U
SVEGLIU CALVESE
La Poudrière / Citadelle
BP 37
20260 CALVI
Tél : 04 95 65 23 57
Fax : 04 95 65 41 54
Mail : svegliu@gmail.com
Les Rencontres de Chants Polyphoniques auront lieu cette année
du mardi 11 au samedi 15 septembre 2012
La réservation est ouverte !
Modalités de réservation :
- Vous pouvez réserver vos places par mail ou par téléphone. Les réservations sont valables jusqu’au jour du concert 16h00. Dans ce cas vous devez aller les régler et les retirer à la Poudrière (siège de l’association).
- Vous pouvez aussi adresser au Svegliu Calvese un règlement par virement ou par chèque. Dans ce cas, soit vous allez retirer vos billets à la Poudrière, soit ils seront à votre disposition à la caisse du concert.
Pour la réservation veuillez communiquer au Svegliu un numéro de téléphone.
HORAIRES ET TARIFS
Calvi, 21h30 : 23 € - Etudiant : 15 €
Calvi : 18h : 13 € / L’achat d’un billet pour le concert du soir, permet de bénéficier d’un tarif préférentiel d’un montant de 6 €, dans la limite des places disponibles
Abonnement (concerts de 18h00 et de 21h30) : 110 €
https://www.myspace.com/rencontrescalvi
U Svegliu Calvese
La Poudrière BP 37
20260 Calvi
Tél : 04 95 65 23 57
Fax : 04 95 65 41 54
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♦ Les concerts se dérouleront à Calvi, dans la citadelle (Cathédrale Saint Jean-Baptiste, Oratoire, Place d’Armes et divers lieux de la citadelle).
♦ Les Rencontres de 18h00 instaurent un climat propice aux échanges vrais entre les artistes et un public toujours curieux et désireux d'en savoir plus. Elles sont animées par Philippe-Jean Catinchi, journaliste au Monde
♦ Exposition quotidienne des photographies réalisées au cours des concerts de la veille
♦ Anne Pellegrini, plasticienne : Exposition « De passage » et Réalisation en public d’une toile grand format inspirée par ces 24èmes Rencontres
O Settembre, o Settembre, allora versa
Ai nostri cori, avale, a to dulciura.
Aspetteremu dopu l'ora oscura.
Ma forse chi sta gioia un serà persa !
Anton Francescu Filippini
In Lochi e stagione (Cardine editore, Roma 1968)*
Septembre, ô septembre, verse donc
Ta douceur, maintenant, sur nos coeurs
Nous attendrons plus tard que vienne l'heure obscure
Mais cette joie, peut-être ne sera pas perdue !
Tel est le sens de la prière, que nous adressons chaque année à quelque
dieu rustique !
Qui nous écoute, il est vrai, depuis plus de vingt ans : cette douceur,
cette langueur, à la fois chaude et vivifiante, le beau mois de
septembre nous la distille et nous la diffuse sans compter.
Car septembre, chez nous, sonne une fin en forme de début, en forme
d'ouverture : fin de l'été, de l'écrasante chaleur, de la sécheresse,
de la lumière laiteuse, de la confusion des bruits, des sons et des
voix ; et début de l'abondance d'une nature généreuse, d'une palette de
couleurs chaleureuses où l'or du raisin le dispute au violet de la
figue, et le retour d'une lumière précise lavée par le vent, et le
début d'un espace reconquis où l'on se rencontre.enfin ! Et la voilà
notre ouverture, comme celle des fenêtres prêtes à aspirer l'air
apaisé, comme celle des portes de la Poudrière qui béeront pour
accueillir le visiteur, comme celle d'un opéra, celui qu'il nous reste
à écrire !
Car depuis 23 ans, à la même époque, nous nous contentons d'écrire
l'ouverture d'un opéra qui pourrait s'intituler : « à l'iniziu c'era a
voce » ! Nous l'écrivons avec nos désirs, nos enthousiasmes, nos
incertitudes, nous l'écrivons avec la musique inventée, ou simplement
portée par ceux que nous invitons, mais nous l'écrivons surtout avec
l'incommensurable désir de partager nos éclats de bonheur, nos
curiosités jamais assouvies, et la volonté de trouver en l'autre celui
avec lequel se fait l'échange : et c'est bien cet échange qui fait le
lien de notre composition, qui ne serait sans cela, qu'un assemblage
hétéroclite de musiques et de voix, dépourvues d'âme et de sens.
Cette année encore, nous avons écrit notre ouverture pour vous,
musiciens, chanteurs et spectateurs, pour repousser l'hiver, le froid
l'obscurité, la solitude, car ce n'est qu'avec vous que « cette joie,
peut-être ne sera pas perdue » !
Retrouvez les artistes invités des 24es Rencontres :
TriOrient /Chants du patrimoine libanais et moyen-oriental et créations (mardi 11, 20h30)
Tarek Abdallah (oud) et Cheikh Zein Mahmoud (mercredi 12, 18 h)
Las Hermanas Caronni (jeudi 13, 18 h)
A Filetta & l’Ensemble Conductus (jeudi 13, 21h30)
Guylaine Renaud et Beñat Achiary (vendredi 14, 18 h)
Eva Quartet (vendredi 14, 21h30)
U Fiatu Muntese (samedi 15, 18 h)
Lo Cór de la Plana (samedi 15, 21 h30)
Et deux extraits d'un concert d'A Filetta avec Conductus (29 octobre 2010) :
A Filetta et Conductus, U Cantu di l'acqua, concert Archincanto, stagione Sonora '10
et Paghjella, du même concert :
Je fais tout mon possible pour tenir ce journal presque en temps réel. Ce sont donc des commentaires "à chaud" que je livre ici.
Ils seront complétés ultérieurement et agrémentés de photos, mais les journées sont courtes pendant la semaine des Rencontres !
Les Rencontres 2012 commencent ce soir 11 septembre,
mais le Svegliu
nous a déjà offert deux merveilleuses soirées dans les jardins de la
Poudrière (un lieu extraordinaire entre ciel, terre et mer) :
Ce fut d'abord samedi soir la projection du film de Laurent Billard sur les
30 ans (le 13 juillet 2011) d'U Svegliu Calvese. Cet excellent
documentaire retrace le parcours de l'association, avec bien sûr des
moments forts des Rencontres, mais aussi l'activité inlassable du
Svegliu tout au long de l'année. Bonne nouvelle : ce film est bientôt
disponible en DVD* !
(*) Les Films du Tourbillon
Autre soirée exceptionnelle, celle du lundi 10 septembre avec l'actrice syrienne Fadwa Suleiman. « Le passage », qualifié d' « Oratorio de poche », dit avec force l'inquiétude, la peur, le doute et l'espoir du peuple syrien. Fadwa Suleiman, récemment réfugiée en France, a écrit un texte en forme d'autoportrait théâtral qui rend compte de son combat.
Accompagnée de Catherine Boskowitz (mise en lecture) et de Tarek Abdallah (accompagnement musical : oud et chant), la belle voix de Fadwa Suleiman, en français et en arabe, a profondément ému le public.
Les 24es Rencontres se sont ouvertes cette année dès 18 heures, à l'Oratoire St Antoine, avec les musiciens soufi tunisiens rassemblés autour de Sofyann Ben Youssef.
Cet ensemble vocal composé de Mehdi Ayachi, Mourad Brahim, Nidhal Yahyaoui et Walid Solta, se propose de concentrer le riche répertoire
de la musique soufi tunisienne en un seul spectacle.
Le groupe accompagnait à l'origine le spectacle de danse « Rayahzone » et se présentait pour la deuxième fois seulement en concert dans cette configuration.
C'était même carrément une première puisque l'un des musiciens est resté bloqué à l'aéroport pour « raisons administratives » et n'a donc pu se joindre au groupe.
Le concert du soir à la Cathédrale présentait l'Ensemble TriOrient. Comme à l'accoutumée, c'est A Filetta qui accueille le groupe et ouvre les Rencontres.
Tout d'abord un Nana tout en douceur - et sans Jean-Claude - suivi d'un somptueux Lacrimosa, pour finir avec un Anniversariu di Minetta chargé d'émotion. Jean-Claude prend la parole et remarque avec humour que les Rencontres sont probablement dans toute l'Europe le Festival musical dont la programmation est bouclée le plus tard !
TriOrient est composé de trois soeurs, Aida (soprano), Amal (mezzo) et Fadia (alto) Tomb, de Mohammed Ali Abbas Hashim (violon), de Maria Makhoul (quanoun), de Fadi Yaakoub (percusions) et de Samir Tomb (piano, arrangements).
Cet ensemble se donne pour but l'interprétation d'anciennes chansons du patrimoine libanais et moyen-oriental arrangé sur le mode polyphonique. Une sorte de carrefour entre la musique modale orientale à la phrase mélodique diachronique et horizontale, et la musique occidentale tonale, à la phrase harmonique synchronique et verticale.
Nous avons écouté d'abord une partie sacrée avec un pot-pourri de chants traditionnels syro-maronites, un chant traditionnel syriaque puis un Kyrie maronite,
un chant traditionnel byzantin chanté en solo par Fadia, un chant à la Vierge et une série de chants traditionnels byzantins, grecs, arabes et maronites. La deuxième partie du concert était consacrée au chant profane, avec un mouwachah traditionnel, des chansons populaires libanaises, une chanson traditionnel égyptienne pour finir par une chanson enfantine libanaise, Tik Tik Tik.
Un concert ovationné par le public. En rappel, A Filetta revient chanter avec TriOrient puis l'ensemble chante un dernier rappel, El Helwa Di en trio.
Le vent se lève, les nuages arrivent, faisant craindre pour la représentation de jeudi sur la Place d'Armes. Mais pour l'heure, c'est mercredi et l'Oratoire nous attend pour voir le duo composé du virtuose de l'oud Tarek Abdallah et de Cheikh Zein Mahmoud, grande voix soufi de l'Egypte. Nil est une création se basant d'une part sur la tradition musicale religieuse populaire de Haute Egypte (le chant soufi) et sur la tradition populaire citadine, enrichies d'éléments issus de la musique savante sacrée et profane. Le programme est composé de trois suites (waslas) se déroulant sur trois modes (maqam) différents alternant les formes composées, semi composées et improvisées (taqsim et maxwall), vocales et instrumentales caractéristiques de la wasla égyptienne ainsi que des poèmes médiévaux en arabe classique ou dialectal. Là encore, un riche échange avec Philippe-Jean Catinchi, des précisions passionnantes fournies par Tarek.
Pour ouvrir la soirée, A Filetta vient chanter trois morceaux : un superbe Miserere, une Paghjella et une nouvelle composition.
Le concert du soir était un pari : un concert de musique classique au sein de rencontres dédiées à la musique traditionnelle populaire. Pari pleinement réussi avec ce Stabat Mater de Dvorak par les Choeurs et solistes de Lyon sous la direction de Bernard Têtu. Le Stabat Mater fut composé par Dvorak après la mort de ses trois enfants. La première version (celle donnée ce soir) est la version originale pour piano. Cette évocation de la souffrance d'une mère restant debout devant son fils sur la croix oscille entre douleur et sérénité, souffrance et lumière. Sept parties : un Stabat Mater en quatuor, suivi de Qui est Homo, Eja, Mater fons amoris en choeur, Fac ut ardeat pour basse et choeur, Fac ut portem Christi mortem (soprano et ténor), Inflammatus et accentus (alto) et enfin un andante très surprenant, Quando corpus morietur, rompant avec l'atmosphère recueillie de l'œeuvre.
Après le vent et les averses de cette nuit, le ciel est limpide, la luminosité magnifique et on respire pour le concert sur la Place d'Armes qui devrait se dérouler dans de bonnes conditions. Mais c'est sur le parvis de la Cathédrale, dans laquelle se tiendra le concert de 18h, que commence l'attente.
Las Hermanas Caronni (Gianna à la clarinette, Laura au violoncelle) ont enthousiasmé le public par leur musique fraîche et inventive.
Si l'on y retrouve des échos des musiques d'Argentine, tangos et milongas, cette musique est une création de tous les instants. Laura utilise de temps en temps son violoncelle comme une percussion ou comme un berimbau, parfois un dispositif électronique lui permet d'obtenir à la fois un rythme de basse pizzicato et des sons à l'archet, Gianna emploie une sorte de collier fait de sabots de chèvre ou un haricot géant ramené de la Réunion. Tout cela donne une musique inclassable où les réminiscences latino-américaines se marient avec la musique classique européenne.
La rencontre entre A Filetta et l'Ensemble Conductus (Veronika Egger, Martin Schmidt au violon, Nathan Chizzali au violoncelle, Maria Zaharia à l'alto, Silvio Gabardi à la contrebasse et Marcello Fera (violon, direction) a donné naissance à un univers inédit. Le programme est un mélange de compositions d'A Filetta arrangées pour les cordes et de compositions spécifiques de Marcello sur des textes, notamment, de Federico Garcia Lorca et de St François d'Assise.
Les avis étaient très partagés à l'issue de ce concert. Si l'accord était unanime sur les grandes qualités d'interprétation de l'Ensemble Conductus, la rencontre des voix d'A Filetta avec les cordes a suscité beaucoup de doutes. Mettre des cordes autour d'une paghjella, c'est loin d'être évident... Le rapprochement du mode de la paghjella avec le son du violon, notamment, a pu sonner "faux" à certaines oreilles. Les arrangements de Marcello sur les thèmes de Médée (L'Invitu, U Furore) ont dégagé davantage de consensus, de même que la chanson sur Grossu Minutu, mais certaines compositions de Marcello pour les voix n'ont pas convaincu une partie des auditeurs, surpris par ce changement de style vocal. Bref, ce concert a suscité conversations et débats, et c'est très bien ainsi !
Journée marathon pour ce final des Rencontres : tout commence à 15h30 par un rendez-vous devant les magasins du 2ème REP, avec Maria Zaharia au violon alto, Davog Rynne au bodhran, Eric Jacquin à l'accordéon, Ceccè Guironnet à la clarinette ainsi que les Napolitains Francesco Viglietti et Alessia Cacace.
Nous retrouverons ces musiciens tout au long de cette promenande dans la Citadelle pour ce Cantu à l'asgiu. Dans l'Oratoire, nous retrouvons Tarek Abdallah et Cheikh Zein Mahmoud, puis nous suivons le guide vers la Place du Tribunal où se produisent Las Hermanas Caronni. Pendant ce temps, Eva Quartet est à la Cathédrale.
Tout ceci nous amène devant la Cathédrale où se produit U Fiatu Muntese. Nous retrouvons avec grand plaisir ce groupe que nous avions découvert en 2001 lors de précédentes Rencontres et dont nous suivons le parcours. Au programme, essentiellement des créations du groupe, et en rappel un fantastique Lamentu d'Antoninu l'Ulmisgianu.
De l'échange avec Philippe-Jean et le public, nous retiendrons entre autres la sortie prochaine du disque très attendu du groupe, ainsi qu'une maxime citée par Frédéric : « la cetera, on passe la moitié du temps à l'accorder et l'autre moitié du temps à en jouer faux ».
U Fiatu Muntese aux Rencontres polyphoniques de Calvi 2013 :
Au sortir du concert, il nous était proposé de nous rendre au Bastion Malfetanu pour un « Corsica Napoli in voce ». Certains d'entre nous ont préféré bénéficier des tables (et des toilettes) de l'Altu car la soirée s'annonce longue sur les durs pavés de la Place d'Armes. Les autres ont assisté à la rencontre de la chanson corse représentée par Tao-By, Michelle Sammarcelli, Maryline Leonetti, Patrizia Gattaceca, Ange Lanzalavi et Fred Nello, avec la chanson napolitaine représentée par Francesco Viglietti, Alessia Cacace, Gabriella De Carlo, Luigi Fiscale et Giuseppe Fiscale.
C'est Lo Còr de la Plana qui ouvre la soirée à 21h30. Il aurait probablement été préférable qu'il la termine tant ce groupe dégage une énergie communicative. On les sentait frustrés de n'avoir pas emmené tout le public dans une folle farandole finale. En tout cas, la soirée était bien lancée ! Sur la placette près de la Cathédrale, Tarek Abdallah puis l'Eva Quartet.
Sur la scène principale se succèderont Las Hermanas Caronni, Francesco Viglietti et enfin A Filetta qui termine par un Sumiglia d'une intensité rare.
Et c'est fini... On cherche à prolonger ces moments d'amitié en traînant sur la Place d'Armes, mais le moment inexorable de la séparation approche, trop tôt, forcément trop tôt. On se congratule, on s'embrasse, et on se dit « à l'année prochaine, s'hè Diu vole ! »
Et merci Coco !
Les Rencontres 2013 se dérouleront du 10 au 14 septembre.
Un immense merci au Svegliu, à son président, à Dominique, à Valérie, à Claire (je ne les cite pas tous mais tous le mériteraient !),
bref, à tous les bénévoles et plus généralement à tous ceux sans qui ce bel évènement n'existerait pas.
Une mention particulière à Orlando, qui aplanit toutes les difficultés avec une infinie gentillesse et contribue grandement au caractère convivial des Rencontres.
Un petit mot pour finir sur les photographes. Les photos du public étaient tolérées cette année, et les spectateurs ont su user de cette liberté avec modération et discrétion. La gêne est parfois venue des pros (excellents au demeurant)...
C'est certain, le relèvement du miroir d'un reflex lors du déclenchement est bruyant, et l'obturateur électronique n'est pas encore généralisé.
Mais les photographes devraient être aussi un peu mélomanes et savoir se faire discrets quand le niveau sonore de la musique est bas, afin de ne pas gâcher le plaisir des spectateurs.
Amis photographes, il y a des moments où il faut parfois s'abstenir de déclencher !
La galerie de mes photos des Rencontres 2012 est en ligne. Voici le lien vers la page !
Les Rencontres 2012 vues par Laurent Billard :
« Le hasard est l'ombre de Dieu. » Un adage du Moyen-Orient qui s'appliquerait parfaitement aux trois sours libanaises qui forment le groupe TriOrient. Car la muse du chant ne s'est pas contentée de s'arrêter sur leur berceau. Elle a également attribué à chacune d'elle une voix d'une tessiture différente, leur permettant de s'harmoniser ensemble à la perfection, sur un spectre vocal le plus large possible. C'est en plongeant au cour de cette tri harmonie que s'ouvrira la première soirée des Rencontres de chant polyphoniques de Calvi, ce soir, dès 21 h 30, à la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, dans la citadelle.
Aida Tomb (soprano), Amal Tomb (mezzo-soprano) et Fadia Tomb El Hage (alto) uniront leurs voix aux instruments de Mohammed Ali Abbas Hashim (violon), Maria Makhoul (quanoun), Fadi Yaakoub (percussions orientales) et Samir Tomb (piano et arrangements). Pour emporter les spectateurs au cour d'un voyage entre les polyphonies d'Orient et d'Occident, de chansons de tout genre, âge, culture et patrimoine musical. Et notamment du patrimoine libanais et moyen-oriental.
L'Ensemble Vocal Soufi à 18 h
Tantôt a cappella, tantôt accompagnées d'instruments, les trois sours interprèteront des morceaux revisités, tout en gardant leur saveur originelle, ainsi que trois chansons inédites, composées spécialement pour cet ensemble. Si les trois chanteuses ont uni leurs voix à de nombreuses reprises dans leur jeunesse, elles ont ensuite suivi des chemins différents. Le temps de se forger une véritable identité artistique qui leur a permis de mieux se retrouver par la suite.
à l'oratoire, dès 18 heures, les Rencontres de chants polyphoniques s'ouvriront avec l'ensemble vocal soufi (Tunisie) dirigé par Sofyann Ben Youssef. L'ensemble unira les voix de Mehdi Ayashi, Mourad Brahim, Nidhal Yahyaoui et Walid Soltan, pour explorer la richesse des différents courants spirituels présents en Tunisie, qui se côtoient, sans se mélanger. Le spectacle s'emploiera à concentrer la richesse de ce répertoire à travers les tarika, différentes confréries, mais aussi une autre forme de chant où le souffle change de fonctionnalité et d'altitude.
Sofyann Ben Youssef et les quatre chanteurs sont perpétuellement en recherche du « souffle caché » d'une spiritualité qui ne cesse de se remettre en question.
Le pianiste et compositeur explore une musique mêlant transe et spiritualité. Il a également composé des morceaux pour des films et documentaires, et a notamment travaillé sur le silence. En somme, deux spectacles pour plonger à la rencontre de l'Orient, dans la spiritualité et la magie des polyphonies.
Source : Corse-Matin, 11/09/2012
Tout a débuté par un évènement exceptionnel. La prestation de la Syrienne Fadwa Sulieman, lundi soir dans les jardins de la Poudrière, a été vécue par les organisateurs et le public comme un moment extrêmement fort.
Le vibrant et éloquent témoignage de la comédienne sur son engagement aux côtés des insurgés et son exil imposé en France a ébranlé les acteurs des 24es Rencontres de chants polyphoniques de Calvi. Et donné le ton d'une manifestation qui privilégie toujours les relations humaines. Depuis, le rythme n'a pas faibli. La prestation mardi des trois sours du TriOrient et celle du groupe soufi tunisien ont été chaleureusement saluées par le public. Et on attendait hier soir avec impatience la venue des Chours et solistes de Lyon, dirigés par Bernard Têtu. Les Rencontres, ce sont bien évidemment les concerts. Mais plus seulement. Le trio de dessinateurs de presse formé de Bauer, Philippe Antonetti et Corinne Rey s'en donne aussi à cœur joie. Croquant avec humour chaque journée, ils réalisent même un petit journal, avec l'amicale complicité du journaliste Philippe-Jean Catinchi. Le premier numéro, inspiré par la présence de Fadwa Sulieman, a fait sa une sur "Un tueur en Syrie, le journal des droits de l'Homs".
De son côté, la plasticienne Anne Pellegrini poursuit son œuvre au milieu de toute cette agitation. Rappelons qu'elle réalise en direct une toile grand format qui devra être achevée samedi pour le final.
A Filetta et Conductus pour U Cantu di l'acqua ce soir
Avec déjà 122 abonnements souscrits, l'équipe du Svegliu a le sourire. Ce qui ne l'empêche pas de scruter le ciel avec inquiétude. Car ce soir le concert de A Filetta et de l'ensemble Conductus aura lieu en plein air suer la place d'Armes. Bien que baptisé U Cantu di l'acqua, il serait dommage qu'il se déroule sous le gouttes.
D'autant qu'il sera accompagné de projections de photos réalisées par un trio familial bien connu des Calvais, formé d'Olivier et Luis Sanchez et Olivier Huitel. A ne pas manquer non plus à 18h3 le concert du duo argentin Las Hermanas Caronni. Deux sours jumelles nées sous le signe du tango, qui s'expriment au chant, à la clarinette et au violoncelle. Rappelons que les Rencontres se poursuivent jusqu'à samedi soir. Avec d'autres temps forts, notamment pour la journée et la soirée de clôture.
Isabelle Volpajola pour Corse Matin, 13 septembre 2012
https://www.telepaese.tv/Nutiziale/Nutiziale/Nutiziale_du_12_Septembre_2012-xz7liar9YY
Les vingt-quatrièmes Rencontres de chants polyphoniques viennent de s'achever. « Le beau temps était avec nous cette année et la fête n'en a été que plus belle, » nous confie Jean-Claude Acquaviva du groupe A Filetta, « durant cette semaine, nous avons pu faire découvrir de nouveaux talents, venus du Liban, d'Égypte, du Pays basque ou d'Argentine et la fréquentation a été bonne, aux concerts de 18 heures comme à ceux de 21 heures ». En effet, le public était présent tout au long de la semaine, assidu et fidèle. Il n'était pas exceptionnel de rencontrer des estivants qui viennent tous les ans depuis la première édition.
Avec beaucoup de constance, les organisateurs poursuivent leurs objectifs dans une réelle motivation d'échanges permanents. Toutes ces voix mêlées et qui se succèdent depuis plus de vingt ans dans la citadelle ne laissent pas indifférent.
Mission accomplie cette année encore, pour le bonheur du public, des spectacles de qualité à la fois tout en finesse et en puissance vocale. Le fonctionnement et l'organisation des rencontres sont elles-mêmes des sources de partage, de réflexion et d'échanges positifs profitables à tous.
Le groupe Cor de la Plana a donné le ton de ce final. Sous un ciel étoilé, leurs voix occitanes, violentes et crues, ont fait résonner les vieilles pierres. Le public a été sollicité pour partager une grande farandole sur la Place d'Armes devant la caserne Sampiero. Puis, les soeurs Caronni, Las Hermanas Coronni, clarinette, violoncelle et chant, entraînent le public vers les tonalités pleines de sensualité de l'Amérique du Sud. « Ces rencontres à Calvi sont exceptionnelles pour nous, nous expliquent les chanteuses. L'accueil est d'une chaleur rare et touchante. Nous croisons le public en ville, les choses sont simples et faciles. La qualité des groupes et des prestations est de haut niveau. Et la nourriture est tellement excellente, du jamais vu !, » concluent-elles avec de grands rires.
Lorsque Tarek Abdallah et Cheik Zein Mahmoud venus d'Égypte répondent en écho à Alesia Cacace, chanteuse napolitaine, l'assemblée est conquise. Les formations vocales se sont ainsi enchaînées jusqu'à minuit. Les prestations du groupe A Filetta entrecroisaient celles des autres. Jean-Claude Acquaviva a clos la soirée par des remerciements adressés à tous les artistes, à l'équipe du Svegliu Calvaise ainsi qu'à tous les bénévoles très impliqués.
Rendez-vous en 2013, pour les vingt-cinq ans de la manifestation, une date qui est déjà dans l'esprit des organisateurs. « Nous avons déjà des pistes surprenantes en réflexion pour le programme des vingt-cinq ans, avec certainement un final que l'on envisage grandiose, mais il ne faut rien dévoiler, c'est encore trop tôt ! », explique avec le sourire, Jean-Claude Acquaviva.
(merci à Max pour ses explications)
1996 : 10 au
14 septembre
1997 : 16 au
20 septembre
1998 : 14 au
18 septembre
1999 : 14 au
18 septembre
2000 : 12 au
16 septembre
2001 : 11 au
15 septembre
2002 : 10 au
14 septembre
2003 : 16 au
20 septembre
2004 : 14 au
18 septembre
2005 : 13 au
17 septembre
2006 : 12 au 16 septembre
2007 : 11 au 15 septembre
2008 : 09 au 13 septembre
2009 : 15 au 19 septembre
2010 : 14 au 18 septembre
2011 : 13 au 17 septembre
2012 : 11 au 15 septembre
2013 : 10 au 14 septembre
2014 : 11 au 15 septembre
2015 : 15 au 19 septembre
2016 : 13 au 17 septembre
2017 : 12 au 16 septembre
2018 : 11 au 15 septembre
2019 : 10 au 14 septembre
2020 : 15 au 19 septembre
2021 : 14 au 18 septembre
2022 : 13 au 17 septembre
2023 : 12 au 16 septembre
2024 : 10 au 14 septembre
2025 : 16 au 20 septembre
2026 : 15 au 19 septembre
2027 : 14 au 18 septembre
2028 : 12 au 16 septembre
2029 : 11 au 15 septembre
2030 : 10 au 14 septembre
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