natif et vous obtenez les dimensions en cm de l'image imprimée sans perte de qualité; exemple : 2000x3000 = 20x30 cm.

La bonne résolution

Il n'existe pas de résolution optimale de l'image dans l'absolu : tout dépend de l'usage final. Il ne sert à rien en effet de disposer d'une image de grande taille en qualité d'impression si celle-ci n'est destinée qu'à figurer sur un site web, d'autant plus que le poids des fichiers est une contrainte non négligeable.
On considère qu'une résolution d'impression de 300 dpi est une valeur optimale, mais il est normalement possible d'obtenir d'excellentes images sur une imprimante jet d'encre personnelle avec une résolution de 240 dpi. Toutefois, seuls des essais comparatifs successifs vous permettront de déterminer quelle est la résolution idéale pour votre matériel. Idéalement, il faudrait que l'image imprimée ait la même taille que l'image d'origine, sans "gonflement" artificiel par extrapolation.
Une photo de 2240 x 1493 pixels permettra d'avoir un tirage 19x12,6 à 300 dpi, 22x14,5 à 260 dpi et 22,7x15 cm à 250 dpi; dans les trois cas, le poids du fichier sera de 9,5 Mo.
Pour approcher les dimensions de tirages argentiques, il faudrait que l'image fasse 2700x1800 pixels afin d'obtenir des tirages de 22,8x15,2 à 300 dpi, 26,4x17,6 à 260 dpi et 27,4x18,3 à 250 dpi, le fichier pesant alors 14 Mo.

Formats d'enregistrement et compression

Les logiciels de traitement de l'image, mais aussi les scanners et quelques rares appareils de prise de vues, permettent de choisir entre différents formats d'enregistrement dont les principaux sont les suivants :

TIFF (.tif) : format très répandu; autorise la compression LZW non destructive
JPEG (.jpg) : format également très répandu, notamment pour les images destinées à être affichées sur l'internet; permet des taux de compression très élevés mais avec détérioration. C'est le format généralement utilisé par les appareils photo numériques.
BMP (.bmp) : format graphique "natif" de Windows; pas de compression.
GIF (.gif) : format très utilisé sur l'internet mais ne supporte que 256 couleurs; convient donc mieux aux dessins et éléments graphiques qu'aux photographies; compression non destructive.

PNG (.png) : à l'origine alternative au gif, ce format permet de définir 256 niveaux de transparence, et propose une compression sans perte 5 à 25% meilleure que la compression GIF.
PSD (.psd) : format natif de Photoshop qui permet de conserver notamment les calques, couches, grilles, repères et autres informations précieuses pour le travail avec ce logiciel; pas de compression.
Il faut signaler aussi les formats RAW, en général différents selon le fabricant de l'appareil. Toutes les données de prises de vue sont enregistrées "brutes", ce qui permet une qualité optimale mais nécessite un "développement" préalable des photos, et enfin le format DNG (Digital Negative Graphics) proposé par Adobe qui permet de ne plus utiliser des fichiers Raw propriétaires, et qui permet un traitement plus rapide.

Pour afficher des photos sur internet, vous devrez les enregistrer au format JPEG (ou au format GIF si elles contiennent moins de 256 couleurs). En revanche, pour l'archivage et l'impression, je vous conseille vivement le format TIFF (ou PSD si vous utilisez Photoshop et que vos images contiennent des calques et autres éléments que vous voulez retrouver ultérieurement, mais attention au poids des fichiers qui peut vite devenir problématique !)
Pour résoudre ce problème, les logiciels de traitement de l'image disposent de fonctions de compression, certaines méthodes permettant d'atteindre des taux extrêmement élevés. C'est en particulier le cas du format JPEG qui peut réduire la taille du fichier jusqu'à un facteur de 50 environ. Sachant que l'image sera dégradée plus ou moins fortement suivant le taux de compression choisi, et qu'il n'y a pas de "marche arrière" possible pour retrouver l'image de départ une fois la compression effectuée, vous devrez choisir le meilleur (c'est-à-dire le moins mauvais) compromis entre la qualité et le poids du fichier.
Pour ma part, j'ai choisi de sauvegarder en jpeg sans compression.
Enfin, il est capital de ne pas enregistrer plusieurs fois de suite une même image dans le format JPEG : les effets cumulés des compressions successives sont particulièrement dévastateurs, et ce même en enregistrant en qualité maximale : il y a tout de même compression!

Si vous utilisez un appareil numérique de prise de vues, il y a de fortes chances pour qu'il enregistre les images directement au format JPEG. Dans ce cas, dès que les images auront été transférées sur votre ordinateur, lors de toute intervention, sauvegardez en tiff. Cela permet de faire des retouches, recadrages et autres manipulations sans dégrader la qualité de l'image par des compressions successives. Ce n'est qu'une fois votre travail complètement achevé que vous pourrez sauver l'image (une seule fois donc) au format JPEG si celle-ci est destinée à une publication sur internet (mais conservez quand même le fichier ".tif", on ne sait jamais !)

A la prise de vue

On l'aura compris, sauf si l'on ne destine ses photos qu'à la visualisation, il est impératif de prendre les photos dans la plus haute définition. L'inconvénient est le poids des photos (une carte de 512 K contient grosso modo 140 photos HQ en 5 MPixels). Mais on trouve désormais des cartes mémoires de haute capacité (16, 32 ou 64 Mo).

IMPORTANT
Pour imprimer des photos, la résolution doit être élevée (300 dpi est un bon compromis). Les images sortant des APN est la plupart du temps de très grandes dimensions avec une résolution de 72 dpi. Il faut donc redimensionner la photo. Il faut absolument dans Photoshop décocher la case "réenchantillonnage", ce qui conserve les dimensions en pixels de la photo, sous peine de dégradation de la qualité.

A titre d'exemple, à partir d'un original  de 3008 x 2000 pixels en 72 dpi (dimensions : 106x71cm, poids 17,2 Mo), on peut obtenir :

- soit en cochant "rééchantillonnage", une image en 300 dpi, de même dimensions en cm. Elle fera alors... 12 534x8334 pixels, et pèsera près de 300 Mo !

- soit, en décochant "rééchantillonnage", une image toujours de 3008x2000 pixels, mais cette fois en 300 dpi, et de 25x17 cm et toujours de 17,2 Mo.

Le choix du matériel

capteurs

 

En photo numérique, ce qui compte, ce n'est pas le nombre de pixels, c'est la taille du capteur. Moins la densité de photosites est importante, plus ils seront aptes à recueillir les photons. Ainsi le photosite d'un compact d'entrée de gamme (1/2,3") atteint péniblement 1,3 micron de côté, alors que celui d'un APS-C fait 5,5 microns (voir tableau ci-contre). Corollaire : pour compenser l'insuffisance d'informations, le processeur d'image poussera le gain, d'où plus de bruit numérique et moins de détails. En outre, les grands capteurs permettent d'obtenir des arrières-plans flous en ouvrant le diaphragme. C’est un effet recherché par nombre de photographes, surtout pour le portrait, mais qui peut servir de manière créative dans tous les domaines. Sans grand capteur, n’y pensez même pas.
Les grands capteurs ont également un meilleur rendu en basse lumière.
Enfin, les grands capteurs offrent une plus grande dynamique que les petits.

 

Pour la meilleure qualité, on sera donc tenté de privilégier les "vrais" reflex (dits "full frame" qui ont gardé de l'argentique le format 24x36. Cette affirmation doit être cependant nuancée. Tout d'abord, le prix. Le matériel pro, notamment les objectifs, est très cher. Et il ne faut jamais oublier qu'un reflex, ce n'est pas seulement un boîtier, c'est un couple boîtier / objectif. Et que c'est l'objectif qui fait la qualité d'image. De plus, le matériel reflex est lourd et encombrant.

 

Alors, que choisir ? On le verra, là encore le choix est souvent affaire de compromis

Avant de se demander quel appareil acheter, il faut avant tout se poser la question suivante : quels sont mes besoins ?


- les compacts.

Qui n'a pas pesté devant le poids et l'encombrement des reflex ? Certains compacts représentent une alternative intéressante pour qui veut avoir tout le temps son appareil sur lui et ne pas se charger. L'appareil de type compact est l'appareil simple par excellence. C'est celui que l'on a toujours ou presque sur soi, et avec lequel on photographie en vacances, en balade, chez soi, bref, dès que l'occasion se présente. Polyvalent, il répond aux besoins courants (portrait, paysage, macro) et est capable de prendre d'excellentes photos. Mais que l'on n'en attende pas des miracles vu la taille du capteur. En lumière du jour, tout va bien jusqu'aux agrandissements A3; en revanche, dès que la lumière baisse, le bruit monte...
Cela dit, on trouve maintenant des compacts "experts" avec grand capteur.


- les bridges sont des hybrides, entre compacts et reflex. Ce sont des appareils relativement volumineux, qui offrent des modes et des réglages avancés, qui couvrent une large plage focale et qui disposent d'un viseur électronique.

Le bridge incarne le compromis poids / performances / prix, au point de pouvoir faire hésiter les acheteurs initialement à la recherche d'un compact ou d'un reflex. C'est un appareil parfait pour débuter lorsque l'on sait d'entrée de jeu que l'on voudra faire autre chose que de la photo « tout auto ». C'est aussi l'appareil de l'amateur confirmé, qui ferait un sous-emploi d'un reflex ou qui n'a pas les moyens de s'en offrir un.

La visée – électronique sur les bridges et reflex sur les reflex -, est une des différences majeures entre ces deux types d'appareil. L'autre différence majeure tient à l'objectif. Celui des bridges est fixe, celui des reflex amovible. L'objectif du bridge ne peut donc pas évoluer, mais il « compense » en étant à la fois puissant et de qualité. Il est en effet construit de façon à offrir de bonnes performances (distorsions / luminosité) d'un bout à l'autre d'une plage focale étendue... ce qui en soi représente un défi optique. Un bridge n'aura donc rien à envier à un reflex sur lequel on aura monté un zoom transtandard (pas toujours d'une qualité exceptionnelle) comme ceux généralement proposés en kit avec le boîtier. En revanche, lorsque l'on cherche autre chose que la polyvalence, les reflex reprennent l'avantage : sur un même boîtier, en fonction des besoins, on montera l'objectif spécialisé qui convient (téléobjectif pour de la photo sportive ou animalière, objectif macro pour la photographie rapprochée, etc.). Et les superzooms des bridges ne sont pas très lumineux...
Ajoutons qu'à l'origine, les bridges étaient dotés du capteur des compacts, mais qu'on trouve à présent des bridges à grands capteurs (évidemment, ce n'est pas sans conséquence sur le prix de l'appareil).


- les hybrides (micro 4/3)

Ce format relativement récent représente un compromis fort intéressant : capteur nettement plus grand que celui des compacts et encombrement réduit par rapport aux reflex. On citera les Sony, Panasonic séries G et les Olympus. A noter : les objectifs micro 4/3 Olympus et Panasonic sont compatibles ! L’avantage de ce capteur un peu plus petit, c’est que les objectifs le sont aussi, notamment ceux qu’on appelle les « pancakes », et donc que l’ensemble gagne clairement en compacité. Idéal pour les randonneurs !


- penser au RAW

Tous les reflex, mais également quelques compacts "experts", permettent d'enregistrer des fichiers de type Raw, en plus du Jpeg. Un fichier Raw est un fichier numérique qui contient les informations brutes enregistrées par le capteur de l'appareil photo. Ce fichier est en quelque sorte « en attente de développement » dans la mesure où il n'a subi aucun des traitements de linéarisation, dématriçage, contraste, luminosité ou saturation, nécessaires pour produire une image lisible. C'est le format le plus utilisé par les photographes, car il leur donne une entière maîtrise sur leurs images en leur permettant d'effectuer ces traitements par eux-mêmes (un peu comme en argentique lorsque l'on développe soi-même depuis ses négatifs).
En résumé : les fichiers Raw sont bien plus malléables que les fichiers Jpeg, déjà compressés et pour lesquels c'est l'appareil qui effectue la plupart des traitements. Cependant, les fichiers raw sont beaucoup plus volumineux que les jpeg et la carte mémoire se remplit vite ! En outre, le retraitement d'un fichier raw prend du temps.
Pour ma part, j'ai adopté le raw. On peut aussi réserver le raw aux conditions d'éclairage particulières car les logiciels de retraitement intégrés dans les APN sont très efficaces.

Pour conclure...


En fait, la seule façon d'être entièrement satisfait est sans doute de posséder plusieurs appareils : un compact à avoir toujours sur soi pour pouvoir photographier dès que l'occasion se présente, et un autre (reflex ou 4/3) pour bénéficier de la meilleure qualité d'image possible.
Note : Je décris mon équipement en page "à propos".

 

Pour les germanophones, un site intéressant : http://www.digitalkameratrends.com/ qui offre notamment un guide "Conseils d'achat d'appareils photo numériques" à télécharger gratuitement.

Le portage


Avoir du matériel, c'est bien, mais le transporter en toute circonstance, c'est compliqué !
Le portage du matériel est un problème à considérer avec soin, surtout quand on fait de la randonnée en montagne. Mes réflexions après beaucoup d'expériences plus ou moins heureuses :

- un grand sac photo d'épaule avec compartiments peut être utile pour transporter tout le matériel pendant le voyage et les étapes en voiture. Mais une telle solution est à proscrire pour les randonnées : même peu rempli, il pèse ! De plus, la moindre escalade devient alors périlleuse pour le matériel ... et pour le photographe !

- la solution - très séduisante à première vue - des sacs à dos photo se révèle à l'usage peu intéressante. Si le portage est agréable, on est obligé de s'arrêter pour extraire son matériel. De plus, on a souvent besoin d'emporter autre chose que son matériel photo (casse-croûte, vêtements, etc). Cette solution peut néanmoins s'avérer très pratique, pour les randonnées pas trop longues.

- pour les randonnées longues, un sac à dos ordinaire est la meilleure solution : le matériel dans les poches, les objectifs dans des poches rembourrées. Il reste encore de la place pour les effets personnels. Personnellement je marche avec une "banane" ventrale qui accueille plusieurs objectifs ainsi qu'un petit compact et une batterie de rechange.

- en cours de randonnée, les harnais Trekking sont très pratiques.

 

La photo de spectacle


Première difficulté : la lumière, souvent très faible, les contre-jours et les forts contrastes fréquents , tout cela avec des artistes qui bougent et un environnement de câbles et de micros... Mais l'essentiel, ce n'est pas la perfection technique mais de réussir à capter l'émotion du moment.


Quel matériel utiliser ? Les "pros" déconseillent généralement bridges et compacts et considèrent que seul un reflex permet d'obtenir de bons résultats. Il est certain qu'un capteur 24x36 plein format permet des sensibiliités (12 800 ISO) jadis inespérées en argentique... Mais, outre le prix, ces joujoux ont un inconvénient majeur : le bruit de déclenchement (oui, je fais une fixation sur le bruit...) Et l'on peut obtenir des résultats tout à fait corrects avec des compacts ou des hybrides, sous certaines conditions.
Pour ma part, j'ai longtemps utilisé un Lumix LX5, remplacé par un LX100, pour les prises de vue très rapprochées, sinon un G80 avec un zoom 14-140 et un objectif macro 30 mm qui a l'immense avantage d'être lumineux. Avantage : ces deux appareils sont absolument silencieux pour peu que l'on fasse les réglages adéquats mode "discret" ou obturateur électronique). Dans tous les cas, sauf cas exceptionnel je limite la sensibilté à 1600 ISO. L'idéal est évidemment de disposer d'une optique très lumineuse qui autorise une vitesse d'obturation confortable (1/125 s) pour éviter les flous de bougé (le stabilisateur traite le bougé de l'appareil mais pas celui du sujet !)


L'obturateur électronique a cependant deux gros inconvénients : le "rolling shutter" (si un sujet en mouvement est enregistré en utilisant l’obturateur électronique, le sujet peut apparaître déformé sur la photo), et, surtout, la génération de bandes lumineuses apparaissant sur les photos lors de la prise de vue sous un éclairage fluorescent ou LED .

Ce phénomène est dû à une interaction entre la fréquence de balayage du capteur et la fréquence des LED. Le phénomène est visible sur les photos, mais difficile à anticiper car la fréquence de balayage des LED varie avec leur intensité.

En attendant de nouvelles technologies, une première solution de contournement pour supprimer tout risque de bandes lumineuses sur vos photos avec les éclairages à LED est de ralentir la vitesse d’obturation. Mais le résultat n'est pas assuré. La seule solution efficace consiste à passer en obturation mécanique. L’obturateur mécanique des Panasonic étant très discret, il est parfois plus sage de l’activer par défaut, dans le doute, que de constater a posteriori que vos photos sont inutilisables.

Le mode

Le mode priorité ouverture est la solution la plus simple. On peut aussi utiliser le mode manuel.

L'exposition

La mesure spot est la mieux adaptée, même si elle est parfois difficile à manier si les conditions d'éclairage changent souvent.  

Le réglage de la qualité d'enregistrement

Dans ce cas le mode raw est à privilégier : il permet de corriger facilement en post-production balance des blancs et bruit.

Comportement

Un seul principe : NE PAS GÊNER ! Déconnecter le flash, les "bip" de l'appareil, le régler en mode silencieux s'il existe. Rien n'est plus désagréable pour un spectateur d'entendre des "clics" ou des "bip" pendant un solo ou un morceau a cappella. Penser aussi à masquer l'écran lumineux, fort gênant dans le noir pour les voisins.

L'archivage des photos

J'utilise pour toutes mes photos deux répertoires :

-     "Originaux" : les originaux renommés mais sans aucune retouche ;
-     "Optimisées jpg" : les photos optimisées en jpg qualité maximale.

On peut éventuellement passer par un répertoire provisoire « optimisées tiff » ou « optimisées psd » qui n’a pas vocation à perdurer : il sert simplement de sécurité pendant les traitements. On peut ainsi disposer d’originaux non compressés à partir desquels on peut retravailler sans toucher aux originaux. En cas de retraitements ultérieurs, il est conseillé de repartir des originaux ou de ces copies et non des jpeg optimisés car à chaque fois on compresse les données, au prix de la qualité.

Les photos optimisées en jpg sont sauvegardées au format d’impression courant (en 300 dpi).

De la prise de vue à la galerie photo

 

Après la prise de vue


On peut sauvegarder ses photos sur un disque dur portable dédié. Personnellement, j'ai longtemps utilisé un Compact Drive PD70X avec disque dur de 2,5 pouces d'une capacité de 37 GB. Il permet de vider chaque soir (ou même en cours de randonnée, car il fonctionne sur piles) tous types de carte mémoire (xD, MS, MMC, SD, Compact Flash). Mais le prix des cartes a tellement baissé qu'on peut aussi tout simplement s'équiper de plusieurs cartes...
Evidemment, si l'on a un ordinateur portable, le mieux est de transférer ses photos sur son disque dur. C'est ce que je fais dorénavant ; je sauvegarde tous les soirs les photos de la journée sur un disque dur externe, et je les renomme.
En effet, l'appareil photo donne des noms par défaut assez ésotériques, du style "DSCF0256.jpg" ou "P51242486.jpg". Il est mieux de les renommer. Plusieurs logiciels gratuits font cela très bien (notamment Lupas Rename 2000).
Lighroom permet aussi le renommage.
Je donne d'abord la date de prise de vue (au format anglo saxon aaaa mm jj car cela permet un tri chronologique), puis un numéro d'ordre.
Cela donne finalement quelque chose du genre :
2005-06-04-0024.

 

Utilisation de Lightroom

J 'ai découvert le logiciel Adobe Lightroom qui s'avère très intéressant. Outre ses fonctions de traitement des photos qu'il serait trop long de développer ici, Lightroom est très utile pour classer, archiver et sélectionner ses photos, notamment en voyage. Avec un peu de méthode, on peut préparer sur un ordinateur portable le travail qui sera effectué au retour de voyage sur un micro fixe.

J'importe donc les photos dans Lightroom ; je leur affecte des mots clés et si possible les coordonnées GPS de chaque lieu visité.
Au retour, je transfère intégralement tout le répertoire "Voyage" sur l'ordinateur (disque(s) "originaux"). Eventuellement je transforme les RAW en DNG.
Je fais une copie supplémentaire sur un disque dur rapide en vue du retraitement.

 

Post-traitement


Quand je dis que je retraite mes photos, certains de mes interlocuteurs sont surpris. La photo vue sur l'écran du numérique est plaisante, pourquoi la retraiter ? Et n'est-ce pas tricher avec la vérité ? Entendons-nous bien : il n'est pas question de transformer la réalité. Mais le post-traitement est souvent nécessaire.

Et plus un appareil photo numérique est évolué, plus le photographe doit « retoucher ». Les fabricants de matériel photo estiment que le photographe expert est apte à choisir lui même quel traitement est le mieux adapté pour rendre compte de la vision originelle, de la scène qu'il avait sous les yeux au moment de la prise de vue. Je ne parle même pas des photos prises en raw, qu'il faut développer comme on le ferait avec de l'argentique !

Au post-traitement, on peut redresser un horizon pas très horizontal, corriger la perspective, supprimer une imperfection sur l'image (poussière sur le capteur par exemple), réduire le bruit, améliorer le contraste ou la balance des couleurs, ou tout simplement recadrer.

En outre, si l'on photographie en raw, le traitement est un passage obligé. Parmi les idées fausses qui courent sur le Raw, celle qui affirme qu'il existerait une visualisation "brute de capteur" est particulièment dommageable. Le développement est une libre interprétation du photographe qui cherche à restituer ce qu'i a perçu.

 

Traitement dans DXO Pure Raw

Le logiciel DXO Pure Raw permet de retraiter les fichiers raw ou dng.
En avril 2021, DxO lançait PureRAW, une solution de débruitage et de traitement des fichiers Raw utilisant DeepPrime, une fonction extraite de PhotoLab 4. Presque un an plus tard, la firme française proposait PureRaw 2. Nous en sommes maintenant à la version 4.

DXO PureRAW corrige les défauts des boitiers et des optiques tant au niveau du capteur (débruitage et dématriçage) que de l’objectif (netteté de l’optique, distorsion, vignetage, aberrations chromatiques) et crée un Raw amélioré au format DNG (ou un jpg ou un tiff) pouvant être traité dans n’importe quel logiciel de retouche photo

Ce logiciel peut-être utilisé de façon autonome ou comme un plugin Lightroom.

J’utilise DXO PureRaw depuis sa version 2. Le logiciel français ne cesse de s’améliorer version après version. DXO PureRAW 4 s’utilise avant la retouche de vos photos dans Lightroom ou Photoshop. La V4 offre des images plus nettes dans les coins, moins d’artefacts, ce qui donne un rendu plus naturel aux Dng créés. Et l’aperçu en temps réel apporte un vrai confort d’utilisation..

Ce logiciel est vraiment très utile, notamment pour les photos prises dans des conditions difficiles avec un ISO élevé, notamment les photos de spectacle.

Post-traitement dans Photoshop

C'est donc le moment de retraiter les photos dans Photoshop. Les fichiers résultants seront sauvegardés sur un disque de travail au format 4608x3456 en 300 dpi.

Sélection des photos


Le numérique est une incitation à mitrailler sans compter, d'autant plus que le prix des cartes mémoire a considérablement chuté tandis que leur capacité augmentait. Se pose alors le problème de la sélection des centaines, voire des milliers de photos ramenées après un voyage. On peut utiliser Lightroom qui permet d'affecter notes et couleurs (voir ci-dessous) mais je préfère utiliser le freeware Fastone Image Viewer qui permet d'afficher les photos plein écran et de les sauvegarder une à une dans le répertoire de son choix. Pour ma part je crée systématiquement 4 répertoires : "non retenues", "sélection*" et "sélection**" pour les photos à garder et "sélection****" pour les photos les plus dignes d'intérêt.


Je transfère les photos définitives sur le disque ad hoc, mais je conserve pour le moment les fichiers sur le disque de travail. A ce stade je peux utiliser ces fcihiers pour composer un livre photo (en 300 dpi).
Avant une nouvelle importation dans Lightroom, je sépare les formats horizontaux et les verticaux. Et je réimporte chaque catégorie dans Lightroom, afin de les exporter en 1920x1440 pour les horizontales, 1440x1920 pour les verticales, en 96 dpi et avec filigrane (copyright).

Préparation de la galerie


J'opère une dernière sélection (ça ne fait pas de mal) et une renumérotation dans l'ordre souhaité pour la galerie.

Il me faut encore retraiter les fichiers avec Tiny PNG pour en réduire le volume.
Enfin je transfère le tout dans mon répertoire GALERIES.

Puis c'est jAlbum qiui prend le relais!

..

Classement, archivage et pré-traitement avec Lightroom

Comme dit plus haut, je sauvegarde tous les soirs mes photos du jour sur un disque dur externe ou sur un ordinateur portable.

 

Première chose à faire : importer ses photos dans Lightroom.

Je crée un catalogue "Voyage" et j'importe les photos de la journée.

On peut à présent passer à la sélection, très facile, on le verra, dans Lightroom.

Sélectionner la première photo, et passer en mode plein écran (Touche « F » du clavier). Observer rapidement la photo. Si elle est ratée (flou, mauvaise mise au point, sujet coupé en deux, etc.) cliquer sur la touche « X ».

Cette action va marquer la photo comme rejetée. Elle ne sera pas supprimée de Lightroom ni du répertoire, mais simplement marquée comme rejetée. Si par contre la photo est convenable, cliquer sur la flèche droite pour passer à la photo suivante.

A ce stade, il s'agit simplement de supprimer les photos manifestement ratées. Donc en cas de doute, gardez la photo, et passez à la suivante. Avec l’expérience, votre choix sera rapidement plus tranché, et vous arriverez plus facilement à detecter les photos ratées ou qui ne donneront pas grand chose.

Une fois le premier tri effectué, sortez du mode plein écran (touche « F »).

Toujours dans le module Bibliothèque de Lightroom, en haut à droite au dessus de vos photos, vous devez voir apparaitre un menu déroulant indiquant « Pas de filtre ». Cliquez dessus, puis dans le menu qui apparait, sélectionnez « Marquées ». Toutes les photos vont disparaitre, mais une nouvelle barre d’outil a dû apparaitre.

Chaque drapeau représente un état du marqueur de vos photos :

A gauche : photos marquées
Au milieu : photos neutres
A droite : photos rejetées

Lors du premier tri que nous avons fait précédemment, nous avons marqué comme rejetées les photos qui ne nous plaisaient pas.

Si vous cliquez sur le drapeau de droite (photos rejetées), vous verrez toutes les photos que vous avez rejetées à l’étape 1.

Recliquez sur ce même drapeau pour désactiver le filtre.

Pour la prochaine étape, ce que nous voulons faire, c’est afficher toutes les photos, sauf celles que nous avons éliminées à la première étape.

Il va donc falloir désactiver le filtre « photos rejetées » et activer les deux autres filtres « photos neutres » et « photos marquées »

Vous devriez maintenant voir s’afficher toutes vos photos, sauf celles que vous avez rejetées à la première étape.

Deuxième tri pour sélectionner les meilleures photos


Comme pour le premier tri, sélectionnez la première image, puis passez en mode plein écran (touche F de votre clavier).

Le deuxième tri va être fait avec plus d’attention que le premier.

L’idée ici est de sélectionner seulement les photos que vous allez garder, et donc retoucher. Autrement dit seulement les photos qui ont vraiment du potentiel.

Si une photo vous plaît, appuyez sur la touche « P » de votre clavier, pour la marquer comme retenue.

Soyez plus attentifs sur vos choix, et ne gardez

A cette étape, si vous avez des doutes entre deux photos qui se ressemblent beaucoup, gardez les deux, nous les départagerons un peu plus tard.

A la fin du tri, sortez du mode plein écran.

Troisième tri : sélection définitive


Nous allons maintenant modifier le filtre d’affichage de notre grille de photo, pour n’afficher que les photos retenues à l’étape précédente.

Il faut donc que le drapeau le plus à gauche soit sélectionné (photos marquées), et que les deux autres drapeaux soient désactivés (photos neutres et rejetées).

A cette étape, il ne devrait déjà vous rester que peu de photos.

Pour ce dernier tri, il va falloir vraiment regarder vos photos de très près. On ne passe pas en mode plein écran à cette étape. On reste sur l’affichage de la grille de photo.

Pour chaque photo, pensez à vérifier qu’elle soit bien nette. Pour en avoir le coeur net, pensez à zoomer pour afficher votre photo en taille réelle (touche « espace » de votre clavier).

Si plusieurs photos se ressemblent beaucoup, vous pouvez les sélectionner (clic sur la première, puis cdm + clic (ctrl + Clic sur Windows) sur les suivantes) et utiliser les modes d’affichage « Comparaison » et « Ensemble » pour les comparer plus facilement.

A cette étape, vous devez utiliser la touche « U » pour marquer une photo comme neutre (celles que vous ne garderez pas) ou sur « P » pour celles que vous garderez (photos marquées).

Comme nous avons sélectionné un filtre qui n’affiche que les photos marquées, les photos « neutres » disparaitront au moment ou vous cliquez sur la touche « U » de votre clavier. Elles ne sont pas supprimées, mais simplement masquées.

Une petite astuce pour gagner du temps


Pour gagner un peu de temps, vous pouvez configurer Lightroom pour qu’il passe automatiquement à la photo suivante lorsque vous marquez une photo comme rejetée, neutre, ou retenue.

Le réglage se fait dans Photo > Avance automatique

En sélectionnant l’option, lorsque vous affichez une photo, et que vous la marquez comme rejetée par exemple, la photo suivante s’affiche automatiquement.

En désélectionnant cette option, lorsque vous marquez une photo comme rejetée, vous devez ensuite utiliser la flèche vers la droite de votre clavier pour passer à la suivante.

C’est un petit détail, mais ça fait toujours gagner un peu de temps !

Et en cas de pépin...


J'ai eu l'occasion à deux reprises de faire appel à la société Photo ciné réparation, et je la recommande sans réserve.


Lexique de photographie

A (Priorité à l’ouverture) : Il s’agit d’un réglage de l’appareil photo dans lequel le photographe choisit une valeur d’ouverture fixe (nombre f) tout en permettant à l’appareil photo de régler le temps de pose (et éventuellement la sensibilité ISO) pour obtenir une exposition correcte (déterminée par la mesure de lumière interne de l’appareil photo).

Aberration chromatique : Distorsion des couleurs qui se produit lorsqu’un objectif ne parvient pas à focaliser toutes les couleurs sur le même point. Elle apparaît sous la forme d’un contour ou d’une frange de couleur dans les zones d’une image où le contraste entre les objets clairs et foncés est élevé.

Adobe Camera Raw : Module externe des logiciels Adobe qui permet de traiter et d’améliorer des photos brutes au format RAW dans les logiciels Adobe dont Adobe Lightroom Classic et Photoshop CC.

Accutance : Netteté d’une image, notamment au niveau des contours.

AE : Exposition automatique : Mode de l’appareil photo qui détermine automatiquement les paramètres d’exposition optimaux sur la base des indications du posemètre intégré.

AF : Autofocus : Système permettant à un appareil photo d’effectuer automatiquement la mise au point pour obtenir une netteté optimale sur un sujet ou une zone sélectionnée automatiquement ou manuellement.

APS-C : Advanced Photo System type-C : Format de capteur d’image basé sur le format de négatif de film C (« Classic ») par l’Advanced Photo System. Ces capteurs ont une taille (généralement 22,5 x 15 mm à 24 x 16 mm) dont le rapport d’aspect est de 3:2, et imposent un recadrage (crop) de 1,5 x (1,6 x chez Canon) par rapport au 24 x 36 ou plein format. Ces appareils sont souvent appelés « crop sensor » ou « crop frame ».

ASA : American Standards Association : L’organisme de normalisation qui a défini le système ASA pour évaluer la sensibilité des émulsions photographiques. Cette organisation privée à but non lucratif a depuis été rebaptisée American National Standards Institute (ANSI). En 1974, l’ASA et le DIN ont été combinés pour former les normes ISO utilisées aujourd’hui par les photographes.

ASPH : Asphérique : Type de lentille utilisant un profil de surface complexe qui n’est pas une portion de sphère ou de cylindre afin de réduire divers types d’aberrations dont souffrent les lentilles simples. Un seul élément d’objectif asphérique est capable de remplacer plusieurs éléments d’objectif simples.

AWB : Balance des blancs automatique (Automatic White Balance) : Fonction d’un appareil photo ou d’un logiciel qui évalue une photo et sélectionne automatiquement la balance des blancs optimale dans le but d’éliminer les dominantes de couleur de la scène.

Angle de champ : Mesure de l’étendue de la scène capturée par l’objectif d’un appareil photo. Plus la focale de l’objectif est courte, plus l’angle de champ est large, et inversement.

Angle de prise de vue : Désigne l’orientation et la position de l’appareil photo par rapport au sujet. Cela peut varier du plan au ras du sol à une vue aérienne, en passant par des vues frontales, latérales ou en plongée.

Argentique : Méthode traditionnelle de photographie utilisant des films photosensibles pour capturer des images. Ces films sont ensuite développés chimiquement pour produire des négatifs, qui peuvent être agrandis pour créer des tirages.

ASA : Ancien standard utilisé pour mesurer la sensibilité des films photographiques. Plus le nombre ASA est élevé, plus le film est sensible à la lumière. Il a été remplacé par la norme ISO.

Astigmatisme : Défaut optique d’une lentille où les rayons lumineux horizontaux et verticaux ne sont pas focalisés au même point, entraînant une image floue ou déformée.

B : Bulb : Réglage de l’obturateur d’un appareil photo qui maintient l’obturateur ouvert aussi longtemps que le déclencheur est maintenu enfoncé. Le nom fait référence aux ampoules utilisées comme déclencheurs pneumatiques dans les premiers appareils photo – le fait de presser l’ampoule ouvrait l’obturateur et le fait de relâcher la pression le fermait, de sorte que les photos étaient exposées tant que l’ampoule était pressée.

Barillet : Déformation de l’image en forme de baril.

BdB : Balance des blancs : Le réglage des intensités de couleur dans une scène présentant une dominante de couleur causée par différentes sources de lumière avec différentes températures de couleur. Le but est d’obtenir des couleurs naturelles/correctes qui reflètent ce que l’œil humain voit. Voir WB.

Bokeh : Terme japonais qui décrit la qualité esthétique du flou produit dans les zones hors mise au point d’une image. Un bokeh agréable est souvent recherché par les photographes pour mettre en valeur le sujet principal et est généralement obtenu avec des objectifs à grande ouverture.

Bracketing : Technique photographique qui consiste à prendre plusieurs photos d’une même scène avec différentes expositions (généralement une sous-exposée, une correctement exposée et une surexposée). Cela permet d’assurer d’obtenir une image correctement exposée ou peut être utilisé pour créer des images HDR.

Bruit : En photographie numérique, le bruit désigne les pixels erratiques de couleur ou de luminosité sur une image. Il est souvent causé par des sensibilités ISO élevées, des longs temps d’exposition ou des températures élevées du capteur. Le bruit peut donner à une photo un aspect granuleux.

B&W : Noir et blanc (Black & White) : Également appelé monochrome, ce type de photographie présente des photos qui ne contiennent que des nuances de gris neutre (ou une teinte comme le sépia) allant du noir au blanc, plutôt que des couleurs.

C1 : Capture One : Le logiciel de photographie édité par la société danoise Phase One, spécialisée dans les équipements et les logiciels de photographie. Ce logiciel offre le traitement des fichiers bruts, le catalogage des photos et la prise de vue en mode connecté.

CCD : Dispositif à couplage de charge : L’un des deux principaux types de capteurs d’images à semi-conducteurs, l’autre étant le CMOS. Ces capteurs comprennent généralement un obturateur global (tous les pixels sont exposés en même temps), une résolution/sensibilité élevée et un bruit faible/de haute qualité. Les inconvénients sont une consommation d’énergie élevée et un coût élevé (un processus de fabrication spécial est nécessaire).

CF : CompactFlash : Format de carte mémoire utilisé par les premières générations d’appareils photo numériques. Développé par SanDisk en 1994, il utilise la technologie de la mémoire flash pour stocker de grandes quantités de données sur des dispositifs relativement petits. Son principal concurrent est la carte Secure Digital (SD).

CMOS : Métal-oxyde-semiconducteur complémentaire : Principal type de capteur d’images utilisé dans les appareils photo numériques modernes (l’autre étant le CCD). Ses avantages sont la vitesse de lecture, la faible consommation d’énergie et le faible coût (il utilise des procédés traditionnels de fabrication de puces). Les inconvénients sont le rolling shutter (les pixels sont exposés ligne par ligne) et une sensibilité plus faible (chaque pixel partage l’espace avec un amplificateur).

CMYK : Cyan, magenta, jaune et noir : Modèle de couleur soustractif utilisé dans l’impression couleur qui utilise des plaques d’encre cyan, magenta, jaune et clé (noir) sur un fond clair (généralement blanc). En tant que modèle soustractif, les couleurs ajoutées sont soustraites du blanc, et la combinaison complète des couleurs est le noir. Les imprimantes couleur sont généralement CMYK.

Compensation de l’exposition : Fonction de l’appareil photo qui permet aux photographes de surexposer ou de sous-exposer une photographie (souvent par intervalles d’un tiers de diaphragme) par rapport à l’exposition correcte calculée par la cellule de mesure de lumière.

CP : Filtre polarisant circulaire : Également abrégé en CPL, un polariseur circulaire est un type de filtre qui se fixe à un objectif et réduit les reflets et les éblouissements. Le photographe peut faire tourner la partie avant du filtre pour contrôler l’effet de polarisation.

CWB : Balance des blancs personnalisée : Un paramètre de l’appareil photo qui permet aux photographes de définir leur propre balance des blancs, généralement pour des situations d’éclairage délicat ou mixte. Ceci implique de photographier une zone de blanc pur ou de gris neutre dans le même éclairage afin de servir de référence à l’appareil photo pour ajuster la température de couleur.

DIN : Deutsches Institut für Normung : Système logarithmique d’évaluation de la vitesse des films qui a été introduit en 1934 avant de devenir largement utilisé en Europe. En 1974, le DIN et l’ASA ont été combinés pour former les normes ISO utilisées aujourd’hui par les photographes.

DNG : Digital Negative : Format d’image brut sans perte (RAW) développé et breveté par Adobe pour la photographie numérique. En tant que format ouvert avec des spécifications librement disponibles, DNG est conçu pour être un format de fichier brut universel comme une alternative aux formats bruts propriétaires développés par les fabricants d’appareils photo.

DPI : Points par pouce (Dots per Inch)  : Une façon de mesurer la capacité de détail fin d’une imprimante ou d’un scanner. Il s’agit du nombre de points séparés qui peuvent être placés dans l’espace d’un pouce linéaire (et non carré). Voir PPP.

DSLR : Appareil photo numérique reflex à objectif unique (Digital Single Lens Reflex) : Appareil photo numérique qui utilise un miroir pour diriger la lumière entre le prisme du viseur (pour voir et composer la scène) et le capteur d’image (lorsque l’obturateur est activé pour exposer une photo).

DSC : Appareil photo numérique : Souvent utilisé par divers appareils photo numériques comme préfixe des noms de fichiers des photographies numériques capturées.

Exposer à droite (Expose To The Right) : Technique consistant à viser une exposition aussi élevée que possible afin de recueillir le maximum de lumière et d’informations sans écrêter l’histogramme et perdre des détails par surexposition.

EV : Valeur d’exposition : Nombre représentant la quantité de lumière qui impressionne le film ou le capteur d’un appareil photo, déterminé par l’ouverture et la vitesse d’obturation. Différentes combinaisons d’ouverture et de vitesse d’obturation qui produisent la même exposition ont le même nombre EV. Voir Il.

EXIF : Exchangeable Image File Format : Officiellement appelé Exif (sans les majuscules), il s’agit des données standardisées qui sont enregistrées dans chaque fichier image d’un appareil photo. Les informations contenues peuvent inclure la date et l’heure, des informations sur l’appareil photo et l’objectif, des détails sur l’exposition, le GPS, etc.

f : nombre de diaphragme : Nombre qui spécifie l’ouverture d’un objectif. Il s’agit du rapport entre la distance focale et le diamètre d’ouverture effectif. Un nombre f faible dénote une grande ouverture qui permet à plus de lumière d’atteindre le film ou le capteur de l’appareil photo. Un diaphragme correspond à une variation de √2 (~1,41) du nombre f et à une variation d’un facteur 2 de l’intensité lumineuse.

FF : Plein cadre (Full Frame) : La taille du capteur en photographie numérique basée sur le format 35 mm devenu dominant en photographie argentique. Un capteur plein cadre mesure 36×24 mm, un rapport d’aspect de 3:2, et une diagonale d’environ 43 mm. Voir FX.

Focale : La focale d’un objectif est la distance mesurée entre le centre optique de l’objectif (point où les rayons lumineux convergent) et le plan du film ou du capteur lorsque l’objectif est réglé pour une mise au point à l’infini. Elle est généralement exprimée en millimètres (mm) et détermine l’angle de vue de l’objectif. Par exemple, un objectif de 50mm est souvent considéré comme un objectif standard sur un appareil plein format, tandis qu’un objectif de 24mm est considéré comme grand-angle.

Format : Le format fait référence aux dimensions physiques du film ou du capteur utilisé dans un appareil photo. Ces dimensions influencent l’angle de vue et la profondeur de champ de l’image capturée. Par exemple, le format 24 x 36 mm, souvent appelé « plein format » ou « full frame », est le format standard des appareils photo reflex et correspond aux dimensions du film 35 mm utilisé dans la photographie argentique traditionnelle. D’autres formats courants incluent APS-C, moyen format et micro 4/3, chacun ayant ses propres dimensions et caractéristiques spécifiques.

FPS : Obturateur à plan focal : Type d’obturateur qui se trouve juste devant le plan focal de l’appareil photo.

FPS (VPS) : Images par seconde (frames per second) : Cadence de prise de vue continue (rafale) maximale d’un appareil photo pour les photos ou fréquence d’images disponible pour les vidéos.

GIF : Graphics Interchange Format : Format d’image> bitmap introduit en 1987 qui prend en charge 8 bits par pixel, ce qui signifie que chaque image peut afficher un maximum de 256 couleurs différentes. Les GIF sont omniprésents sur le Web car le format est largement pris en charge, mais les limitations de couleur rendent le format moins adapté aux photos que des formats tels que JPEG. Cependant, les photos sont largement partagées en GIFs sous la forme de mèmes en ligne.

GND : Densité neutre graduée : Type de filtre à densité neutre dans lequel la quantité de lumière bloquée est un gradient d’un côté à l’autre. Utile pour les scènes comme les paysages où les photographes doivent réduire le contraste entre un ciel lumineux et un paysage sombre.

Go : Gigaoctet : Multiple de l’unité d’octet pour le stockage d’informations numériques. Comme giga signifie 1.000.000.000, un gigaoctet représente un milliard d’octets de données.

HDR : Haute gamme dynamique : Type de photographie qui vise à reproduire une plus grande gamme de luminosité que ce qui est habituellement capturé avec l’équipement et les techniques photographiques standard. Cela se fait souvent en prenant plusieurs photos à différentes expositions, puis en les combinant en une seule photo avec une valeur tonale maximale plus élevée et une valeur tonale minimale plus faible.

Distance hyperfocale : Distance de mise au point au-delà de laquelle tous les objets d’une scène sont rendus avec une mise au point « acceptable », ce qui donne la profondeur de champ maximale à une ouverture donnée (en savoir plus sur l’hyperfocale)

IBIS : Stabilisation de l’image dans le boîtier (In Body Image Stabilization) : Mécanisme présent dans les appareils photo numériques qui compense les mouvements de l’appareil pendant l’exposition en déplaçant le capteur d’image au point final du chemin optique. Ces systèmes compensent jusqu’à 5 axes de mouvement : X, Y, Roll, Yaw et Pitch. Alors que la stabilisation optique de l’image (OIS) est intégrée aux objectifs, l’IBIS d’un appareil photo fonctionne avec tous les objectifs qui peuvent y être montés.

Il : Indice de lumination : Nombre qui caractérise un couple ouverture / temps de pose. Pour une même scène, deux couples caractérisés par le même indice de lumination produiront la même exposition sur le film ou capteur (voir triangle d’exposition)

IR : Infrarouge : Lumière dont la longueur d’onde se situe entre 700 et 900 nm et qui peut être capturée à l’aide de films ou de capteurs d’images sensibles à cette partie du spectre. Les photographies infrarouges prises avec une lumière visible bloquée ont généralement un aspect onirique caractérisé par un feuillage blanc, un ciel sombre, une peau claire et des yeux sombres.

ISO : Organisation internationale de normalisation : Norme permettant de mesurer la sensibilité à la lumière d’un film ou d’un capteur d’appareil photo. Pour les films, il s’agit de la vitesse à laquelle les produits chimiques réagissent à la lumière, et pour les capteurs numériques, du gain (ou de l’amplification) appliqué au signal avant l’enregistrement de l’image.

JPEG : Joint Photographic Experts Group : Également abrégé JPG, il s’agit d’une norme de compression avec perte, du nom du groupe qui l’a créée en 1992. Elle est devenue la méthode de compression la plus utilisée dans le monde pour les photos numériques. Le fait qu’elle soit avec perte signifie que l’édition et le réenregistrement des fichiers entraînent une perte de qualité de l’image à chaque fois.

K : Kelvin : Unité internationale de base de la température absolue utilisée pour exprimer de manière pratique la température de couleur en photographie. Les températures élevées (plus de 5000 K) correspondent à des couleurs plus froides et plus bleues, tandis que les températures plus basses (moins de 3000 K) correspondent à des couleurs plus chaudes et plus jaunes. La « lumière du jour » se situe traditionnellement autour de 5600 K.

Ko : Kilooctet : Multiple de l’unité d’octet pour le stockage d’informations numériques. Comme méga désigne 1.000, un kilooctet correspond à mille octets de données.

LCD : Affichage à cristaux liquides : Technologie d’affichage omniprésente dans les écrans d’appareils photo, les viseurs, les moniteurs d’ordinateurs, etc. Elle utilise des cristaux liquides, des polariseurs et un rétroéclairage pour produire les images affichées.

LED : Diode électroluminescente : Technologie de source lumineuse à semi-conducteurs qui a des applications dans la photographie allant de l’éclairage aux écrans. En tant que source de lumière, les LEDs sont flexibles (avec une large gamme de couleurs et d’intensités), efficaces sur le plan énergétique, peu chaudes et durables. Dans un écran, elles sont brillantes, économes en énergie, nettes, sans scintillement et durables.

LR : Lightroom : Logiciel faisant partie du pack Creative Cloud pour la photographie d’Adobe pour la retouche et l’organisation des images dans le Cloud.

LrC : Lightroom Classic : Logiciel historique Adobe pour la retouche et l’organisation des images. Populaire parmi les photographes pour la gestion des fichiers, le tri de grands ensembles de photos et leur flux de travail de post-traitement.

M : Manuel : Mode de prise de vue dans lequel le photographe choisit l’exposition souhaitée en sélectionnant manuellement le temps de pose et l’ouverture (et éventuellement l’ISO).

Mo :  Mégaoctet : Multiple de l’unité d’octet pour le stockage d’informations numériques. Comme méga désigne 1.000.000, un mégaoctet correspond à un million d’octets de données.

MF : Mise au point manuelle : Processus par lequel le photographe (plutôt que l’appareil photo) règle la mise au point de l’objectif pour obtenir la netteté souhaitée sur une photo.

Micro 4/3 ou Micro Four Thirds : Norme de système d’appareil photo numérique sans miroir à objectif interchangeable lancée par Olympus et Panasonic en 2008 et rejointe par un grand nombre de fabricants d’appareils photo. La spécification utilise la taille du capteur Four Thirds tout en omettant la boîte à miroir et le pentaprisme pour permettre l’utilisation d’appareils et d’objectifs plus petits.

MP : Mégapixel : Un million de pixels. Terme utilisé pour désigner la définition des photos, des écrans et des capteurs des appareils photo.

MS : Memory Stick : Format de carte mémoire flash amovible propriétaire de Sony, introduit en 1998. Outre le Memory Stick original, la famille comprend également les modèles PRO, Duo, Micro et PRO-HG. Ce format a été largement abandonné après l’apparition des cartes mémoire SD.

MTF (ou FTM) : Fonction de transfert de modulation : Une façon technique de mesurer le potentiel de performance optique d’un objectif. Un graphique MTF représente le contraste et la résolution d’un objectif particulier, l’axe des x représentant la distance par rapport au centre du cadre (centre à gauche et bord à droite) et l’axe des y représentant la transmission de la lumière (0% en bas et 100% en haut). Les graphiques MTF tracent généralement des lignes sagittales et méridiennes pour les mesures de contraste des lignes qui sont parallèles ou perpendiculaires (respectivement) à la ligne allant du centre au bord de la monture.

ND : Densité neutre : Type de filtre qui réduit la quantité de lumière entrant dans l’appareil photo, modifiant l’intensité de toutes les longueurs d’onde de manière égale afin qu’il n’y ait (idéalement) aucun changement de couleur. Permet aux photographes d’utiliser des paramètres d’exposition qui, autrement, donneraient lieu à des photos surexposées (par exemple, pour une exposition plus longue ou une ouverture plus grande lors d’une journée ensoleillée).

NR: Réduction du bruit : Traitement numérique visant à supprimer le bruit numérique d’une photographie, qu’il soit effectué dans l’appareil photo par un firmware ou par une fonction/un outil dans une application de traitement/édition d’images comme DxO PureRAW.

NG : Nombre guide : Nombre utilisé pour indiquer la puissance d’un flash électronique et servant à calculer le diaphragme nécessaire pour toute distance flash-sujet (ou la distance pour un diaphragme donné). Nombre guide = nombre f x distance. Plus le nombre guide est élevé, plus la distance à laquelle le flash peut exposer correctement un sujet est grande.

OEM : Fabricant d’équipement d’origine : Société qui a fabriqué un produit donné, que ce produit ait été commercialisé sous sa propre marque ou sous celle d’une autre société.

OIS : Stabilisation optique de l’image : Également connu sous le nom de stabilisation d’image (IS) et de stabilisation optique (OS), il s’agit d’un mécanisme dans les objectifs qui compense les mouvements de l’appareil photo pendant l’exposition en déplaçant des éléments optiques pour modifier le chemin optique vers le capteur.

P : Programme : Mode de prise de vue dans lequel l’appareil calcule le temps de pose et l’ouverture (et éventuellement la sensibilité ISO) optimales. Le mode Programme diffère du mode Auto dans la mesure où les paramètres autres que l’exposition sont définis manuellement par le photographe.

PASM : Programme, priorité à l’ouverture, priorité à la vitesse et manuel : Les quatre principaux modes proposés sur les appareils photo pour déterminer quels paramètres d’exposition sont sélectionnés manuellement par le photographe par rapport à ceux qui sont choisis automatiquement par l’appareil.

PdC : Profondeur de champ : Distance entre les objets les plus proches et les plus éloignés d’une photo qui sont mis au point en étant nets. Une faible profondeur de champ peut entraîner un flou important devant et derrière le sujet mis au point, tandis qu’une grande profondeur de champ peut rendre une grande partie (ou la totalité) d’une scène nette. Voir DoF.

PNG : Portable Network Graphics : Format de fichier graphique matriciel qui a été créé pour remplacer le GIF. Les images PNG prennent en charge la compression des données sans perte et des millions de couleurs (en comparaison, les images GIF sont limitées à une palette de seulement 256 couleurs). Comme le PNG a été conçu pour le Web et non pour l’impression, seuls les espaces de couleurs RVB sont pris en charge (et non CMYK).

PT : Post-traitement : Il s’agit du processus d’édition des données originales de l’appareil photo à l’aide de logiciels (par exemple Photoshop et Lightroom) afin de créer une photographie finale améliorée et/ou personnalisée. Il peut s’agir de modifications de base (luminosité, contraste, balance des blancs, saturation, recadrage, etc.) ou de modifications plus complexes (clonage, composition, masquage, etc.).

PPP : Pixels par pouce : Façon de mesurer la résolution d’un écran numérique. Il s’agit du nombre de pixels que l’on trouve dans l’espace d’un pouce linéaire (et non carré).

PS : Photoshop : Le programme d’édition de photos et de graphiques créé par Adobe. Publié pour la première fois en 1988, Photoshop est devenu l’application standard des photographes . Le logiciel est tellement omniprésent que son nom est devenu un terme générique pour toutes les modifications de photos (« cette image a été photoshopée »).

PSE : Photoshop Elements : Editeur de photos et de graphiques créé par Adobe et destiné aux photographes amateurs. Bien qu’il contienne un grand nombre des mêmes fonctions de base que Photoshop, il est destiné à une édition rapide et simple par ceux qui ne sont pas experts ni professionnels.

RAW : brut : Fichier d’image brut qui contient des données ayant subi un traitement minimum et provenant directement du capteur d’un appareil photo numérique (ou d’un scanner). Ces fichiers sont généralement traités dans un logiciel d’édition de fichiers bruts avant d’être convertis dans un format tel que JPEG ou TIFF pour être imprimés ou partagés en ligne. De nombreux fabricants d’appareils photo utilisent des formats de fichiers bruts propriétaires dans leurs écosystèmes, tandis que d’autres utilisent des formats ouverts tels que le DNG d’Adobe.

Reflex : Fait référence aux appareils photo reflex mono-objectif (ou DSLR pour Digital Single Lens Reflex). Ces appareils sont caractérisés par l’utilisation d’un miroir qui transmet la lumière entrant par l’objectif vers un viseur optique. Cela permet au photographe de voir directement la scène telle qu’elle sera capturée. Lors de la prise de vue, le miroir se soulève, permettant à la lumière d’atteindre le capteur ou le film.

Rolling shutter : Le rolling shutter est un effet de distorsion qui se produit lorsque le capteur d’un appareil photo lit les données ligne par ligne en obturation électronique. Cela peut entraîner des déformations dans les photos de sujets en mouvement rapide (club de golf, hélice d’avion) ou lors de mouvements de caméra.

RVB : Rouge, vert et bleu : Modèle de couleur additif dans lequel les couleurs primaires rouge, vert et bleu sont ajoutées ensemble dans des proportions variées pour créer une large gamme de couleurs possibles. Dans un modèle additif, le rouge, le vert et le bleu sont ajoutés au noir, et la combinaison complète des couleurs est le blanc. Les appareils photo numériques et les écrans d’ordinateur/téléphone fonctionnent généralement en RVB.

S : Priorité vitesse : Également abrégé sur certaines molettes en Tv, pour Time value, il s’agit d’un réglage de l’appareil photo dans lequel le photographe choisit un temps de pose fixe tout en permettant à l’appareil de régler l’ouverture (et éventuellement la sensibilité ISO) pour obtenir une exposition correcte (déterminée par le posemètre interne de l’appareil).

SD : Secure Digital : Format de carte mémoire couramment utilisé par les appareils photo numériques. Introduit en août 1999 par SanDisk, Panasonic et Toshiba, il utilise la technologie de la mémoire flash pour stocker de grandes quantités de données sur des dispositifs relativement petits. Son principal concurrent est la carte CompactFlash (CF).

SLR: Appareil photo reflex à objectif unique (Single Lens Reflex) : Appareil photo (qui fait le plus souvent référence à un appareil argentique désormais) qui utilise un miroir pour diriger la lumière entre le prisme du viseur (pour voir et composer la scène) et le capteur d’image (lorsque l’obturateur est activé pour exposer une photo).

Stabilisation de l’image : Fonction qui compense le mouvement de l’appareil photo pendant l’exposition de l’image afin de réduire le flou, en particulier à des temps de pose plus longs. Il peut s’agir d’un dispositif mécanique ou électronique, que l’on trouve aussi bien dans les objectifs que dans les appareils photo.

To : Téraoctet : Multiple de l’unité octet pour le stockage de l’information numérique. Comme tera signifie 1.000.000.000.000, un téraoctet correspond à un trillion d’octets de données.

Téléconvertisseur : Accessoire qui se place entre un appareil photo et un objectif pour augmenter la distance focale de l’objectif fixé, généralement de 1,4 ou 2 fois (dans ce cas il s’agit d’un doubleur de focale). Les contreparties sont généralement une diminution de la lumière transmise, une qualité d’image moindre et un autofocus plus lent.

Temps de pose : Le temps de pose, également appelé vitesse d’obturation, détermine la durée pendant laquelle le film ou le capteur de l’appareil photo est exposé à la lumière. Il est généralement mesuré en fractions de seconde (par exemple, 1/250 ou 1/500) pour les scènes bien éclairées, ou en secondes pour les scènes à faible luminosité. Un temps de pose plus long peut capturer des mouvements, tandis qu’un temps de pose court peut figer l’action.

TIFF : Tag Image File Format : Également abrégé TIF, il s’agit d’un format de fichier permettant de stocker des images graphiques tramées, couramment utilisé en photographie. Les fichiers TIFF peuvent stocker des photos dans un format sans perte, ainsi la qualité de l’image n’est pas perdue lorsque les images sont modifiées et réenregistrées, ce qui en fait un format d’archivage populaire.

TTL : Through the lens : Méthode de mesure de la lumière dans laquelle l’intensité de la lumière réfléchie par la scène est mesurée à travers l’objectif, par opposition à un détecteur de lumière séparé ou à un posemètre hors appareil photo. Il s’agit également d’un mode de flash qui utilise la mesure de la lumière intégrée à l’appareil photo pour déterminer la puissance optimale du flash pour une exposition correcte.

USB : Universal Serial Bus : Norme industrielle pour les câbles lancée en 1996 qui assurent la communication et l’alimentation entre des appareils tels que les ordinateurs et les appareils photo. Il existe un certain nombre de connecteurs USB courants, notamment USB-A, USB-B, Micro-USB, Mini-USB et USB-C.

USM: Moteur à ultrasons : Type de moteur piézoélectrique couramment utilisé dans les objectifs d’appareils photo, qui utilise des vibrations ultrasoniques pour déplacer les éléments de l’objectif en vue de la mise au point automatique. Il présente l’avantage d’être plus rapide et plus silencieux que les autres types de moteurs utilisés pour la mise au point. Canon a été le pionnier de cette technologie et la propose sous le label USM, mais on la trouve dans l’industrie sous un certain nombre de noms (par exemple Sony SSM, Nikon SWM, Olympus SWD, Panasonic XSM, Pentax SDM, Sigma HSM et Tamron USD).

UV: Ultraviolet : Rayonnement électromagnétique dont la longueur d’onde est comprise entre 10 et 400 nm, ce qui est plus court que la lumière visible (comprise entre 400 et 700 nm). Ces longueurs d’onde peuvent être capturées par des appareils photo spéciaux ou modifiés dans un créneau connu sous le nom de photographie UV.

Vignetage : Le vignetage est un défaut optique qui se manifeste par un assombrissement progressif des coins d’une image par rapport à son centre. Bien que souvent considéré comme un défaut, il est parfois utilisé à des fins artistiques pour attirer l’attention sur le centre de l’image. Le vignetage peut être causé par divers facteurs, notamment la conception de l’objectif, l’utilisation de filtres ou de pare-soleil inadaptés, ou des réglages d’ouverture très larges.

Viseur électronique (Electronic Viewfinder) : Viseur d’un appareil photo dans lequel la scène vue à travers l’objectif est projetée pour que le photographe puisse la voir d’un seul œil sur un écran numérique miniature. L’EVF équipe les appareils photo hybrides.

Viseur optique (Optical ViewFinder) : Permet au photographe de composer (et généralement de mettre au point) une scène en regardant la scène elle-même plutôt qu’un affichage électronique (comme avec un EVF). Il peut s’agir d’un viseur à travers l’objectif (comme dans les reflex) ou d’un viseur télémétrique.

WB : Balance des blancs : Réglage des intensités de couleur dans une scène qui présente une dominante de couleur causée par différentes sources de lumière avec différentes températures de couleur. L’objectif est généralement d’obtenir des couleurs naturelles/correctes qui reflètent ce que l’œil humain voit. Voir BdB.

XSM : Moteur extra silencieux : Nom donné par Panasonic à sa technologie d’objectif à moteur ultrasonique. Voir USM.

 


Page largement inspirée de la Revue Chasseur d'Images, du tutoriel de Gérard Desroches sur son site http://www.gdesroches.com/ et du site Nikonpassion.

N'hésitez pas à me faire part de votre expérience.






© Copyright Jean-Claude Casanova

Galerie photo mise en ligne le 24 décembre 2014

 


 

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