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Bruxelles

Dernière mise à jour : 12/07/2015

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Bruxelles, une capitale européenne aux aspects de ville provinciale, ou bien l'inverse : en tout cas un mélange bien agréable. Bien qu'étendue, la ville n'a rien d'un monstre urbain : le centre historique dans sa majeure partie est piéton, la ville se visite donc à pied, à moins d'emprunter métro, bus et tramways pour découvrir d'autres quartiers sympathiques comme le Sablon, le Palais Royal, les Marolles ou Ixelles. Tout au nord, le célèbre Atomium offre une vue imprenable sur la ville.

On cherche rapidement à atteindre la Grand Place et son hôtel de ville gothique, ensemble architectural classé par l'Unesco : ici se concentre l'animation du centre historique de Bruxelles, sans oublier l'incontournable Manneken Pis qui ne manquera pas d’apparaître plus petit que ce que l'on imaginait !

Ville Basse: Grand-Place et Dansaert

La partie basse de la ville abrite le cœur touristique de Bruxelles, par où commence toute découverte de la capitale belge : la Grand-Place. Cette vaste place entourée de maisons flamandes du XVIIe siècle constitue un ensemble architectural remarquable, auquel on ne peut échapper lorsque l'on découvre la ville.

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La Grand-Place est à découvrir tôt le matin dès l'ouverture du marché aux fleurs. L'hôtel de ville de style gothique possède des galeries à arcades très italiennes mais surtout une tour très élégante qui culmine à 96 m.

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De l'angle Nord-Est de la Grand-Place part la rue de la Colline, au bout de laquelle débutent les galeries royales Saint-Hubert (1847). Celles-ci sont divisées en trois parties : la Galerie de la Reine, la Galerie du Roi et la Galerie des Princes. Construites dans le style néo-classique, ces galeries sont couvertes d'une superbe verrière abritant des vitrines en forme d'arcades. Avec leurs nombreuses boutiques de créateurs, ses cafés, ses restaurants et son cinéma, les galeries royales Saint-Hubert offrent une courte promenade très agréable, comme un plongeon dans la société bourgeoise du XIXe siècle.

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Entre la galerie du Roi et celle de la Reine, les galeries Saint-Hubert croisent la rue des Bouchers, dans laquelle se succèdent des terrasses de restaurants et de cafés. Faisant partie de « l'Îlot sacré » (partie protégée de la ville), cette ruelle médiévale a conservé de nombreuses façades du XVIIe siècle. Attention : les restaurants de la rue des Bouchers sont en majorité des attrapes-touristes. Perpendiculaire à la rue des Bouchers, la Petite rue des Bouchers, également piétonne, est très jolie. Continuez la rue des Bouchers vers l'Ouest, puis poursuivez tout droit dans la rue Grétry. Prenez à droite la rue des Fripiers pour vous rendre sur la place de la Monnaie.

La place de la Monnaie doit son nom à son emplacement à l'endroit où l'on frappait la monnaie au XVe siècle. Cette esplanade est dominée par le Théâtre royal de la Monnaie, construit entre 1817 et 1819. De l'édifice néo-classique d'origine, il ne reste que le péristyle de la façade, dont le fronton triangulaire possède un bas-relief du sculpteur Eugène Simonis, représentant « L'Harmonie des passions humaines ». Le théâtre fut en effet ravagé par un incendie en 1856, puis reconstruit par l'architecte Polaert. Aussi appelé Opéra National, le Théâtre de la Monnaie est une scène mondialement reconnue, ayant accueilli les plus grandes voix.

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Reprendre la rue des Fripiers dans l'autre sens, puis après St Nicolas, la rue du Midi. Il suffit de suivre les pancartes indiquant l'emplacement du célèbre Manneken Pis (rue de l'Etuve). Au fil de la promenade, on observera de nombreux murs ornés de fresques évoquant la bande dessinée.

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Véritable symbole de la ville de Bruxelles dans le monde entier, le Manneken pis, autrement connu sous le nom de « Petit Julien », surprend tous ceux qui l'aperçoivent la première fois par sa petite taille.

Cette minuscule statue représentant un garçon en train d'uriner est aussi symbolique à Bruxelles que la tour Eiffel l'est à Paris. Allez donc le voir pour sa valeur symbolique, moins pour son intérêt artistique, car cette statuette de 50 cm de haut n'a rien d'exceptionnel en soi. En fonction des occasions ou pour un hommage à diverses professions, le Petit Julien revêt divers apparats. Une passion pour les Bruxellois qui lui ont constitué une garde-robe de chef d'Etat. Des centaines de ses costumes sont donc exposés à la Maison du Roi, l'un des musées de la ville de Bruxelles.

Le Manneken Pis a été sculpté par Jérôme Duquenoy au début du XVIIIème siècle. Une sculpture assez épurée comparée aux oeuvres baroques de l'époque, mais la cambrure de ce petit garçon en train d'uriner colle bien au le goût de cette période. La rumeur voulait qu'il s'agisse du portrait d'un petit garçon que ses parents avaient éduqué à uriner chaque fois qu'il croisait des soldats espagnols, qui occupaient la région. Mais ce qui plut surtout, c'est que les bruxellois voyaient en lui une image de leur caractère goguenard et insoumis.

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Prendre la rue des Lombards. A l'avenue Anspach, tourner à droite et aller jusqu'à la place de la Bourse. La Bourse de commerce de Bruxelles fut construite à partir de 1868 dans le style néo-classique. Sa façade est richement ornée de sculptures, ce qui en fait l'une des constructions bruxelloises les plus ouvragées du XIXe siècle. Passez derrière la Bourse et traversez le boulevard Anspach pour vous engager dans la rue Jules Van Praet. Vous arrivez sur la place Saint-Géry, le berceau de la ville. Cette place très animée possède des halles portant le nom de la place : halles Saint-Géry. Cette halle aux viande fut construite en 1881 dans un style combinant l'architecture néo-classique et les matériaux en vogue au XIXe siècle : le fer et le verre. L'édifice accueille aujourd'hui des expositions sur l'urbanisme et l'environnement à Bruxelles.

Quittez la place Saint-Géry par la rue du Pont de la Carpe. Prenez à gauche la rue Antoine Dansaert, puis à droite la rue du Vieux-Marché-au-Grain pour vous rendre sur la place Sainte-Catherine.

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Le quartier de la place Sainte-Catherine possède plusieurs maisons flamandes des XVIe et XVIIe siècles. L'église qui se dresse sur cette place fut érigée au milieu du XIXe siècle par Joseph Polaert, qui réalisa également la construction la plus imposante de la ville, le palais de justice (quartier du Sablon). Au Nord-Ouest de l'église Sainte-Catherine, le quai aux Briques et le quai au Bois à Brûler, comblés à partir de la fin du XIXe siècle, sont bordés de nombreux restaurants de poissons.

Plus au Nord, la place du Béguinage possède une église dotée d'une surprenante façade très ouvragée : l'église Saint-Jean-Baptiste-au-Béguinage. Celle-ci est caractéristique du style baroque flamand du XVIIe siècle. N'hésitez pas à vous promener dans les ruelles alentours.

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Cette partie du centre de Bruxelles est particulièrement agréable. De charmantes ruelles, des places animées par des cafés et des restaurants, loin de la foule du coeur touristique de la ville.

De la place du Béguinage, regagner le boulevard Anspach par la rue du Cyprès, puis par la rue des Augustins. En remontant le boulevard vers la gauche, on arrive sur la place de Brouckère, qui constitue le coeur de la ville pour les Bruxellois, car elle se situe au croisement des trois principaux boulevards du centre ville (Anspach, Emile Jacqmain et Adolphe Max). Elle fut aménagée dans la seconde moitié du XIXe siècle, dans un style haussmannien. Elle possède quelques constructions intéressantes, comme l'ancien hôtel Continental (au croisement des trois boulevards), doté d'une façade monumentale.

A droite de la place de Brouckère (en allant vers le Nord), prendre le passage du Nord, une galerie commerçante rétro construite en 1882. De l'autre côté du passage, on trouve la rue Neuve, la plus commerçante de la ville depuis le milieu du XIXe siècle. Entièrement piétonnière, cette rue est bordée de commerces divers sur toute sa longueur et bondée de monde le samedi après-midi.

Remonter la rue Neuve vers le Nord jusqu'à la rue Saint-Michel, que l'on prend sur la droite. On arrive sur la belle et paisible place des Martyrs, aménagée dans un style classique vers la fin du XVIIIe siècle. En son centre, une statue réalisée par Guillaume Geefs en 1838 commémore les patriotes morts lors de la révolution belge de 1830, qui chassa du pays les Hollandais et conduisit à l'indépendance de la Belgique. Cette statue surplombe une crypte entourée d'une galerie portant les noms des 445 martyrs.

Depuis la place des Martyrs, prendre la rue du Persil, puis à droite la rue du Marais et encore à droite la rue des Sables.

Sablons et Marolles

Au Sud du cœur de ville de Bruxelles, différents quartiers méritent d'être découverts, même s'ils ne possèdent pas de monument majeur. On y découvre en effet l'atmosphère bruxelloise, en s'éloignant des très touristiques quartiers de la Grand-Place et du Mont des Arts.

Le Sablon, passage obligé entre la ville haute et la ville basse
Le quartier du Sablon est historiquement noble mais il présentait un visage plutôt populaire au début du XXe siècle. Il est aujourd'hui redevenu un quartier assez chic, avec ses nombreux commerces de brocanteurs et de chocolatiers. Le quartier du Sablon possède, de plus, une situation privilégiée à la frontière entre la ville haute et la ville basse. Il tient son nom de la nature du sol sur lequel il fut aménagé : une mare sablonneuse comblée au XVIIe siècle. L'histoire de ce quartier est étroitement liée à celle de son principal monument, son église.

L'origine de l'église Notre-Dame-du-Sablon remonte à 1304, lorsque les arbalétriers de la ville firent construire une chapelle à cet emplacement, en l'honneur de leur protectrice, Notre-Dame. Au XVe siècle, la chapelle fut reconstruite dans le style gothique. Elle ne sera achevée qu'en 1550, par manque d'argent.

Au XVIe siècle, de riches seigneurs firent construire de luxueux hôtels à proximité de l'église, faisant du Sablon un quartier noble de la ville. C'est notamment le cas de la famille Tour et Taxis, réputée pour avoir créé le service de poste international. Cette famille célèbre possède un mausolée dans une chapelle de l'église. L'intérieur de l'édifice est assez sobre mais conserve de belles proportions. Outre une remarquable chaire de 1697, l'église abrite également 11 vitraux remarquables, hauts de 15 mètres, qui illuminent la rue de la Régence la nuit venue. L'église est actuellement en travaux.

Outre l'église, vous découvrirez également deux places intéressantes dans le quartier du Sablon. La place du Grand Sablon, en contrebas de l'église, possède une fontaine réalisée en 1751 par Jacques Bergé. Avec ses nombreux cafés et restaurants, elle constitue le lieu idéal pour faire une pause café ou déjeuner. Un marché des antiquaires a par ailleurs lieu tous les week-ends sur cette place.

De l'autre côté de l'église, la place du Petit Sablon est encore plus charmante. Elle est occupée par un jardin à la française, aménagé en 1890 et entouré d'une grille en fer forgé ornée de 48 sculptures en bronze réalisées par Paul Hankar. Ces statues représentent les guildes de Bruxelles au Moyen-Âge. Une grande fontaine, située au fond du parc, fut érigée à la mémoire des comtes Egmont et Hornes, persécutés au milieu du XVIe siècle pour leur résistance face au joug espagnol. De chaque côté de la fontaine, douze statues représentent d'importants personnages belges des XVe et XVIe siècles.

Les Sablons

Quiconque traverse le quartier, rutilant et bourgeois, avec ses boutiques chics et ses innombrables galeries d'antiquaires, aura bien du mal à imaginer que le quartier fut au départ un vaste marécage sablonneux avant de devenir un quartier mal famé. Jusque dans les années 1960, il était désigné comme le coin des « vismet », le quartier des « mauvais garçons.» Aujourd'hui, son marché d'antiquités est l'un des plus réputés d'Europe. Meubles dix-huitièmiste, porcelaines fines, gravures anciennes, pièces de monnaie, linges brodés, mobilier Design des années 1960, on y trouve de tout, en quantité. L'endroit est plus haut de gamme que les puces étalées à même le sol, autre spécialité de la ville, pratiquée dans d'autres quartiers. Mais on y passe un agréable moment et les tarifs demeurent bien moins élevés que ceux pratiqués à Paris. Pâtissiers et chocolatiers fort réputés entourent la Place du Grand Sablon. Il est aisé de repérer les meilleures boutiques à la queue d'habitués qui se forment devant la devanture.

Au Moyen-âge, cet endroit était une plaine déserte qui servait au XIIIème siècle de séchoir à ciel ouvert pour la laine, composée de marécages et de sablonnières, d'où son nom. La Place du Grand Sablon est raffinée, entourée de maisons et d'hôtels de maîtres dont la construction va du XVIème au XIXème siècle, de restaurants typiques et de magasins de chocolats. Aujourd'hui, c'est un lieu consacré aux commerces de luxe, et particulièrement aux antiquités. Si vous êtes là un week-end, vous aurez la chance de profiter du marché des antiquaires, qui se tient là chaque samedi.

Le quartier du Petit Sablon, comme celui, adjacent, du Grand Sablon, doit son nom à son ancienne topographie. Il fut autrefois une plaine peu accueillante faite de marécages, de champs et de sables. Ce fut, de 1289 à 1706, un cimetière, mis en place et « alimenté » au fil des siècles par l'hôpital Saint-Jean, tout proche. Enfin, au début du 19eme siècle, la ville grandissant, le Petit Sablon prit vie. La place du Petit Sablon fut pavée puis, vers 1880, agrémentée d'un jardin public des plus charmants. Le square subsiste aujourd'hui avec son style Néo-renaissance et ses nombreuses statues. Chaudronniers et fondeurs, couvreurs de tuiles, peintres, verriers ou marchands de vin, amusez-vous à reconnaître les quarante-huit métiers artisanaux qui sont représentés par leurs symboles.

Sur le haut du quartier du Sablon, à l'extérieur de l'enceinte médiévale de Bruxelles, se dresse un étonnant jardin néo-gothique, dans un espace remodelé au XIXème siècle. Inauguré en 1890, il est l'oeuvre d'Henri Bèyaart. En parcourant les allées du Petit Sablon, vous découvrirez des maisons parmi les plus anciennes de Bruxelles, construites aux XVIIème et XVIIIème siècles, ainsi que 48 statues en bronze, qui tiennent des objets représentant différents métiers. Toutes ces statues ont été réalisées dans un style très réaliste, avec un souci du détail très caractéristique de la fin du XIXème siècle. Au fond de ce petit parc se trouve un grand bassin d'eau, dominé par les grandes statues des Comte d'Egmont et de Hornes, deux héros nationaux.

Le palais de justice, une construction titanesque
Du quartier du Sablon, vous êtes à deux pas du monument le plus imposant de la ville : le palais de justice. Bien qu'il soit en travaux, cet édifice vaut quand même le détour pour ses dimensions magistrales : 26 000 m² de superficie, 150 mètres de long, 26 salles d'audience. La construction de ce mastodonte fut entreprise par l'architecte Joseph Poelaert en 1866 et achevée 17 ans plus tard. Il est situé sur la colline du Galgenberg, où se trouvait autrefois la potence de la ville.

De par son style antique, comme par ses dimensions, ce monument devait symboliser le poids, l'autorité de la justice. On est en effet comme écrasé par cet édifice, qui, de plus, surplombe la ville. La visite du monument sera marquée par la salle des Pas-Perdus, couverte d'une coupole haute de près de 100 mètres. Depuis la place Poelaert, située devant le palais de justice, vous jouirez d'un superbe panorama sur la ville, jusqu'à l'Atomium. Ce monument domine d'autre part le quartier populaire des Marolles, où nous vous proposons de poursuivre la visite de cette partie sud de Bruxelles.

Les Marolles, le quartier de Bruegel l'Ancien
Le quartier des Marolles est un quartier populaire, où logeaient autrefois les tisserands et les artisans, comme en témoigne le nom des rues. Cette visite dans le quartier des Marolles commence par l'église Notre-Dame-de-la-Chapelle, dont la construction fut ordonnée en 1134 par Godefroid Ier. En 1250, l'église reçut en don du roi cinq morceaux de la Vraie Croix. Elle devint alors un lieu de pèlerinage. L'église romane fut détruite par un incendie en 1405 et reconstruite dans le style gothique en 1421. A l'extérieur, on est surpris par son clocher baroque, qui contraste avec le reste de l'édifice. Remarquez également les gargouilles, symboles du Mal que l'on plaçait toujours à l'extérieur des églises, l'intérieur n'accueillant que des représentations du Bien. A l'intérieur, les colonnes de la nef sont ornées de chapiteaux en forme de feuilles de chou frisé, typiques du style gothique brabançon. Vous verrez également un mémorial dédié à Pieter Bruegel l'Ancien, qui se maria dans cette église.

Partant de l'extrémité Est de la place de la Chapelle, la rue Haute est l'une des artères principales du quartier. C'est également l'une des plus vieilles rues du centre ville, puisqu'il s'agit d'une ancienne route romaine. Historiquement très commerçante, la rue Haute conserve un certain nombre de boutiques diverses. Remarquez la maison en briques rouges située au n°132 de la rue : elle fut habitée par le célèbre peintre flamand Pieter Bruegel l'Ancien.

Plus haut, prenez à droite la rue des Renards, qui vous conduit à la place du Jeu de Balle. Ce nom fait référence au jeu de la balle pelote, autrefois très populaire dans toute la Belgique. Un marché aux puces se tient tous les jours sur cette place de 7h à 14h, les plus intéressants étant ceux du jeudi et du dimanche.

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La visite du quartier se termine, au bout de la rue Haute, avec la Porte de Hal (XIVe), située sur la commune de Saint-Gilles. Il s'agit du dernier vestige des fortifications qui protégeaient la ville au Moyen Âge. La Porte de Hal accueille aujourd'hui des expositions temporaires.

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La Ville Haute

La partie haute de Bruxelles regroupe des quartiers aux allures très diverses. Elle est en effet dominée par les prestigieux quartiers Royal et du Mont des Arts, mais également le Cinquantenaire et le quartier du Parlement Européen.

La visite de la ville haute de Bruxelles commence au Mont des Arts, qui marque la transition entre la partie basse et la partie haute de la ville. Ce quartier doit son nom aux remarquables collections abritées dans les musées situés sur cette colline. En remontant la rue de la Montagne, vous passerez devant un intéressant bâtiment Art nouveau, le Old England. Celui-ci abrite un musée rassemblant une impressionnante collection d'instruments de musique : le Musée des Instruments de Musique.

La Place Royale, à proximité du Palais Royal, est située sur le Mont des Arts. La place constitue un point de départ idéal à un circuit culturel très complet. Le Mont des Arts vous offre un large choix de découvertes telles que le Palais des Beaux-Arts, les Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique (le musée des Beaux-Arts, qui les regroupe, a pris très officiellement pour nom « Bozar »), le Musée des Instruments de Musique-MIM, la Bibliothèque Royale de Belgique, le Palais de Charles de Lorraine, le Musée BELvue, l'ancien Palais de Charles Quint, le site archéologique du Coudenberg, l'Espace culturel ING et le Musée du Cinéma.

En haut de la rue de la Montagne, vous parvenez à la place Royale. Sur votre droite, se trouve le bâtiment accueillant les musées royaux des Beaux-Arts que sont le musée d'Art ancien et le musée d'Art moderne. Le musée d'Art ancien présente des oeuvres du XVe au XVIIIe siècle, avec une prédominance de peintures flamandes. Le musée d'Art moderne regroupe quant à lui des oeuvres des XIXe et XXe siècles. Il représente notamment l'une des plus importantes collections au monde d'oeuvres de Magritte.

La Place Royale fut édifiée au XVIIIème siècle à l'emplacement de l'ancien Palais de Bruxelles : c'est une architecture très classique et d'une belle élégance qui a été choisie pour symboliser ce lieu de pouvoir, se démarquant ainsi de la ville basse dédiée au commerce. Tous les bâtiments y sont identiques, à l'exception de l'église Saint-Jacques-sur-Cowdenbergh et sa volée de marches. Au centre se trouve une statue de Godefroi De Bouillon. On y trouve actuellement quelques-uns des principaux musées de la ville : le musée des Beaux Arts, des instruments de musique, le musée-palais de Charles de Lorraine, et le musée de la Dynastie.

Les Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique ont été fondés il y a environ deux siècles. Ils regroupent le Musée d'Art Ancien (du 15eme au 18eme siècles), le Musée d'Art Moderne (19eme et 20eme siècles), le Musée Meunier (d'après le peintre Constantin Meunier dont les dates vont de 1831-1905) et le Musée Wiertz (Antoine-Joseph Wiertz, né et actif au cours du 19eme siècle a été l'un des artistes controversés du mouvement romantique belge). En tout, ces musées regroupent un fonds très important en l'occurrence plus de 20 000 oeuvres d'art.

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A côté de ces remarquables musées, le quartier royal regroupe plusieurs palais qui furent édifiés entre le XVIIIe et le XXe siècle à la place du Palais du Coudenberg, ravagé par un incendie en 1731. La place Royale fut érigée à la demande de Charles de Lorraine, Gouverneur de la ville de 1749 à 1780. Son architecture très symétrique est caractéristique du XVIIIe siècle. Cette place possède en son centre une statue de Godefroy de Bouillon. Elle est également dominée par l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg, dont la façade imite l'architecture d'un temple classique.

Remontez vers le Nord pour gagner la place des Palais. Depuis cette place, vous avez sur votre droite le Palais Royal, et sur votre gauche le parc de Bruxelles. La construction du Palais Royal commença au début du XIXe siècle. Des agrandissements et des remaniements furent entrepris à partir de 1862, à l'initiative de Léopold II, alors duc de Brabant. Ce palais est la résidence officielle des rois belges, dont la présence est indiquée par un drapeau hissé sur le palais. Le Palais Royal peut être visité gratuitement en juillet et en août, pour découvrir tout le faste de son intérieur.

Face au Palais Royal, le parc de Bruxelles est le véritable poumon vert de la ville. Ancien domaine de chasse des ducs de Brabant, ce vaste espace fut aménagé en jardin à la française à partir de 1776. Avec ses jets d'eau, ses statues et ses allées bordées d'arbres, le parc de Bruxelles devait représenter le lieu de promenade publique dont s'étaient dotées toutes les capitales européennes à cette époque. En traversant le parc de Bruxelles jusqu'à son extrémité Nord, vous voyez progressivement le Palais de la Nation se dessiner derrière les jets d'eau. Ce bâtiment néoclassique de 1783 accueille le parlement belge.

Le parc de Bruxelles est bordé par la prestigieuse rue Royale. Au rez-de-chaussée du n°73 de cette rue, vous pourrez voir le dernier exemple des vitrines qui firent la renommée de l'architecte Paul Hankar. Plus vers le Nord, la colonne du Congrès, haute de près de 50 mètres, commémore la Constitution belge, promulguée par le Congrès national peu après la révolution de 1830.

Revenez sur la place des Palais et dirigez-vous vers l'Est. Empruntez la rue Ducale, puis traversez la place du Trône et longez la rue du Luxembourg pour rejoindre la place éponyme.

La place du Luxembourg est une agréable esplanade pavée, accueillant dans ses cafés une population très cosmopolite. Cela s'explique par les origines diverses des personnes qui se rendent au proche Parlement européen. Depuis la place du Luxembourg, vous découvrez en effet les bâtiments de l'espace Léopold, dont l'architecture très contemporaine totalise quelques 400 000 m² de bureaux ! Si les députés européens siègent à Strasbourg, c'est à Bruxelles qu'ils passent l'essentiel de leur temps, pour participer à des réunions de commissions ou de groupes politiques. La partie Est du complexe architectural, composée d'une immense structure vitrée en forme de dôme (haute de 70 mètres), est nommée « Hémicycle européen ». Elle surplombe le parc Léopold, aménagé dans le style des jardins anglais. Celui-ci abrite différentes constructions, en particulier le remarquable Museum des Sciences Naturelles.

Traversez le parc Léopold pour en sortir par la rue Belliard. Engagez-vous dans cette rue vers la droite, puis dans la rue Froissart sur votre gauche, jusqu'au rond-point Schuman. Autour de ce rond-point, les bâtiments furent les premiers édifices européens construits à Bruxelles. Parmi ces constructions modernes, remarquez plus particulièrement le Centre Berlaymont, dont le bâtiment en forme de « X » domine le quartier.

Du rond-point Schuman, dirigez-vous vers l'Est par la rue de la Loi. Vous arrivez devant l'entrée principale du parc du Cinquantenaire. Ce site comprend notamment un parc paysagé combinant un jardin à la française et un jardin anglais. Dans ces trente hectares de verdure, vous découvrirez quelques constructions, comme la Grande Mosquée ou le Pavillon des Passions Humaines de Victor Horta. Le parc est également agrémenté de statues et de jets d'eau. Mais l'intérêt du Cinquantenaire tient surtout à la richesse des collections abritées dans ses musées. Les bâtiments situés de part et d'autre des arcades dominant l'allée centrale du parc sont en effet de vastes espaces d'exposition. Ne manquez pas, en particulier, la découverte du musée d'Art et d'Histoire. Les expositions du musée de l'Armée et d'Autoworld méritent également une visite.

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Art Nouveau à Bruxelles : sur les traces d'Horta et de ses disciples

A la fin du XIXe siècle, la Belgique fut l'un des premiers pays à explorer le style architectural Art nouveau. Celui-ci a émergé en opposition au style en vogue à cette époque : le style néo-classique. Victor Horta est unanimement considéré comme le chef de file des architectes belges de l'Art nouveau, avec à ses côtés le célèbre Paul Hankar. Les premières manifestations de l'Art nouveau à Bruxelles sont l'hôtel Tassel (1893), construit par Victor Horta, et la maison personnelle de Paul Hankar (1893).

Le style Art nouveau se caractérise par de nouvelles formes, des lignes décoratives sinueuses. Avec le temps, l'Art nouveau s'est toutefois tourné vers des formes plus géométriques. Cette architecture mélange également les matériaux anciens (pierre, bois) et nouveaux (béton, acier). L'acier, par exemple, offre de nouvelles possibilités aux architectes, permettant d'agrandir les ouvertures pour laisser entrer plus de lumière. L'ensemble des éléments de construction est agencé pour former une composition harmonieuse.

A Bruxelles, les architectes ont pu exprimer leur créativité sur les nouveaux chantiers engendrés par les travaux de réaménagement de la ville, lancés à l'initiative de Léopold II. De nouveaux quartiers périphériques de la ville se sont ainsi développés, et les riches Bruxellois qui y construisaient leurs maisons firent notamment appel aux architectes du courant Art nouveau. Ce fut en particulier le cas à Saint-Gilles, où l'on peut voir quelques exemples de constructions Art nouveau.

Mais les architectes de l'Art nouveau furent également sollicités pour la construction de bâtiments destinés à accueillir le public, comme les anciens magasins Waucquez (Horta), dont les bâtiments abritent aujourd'hui le Centre Belge de la Bande Dessinée. Le nombre de ces monuments et la qualité de leur architecture font de Bruxelles l'un des hauts lieux de l'Art nouveau.

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Parcours dans les rues de Saint-Gilles et Ixelles
Saint-Gilles et Ixelles sont assez éloignés du centre. A partir de l'arrêt de métro Louise (ligne 2), prendre le bus 92, en direction de Fort-Jaco ou la ligne 97, en direction de Stalle. Dans les deux cas, descendre à la station Janson.

Depuis l'arrêt de bus Janson, descendre la chaussée de Charleroi vers le Sud et prendre la rue Américaine sur la gauche.

Aux numéros 23-25 se trouve le musée Horta. Il s'agit de l'ancienne maison personnelle et de l'atelier de Victor Horta, réalisés par l'architecte lui-même. Cette maison est une illustration parfaite du style Art nouveau à l'intérieur comme à l'extérieur, une oeuvre totale. Une visite incontournable (photos interdites, malheureusement)!

Descendre la rue Américaine vers l'Est et tourner à gauche dans la rue Africaine Au numéro 92, situé sur le côté gauche, maison particulière construite par l'architecte Benjamin De Lestré-De Fabribeckers en 1905. Cette façade se caractérise par ses nombreuses formes géométriques.
Poursuivre jusqu'à la rue de l'Amazone, la prendre sur la gauche, puis tourner à droite dans la rue Defacqz. Au numéro 71, très belle maison personnelle (1893) de l'architecte Paul Hankar, qui fut l'une des premières manifestations de l'Art nouveau à Bruxelles. Les sgraffites situés juste en dessous du toit représentent le matin, le jour, le soir et la nuit. D'autres ornements polychromes viennent agrémenter cette façade, comme sur le bow-window et au-dessus de la petite fenêtre de droite.

Plus loin sur la droite dans cette même rue Defacqz, au numéro 48, maison du peintre Albert Ciamberlani, réalisée en 1897 par Paul Hankar. Cette façade très originale illustre l'appartenance d'Hankar à la tendance géométrique de l'Art nouveau. Le travail des ferronneries du balcon est caractéristique de l'oeuvre de l'architecte. Les sgraffites au-dessus des grandes fenêtres rondes représentent les trois âges de la vie. Juste à côté, la maison du n°50 (1898) fut également construite par l'architecte Paul Hankar, pour le peintre René Janssens.
Poursuivre dans la rue Defacqz et tourner à gauche dans la rue Faider. La maison du n° 83 fut construite en 1900 par l'architecte Albert Rosenboom, élève de Victor Horta. Le travail de ferronnerie du balcon, qui épouse la forme du bow-window, est particulièrement admirable. Remarquez également le superbe sgraffite qui encadre la fenêtre supérieure. Au rez-de-chaussée, un grattoir dont les formes sinueuses sont caractéristiques de l'Art nouveau. La maison juste à côté, au n°85, fut construite la même année par le même architecte.

Plus loin dans la rue Faider, au n°10, une maison construite en 1882 par l'architecte Octave van Rysselberghe pour le sénateur Goblet d'Alviella. La rigueur des lignes de cette demeure la distingue nettement des autres maisons de ce parcours. Cette construction est un mélange d'architecture antique et italianisante.

Revenir en arrière et prendre vers la gauche la rue de Florence. Au n°48 de la rue de Livourne, hôtel Otlet, situé au carrefour de la rue de Livourne et de la rue de Florence. Cette imposante maison, qui appartenait au sociologue belge Paul Otlet, contraste avec la construction du même architecte découverte précédemment. L'architecte a abandonné sa rigueur pour donner à cette maison des lignes plus courbes. L'influence de l'Art nouveau se ressent ici plus dans les proportions de la maison que dans sa décoration, quasiment inexistante.

Descendre la rue de Livourne vers le Sud et prendre la rue Paul-Emile Janson à main gauche. Au n°6, le superbe hôtel Tassel, construit en 1893-1894 par Victor Horta. Cette construction fut la première réalisation Art nouveau de l'architecte. Les innovations apportées par cette réalisation sont les courbes de la façade ainsi que la large place ménagée pour les fenêtres. Les autres nouveautés concernent l'intérieur de la maison, que l'architecte a cherché à rendre le plus lumineux possible. Continuer la rue Paul-Emile Janson jusqu'à l'avenue Louise ; l'emprunter à droite. Sur le côté gauche de cette avenue, au n°224, hôtel Solvay, réalisé de 1894 à 1903 par Victor Horta pour le riche industriel Armand Solvay. Il est considéré comme l'une des réalisations les plus remarquables de l'architecte. Ce dernier a pu laisser s'exprimer son imagination pour cette construction, car il disposait d'un budget illimité. On retrouve l'utilisation de matériaux chers à l'architecte : la pierre, le fer et le verre, ainsi que la préférence pour les formes courbes, comme pour la ferronnerie de la belle porte d'entrée.
Traverser l'avenue Louise et prendre Kastelein straat puis dans son prolongement la rue du Page (Edelknaapstraat). Prendre à gauche la Chaussée de Waterloo jusqu'à la rue Louis Lepoutre, prendre de nouveau à droite la rue de la Réforme jusqu'à l'avenue Brugmann. En face, la maison "les Hiboux" par Édouard Pelseneer au n°55 de l'avenue Brugmann et l'hôtel Hannon par Jules Brunfaut, au n°1 avenue de la Jonction. Entièrement restauré durant les années 1980, il est occupé depuis par l’Espace photographique Contretype qui, en plus de conserver l’œuvre photographique d'Édouard Hannon, assure la promotion de la photographie créative au travers d’expositions, de rétrospectives d’artistes et de conférences et de ses publications.

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Pour voir plus de photos, rendez-vous sur la galerie photo consacrée à Bruxelles ainsi que sur celle consacrée à Bozar.

Bruxelles pratique

Comment s'y rendre ?

→ En train : Bruxelles est relié par le train rapide Thalys (www.thalys.com) à Paris, Amsterdam et Cologne, et par l'Eurostar (www.eurostar.com) à Londres. Le TGV dessert également Bruxelles depuis les principales villes françaises : Bordeaux, Lyon, Marseille, entre autres.
Les trains EuroCity (www.eurocity.be) permettent aussi de se rendre dans la capitale belge depuis Metz et Strasbourg.
Les trains en provenance de l'étranger arrivent généralement en Gare du Midi, tandis que les autres s’arrêtent en Gare de Bruxelles-Central ou en Gare du Nord.
N'oubliez pas de réserver à l'avance si vous voulez obtenir des billets à des tarifs raisonnables.

→ En avion : Bruxelles comprend deux grands aéroports : l’aéroport de Bruxelles National dit aussi Zaventem (brusselsairport.be‎), et l'aéroport de Charleroi Bruxelles-Sud (www.charleroi-airport.com), ce dernier recevant essentiellement des vols low-cost (Ryan Air, Wizzair...)
L’aéroport de Bruxelles National et de Charleroi sont tous deux connectés au centre de Bruxelles par des liaisons ferroviaires et par des bus.

Le billet de train Aéroport de Bruxelles National - Bruxelles coûte 7 euros, des trains partent toutes les 15 minutes dans les deux sens et mettent 15 à 25 minutes pour faire le trajet.
Les bus sont deux fois moins chers, 3,5 euros. Les bus 12 et 21 partent en direction de l'aéroport depuis la station de métro Shuman. Enfin une course en taxi depuis ou vers l'aéroport est facturée environ 35 euros.

Quant à l'aéroport de Charleroi, les navettes de/vers Bruxelles-Gare du Midi coûtent 13 euros aller et 22 euros aller-retour. Il est conseillé d'acheter son billet en ligne à l'avance, car les navettes sont souvent bondées voir complètes.
Il est aussi possible de prendre un train pour faire Charleroi-Bruxelles, le Bus A relie l'aéroport de Charleroi depuis sa gare ferroviaire pour 5 euros.

→ En bus : Eurolines (eurolines.com) et iDBUS (idbus.com) desservent Bruxelles depuis Paris, c'est assurément l'un des moyens les moins chers de se rendre à Bruxelles (l'autre étant le covoiturage).

Se déplacer sur place

L'ensemble des transports en commun bruxellois sont gérés par la STIB. Toutes les infos sur les abonnements et cartes de transport sur le site de la compagnie : www.stib.be.

→ En métro : Le réseau de métro couvre l'ensemble de la ville, il compte plus de 70 stations et se compose de six lignes, toutes connectées aux grandes gares de Bruxelles.
→ En bus : Les 72 lignes de bus vous permettront de vous déplacer là où les métros et les tramways ne vont pas, c'est également une bonne manière d'avoir un aperçu de la ville sans se fatiguer ni se ruiner.
Le vendredi et samedi soir il existe des lignes nocturnes (NOCTIS, 11 lignes).
→ En tram : Le réseau de tramways est dense et bien développé. Il se compose de 18 lignes et complète efficacement le réseau de bus et de métro.

Les tickets de bus, métro et tramway sont les mêmes et affichent des tarifs identiques. Un billet adulte coûte deux euros, il est valable une heure et permet de changer de moyen de transport durant ce laps de temps. Il existe des billets à la journée, ils coûtent 6 euros et permettent de faire de belles économies si vous planifiez d'utiliser les transports en commun toute la journée. Il est plus économique d'acheter directement un titre de transport de 5 ou 10 voyages. A noter : un pass 10 voyages peut être utilisé par plus d'une personne : si vous êtes deux vous n'avez qu'à valider deux fois votre ticket.

→ A vélo : Bruxelles possède aussi son vélib, le Villo!, ce système de location de vélo en libre service fonctionne grosso-modo de la même façon : abonnement journalier à 1,6 euros et première demi-heure gratuite, un euro l'heure suivante à moins de changer de vélo. (7,50 l'abonnement d'une semaine).

→ En voiture : L'hyper-centre de Bruxelles est entouré par un premier boulevard périphérique à voies rapides, tandis que l'ensemble de l'agglomération est encerclé par une autoroute périphérique surnommé Le Ring. Le trafic est moins dense qu'à Paris et il vous sera très certainement plus facile de trouver une place. Tout l'hyper-centre est payant, mais gratuit le dimanche et pendant la nuit en semaine, entre 18 heures et 9 heures.

→ En taxi : Grosso modo, les taxis belges sont aussi chers que les taxis français. Entre 22h et 6h le tarif de nuit est appliqué.

Office de tourisme de Bruxelles : visitbrussels.be.

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