Un film de Pierre Antoine Beretti produit par Domique Lanzalavi- Storia productions-
Le groupe Chjami Aghjalesi célèbre ses 40 ans d’existence. 40 ans de chants, de créations, de tournées, de militantisme...
Retour sur ce groupe qui entretient une relation unique avec le public depuis 40 ans.
Zamballarana est né en Corse, créé par Jérôme Casalonga en 1996 à Pigna, dans le lieu mythique de « A Casa Musicale », berceau d’échanges et de foisonnement créatif. Le groupe au nom qui rebondit et qui depuis fait danser les mots et les sonorités de la musique corse, repart sur les chemins de la création.
La mer, porteuse de ses racines latines est aussi la voie inspiratrice par laquelle Zamballarana approche toutes les cultures du monde. Explorateurs de singuliers mélanges, ces saltimbanques musiciens et chanteurs réinventent, créent, tissant les sons et métissant les genres; Colorant les modes, étirant les harmonies, élargissant le champ de notre imaginaire.
Dans un ballet polyphonique et poétique, chansons, sons et chants entrent en scène : la voix, la clarinette les percussions et le saxophone de Jérôme Casalonga, auteur compositeur de la plupart des textes et musiques; la voix, le violon et la trompette de Laurent Barbolosi; l’accordéon de Jérémy Lohier, les percussions de Mattia Barbieri, la contrebasse de Riccardo Barbera, les guitares de Marco Tindiglia et Laurent Depaepe, la trompette de Flavio Boltro et le Piano de Fabio Giacchino, et de nombreux musiciens et chanteurs invités pour réinventer Zamballarana.
A
Filetta
Abbada
L'Abbrivu
Accentu
Jean-Louis Achard
Battista Acquaviva
Aghja Rossa
Alambra
Alba
Clément Albertini
Juliette Albertini
Alcudina
Aldilà
L'Altagna
L'Altea
Alte
Voce
Marianne Alzi
Andà
Andemu
Jean-Marie Andreuccetti
L'Anfarti
Anghjula
Dea
Lea Antona
Frédéric Antonpietri (dit "Tonton")
Arapà
L'Arcusgi
L'Argentella
Aria d'a Rena
Jean-Michel Armani
Attallà
L'Attrachju
L'Avvinta
Petru Baghioni
Balagna
Barbara
Furtuna
Jean-Louis Blaineau
Brama Pellegrina
Laurent Bruschini
Claude Bucchini
Michel Cacciaguerra
Céline Caddeo
Calusgina
I Campagnoli
Canta u Populu Corsu
Canta Settantatrè
Canti d'Aiacciu
Cantu Nustrale
Mario Capai
Caramusa
Barbara Carlotti
Jérôme Casalonga
Stéphane
Casalta
Yoann Casanova
U
Celu
Petru Cerutti
Mighela Cesari
Paul Cesari
I
Chjami Aghjalesi
Cinqui
Sò
Antoine
Ciosi
Jérôme Ciosi
Cirnese
Clémentine Coppolani
Corsicando
Corsican Trio
Gianluca Cucciari
Jacques Culioli
Culletivu di Palmentu
Culora'Nostra
A
Cumpagnia
Duo Cumparte
Cuscenza
Antoinette D'Angeli
Diana
di l'Alba
Pierre Dieghi
Domistria
Donni
di l'Esiliu
Donnisulana
Dopu
cena
E Duie Patrizie
Thomas
Dutronc
Quatuor Elixir
Trio Elixir
Eppò
L'Eredi
Esse
Felì
Josefina
Fernandez
Roland
Ferrandi
U
Fiatu Muntese
Fiuminale
Philippe Forcioli
I Fratelli
Pierre Gambini
Patrizia Gattaceca
Giramondu
Delfina Girolami
Letizia Giuntini
Granitu Maggiore
Jean-Jacques Gristi
Petru
Guelfucci
Petru
Santu Guelfucci
Laetitia Himo
Incantesimu
In Via
Isulatine
Le Jakez Orchestra
Josephina
Jean-Pierre Lanfranchi
Jean-Etienne Langianni
Ange
Lanzalavi
Cyrille Lovighi
Delia Lucia
Sandrine Luigi
Madricale
Madrigalesca
Mathieu Maestrini
I Maistrelli
Michel
Mallory
Roccu Mambrini
Manât
Chiara Manenti
Marie Manfredi
I Mantini
Fabienne Marcangeli
Charles
Marcellesi
Jean-Pierre
Marcellesi
Antone
Marielli
Francine
Massiani
Eric
Mattei
Jean
Mattei
Memoria
Jean Menconi
Meridianu
Jacky
Micaelli
Mimoria Tramandata
Paul Miniconi
Missaghju
I Messageri
Missaghju
Christophe Mondoloni
A Murella
Musivoce
I Muvrini
Midò Muziotti
Nobilonga
Notte
Les Nouvelles Polyphonies Corses
Novi
Ochju à ochju
Orfeo Isulanu
Oriente
Orizonte
Jean-Sébastien Orsini
Doria Ousset
Sissi Palandri
Michele Paoli
Jean-Charles Papi
Iviu Pasquali
A Pasqualina
Passione
Jacques de Peretti
Ceccè Pesce
Maì Pesce
Frédéric Poggi
Gérard Poletti
Jean-Paul
Poletti et le Choeur de Sartène,
Patrizia Poli
Anghjula
Potentini
A
Primavera
Batti Profizi
Quintina
Migheli
Raffaelli
A
Ricuccata
Carlotta Rini
Anna Rocchi
Charles
Rocchi
Filippu Rocchi
Diana Saliceti
Patrick Salvatorini
Michèle Sammarcelli
Santavuglia
Graziella Santucci
Tony Sampieri
Sarocchi
Soledonna
Spartera
Spartimu
A Stantara
A Stonda
Stonde di piacè
Suarina
Sumenta nova
Sumente
Surghjenti
Svegliu
d'Isula
Tao-By
Tarraniu
Tavagna
Tempus
Fugit
Tintenne
Tony Toga
Fanou Torracinta
Nicolas Torracinta
Ange Torre
Elisa Tramoni
A Tramula
Tra Noi
Ucchjata
Vaghjime
Natale Valli
Daniel Vincensini
Les
frères Vincenti
Vitalba
Voce di Corsica
Voce Isulane
Voce Latine
Voce
Ventu
I Voci di a Gravona
Vogulera
Les Voix de l'Emotion
Vox Corsica
A Vuciata
Xinarca
Zamballarana
Casa
Editions
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- Antone & les Ogres
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Rimore
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- Fabienne Marcangeli
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- Les
Rencontres Polyphoniques de Calvi
- Chants
corses
d'hier et d'aujourd'hui
- Concerts
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Abbadà, litéralement "prendre soin" est un groupe de chant corse mêlant instruments séculaires de corse (cetera, cistre à 16 cordes) et rythmes ethniques. Worldmusic from corsica.
Formé en 1996 à l’école de chant de Jeanne D’Arc, le groupe « L’ABBRIVU » (en français,« L’élan », celui du renouveau, celui qu’une jeunesse se doit d’insuffler à son peuple) fait partie de la nouvelle génération de chanteurs corses. Ses 8 chanteurs, accompagnés de guitares sèches, d’une guitare-basse et d’un violon, dispose d’un répertoire composé de chansons corses issues de groupes plus anciens tels que : I Chjami Aghjalesi, Canta u Populu Corsu, I Muvrini…, mais aussi quelques chansons du répertoire international.
L’été 2001 a sonné pour eux l’heure de la maturité avec la sortie de leur premier album auto-produit et enregistré en 2000, intitulé simplement « L’ABBRIVU », montrant ainsi leur faculté et leur désir à composer et interpréter leurs propres créations.
« L’ABBRIVU » se veut un groupe représentatif d’une jeunesse corse impliquée, imprégnée de la culture de son peuple et de son chant si caractéristique, et résolument tourné vers l’avenir.
« Un sognu », un songe…
Tel est le leitmotiv du groupe ACCENTU.
C’est par un fin mélange de tradition et de modernité que ces trois musiciens, issus d’horizons musicaux différents et connus du monde professionnel vous invitent, le temps d’un concert, dans une Corse intense et chaleureuse en vous faisant découvrir des chants monodiques d’hier et d’aujourd’hui.
Poussé par le désir d’explorer le champ des possibles de l’émotion, ACCENTU saura vous surprendre par l’audace et la finesse de ses arrangements…
« U tempu ùn rispetta chè ciò chi si face cun ellu », le temps ne respecte que ce qui se fabrique avec lui.
Sebastien Ortega Duchêne: Guitares, chant, programmation, Cistre
Jean Pierre Giorgetti: chant
Mathieu Giorgetti: Flûtes, Cistre
Chantre du village de Rusiu (il est le neveu de Charles Rocchi), Jean-Louis Achard a été membre de 1984 à 1993 du groupe étudiant A Palatina.
En 1990, il fonde avec Ghjacumu Thiers u Centru Culturale di l’Università di Corti.
De 1987 à 1996, il est membre du groupe Canta u Populu Corsu, avant de participer à Dopu Cena.
Battista Acquaviva est née le 5 août 1984. Fille du musicien et musicologue corse Nando Acquaviva, elle a grandi à L'Île-Rousse. Sa voix de mezzo soprano et colorature a une tessiture de plus de trois octaves. Dite voix de sifflet par l'ethnomusicologue Bernard Lortat Jacob, sa voix est l'objet d'analyses scientifiques d'un laboratoire parisien sur le son et la voix humaine. Elle est considérée comme "l'une des plus incroyables voix de Corse" (Corse-Matin).
Aghja Rossa en concert à Busigny en le 17 avril 2005 (merci à Françoise Debeurme).
Avec Antò Secondi, Jean-Mathieu Alberghi, Lurenzu Filippi et Stefanu Serra.
Cet ensemble, c’est avant tout l’aventure de trois sœurs corses, musiciennes depuis l’enfance, qui décident de confronter leurs idées et leurs instruments autour d’une même passion : la musique.
Avec un goût certain pour les rythmes latins, elles nous proposent des pièces d’Astor Piazzolla, d’Hector Villa-Lobos ou encore de Paquito D’Rivera et réussissent le pari de mettre leur éducation classique au service de ces musiques de caractères.
Où s’entrechoquent les consonances, elles confrontent leurs timbres. Fortes de leur origine, elles tiennent avec succès ces pièces charismatiques, presque machistes avec une énergie sans cesse renouvelée.
Il leur tient toujours à cœur de ne pas oublier leur formation et proposent à chaque prestation un morceau classique du répertoire de musique de chambre. Cela représente une réelle démarche de leur part que d’amener ainsi la musique classique sur des scènes où elle n’est pas forcément attendue et cela toujours avec succès.
Avec une sensibilité particulière, elles allient charme et élégance pour nous proposer un programme toujours varié où, pourquoi pas, la musique du film de Moulin Rouge rencontre pour une soirée les couleurs et images de celle de Claude Debussy.
Plus d'informations sur le site du groupe : https://ensemblealambra.com/
Ce
groupe, né en 1992,
hérite, comme tant d’autres, de la fibre
culturelle et identitaire, réhabilitée par les
années du "Riacquistu".
En 1999, ils
entrent dans la cour des grands avec leur premier album “I
soli ciuttati”.
De plaisir
partagé, la musique et le chant se font
expression.
Fin 2003 (du 23 novembre
au 6 décembre), ils enregistrent
leur deuxième album, "Cilva".
En août 2009 paraît "Radiche Suprane".
Et en novembre 2014 "A Parullaccia".
La Corse comme terre natale
C'est une terre musicale qui, depuis des décennies, exporte des talents vers l'Hexagone. Comme Jenifer (née à Nice mais très attachée sur le plan affectif à l'île de Beauté) ou Patrick Fiori, Clément Albertini noue un lien étroit avec la Corse. Élevé en compagnie de ses deux sœurs du côté de Bastia, Clément Albertini se passionne pour la musique à la période de l'adolescence. À 18 ans, il s'entoure de quelques potes musiciens pour véritablement débuter son parcours musical. Sans grande surprise, c'est d'abord vers les chants traditionnels corses qu'il s'oriente. Puis il bascule vers un univers un peu plus pop rock.
L'émission "The Voice" - Acte I
Comme beaucoup de jeunes artistes aspirant à une carrière dans la musique, Clément Albertini décide de tenter sa chance à "The Voice". L'émission qui a révélé des talents comme Kendji Girac ou Slimane est presque devenue un passage obligé pour une flopée de chanteurs anonymes. En 2017, Clément Albertini se présente donc au casting des célèbres auditions à l'aveugle. À l'époque, aucun coach ne se retourne. Loin de renoncer à ses rêves de Zénith et de concerts, le jeune homme tire le positif de cette première expérience. Encouragé par des professionnels du secteur, il pose ses valises à Nancy pour y suivre des cours à la Music Academy International. Deux ans après son premier passage devant les fauteuils rouges, Clément Albertini retente sa chance.
L'émission "The Voice" - Acte II
"La chance sourit aux audacieux" est un proverbe bien connu. Clément Albertini l'est sans doute, audacieux, pour se présenter à nouveau devant les coachs de "The Voice". Et la chance lui sourit. En choisissant d'interpréter le titre "Le fils à papa" de Vianney, le chanteur corse parvient à séduire les quatre coachs de l'émission. Conseillé par ses sœurs, il décide de rejoindre l'équipe de Soprano avec qui débute une longue aventure musicale. Dans "The Voice", Clément Albertini franchit les différentes étapes jusqu'à se hisser en finale de la compétition. Malgré son interprétation de l'un des hits incontournables de Michael Jackson, "Earth Song", il se classe à la deuxième place des votes.
La collaboration avec Soprano
Très apprécié de son coach pendant l'aventure "The Voice", Clément Albertini conserve un lien étroit avec Soprano, loin des caméras. Très vite, le premier nommé est invité à rejoindre le rappeur marseillais en studio pour plusieurs sessions de travail. Malgré leurs différences musicales, l'alchimie opère et les deux artistes se retrouvent à collaborer. Sous l'aile de "Sopra", Clément Albertini enregistre et commercialise son premier single. Intitulé "J'ai pas", ce premier single est proposé aux Français au tout début de l'année 2021. En coulisses, la chanson était déjà prête depuis un long moment. Crise sanitaire oblige avec la pandémie de Covid-19 dans le monde, Clément Albertini a toutefois dû prendre son mal en patience avant de pouvoir le dévoiler au grand public. Il suffira toutefois de deux jours seulement au titre "J'ai pas" pour passer la barre des 100 000 vues sur YouTube, et pour être mis en avant sur les réseaux sociaux par d'autres artistes, Louane en tête.
Deux autres singles avant l'album
Conforté dans son choix de carrière par l'accueil réservé à son premier single, Clément Albertini souhaite enchaîner les sorties. Dans un contexte sanitaire toujours compliqué pour les artistes, le Corse est néanmoins contraint de freiner ses ardeurs. Au printemps 2021, Clément Albertini peut enfin dévoiler un deuxième single, "Je reste ici". Comme dans le premier titre, la chanson évoque des thèmes très personnels pour le chanteur, comme la confiance en soi ou l'impact des réseaux sociaux. Comme pour le premier titre, le succès est au rendez-vous. Sur YouTube, les clips de "J'ai pas" et "Je reste ici" se rapprochent des 2 millions de vues. À la rentrée 2021, celui qui rêve de collaborer avec Ed Sheeran ou avec Vianney poursuit la promotion de son album à venir avec la sortie d'un nouveau titre, "Fou de toi".
Le premier album prêt à être commercialisé
L'expression voudrait que le premier album de Clément Albertini soit "dans les cartons". Depuis plusieurs mois déjà, le chanteur corse sait qu'il dispose d'un premier album à présenter à ses fans. Le nombre de titres, les surprises, etc., tout est prêt. Sauf le contexte. Du côté des producteurs, le choix de la date de sortie se doit de prendre en compte le contexte sanitaire, jusqu'alors peu favorable aux sorties d'albums. Néanmoins, Clément Albertini ne devrait plus avoir à patienter très longtemps pour écrire la première ligne de sa discographie. Sur le Web, les rumeurs font même état d'une sortie du premier album pour le mois d'octobre 2021.
Aldilà est un groupe polyphonique composé de Jean-Bernard Poli (Caramusa), et des frères Lanfranchi (Pascal, Bernard et Daniel), ainsi que de Bernard-Antoine Acquaviva.
Le groupe Altagna s'est formé en 2005 avec Serena Alasta, Cecilia Cauchi, Diana Saliceti et Vanina Bartoli. Actuellement la composition du groupe est la suivante : Serena Alasta, Cecilia Cauchi, Cléo Marielli et Cécile Chiappini.
Ancien groupe Voce Latine, L'Altea conjugue le chant corse au féminin. Les voix s'entremêlent, portées par les instruments, voyageant au gré des créations, dans le temps, dans l'espace, laissant parfois loin derrière elles les rivages de l'île à laquelle elles sont profondément enracinées ...
L’Altea est composé de : Joëlle MORELLINI (seconda, bassu), (seconda, terza, bassu) Simone ALESANDRI (seconda, bassu) Nathalie QUINTANILHA (seconda, terza).
Elles chantent en polyphonie les merveilleuses créations de Simone ALESANDRI, chanteuse et poète du groupe, qui s'occupe aussi de la mise en place des voix.
Les arrangements musicaux sont de Simone ALESANDRI et de Julien POLIDORI
Le groupe vous entraîne dans son univers, avec beaucoup de sensibilité, de passion et de modernité.
Contact scènes et tournées: 06 03 83 53
A l'origine du groupe Alte Voce, Jean Mattei, ancien de A Serinata Ajaccina de 1964 à 1967, élève des grands guitaristes Paulu Quilici et Antoine Bonelli, membre fondateur d'I Muvrini...
Créé en 2001, Alte Voce, groupe culturel qui se veut défenseur de la langue, de l'histoire, qui chante à chaque occasion son attachement viscéral à sa terre de Corse, est animé par Rosanna Cesari, seule femme du groupe et qui en est la clef de voûte, Fanfan Cesari son frère, Damien Biscambiglia, Joseph Diani, Michel Frati, François Quilichini et Jean Mattei.
Mariane Alzi est originaire de Corse et est imprégnée de sa culture et de son histoire.
Cette jeune auteur-compositeur-interprète s'accompagne au piano et écrit en français, en corse et en anglais. Imprégnée de chanson française, de rock et de blues et marquée par les musiques traditionnelles méditerranéennes, elle chante le rêve et la liberté, l'espoir et la révolte. Ses chansons évoquent les élans amoureux, les tourments de l'âme et les espoirs futurs avec flamme et émotion.
Le groupe, dans sa constitution actuelle, a été formé en mai 2011. Il est issu de la volonté
de Stéphane Bernardini qui a voulu concrétiser sa passion de la chanson et de notre
culture insulaire en créant et en interprétant des chansons en langue Corse mais dans un
style moins traditionnel. Il réunit pour cela une équipe de musiciens expérimentés, Henry
Fernandez en est le bassiste, Romain Terrachon le guitariste et Lisandru Guidicelli le batteur.
Ces musiciens viennent d’horizons différents jazz, pop, rock, voire hard rock, mais ils ont
réussi à synthétiser ces différentes tendances sous une même bannière ayant comme porte-drapeau cet enfant du Fium’orbu. Ancré dans une culture immémoriale et se voulant être
un des représentants de notre langue, Stéphane Bernardini est un artiste autodidacte ayant
acquis une grande maturité et un professionnalisme certain par une pratique de ce métier
depuis de nombreuses années. Comme son nom l’indique «Andà» veut dire aller, aller de
l’avant d’un pas certain, explorer de nouveaux paysages.
«Andà» c’est aller chercher dans
le coeur des gens, cette joie qui nous donne toujours envie d’aller plus loin. Andà ce
sont des textes, sur une musique dynamique, qui nous entraînent dans
une perception différente, qui parlent à toutes et à tous sans laisser
quiconque indifférent.Candidat retenu
à la compétition artistique internationale organisée par le LIET Corsica de Jacques Culioli.
Stéphane Bernardini nous traduit au travers de ses textes sincères et
originaux, les joies et les peines d’une vie s’écoulant dans les méandres
du temps avec un espoir constant. Romain Terrachon à la guitare, Henri
Fernandes à la basse et Lisandru Giudicelli à la batterie y apportent
chacun leurs couleurs musicales venant d’horizons aussi riches que
divers.
Contact :
06 73 87 76 34 - stephanebernardini.com
Andemu ! est un ensemble polyphonique corse, composé de deux hommes et deux femmes. Dans le sillage de prestigieux précurseurs (Marcel Pérès et surtout Jean-Etienne Langianni dont les membres du groupe furent élèves), cette formation explore essentiellement le répertoire traditionnel insulaire - classé au Patrimoine immatériel de l'humanité en 2009 - et le corpus de chants franciscains du XVIIème siècle, récemment redécouvert.
Original à plus d'un titre (voix mixtes, timbres typés) l'ensemble s'enrichit des parcours et origines divers de ses chanteurs, parmi lesquels, des Corses, mais également un Espagnol, féru de musique médiévale.
Les quatre chanteurs sont : Julie Foisil (voix de seconde, terza et contraterza), Ángel-David Martín-Blas (voix de seconde et de bassu), Sophie Lasserre (voix de terza et de seconde) et Etienne Orsini (voix de basse et de seconde).
Site : https://andemu.com/index.php
Depuis son enfance, plongé dans le monde de la musique, Jean-Marie commence à faire carriere dans l'association culturelle ORIZONTE. Accompagné de son frère René, ils parcourent la Corse pour faire partager leur musique. Allient le chant, la musique corse à un style modernisé.
En 1989, où ils sont classés 3ème au "TROPHEE DE LA CHANSON CORSE" à Bastia.
Dès 1990 ils présentent au Théâtre de Bastia, leur premier concert en public où ils font découvrir aux Bastiais les compositions de leur premier album "SOGNU". Un plus tard c'est la sortie de l'album "A BANDERA" qui enregistre un fort succès et qui sera réédité une première fois en 1992, celui ci se trouve à nouveau en cours de pressage car le public ne cesse de le réclamer. Le groupe sachant à la fois allier tradition et modernité n'hésite pas à chambouler les idées reçues en matière de sonorité et de travail vocal. Quelques années plus tard, Jean-Marie décide de sortir son tout premier CD solo "A forza d'amà" en été 2012.
L'Anfarti sont un groupe traditionnel corse créé par Bernardu Pazzoni, docteur de Sciences Humaines et Sociales spécialisé en langues et cultures régionales. Ethnomusicologue et responsables des archives sonores de la phonothèque du musée de Corse à Corti, ce dernier est aussi connu dans l'île pour ses recherches, ses collectages, son jeu de violon exceptionnel et ses expériences dans l'univers théâtral. En 2008, L'Anfarti sort un premier album intitulé A Sulana. Doria Gavini participe à cet album traditionnel.
Le groupe ANGHJULA DEA, composé de Antoinette d'Angeli, Elisabeth Andreani, Tamara Antonini et Béatrice Habrard - les deux premières étant à l'origine du groupe Isulatine - a représenté la Corse au printemps de Bourges 1997, avec à son répertoire des chants traditionnels corses, des compositions mais aussi des chants géorgiens et des classiques du jazz.
Léa Antona est une très jeune artiste avec déjà quelques "faits d'armes" derrière elle, comme une deuxième place au concours Eurovision des régions de la chanson et une vidéo qui a suscité "le buzz" sur les réseaux sociaux. Elle a participé en décembre 2017 à un projet théâtral avec le groupe "A Filetta", "Ulysse sans terre", et se produira sur scène au Trianon de Paris avec le groupe "Voce ventu" en mai 2018.
01/09/2019
12 octobre 2018
Pierre Gambini reçoit Lea Antona dans "Altri menti" :
Arapà est un groupe de l’Extrême Sud de la Corse constitué de Jacques Culioli (Chant), Don-Mathieu Santini (Chant, Guitare) et Jean-Charles Papi (Chant, Guitare, Mandoline, Violon).
"Arapà est un toponyme. C’est une colline sur laquelle la mémoire de l’homme s’est incarnée. Arapà est aussi la rencontre de trois voix et de trois identités complémentaires qui se nourrissent de leurs différences par le biais d’échanges créatifs incessants. Les membres du groupe Arapà connaissent la complexité des liens qui unissent leur être et le territoire qui porte leurs pas, car ils savent que l’Homme habite le monde et que le monde lui donne son humanité.
Fort de cette identité singulière, leurs chants célèbrent l’unité de la forme et du fond comme un hymne posé en filigrane sur chacune des notes offertes." (extrait de la présentation du groupe sur son site www.arapa.fr
Le Groupe l'ARCUSGI est né en Corse dans la région de Bastia en 1984.
L'ARCUSGI est le nom des petites arquebuses utilisées au 18ème siècle par l'armée de Pasquale Paoli, père de la jeune Nation Corse indépendante.
Ce nom a été choisi par le groupe pour montrer son attachement viscéral à un peuple, une identité corse.
L'ARCUSGI est un groupe vocal et musical qui a débuté avec une guitare et quatre chanteurs, il a évolué durant plus de deux décennies, et s'est structuré tout en composant ses propres textes et musiques, liés à l'amour et à la passion de sa terre et de son peuple.
Le groupe est actuellement composé de 5 musiciens et de 9 chanteurs. Ce nombre a été variable au fil des ans, mais tous les chanteurs ou musiciens qui un jour ou l'autre ont participé à cette fabuleuse aventure, savent qu'ils sont en fait, les artisans d'une revendication identitaire et légitime.
Créé en 2003, l’Ensemble vocal comprend trente choristes venant de différentes localités de Balagne et répartis dans les différents pupitres, sous la direction de Dominique Claveau, chef de choeur et présidente. Il rayonne sur la Balagne et se produit à l’occasion de manifestations humanitaires, ludiques et culturelles. Il favorise les échanges culturels en organisant ou en participant à des rencontres chorales nationales et internationales. Son répertoire est très varié, allant des oeuvres classiques et contemporaines, sacrées et profanes, sans oublier gospels et chants corses.
Aria d'a Rena est un projet de musiques et chants corses qui réunit de nombreux artistes et passionnés des quatre coins de l'Île et qui évoluera au fil du temps.
Le projet, auto-produit, a été créé en 2011 et enregistré au Studio Acquavita.
Dès sa création, le premier titre "Lingua Materna", interprété par Freddy Albertini, était diffusé très largement sur Alta Frequenza.
Puis le premier album suivit, titre par titre, pour sortir intégralement et officiellement en 2016 sur Internet.
Quelques mois après, en 2017, le partage sur les réseaux sociaux participait au succès de "Aria Nova" chanté par le jeune Louis Crispi
"Le vent souffle où il veut, tu en entends le bruit;
mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va."
Ce projet est un concept. Il met en valeur un esprit musical nouveau sur fond de partage, de collaboration et de créativité.
Porté par un souffle venu d'ailleurs, Aria d'aRena est déjà un nouveau grain dans l'arène musicale corse.
Tous les artistes ayant déjà participé au projet
Né en 1958, Jean-Michel Armani étudie le piano classique dès l'âge de 5 ans et la guitare vers 13 ans. Soirées, sérénades, rencontres diverses et influences multiples ont forgé sa passion, alimentée par la musique corse, le classique, l'opéra, le blues ,le jazz, le rock, la variété, le gospel, la bossa, la salsa, la musique sud américaine la musique gitane,et tous les musiciens du monde.
Il participe aux Chjami Aghjalesi, fait un bout de chemin avec Batti Profizi pour lequel il compose quelques musiques et joue des guitares sur son dernier disque, avec Dopu Cena... Aujourd'hui il est membre du groupe Alte voce.
Attallà : c'est le nom du groupe composé de Marcu et Ghjuvan-Francescu Valentini et d'Yvan Giovannangeli, rejoints par Antoine Stromboni. Tout premier album Lettera muta. sorti en juin 2011 : un recueil de passion et de créativité porté par de nombreuses voix et musiciens, mais aussi par des auteurs et compositeurs de renom (textes signés d'Alain Di Megliu, Paulu Desanti, Ceccè Lanfranchi...)
Créé en 1998, ce groupe constitué de 11 chanteurs et musiciens se fonde sur la tradition orale : la polyphonie. Les musiques de ce groupe font aussi une part importante aux compositions originales aux côtés de musiques traditionnelles. L’Attrachju qui signifie « le crépuscule » veut montrer par son engagement pour la culture et la tradition, que demain est un jour nouveau.
L'Attrachju a obtenu le Premier Prix du concours National de Polyphonie lors des «Transhumances Musicales» à Làas en Béarn (64) en Mai 2012.
Lien vers extrait vidéo
Site du groupe : https://www.attrachju.com/
Jeune groupe formé, de Laurent Matteaccioli, Antoine Parodin et de chanteurs d'Aria Nova.
�crit par Celine Lerouxel - Publi� le 03/02/2024
Apr�s leur participation � l'album Corsu Mezu Mezu, les membres du groupe l'Avvinta sortent leur premier CD 5 titres : "Noi l'Avvinta in Vivu".
Ils s'appellent Lisandru Bonini, Fran�ois Muraccioli, Laurent Matteaccioli, Antoine Parodin et Don-Louis Castola-Luccioni et forment le groupe l'Avvinta.
Ils ont particip� � l'album Corsu Mezu Mezu mais au-del� de cet �clairage, ils �crivent et composent.
Aujourd'hui, ils sortent leur premier CD 5 titres, "Noi l'Avvinta in Vivu", distribu� dans des commerces de proximit�.
Rencontre avec ce groupe ajaccien - Le reportage de C�line Lerouxel et Jacques Paul Stefani :
Petru Baghioni a été le lauréat corse des "Découvertes du printemps de Bourges 2000". Il intègre en 1986 le groupe l'Albinu et y apporte la pureté et la puissance de sa voix et de nombreux textes. Cependant, il est également désireux de transmettre le patrimoine insulaire, ce qui l'amène à travailler en solo. Son tour de chant est totalement acoustique. Il est composé de chants traditionnels, de créations, de reprises et de quelques chants d'origines sud-américaines.
2 décembre 2020
Petru Baghioni est mort tragiquement le lundi 30 novembre. Celui qui vivait les polyphonies et la musique corses depuis l'enfance avait rejoint le groupe L’Albinu en 1986, en parallèle d’une carrière solo qui l’avait notamment conduit au Printemps de Bourges. L'Invitu présente ses sincères condoléances à sa famille et ses proches.
Le groupe Balagna est né à Felicetu, village montagneux de la Balagne, dont on sait que le nom trouve son origine dans "felica", cette racine de fougère vivace sous terre qui n'attend que le renouveau pour épanouir son exubérante végétation.
Un vieux dicton nous l'enjoint : « o corsu, un ti scurdà di a filetta ! » (corse, n'oublie pas la fougère !)
Balagna nous propose de découvrir la Corse des hautes terres de mémoire car, à l'image de la fougère, cette terre de Corse, microcosme du monde, a besoin de puiser au plus profond de ses racines pour mieux s'exhaler et préparer dans le concert des peuples un avenir de sérénité.
Son chant à la fois simple et vrai a valeur de témoignage tant par ses créations actuelles qu'à travers les chants de la mémoire que la rigueur commune a permis de conserver dans leur ensemble. Il témoigne sobrement mais avec une grande richesse de termes, de tons et de modes que, si la Corse fut souvent une terre oubliée, elle ne sera jamais une terre d'oubli !
"Barbara Furtuna" est le chant de l'exil des insulaires bannis de leur île. C'est le nom qu'ont choisi les membres du groupe, issus de diverses formations (Giramondu, A Filetta, Nouvelles Polyphonies Corses). Les quatre chanteurs qui composent le groupe (Maxime Merlandi, Jean-Philippe Guissani, Jean-Pierre Marchetti et André Dominici) maîtrisent parfaitement les nuances et les harmonies.
Chantant aussi bien polyphonies traditionnelles sacrées et profanes, créations, adaptations et reprises de vieux chants, ils alternent couleurs et sonorités.
Deux CD à leur actif : "Barbara Furtuna" et "Adasgiu".
Un troisième disque en préparation, avec créations contemporaines accompagnées et polyphonies a capella, qui devrait sortir en juin-juillet 2008 en Corse et en septembre sur le Continent.
Bercée dès son plus jeune âge par les chants de sa mère, Babeth Bottalico a baigné dans la tradition, tant profane que sacrée. Issue de formations féminines comme Anghjula Dea, elle a chanté également avec des chœurs masculins, tels que I Chjami Aghjalesi, A Cumpagnia, Zamballarana et U Fiatu Muntese. Elle se produit désormais en solo, accompagnée d'une guitare et parfois de membres d'U Fiatu Muntese.
Voir ici un bel extrait (U Lamentu di Ghjesù) de sa prestation d'octobre 2015 à l'auditorium de Pigna.
Uriginaria di Fulicetu, cù una voce linda chì si cunnosce trà l'altre, Babette hè cascata in u mondu musicale da chjuca. Oghje, famosa in Corsica sana è aldilà, hà sceltu di sorte un primu dischettu forse tantu aspittatu.
- Cumu v'hè ghjunta issa voglia di cantà?
- Da chjuca. A mo corcia di mamma cantava è aghju amparatu cun ella.
- Chì ghjè u vostru percorsu prufessiunale?
- Un ghjornu, in Bastia i Chjami Aghjalesi m'anu dettu sè tù voli cantà, ci vole amparà a messa. Veni cù noi è ampararei. Aghju cuminciatu cusì à 14 anni à cantà in pulifunia, in un mondu d'omu. A mo prima volta à cant'à elli era per un interru in Bastia. Quandu aghju avutu 17 anni, Béatrice Abrare Malaspina è Antoinette D'Angeli d'Anghjula Dea m'anu dumandatu d'integrà u gruppu. Ciò ch'aghju fattu mentre 5 anni. Avemu cantatu in tutta l'Auropa.
Dopu c'hè statu u Cabaret cù i Chjami in Calvi. Aghju fattu parechje scene cù parechji gruppi, U Fiatu Muntele, Felì, Zamballarana, Petru Guelfucci....
- Cantate cù l'omi mà dinò cù e donne. Chì ghjè à sfarenza trà issi dui tippi di canti?
- Ùn si cantà micca di listessa manera. Per cantà cù l'omi ci vole avè una voce chì a ci permette. In générale, una donna cante più altu. Ma ghjè dinò difficiule di cantà cù l'omi, parchè ci vole ad esse dinò accittata. Chì in cantendu, e mentalità sò sfarente. Sò mondi sfarenti. Cù e donne, cantava in seconda o in bassu. Cu l'omi, in terza ò sola.
- È oghje, site per a maiò parte sola annant'à a scena. Avete canzone proprie?
- Eranu parechji à dimmi di cantà sola
Un ghjornu m'hà chjamata Patrizia Gattaceca per pruponemi una canzone. È quella era a mo storia. Aghju dinò testi di Saveriu Luciani Ghjaseppu Turchini, Jacky Micaelli, Anghjula Potentini, Dédé Nobili, Patrick Croce. Musiche di Laurent Barbolosi. Tutte isse persone m'anu purtate fin'à quì.
- Avete parechj'anni di scena. È purtantu surtite u vostru primu dischettu solu quist'annu. Cumu si face?!
- Aghju quasi 40 anni. U pudia sorte più tostu, mà per mè hè impurtante di ghjunghje à una certa età, una certa maturità. Ci vole pinsà dinò ciò chì si cante è ciò chì si scrive.
- Parlanu di a vita di e mamme, di e donne d'oghje. Di a nostra vita in Corsica. Attraversu a scena vogliu dà è trasmette ciò ch'aghju amparatu. À mo passione, a mo lingua, a mo tarra. Tuttu ciò chì mi face campà. Ma annant'à u dischettu, ci sarà dinò canti tradiziunali, chì a tradizione hè più chè impurtante per mè.
Mà hè ancu un umagiu à tutti quelli ch'anu marcatu a storia di u cantu.
- È u titulu?
- Per u mumentu u tengu per mè. Ùn hè micca viramente arristatu. Mà in corte parole, traducerà tuttu ciò ch'aghju indè a mo vita.
- In aspittendu a surtita di u dischettu, si pò ascultà Babette Bottalico annant'à parechje scene balanine. L'auditoriu di Pigna o à a Fiera di l'amandulu
Reportage de CorseNetInfos : https://www.corsenetinfos.corsica/embed/33655/3/
Source : https://www.corsenetinfos
Nouveau groupe formé en 2019 par Jean-François Vega avec des anciens de l'Alba et du Fiatu Muntese.
Jean Marc Fabrizy : passionné de chants corses depuis sa plus tendre enfance et fort d’un parcours de chanteur au sein du groupe U Fiatu Muntese, il rejoint l’ensemble Brama Pellegrina pour y apporter sa voix enracinée et puissante.
Jean Paul Colombani : Guitariste et chanteur talentueux a participé à de nombreux projets musicaux dans des formations insulaires connues telles que Voce Ventu, I Messageri, l’Alba, U Fiatu Muntese... Il est le socle de Brama Pellegrina donnant une teinte Folk à cette musique d’inspiration méditerrannéenne.
Laurent Lafarge : issu d’une famille de musiciens et chanteurs Corses de par ses parents. Membre fondateur du groupe l’Alba. Chanteur et musicien, il est le souffle improvisateur de Brama Pellegrina et apporte sa touche personnelle avec son mélodica.
Jean François Vega Albertini, membre fondateur du groupe l’Alba, passionné de musique et chants corses mais aussi de musique méditerranéenne, il est le créateur de Brama Pellegrina.
Laurent Bruschini possède dans son style, ce mélange insaisissable de douceur et de caractère qui font de lui un artiste hors catégorie.
Après plusieurs collaborations réussies, il autoproduit son premier album solo, Andammini, qui mêle des influences variées et inattendues. A ses racines de Palleca et de Serra di Scopamene qu’il porte en lui,
viennent s’entrelacer les sonorités latines du tango argentin, l’émotion du jazz
manouche et la douceur de vivre qui caractérisa la bossa nova. Sa voix reconnaissable
entre toutes, est imprégnée de réminiscences et de subtilités.
A travers les textes qu’il revisite ou découvre, il redonne à la langue corse la place qui est la sienne.
En 2012 Vanina, Hélène, Anne-Marie et Cécile se rencontrent dans l'atelier de polyphonies corses de la chanteuse Julie Foisil... et c’est ainsi que tout a commencé pour Calusgina !
Voici la présentation de ce groupe sur son site :
Que signifie Calusgina ?
Calusgina (prononcé ka-'lou-ji-na, avec un accent tonique sur le u) signifie « étincelle » en corse. Nous avons choisi ce mot pour son sens, mais aussi pour sa sonorité propre car il en existe plusieurs orthographes selon les régions : calisgina, calisginella, caliscina, canisgina, etc.
Pourquoi ce nom ?
Parce que sans étincelle, il n'y a pas de chant, il n'y a pas d'amour et il n'y a pas de vie.
C'est l'amour du chant polyphonique corse qui nous a réunies et qui nous a donné l'envie de jouer avec ses harmonies si particulières, d'abord entre nous, puis de partager cette énergie avec d'autres personnes.
Nous avons également été inspirées par une citation du livre Les Maîtres de chant de Marie Ferranti, où le chanteur Petru Guelfucci parle ainsi : « [...] "Certi sò morti, sò spenti, dit Petru. (Certains sont morts, ils sont éteints.) "ùn anu più e calisginelle. (Ils n'ont plus d'étincelles.) "Aghju scrittu una canzona. Tante calisginelle spampillanu è eu m'innamoru. (J'ai écrit une chanson. "Tant d'étincelles palpitent et je tombe amoureux."...). » (Ferranti, Gallimard, p. 255).
Quel répertoire ?
Nous avons, bien entendu, commencé par apprendre les chants traditionnels corses, sacrés et profanes. Nous prenons toujours plaisir à revenir aux sources, en essayant d'ajouter une touche féminine à ce répertoire uniquement exploité par des hommes pendant de nombreuses années.
Nous avons beaucoup étudié les chants de groupes tels que A Filetta, Tavagna, A Cumpagnia, Madrigalesca, etc.
Mais nous aimons aussi découvrir des chants contemporains d'auteurs corses moins connus du grand public (Nicole Casalonga, Mighele Raffaelli, Nadine Giovannangeli, Ghjacumu Thiers, etc.).
C'est avant tout le plaisir de l'interprétation qui guide nos choix.
I Campagnoli est un des plus anciens groupes de Corse. Composé de 4 membres : Guy Calvelli, Pierre-Jean Marchetti, Jean-Guy Santamaria et Isabelle Giannelli au violon, le groupe a fêté en 2014 ses 25 ans d'existence.
En 1989, quelques amis issus de la micro-région du Nebbiu (Haute Corse), décident de mettre en commun leur passion pour le chant corse et créent l'association culturelle I Campagnoli. Auteurs, compositeurs, interprètes, ils chantent depuis ce jour l'amour d'une terre dans un esprit de rencontre et de partage. Proposant deux spectacles (créations ou polyphonies), ils participent à de nombreuses manisfestations culturelles en Corse et au delà des frontières naturelles de leur île.
Le groupe par lequel tout a commencé dans les années 70.
Canta U Populu Corsu, littéralement "Le Peuple corse chante", ou plutôt " ce que chante le Peuple Corse".
On peut dire que ce groupe, né en 1973, est à l'origine de tout le renouveau du chant en langue corse. Les chansons sont des reprises des chants traditionnels (paghjelle, lamenti) car l'objectif du groupe était de collecter et de faire connaître ce que chantaient les anciens dans les villages ; puis le groupe a créé des compositions, parfois à fort caractère politique, témoignant de son engagement nationaliste.
Les membres fondateurs du groupe corse Canta u Populu Corsu, qui ont formé depuis "Canta 73", se sont retrouvés avec d'autres pour écrire et mettre en musique un nouvel album, enregistré dans les studios Ricordu, en hommage à Dumè Gallet, le créateur du groupe.
Par France 3 Corse ViaStella Publié le 24/06/2017
Ce nouvel opus, composé d'une quinzaine de titres, rend hommage à Dumè Gallet. "Amicu un si ci più",
l'une des chansons du premier album de Canta u Populu Corsu de 1973 est réinterprétée par Matteu Maestrini.
"C'est une chanson écrite par Alain Di Meglio et mise en musique par Christophe Mac Daniel, qui est le cousin germain de Dumé Gallet à qui
est dédiée cette chanson bien sûr et c'est immense honneur qu'il me fait de m'avoir demandé de l'interpréter.
Parce que Dumé, pour moi, c'était la voix", explique le chanteur.
Petru Guelfucci, Minicale sans oublier Jean-Paul Poletti, les membres créateurs de Canta u Populu Corsu participent à la réalisation de cet opus qui réunit une vingtaine d'interprètes. Un album entre tradition et modernité, avec en fil rouge sur l'ensemble des titres, les différents souvenirs du groupe et une pensée pour les amis disparus.
"Je voulais revoir, réentendre et recréer avec les sons d'avant. C’est-à-dire le chant qui était le nôtre mais avec le monde d'aujourd'hui, des jeunes d'aujourd'hui et des voix qui rentrent dans le véritable son de Canta. Mais pour nous, le plus important, c'était la mélodie", indique Jean-Paul Poletti.
Plus de 40 ans après sa création, Canta u Populu Corsu première génération, désormais Canta 73, sort un album. Au total une vingtaine de chanteurs collabore dans cet opus.
Par Jean-André Marchiani Publié le 13/02/2019
Comme nous vous l'annoncions il y a quelques mois, Canta 73 a donc commencé à enregistrer un album dans les studios Ricordu, le premier depuis le retour sur le devant de la scène de la première génération du groupe. Cet album, il devrait sortir dans les prochains jours. Au total, une quinzaine de titres sera au programme de ce disque, composé en très grande partie de créations. Seule une musique "historique", jamais enregistrée jusque là en studio, devrait aussi être au rendez-vous : a Canzona di u Vinu.
Mais si cet album sort, c'est avant tout pour rendre hommage. A Dumè Gallet, d'abord, disparu en 2013, dont l'influence et la voix plânent encore sur ce disque.
A Edmond Simeoni aussi, grande figure du mouvement nationaliste et de la Corse disparu en fin d'année dernière, avec une chanson de Ghjuvan Paulu Poletti, écrite spécialement pour l'occasion.
Un parcours semé d'embûches
L'odore di i nostri mesi. Quandi a terra move. Amicu ci sì tu.
A peine les titres évoqués que les premières notes commencent déjà à résonner dans la tête, tant la
société corse est encore aujourd'hui imprégnée de ce groupe.
"Canta u Populu Corsu", créé au début des années 70 notamment par Dumè Gallet, Jean-Paul Poletti et Natale Luciani dans un
contexte de "Riacquistu Culturale" a d'abord pour but de sauver une langue corse au bord du gouffre avec la musique, teintée de nationalisme et
d'identité.
Sortent alors les premiers titres, d'abord des reprises, puis des créations.
Le groupe d'arts et traditions populaires CANTI D'AIACCIU a été créé à Ajaccio en 1984. Il compte actuellement une trentaine de membres. Ses centres d'intérêt sont pluriels, mais bien sûr, le chant, la danse, les costumes représentent un aspect important de ses activités.
Il s’est donné pour mission de préserver le patrimoine traditionnel de l’île mais aussi de le promouvoir auprès des insulaires comme des autres cultures.
Le groupe propose ainsi un spectacle complet (tableaux, chants, danses, contes, scénettes) qui fait revivre le passé de l'ile. Ces représentations de par leur authenticité et leur qualité connaissent un franc succès aussi bien auprès des corses que de tous les curieux et amoureux de la Corse.
CANTI D'AIACCIU est devenu un acteur incontournable des manifestations traditionnelles de l'Ile de Beauté.
Le groupe est affilié à la Fédération nationale des groupes folkloriques. Il est membre de la Fédération Musicale de Corse.
CANTI D'AIACCIU
D.Thevenin
Ceppu d'ugliastru
20177 - Eccica-Suarella
Tél: 06 13 95 44 83
Le groupe CANTU NUSTRALE est composé de 4 chanteurs-musiciens: Christian Ngo Degiovanni, Pierre Simon Ngo Degiovanni, Christian Césari et Jean Roch Degiovanni.
Ce groupe de chanteurs est spécialisé dans la polyphonie aussi bien sacrée que profane et dans tous les répertoires (traditionnel ou contemporain).
Groupe de création et de tradition, Cantu Nustrale a été finaliste au tremplin polyphonique du festival "transumance musicale" de Làas dans le Béarn.
Plusieurs membres de Cantu Nustrale étaient fondateurs et artistes du groupe BALAGNA.
Le groupe a vu sa composition évoluer à plusieurs reprises : dans un premier temps Jean Francois PALMIERI et Jean Mathieu COLOMBANI avaient remplacé Etienne ORSINI et Sophie LASSERRE, qui ont rejoint le groupe ANDEMU! Puis Paul LECLERC ARMELINI, Jean Francois PALMIERI et Jean Mathieu COLOMBANI ont à leur tour quitté le groupe, puis Christian CESARI et Jean Roch DEGIOVANNI.
Le groupe actuel (2020) :
Christian Ngo Degiovanni : seconde et contre chant et terza, guitare
Jean-André Taffarelli, chant
Pierre Simon Ngo Degiovanni : terza, contre chant et basse
Antoine Ferrari : chant
Initiateurs de "DIANA Dl L'ALBA", Christian et Jean-Jacques Andreani fondent "CARAMUSA" en 1985 avec Joseph Figarelli, un ancien des "MUVRINI"...
Le nom du groupe, qui signifie cornemuse en langue corse, se veut symbole de recherche (son activité d'organologie est largement connue et reconnue, bien au-delà de l'île...) De continuité aussi, comme preuve d'un attachement fondamental à la Tradition populaire... Par sa sensibilité particulière, par sa volonté d'employer les instruments traditionnels comme ceux d'aujourd'hui, CARAMUSA invite aussi à aller plus loin...
Vers une expression nouvelle qui ne tourne pas le dos à la tradition véritable mais l'utilise pleinement pour contribuer à créer celle de demain, originale et spécifique...
Le groupe Caramusa allie dans ses prestations chant monodique, polyphonique, expression instrumentale traditionnelle corse et créations contemporaines. Considérant leurs concerts comme une suite logique aux collectages qu'ils effectuent sur le terrain (c'est la restitution au public de ce qui lui appartient), ils placent ces moments de partage, de réappropriation de la mémoire collective sous une double définition : authenticité et fidélité. Authenticité dans la modernité et surtout fidélité, nécessaire pour la présentation d'expressions issues de la société pastorale traditionnelle. Attaché à défendre ces expressions musicales et chantées populaires, Caramusa privilégie toujours dans ses interprétations la spontanéité, l'émotion, le respect des sentiments et valeurs ancestrales.
Plus que jamais, le groupe reste fidèle à ses engagements et à ses convictions initiales : contribuer à ménager des sentiers de redécouverte dans l’univers sonore patrimonial profane et sacré ; œuvrer à mieux faire connaître et partager largement, sur l’île comme à l’extérieur, la poésie de la langue Corse ainsi que les trésors retrouvés du chant et de la musique insulaire.
Tous ces moments de partage de la mémoire collective ancestrale, par le concert ou le disque, sont vécus sous une double définition : authenticité et fidélité, nécessaire pour présenter en toute sincérité des expressions issues de la société agropastorale traditionnelle, bien loin des modèles ou références culturelles imposées par les modes de vie d’aujourd’hui. Attaché à défendre ces expressions musicales et chantées populaires, CARAMUSA privilégie dans ses arrangements et interprétations la spontanéité, l’émotion, le respect des sentiments et des valeurs ancestrales.
En 2003, avec l’album à paraître : « 4. Canzoni, Musichi è Serenati Tradiziunali di l’Isula di Corsica ».« 4. Chansons, musiques et sérénades traditionnelles de l’île de Corse », Christian et Jean-Jacques ANDREANI, Jean-Bernard POLI, Louis TOMEI, Angèle POTENTINI et Antoine LEONELLI, proposent une évocation sensible, un beau voyage musical sur l’île parfumée qui conduit à la rencontre d’un monde parfois surprenant, où les instruments sont faits de bois et de corne, où les polyphonies ont la plus lointaine origine et dans lequel la fête est bien présente…
Son album L'idéal, est sélectionné pour le 7e Prix Constantin.
En juillet 2008, elle participe aux Francofolies de La Rochelle en se
En 2009, elle réalise pour France Culture un atelier de création radiophonique sur le thème du dandysme, dont découlera en 2011 un spectacle à la Cité de la musique : Nébuleuse Dandy.
En 2012, elle sort son quatrième album, L'Amour, l'Argent, le Vent, qui reçoit un excellent accueil de la critique.
En avril 2013, elle compose la BO de La Fille, bande dessinée de l'auteur Christophe Blain publiée chez Gallimard, sur laquelle elle reprend aussi Blanche-Neige, titre psychédélique enregistré par Brigitte Fontaine en 1968, et Hey Cowboy de Lee Hazlewood.
De septembre 2013 à juin 2014, elle anime l'émission Cosmic Fantaisie, sur France Inter, diffusée du lundi au jeudi à 21 heures.
Barbara Carlotti occupe une place à part dans le paysage musical français. Disque après disque, elle s’est construit la réputation d’une artiste complète alliant une élégance propre à la chanson française la plus noble avec une esthétique musicale sans cesse renouvelée.
L’annonce d’un album composé de reprise de standards corses intitulé Corse, île d'amour pouvait nourrir quelques craintes (syndrome Nolwenn Leroy oblige) mais le casting nous a vite rassuré : Julien Gasc, Bertrand Burgalat ou encore Emile Sornin (Forever Pavot).
Et le premier extrait dévoilé suscite carrément notre enthousiasme. Il s’agit d’"Ici", une reprise d’un titre de Barbara Carlotti elle-même qui figurait sur son excellent album l’Idéal et qui évoquait déjà l’Ile de Beauté. Cette nouvelle version en duo avec Pierre Gambini apporte de l’ampleur et un certain mysticisme à l’original et laisse présager de très bonnes choses pour l’album.
Pour le reste, c’est ce 9 octobre que nous pourrons découvrir les reprises de Tony Toga, Tino Rossi et consort.
Ici :
C'est en grande partie à la famille Casalonga - Toni, peintre et sculpteur, son épouse, Nicole, musicienne, leurs fils Ugo, luthier, et Jérôme, musicien - que Pigna doit sa renommée artistique.
Jérôme Casalonga est compositeur, chanteur et instrumentiste.
Plasticien à l’origine, formé dans les ateliers de Toni Casalonga, à la calcographie nationale du cabinet des estampes de Rome, et à l’école internationale graphique de Venise, il expose en Corse, au Canada, en Europe et crée la première galerie d’art contemporain à Ajaccio.
Scénographe, il réalise de nombreux décors pour l’Opéra et le théâtre en Europe. Il est chargé de cours à l’université de Corse en scénographie.
Parallèlement, il a suivi une formation de musique traditionnelle, participant aux travaux de recherche et de création au sein du groupe A Cumpagnia et de l’ensemble Organum.
Responsable de la Casa Musicale depuis 1985 à Pigna, lieu phare du renouveau culturel en Corse. Fondateur du groupe Zamballarana, groupe emblématique de la nouvelle musique Corse, il se produit dans de nombreux lieux en Europe, en Amérique du nord, en Afrique...
Il compose des musiques pour le théâtre, la publicité, et des commandes publiques.
Il écrit et compose pour ses groupes et ensemble plus d’une soixantaine de chansons et une série d’œuvres vocales et instrumentales. Il est chanteur, percussionniste, et pratique différents instruments à vent (clarinette, culombu, saxophone soprano...)
Le CD ISOKHRONOS du duo Antonello Salis & Jérôme Casalonga
Stéphane Casalta débute en tant que chanteur et guitariste du groupe A Filetta pendant toute son adolescence avant de fonder en 1993 le groupe Giramondu avec d'anciens camarades d'A Filetta. Le groupe sort en 1995 l'album "Un' ideale" puis en 2000 l'album" Mediterraniu".
Par: Angelina Rosano
Publié le: 14 décembre 2020 dans Corse Matin
Le Bastiais révélé dans The Voice, où il avait atteint la finale en 2018, fait partie des 12 chanteurs présélectionnés pour représenter la France à l'Eurovision en mai prochain. Avec sa chanson "Tutti", mêlant corse et français, Yoann espère toucher et convaincre jury et public
Vingt-sept ans après Mama Corsica de Patrick Fiori, une autre chanson en langue corse pourrait bien se faire à nouveau entendre à l'Eurovision.
Yoann Casanova a été sélectionné pour participer à l'émission "Eurovision France, c'est vous qui décidez" lors de laquelle le représentant français pour l'Eurovision sera choisi par un jury international mais également grâce aux votes des téléspectateurs.
C'est en direct sur les antennes de France 2, fin janvier-début février, et avec son titre bilingue Tutti, que le jeune Bastiais de 27 ans tentera de gagner sa place pour la finale de l'Eurovision à Rotterdam le 22 mai prochain.
"C'est vraiment incroyable de faire partie des 12 sélectionnés, et de pouvoir, en plus, chanter en corse, c'est super !", s'est réjoui le finaliste de The Voice saison 7. "Je vais tout donner pour aller jusqu'au bout, c'est une expérience énorme et ça peut m'aider pour la suite de mes projets."Une chanson bilingue
Tutti, son single sorti en fin de semaine dernière, fait partie de son nouvel album Le Cœur Corse dont la sortie a été repoussée par la crise sanitaire. "Il est terminé depuis juin, je suis impatient de le dévoiler."
Si la chanson n'a pas été écrite spécialement pour l'Eurovision, "elle y correspond parfaitement" de l'aveu même du chanteur.
"C'est un hymne qui invite au rassemblement, à danser et faire la fête. De par mes valeurs et ma culture, il met en avant notre belle île mais je souhaite également mettre en lumière toutes les régions françaises et ainsi montrer que la France existe aussi grâce à elles."
"ça me ferait tellement plaisir de voir un Basque, un Alsacien ou un Breton chanter mon refrain en corse", s'exclame Yoann avec enthousiasme.
En 1993, dernière date à laquelle une chanson avec des paroles en langue corse a participé à la compétition internationale, Patrick Fiori avait terminé quatrième. "C'est l'année ou je suis né, est-ce un signe du destin ?", ironise le jeune homme.
Avec Tutti, qui était au départ Tutti inseme, Yoann Casanova souhaitait mettre en avant le partage, l'entraide "et le fait qu'on est mieux tous ensemble vis-à-vis de tous les obstacles de la vie et notamment la Covid. Nous sommes de plus en plus dans une société individualiste, hyperconnectée mais à la fois très éloignée. Je voulais mettre un point là-dessus."
Dans cette nouvelle aventure et lors de cette soirée en direct, le chanteur insulaire espère "rendre fiers les Corses" et compte sur le soutien de chacun pour emmener son île encore plus loin.
Ce groupe originaire de Felicetu a été créé par Dédé Nobili, un ancien d'A Filetta et de I Chjami Aghjalesi.
Après le décès de Dédé survenu en juin 2012, les membres du groupe ont décidé de continuer pendant un temps puis la formation, composée de Jean-Louis et Thierry Nobili, Jean-Mathieu Colombani, Anthony Esposito, Christian Di Giorgio et Patrick Noé, s'est mise en sommeil en 2013.
Lien vers extrait vidéo
Auteur, compositeur, interprète de 12 albums en langue corse, Petru Cerutti a participé également au travail de nombreux artistes Corses professionnels tels que Jean Menconi, Midò Muziotti, Gérard Poletti, Antoine Tatich, Jacky Nicolai, Gerard Papi, Michele Sammarcelli, le groupe Cantu Indà ainsi que l'ensemble jazz Massillia jazz band et l’artiste Breton Yannig Ar Bleiz.
Petru Cerutti est l'auteur d'un livre, d'une somme devrait-on dire, sur la cetera.
Petit aperçu :
- Préface d'un des acteurs les plus impliqués dans le Riacquistu de la cetera : Toni Casalonga.
- Pascal Paoli et la musique en Corse
- Poésie exclusive d'un des plus grands poètes corses, Renatu Coti
- Poésie exclusive sur la cetera du poète Ghjuvan Petru Ristori
- Poésie exclusive de l'artiste et poète Xinarca
- La cetera par Ugo Casalonga (luthier et musicien) un condensé du travail d'Ugo sur la cetera.
- La Cetera par Henri Agnel. Travaux de recherche et vision d'Henri sur cet instrument.
- Nouvelle en langue Corse (avec traduction en français) de Petru Cerutti ( poète, musicien, chanteur, compositeur).
- Autres instruments populaires utilisés en Corse
- Une encyclopédie de plus de 1692 diagrammes de cetera en couleur.
- Un dictionnaire avec schémas de 83 types de gammes issues des 4 coins de la planète, pour une immersion totale dans l’univers de la « world music » et de l’ethnicité créative artistique.
- un laboratoire où 380 accordages possibles sont explorés, avec analyse harmonique et définition de leur contexte tonal.
- Un lexique avec biographie personnalisée des acteurs culturels de la cetera en Corse et au delà, constitué en coopérative de destin au sein de « L’amichi di a cetera »
- Une tribune, où plus de 40 passionnés, issus de tout horizon, ont pu s’exprimer librement, et partager leurs expériences et sentiments à propos de la cetera, dans un élan fraternel de solidarité musicienne : luthiers, ceterini, musiciens, chanteurs, poètes, cinéastes, écrivains, journalistes…
Malheureusement, ce livre n'a pas encore trouvé d'éditeur et Petru est sur le point d'abandonner...
"Voila mes ami(e)s, plus qu'un jour et cette année 2015 sera fini. J'avais dit, que si le livre "cetera" fini d'écrire depuis plus de 4 ans, ne sortait pas avant la fin de l'année, je vendrais mes cetere. C'est chose faite, une a été vendue au groupe Vitalba, une autre sur le continent, et une autre à un musicien de Sulinzara. Il m'en reste une, peut être la garderais je, pour la plaisir de jouer, quoi que, se battre pendant 25 ans contre des moulins à vent, ça use, et cela fini même par vous enlever l'envie d'en jouer. Je la vendrais donc peut être aussi, je verrais. Il n'y aura plus, non plus, de moments conviviaux autours de la cetera comme "e stonde di a cetera" (villages, écoles primaires, je vous prie donc de contacter quelqu’un d'autre). Je ne félicitent pas les médias corses, tous confondus, qui font l'apologie des bouzoukis, par leurs ignorances chroniques sur le sujet. Je ne félicitent pas tous les éditeurs de livres corses qui ne sont pas intéressez par cet ouvrage. Ouvrage dont la préface est de Toni Casalonga, l'un des hommes le plus impliqué dans la culture corse depuis plus de 50 ans, l'un des principaux artisans du Riaquistu. Ce livre qui se voulait le plus exhaustif possible, était un véritable outils culturel, et regroupe : plus de 1700 diagrammes de cetera, plus de 85 gammes, 380 accordages de cetera, les biographies des ceteristes les plus connus, l'histoire de la cetera, des commentaires d'Henri Agnel, une synthèse d'Ugo Casalonga, des textes exclusifs dont, une poésie de Xinarca sur la cetera, une présentation hommage de Micheli Rafaelli l'un des plus célèbre ceteriste par son ami l'éminent Renatu Coti, une poésie exclusivement écrite par Ghjuvan Petru Ristori, de belles photographies de musiciens ceteristes et de cetere, les luthiers corses etc etc. Merci à tous, mais il semblerait, qu'en Corse, nous ne soyons capable que de rendre des hommage à titre posthume ! Je prie mes amis musiciens et tous ceux qui nous ont accueilli, soutenus autours de ce projet de m'excuser pour le dérangement. Je suis désolé, mais il faut parfois savoir passer à autre chose. La cetera n'est peut être qu'un fragment de notre histoire, mais elle est une icone, au même titre que a bandera, et u Diu Vi salvi Regina. Dommage que les décideurs (élus, médias, éditeurs) la considère autrement. De toute façon TF1 et son cistre renaissance ont tué la cetera un soir de télé réalité. Je ferme également Facebook et Twitter demain soir. Pace e salute a tutti. "
Une voix magnifique, que l'on peut découvrir sur plusieurs disques : U Cantu Prufondu (1996), Di li venti a rosula (1997), U Cantu Prufondu (1999) et Emu spartutu lu mari....(2006)
Native du village de Cuzzà dans la région du Haut Taravo, Mighela Cesari s'installe à Cuzco au Pérou de 1975 à 1980 et interprète jusqu'en 1983 des chants en quechua avec le groupe Wasapay.
A son retour en Corse, Mighela devient soliste du groupe Aria Falcona et collabore au groupe Caramusa.
Paul débute l'apprentissage de la guitare dès l'âge de quinze ans. Il commence tout naturellement par la guitare classique et se dirige rapidement vers le jazz en intégrant le Conservatoire de Nice, puis l'IMFP de Salon de Provence. Parallèlement, il effectue différents stages dirigés par Valérie Duchateau pour la guitare classique et par Pierre Giraud, Bireli Lagrenne et Louis Winsberg pour le jazz.
Dans les années 90, il entame une tournée avec Petru Guelfucci. Apprécié pour ses qualités de musicien studio, il participe également à l'enregistrement d'une vingtaine d'albums. Il co-fonde Imusic-school en 2007. Depuis, il est en charge de la pédagogie de l’école, tant dans le cadre de ses cours que de ceux des Artistes présents sur le site.
Groupe "historique" (il a fêté ses 30 ans en 2008), I Chjami Aghjalesi est actuellement composé des quatre frères Pesce (Mai, Tieri, Toni et Francescu, de François-Xavier Prosperi et Filippu Rocchi, accompagnés par Patrick Croce, Paul-Félix Nasica, Richard Romani, Francescu Filippu Barbolosi, Jean-Marc Bertrand et Vincent Bonci.
L'unique album de Chjar di luna, datant de 2006, avait remporté un franc succès auprès du public insulaire. D’ailleurs, les chansons : Ella, Fiumi fratelli ou l'adaptation de la chanson de Georges Moustaki « Sans la nommer » sont régulièrement reprises par les groupes d'animation. Le groupe s'est remis au travail, de nouvelles compositions ont vu le jour.
Cinqui sò (les cinq sens), créé en 1990 à Ajaccio, est composé à l'origine de de six chanteurs : Carmin Belgodere, Jean Pierre Godinat, Frédéric Poggi, Eric Ressouche, Xavier Tavera et Frédéric Sini, qui ont pratiqué durant plusieurs années les divers modes de la culture musicale corse. Tous partagent la même ambition de marier la modernité aux différentes formes de chant que l’on peut rencontrer en Corse et dans d’autres régions du bassin méditerranéen.
Tout écrit sur le chant corse doit faire référence - et révérence – au grand Monsieur de la chanson corse, Antoine CIOSI, sans qui certainement rien n’aurait été possible. Pour les jeunes n’ayant connu que les groupes du riacquistu, il serait tentant d’ignorer Antoine Ciosi, dont le style est à mi-chemin entre la chanson « à la Tino Rossi » et le chant corse plus engagé. En fait, Antoine Ciosi fut un précurseur. Ce fut l’un des premiers à introduire dans son répertoire des thèmes politiques tout en reprenant des styles jugés à l’époque passés de mode. Ce grand artiste originaire de Sorbu Ocognanu en Castagniccia, à la magnifique voix grave au registre étendu, fête les 50 ans d’une riche carrière qui lui fera rencontrer Aznavour et Brel, mais il resta toujours fidèle à son Île. Assumer la tradition et la transmettre en créant est depuis ses débuts sa ligne constante.
Créé en 2007, ce jeune groupe a présenté fin 2013 son premier album L'Albore où résonnent guitares sèches ou électriques, voix, piano, synthétiseur. Il rappelle différents thèmes de la vie quotidienne comme l’amour,
l’attachement à leur terre, mais aussi l’avenir incertain d’une jeunesse et d’une langue. Composé de 9 chanteurs et musiciens, le groupe se distingue par sa couleur musicale empruntée d’une part
au chant traditionnel corse et d’autre part à une musique moderne et
diversifiée.
Du chant polyphonique aux instruments les plus lointains de
son île, Cirnese s’efforce à travers ses créations d’allier ce patrimoine à
des styles musicaux qui voyagent à travers le monde. Depuis quelques
années, le groupe s’affiche sur la scène corse mais aussi sur le continent,
afin de partager ses racines avec le public, bien au-delà de ses terres.
Cirnese est composé de :
– Jean Laurent Massey
– Frédéric Santucci
– Jean Vincent Servetto
– Yoann Casanova
– Battì Rocchi
– Jean Do Bianco
Site : https://cirnese.com/
Clémentine a grandi dans une famille de musiciens : sa mère est chanteuse de jazz, son père parolier et son cousin est Jacques Culioli. A 18 ans elle quitte son village d'Araghju pour entrer au concervatoire de Marseille. S'illustrant dans des opérettes et des opéras, elle souhaite faire découvrir les chants corses qui lui sont chers.
PRESSE :
Aujourd’hui sur Mediterranitude, on met à l’honneur une jeune chanteuse corse, Clémentine Clementz-Coppolani.
Ne dit-on pas que la valeur n’attend pas le nombre des années. Clémentine l’enfant de Porto Vecchio, illustre bien cet adage en passant allègrement de l’Art Lyrique au Jazz (…) Vous l’aurez compris, Clémentine n’a rien d’une Diva éthérée, c’est une femme construite par les montagnes et les vagues de son île, et son chant s’en ressent, il est indéniablement teinté du sceau de l’authenticité. On lui souhaite le meilleur dans la carrière qui s’ouvre à elle. »
Luc Farbre, Jazz Mediterranitude,
(...) Nous avons évoqué ici que quelques unes de ses rencontres et participations.
Le chemin parcouru est déja beau, mais il reste encore bien ouvert à cette jeune Porto-vecchiaise qui n'a pas fini de nous étonner." Pierre Claverie, Corse Matin
" (...) J'ai confiance en l'avenir de cette jeune fille à la prestance scénique bouleversante (...)" Fabio Caselli (directeur de l'Accademia Europea Firenze)
" C'est à un spectacle ( unplugged, dit-on outre-Atlantique) que vous aurez le plaisir d'assister samedi prochain : la voix chaude et chaleureuse de Clémentine pour interpréter avec ferveur et simplicité des chants sacrés, corses, mais aussi des compositions personnelles. Les musiciens de jazz de l'Alfa trio, l'accompagnerons avec bonheur. Nul doute qu'ils prendrons samedi suffisamment de hauteur pour donner à la voix de Clémentine l'écrin qu'elle mérite. " Le Med's
Source : La Corse Votre Hebdo - 31 mai au 6 juin 2013
Interview de Clémentine Coppolani par Eric Thomas (Emission "l'AïoLive" sur France Bleu Provence le 05 Avril 2014)
Lien vers extrait vidéo
Les conseils de Clémentine dans Le Monde
« J'espère que vous allez bien ainsi que vos proches en cette période particulière.
J’ai donné quelques conseils en tant que coach vocal dans le journal Le Monde dans l’article d’Alice Raybaud ( à télécharger en PDF - trois conseils pour faire passer l’accent); il est en kiosque depuis ce week-end (c’est dans la partie supplément L’époque).
En ligne sur le site du journal le Monde (il faut s’abonner pour le lire en entier https://www.lemonde.fr/)
Travailler son accent, cette démarche est surprenante, pourtant je suis régulièrement sollicitée par des personnes qui font ce choix pour des raisons professionnelles d'estomper l’accent étranger, de quartier ou méridional... par exemple j’ai eu un journaliste avec l'accent du Sud que TF1 a fait doublé par quelqu’un d’autre sur son propre reportage ou des chanteurs pour des castings et des concours sur Paris où l’accent était discriminatoire. Ou à l’inverse des acteurs qui veulent imiter l’accent corse pour des rôles ! »
Jérôme Casalonga et Paul Antoine de Rocca Serra tendent une corde entre le chant corse et l'âme du violoncelle, entre les musiques...
Sept musiciens revisitent des chansons issues pour la plupart du répertoire Corse des années 50/60. Celles portées par Ciosi ou Rocchi, et fredonnées par tous.
Plus que simples reprises, ces chansons sont devenues matière première d'une dizaine de compositions riches et surprenantes.
Une musique très vivante, orchestrale, émouvante, qui emprunte à l'esthétique d'Astor Piazzolla mais aussi à Debussy ou au jazz, sans pour autant perdre son authenticité...
Et nous voilà transportés au cœur de Buenos Aires, sur le seuil d'un cabaret corse devenu tango-café...
- Pierre Reboulleau : composition et piano
- Michel Paoli : Chant
- Célia Picciocchi : Violon
- Isabelle Giannelli : Violon
- Anne-Lise Herrera :
Violoncelle
- Jérémy Lohier : Accordéon
- Jean-Marie Giannelli : Basse
Reportage de CNI du 11 avril 2018 :
Ce vendredi 13 avril, 7 musiciens vont revisiter des chansons issues pour la plupart du répertoire corse des années 50/60. Ces chansons portées par Antoine Ciosi ou Charles Rocchi et que tout le monde a fredonnées ou fredonne un jour.
Si les croisements entre musique traditionnelle et musique « savante » évoluent au long des siècles comme aller-retours naturels, rendre hommage au répertoire des chansons de façon savante, sans toutefois trahir son essence, n'est pas chose facile.
Des musiciens ont déjà montré la voie : Heitor Villa Lobos au Brésil ou Astor Piazzolla en Argentine.
Pour opérer dans les pas de ces géants latino-américains, cette transfiguration du répertoire des chansons corses, le trio « Elixir Musique », à la base du projet, a naturellement choisi de faire appel au compositeur bastiais Pierre Reboulleau, un musicien protéiforme, pianiste de jazz et compositeur dont l'écriture inventive, moderne et expressionniste a été saluée notamment à l'occasion de deux ciné-concerts : Métropolis (2012) et Sunrise (2014) créés et joués en Corse.
Pierre Reboulleau a donc été invité à penser son écriture en partant de chansons connues de tous, et sans faire abstraction de sa personnalité ; à sa disposition, un ensemble instrumental de sept musiciens* : piano, trio à cordes, accordéon, basse, et enfin un chanteur.
CNI a assisté aux répétitions....
*Corsicando : Vendredi 13 avril à 20h30 au Centre Culturel L’Alb’Oru à Bastia
Pierre Reboulleau, composition, piano
Le trio Elixir
Celia Picciocchi, violon
Isabelle Giannelli, violon
Anne Lise Herrera, violoncelle
Michel Paoli, chant
Jérémy Lohier, accordéon
Jean-Marie Giannelli, basse
Direction artistique : Celia Picciocchi
Direction Musicale : Pierre Reboulleau
Administration : Franck Dzikowski
Son : Anouar Benali
Le Corsican Trio est un groupe musical originaire de Corse, composé de : Arnaud Giacomoni, William Brunard et Fanou Torracinta. Il est axé sur le jazz, la musique de Django Reinhardt et la musique du monde.
Né en 1964, Jacques Culioli est le petit fils du grand poète improvisateur Ghjuvan'Andria Culioli (1886-1972) de Chera dit "U Barbutu di Chéra". En 1986 il intègre Surghjenti, groupe précurseur de l'extrême Sud Corse, fondé par Noël Valli. Ils enregistreront ensemble les albums Grana di Vita, Anima Divina et Sott'a u Turchinu. En 1995 il interprète la Cantata Corsica au Lac du Melo (Haute Corse) pour la première fois avec le Choeur d'Hommes de Sartène, Granitu Maggiore, accompagnés par l'Orchestre de Moldavie sous la direction de Carlo Prato. En 1996 il enregistre l'album Sintineddi avec Canta u Populu Corsu. Il crée l'association et le groupe Arapà. Aujourdhui il produit ses créations en soliste, chantant l'évolution de l'île éternelle, ouverte aux autres, sans exclusion. Avec un regard global sur le devenir des peuples dont l'identité est menacée.
Un nouveau groupe composé de Clémentine Clementz Coppolani, Roland Ferrandi et Farid Khalfa
Lien vers extrait vidéo
Née en 1978 de l'association "E Voce di u Cumune", A Cumpagnia en prolonge la dimension de recherche et d'expérimentation. A Cumpagnia est un groupe de chanteurs et de musiciens, hommes et femmes. Leur répertoire couvre à la fois le chant sacré et profane, la tradition et la création. Certains d'entre eux sont aussi des artisans (facteur d'orgue, de clavecin, de flûte, luthier). Au coeur de la démarche, la voix et la polyphonie permettent de "récupérer" l'espace et le temps des traditions corses qui dessinent une variété semblable à celle de ses pieve et des différentes influences qu'elles ont reçues et digérées. L'improvisation poétique et musicale est l'autre pierre angulaire du patrimoine musical de l'île. Cette voie ouvre indéfiniment à la création dans laquelle A Cumpagnia s'engage régulièrement.
La rencontre entre la voix de Jérôme Casalonga et le violoncelle de Paul Antoine De Rocca Serra
sur les polyphonies à deux voix, restitue une consonance générant des harmoniques riches et
timbrées. Les cordes frottées du violoncelle, le son des clarinettes le rythme des percussions et le
chant de la voix corse (pourrait on dire corsée) nous emmène dans les méandres des compositeurs
explorant les couleurs d'une musique perdue parfois retrouvée et souvent inventée.
https://soundcloud.com/ j-rome-casalonga/sets/ duo-cumparte
Diana di L'Alba (L'Etoile du Berger) a été créé en 1978 par Antonu Marielli, les frères Cristanu et Ghjuvan Ghjacumu Andreani, Ghjuvan Francescu Sicurani. Un premier album sera enregistré l'année suivante. Après une séparation en 1980, le groupe se reforme en 1993 autour d'Antonu Marielli. A ses côtés se réunissent Ghjiseppu Ersa, Ghjuvan Lìviu Casalta, Stèfanu Perfetti et Ceccè Brunini. La sortie d'un nouveau CD "Pueta" en est la concrétisation.
Le groupe Di Maghju est composé d'Eric Barbolosi, Laurenzu Bruschini, Ghjuvan'Paulu Giuly, Mauriziu Gregoire-Albertini, Eric Massoni, Lisandru Muzy et Anne-Lise Herrera.
Auteur, compositeur et interprète Domistria écrit et compose son monde d'espérance…
Domistria, éternelle autodidacte, a choisi de vivre en racontant les histoires des émotions
de la vie, avec sa guitare et son harmonica, des mots un peu Blues, un peu Folk, un peu
Pop, un cocktail de mots en maux au fil d'émotions d'un coeur qui bat...
Ce groupe féminin, composé de Anghjula Potentini, Jacky Micaelli, Béatrice Habrard-Malaspina, Elisabeth Bottalico et Izia Bartoli-Dau, a enregistré un seul album paru en 2000 chez Buda Musique.
Probablement le premier groupe féminin de polyphonies, emmené par Jacky Micaelli, avec Dominique Bianconi, Patrizia Dau, Gigi Casabianca et Aline Filippi.
Disque : Per Agata
Photo Dominique Sanchez
Photo Franck Tenaille
Dopu cena est un collectif de musiciens-chanteurs qui s'est donné pour objectif la valorisation des expressions musicales de traditions orales corses. Les membres de cette association sont originaires des diverses Pieve de Corse (Taravu, Vallerustie, a Rocca, a Cinarca) et ils en sont l’expression.
Un corse d'adoption : Thomas Dutronc passe beaucoup de temps en Corse depuis son enfance. Dans son album Comme un manouche sans guitare (2007), il lui rend hommage avec Canzone per Maria et avec Viens dans mon île.
Non seulement il joue très bien de la guitare, mais il parle aussi très bien de la Corse. Après son intervention remarquée dans l'émission de Michel Drücker, il parle de nouveau dans l'Hebdo et dans A Nazione (fichiers pdf : Hebdo Nazione)
10/03/2021
Le quatuor Elixir était un ensemble de quatre musiciens bastiais de formation classique, composé de deux violons, un alto et un violoncelle. On les retrouve aussi bien dans les églises ou les théâtres en concerts classiques "traditionnels", mais également dans des endroits plus inhabituels, à la rencontre de tous les publics. Une expérience de huit années riches d'aventures musicales et artistiques, toujours basées sur le partage et la complicité : en animations plutôt inédites (bars et cafés), en musique de scène aux sein de l'équipe du Teatrinu (U Montasega dal Dilà di I Monti, U Rè Lear, A Scusa di Pasquale Paoli), sur scène ou dans les albums de divers groupes corses (I Messageri, Canta U Populu Corsu, et bientôt Manat, Pierre Gambini, I Chjami Aghjalesi), en croisière musicale, les quatre jeunes musiciens d'Elixir amènent leur inspiration et leur plaisir de jouer...
Philippe Jammes (CorsicaNetInfos) le Vendredi 23 Avril 2021
Après Doria Ousset la semaine dernière, le centre Culturel L’Alb’Oru à Bastia abritait cette semaine en résidence le groupe musical Eppò. Un groupe de cinq chanteurs et musiciens qui laisse éclater sa joie de vivre et son sens du partage sur scène. CNI a assisté aux répétitions.
Eppò c’est l’histoire de cinq musiciens et chanteurs qui se connaissant depuis l’enfance, des anciens Varants, des anciens de AC/DC tribute Corsica. Autrement dit de sacrés musiciens. Il y a là Anghjulu Torre (Guitare, basse, bouzouki, banjo, flutes traditionnelles et chant), François Spinelli (Chant), Jean Castelli (Basse, guitare et chant), Petru Veyrat-Tristani (Guitare et chant) et Ange Bianchini (Batterie et percussions). Ils se définissent comme un « tianu bastiais, inattendu aux ingrédients colorés de Méditerranée, épicés d’une poésie facétieuse en langue Corse qui donne à chanter, à voir et à danser ».Chacun des membres du groupe apporte sa pierre à ce bel édifice musical.
Eppò c’est une alchimie de musiques et de textes joyeusement cadencés dans le but du partage d’un plaisir immédiat. «Eppò est un projet musical qui s’inscrit dans le partage et qui repose sur un socle constitué de nos parents, nos enfants, nos amis » explique Ange Torre. « Notre répertoire est constitué de chansons populaires, basées sur l’ouverture, le partage, l’acceptation des autres et aussi de chansons qui datent d’avant le riacquistu qu’on mêle avec celles du riacquistu, de Canta qui font aussi partie de notre enfance ».
Sur scène la magie opère tout de suite : simplicité, enthousiasme, joie, ferveur, facéties, rêves… Et c’est communicatif !
Le travail de cette résidence sera restitué sur scène le 2 juillet prochain, place Guasco à la citadelle de Bastia. Des concerts sont ensuite prévus à l’Aghja à Ajaccio, puis dans les villages de l’intérieur, si la crise sanitaire laisse enfin un répit aux artistes. Le premier album enregistré voilà quelques semaines est en cours de pressage et sortira d’ici trois semaines. En attendant, un avant goût est distillé sur leur site.
Bastia : entre mélodie du sud et joie de vivre, le groupe corse Eppò sort son premier album
Le groupe de musique originaire de Bastia "Eppò" doit sortir son premier album au cours du mois de mai. On y découvre des mélodies joyeuses aux accents méditerranéens et des textes inspirés de la culture corse.
Publié le 02/05/2021 à 14h03 • Mis à jour le 02/05/2021 à 14h08
Quelques guitares, une batterie et la voix de François Spinelli. Avec quatre autres amis, ils ont formé le groupe Eppò. Ils ont aujourd'hui 20 chansons de prêtes, dont une dizaine figureront sur leur premier album, qui doit sortir au cours du mois de mai.
Un concert est également prévu, le 2 juillet prochain, à la citadelle de Bastia, si les conditions sanitaires le permettent. Une réussite pour le groupe corse, créé il y a trois ans.
Certains membres sont des anciens du groupe "Les Varans", d'autres faisaient partie de AC/DC tribute Corsica : "C’est une espèce de mélange, un patchwork de plein de choses. Notre groupe s'inspire d’un tour du monde qu’on a fait par brides chacun de notre côté", ajoute Petru Veyrat-Tristani, à la guitare.
Un sentiment d'énergie
Des accents italiens, des mélodies méditerranéennes, des textes tantôt légers, tantôt sérieux... Voilà aussi ce qui caractérise Eppò, qui signifie l'"après".
Un vrai sentiment d'énergie se dégage des chansons : "C’est nos caractères. La musique sort de nos êtres. C’est ce que nous sommes, on ne peut pas falsifier."
"C’est aussi ce plaisir de partager, d’être ensemble que nous avons entre nous, sur scène, mais également en dehors de la scène. On a envie de partager cet esprit de joie et de fête qui nous caractérise", détaille le guitariste.
De Roumanie à Bastia
Les textes sont tous en langue corse : "La Corse a une culture de musique, de fête et de partage. C'est important d'être dans les valeurs traditionnelles", explique Petru Veyrat-Tristani.
Mais le groupe veut dépasser les frontières. C'est d'ailleurs dans cette optique qu'il a réalisé une collaboration avec un artiste roumain :
La musique d’Eppò se nourrit aussi de Bastia, et tout particulièrement du quartier de Terra Nova, d’où est issu le chanteur, François Spinelli : "C’est mon quartier de naissance, où j’ai vécu jusqu’à 25 ans. Encore aujourd’hui j’y retourne volontiers. C’est plein de souvenirs. Les murs parlent, le quartier me parle. Les gens qui y ont habité pensent comme moi, il y a une forte attache à ce quartier."
Une chanson du groupe est même consacré à ce quartier bastiais, situé au pied de la citadelle :
Le Covid comme seul obstacle
L'épidémie de Covid-19, et les restrictions sanitaires qui en découlent, paralysent toujours la culture. Mais le groupe ne veut pas perdre espoir : "L’album est prêt, la tournée est prête, il n’y a plus qu’à. Il faut désormais ouvrir les vannes. Dès que ce sera fait, on fonce !"
Car pour Petru Veyrat-Tristani, il est plus que jamais nécessaire de créer : "La culture c’est ce qui permet aux gens de se retrouver entre eux, d’échanger des idées, des émotions, du plaisir, et c’est ce qui donne à tout le monde un libre-arbitre qui permet de réfléchir et s’exprimer sur la vie, le monde."
L'Eredi ("Les héritiers") est né en septembre 2001 à Bastia. Ce groupe allie tradition et modernité, la polyphonie sacrée ou profane gardant une place fondamentale. Pour l'instant, je ne connais ce groupe que de réputation.
La naissance de Esse en 1991 est le fruit d’une passion commune à tous les artistes du groupe : "a paghjella", ce chant polyphonique venu du fond des âges, qui aujourd'hui fait le tour du monde grâce à ses harmonies et parvient à toucher la sensibilité des plus grands musiciens ainsi que le public le plus large.
Si la plupart des mélodies de Esse sont d’aspiration traditionnelle, les compositeurs ne se refusent pas à un certain métissage culturel. En effet on y reconnaît des airs d’influences sud-américaines ou irlandaises remodelées par le travail polyphonique du groupe.
Le groupe Esse (dont la moyenne d’âge est de 25 ans) a entièrement produit son premier album, "Franchendu issu passu", sorti en décembre 1997, gravissant ainsi un nouvel échelon après avoir représenté la Corse au 20ème PRINTEMPS DE BOURGES en 1996 et avoir fait plusieurs soirées sur le continent (festival de polyphonies de La Major en 1996 et 1998, Belfort, St Michel de Morienne, La Motte Servolex, Chazelles sur Lyon, Salon de l’agriculture de Paris...) et à l’étranger (Sardaigne).
Par ses créations, Esse aspire à faire connaître son amour de la Corse et de ses traditions et à montrer que cette île est toute autre que celle dont l’image est ternie par les événements actuels et les médias en mal de sensations fortes.
Cristofanu FILIPPI, Jean-Noël PROFIZI, Stéphane SAYAG, Pascal BITZBERGER, Marc BENEDETTI, Xavier TAVERA, Frédéric SINI, Antoine LEONELLI, Jean-Paul COLOMBANI, Noël MARTELLI...
En 1981, Felì intègre le groupe polyphonique A Filetta. Puis, il rejoint, en 1984, I Surghjenti. Cette expérience va faire naître en lui des désirs de création et de composition. Elle se concrétise en 1989 par la création d’un premier album solo intitulé "Campà". En 1991, deux albums se succèdent : "Ancu Tu" et "Veni à Cantà". "O Corsica La Mea", sorti en 1994, marque le début d’une collaboration avec une nouvelle société de production « Spectacles Chants Productions ». En 2000, sortie de l' album "E Nove", de cet album ressort toute l’expérience acquise depuis ses débuts.
Puis en 2006, d'un "live", "In scena", et de "A voline più".
Voir aussi sur la page "Musiques du monde".
Après une formation de guitare classique professionnel, Roland Ferrandi étudie le luth avec Eugène Ferré et la basse continue au Conservatoire d'Aix-en-Provence puis à Toulouse.
Il se spécialise en guitare Baroque et se produit en soliste, en concert avec Barbara Furtuna et au sein d'ensembles de musique ancienne et traditionnelle : Gruppo Albicastro, duo Ferrandi/Melia, Versu currenti...
Luthiste, guitariste baroque et théorbiste, il se spécialise en instruments à cordes pincées traditionnels du Bassin méditerranéen, et est aujourd'hui spécialiste de la Cetera, le Cistre corse.
Créateur du groupe corse « FIUME» il propose outre ses arrangements de musiques traditionnelles, mais aussi ses nouvelles compositions.
Il enregistre en Mai 2004 au studio « L’angelina » un CD intitulé « Cetera » entierement dédié à cet instrument, composé d’airs traditionnels et de créations.
U Fiatu Muntese est un groupe balanin de chants et polyphonies corses, composé de sept chanteurs et musiciens, créé en 1994. Ce jeune groupe très talentueux s'est produit au Théâtre de la Ville en 2000 et à plusieurs reprises lors des Rencontres polyphoniques de Calvi.
Fiuminale est un duo formé par Maxime Merlandi et Jean-Philippe Guissani. Après 20 ans passés au sein de l'Ensemble Barbara Furtuna et des centaines de concerts donnés à travers le monde, les deux artistes se retrouvent pour partager les chants qui ont jalonné leur parcours. Chants traditionnels, sacrés et créations, ils nous racontent en musique une amitié de plus de 40 ans sans jamais tomber dans la nostalgie. C'est au pied du Capicorsu, dans le Nebbiu où ils ont grandi qu'ils continuent à puiser leur inspiration, nous racontant la Corse, loin des clichés et des lieux communs. À travers un répertoire choisi, ils égrènent avec passion les sentiments que procure une vie de musique et de rencontres.
Lien vers extrait vidéo
I Fratelli est un groupe composé de plusieurs frères. En vogue dans les années 1980 et 90, plusieurs albums ont connu un certain succès sur l'île.
Pierre Gambini est musicien, auteur compositeur interprète. Depuis plus de quinze ans il cherche à créer un univers contrasté et hybride entre tradition et modernité. Il propose une musique vivante, électro-pop, aux textes écrits en corse dont la force poétique et humaniste vise à dépeindre la société contemporaine. Une réflexion permanente qui fait vivre la Corse, sa langue et sa culture loin de l’image folklorique qui lui est souvent attachée. L’artiste a développé un style musical singulier. Ses compositions arpentent les chemins d’une musique rock alternative, tout en puisant dans ses racines. Son univers joue autant sur un registre émotionnel que vindicatif, c’est finalement un artiste engagé qui distille de sa voix et de son imaginaire, sa vision du monde. Il écrit ses textes dans une langue corse poétique,contemporaine, imagée.
Né en 1993, ce groupe formé à l'origine d'anciens d'I Muvrini et d'A Filetta (Maxime Merlandi et Stéphane Casalta), ainsi que de natifs du village de Poggio d'Oletta, avait le projet d'allier rencontres mulitiples et tradition insulaire. Après le départ de Maxime Merlandi et de Stéphane Casalta en 1999, le groupe se reforme en 2003 avec quelques musiciens de la formation d'origine.
La composition du groupe était alors la suivante : Eric Ferrari (basse, guitares), Stéphane Serra (chant), Lionel Giacomini (chant), Christophe Bonifay (guitare et chant), Pierre Sangra (cetera, guitares), Cedric Savelli (guitare et chant), Olivier Massoni (piano, guitare), David Massoni (batterie).
Discographie :
Un ideale
Mediterraniu (1999)
A nostra accolta (2003)
A tout juste 30 ans, la dynamique Delfina Girolami vient de sortir son premier album, enregistré dans le Rustinu dont elle est originaire.
Site : https://delfina-ariavula.jimdo.com/
Jacques Fusina a écouté l’album de Delfina, Ariavulà, disponible en libre écoute sur Deezer. Il nous livre dans cet article son avis sur le sujet.
J’ai reçu récemment un CD de ce titre édité par les soins de l’association Cor di Rustinu et mis en musique par son animateur Richard Girolami dont on connaît déjà les précédentes productions notamment en langue corse. Certes l’édition de disques n’est pas une nouveauté quoique la vente de ce vecteur traditionnel soit nettement en baisse aujourd’hui au profit d’autres moyens informatisés d’écoute des chansons, mais il m’a semblé que celui-ci proposait une belle originalité qui méritait d’être soulignée au moment où des efforts sont consentis pour l’illustration de notre langue vernaculaire. En effet, l’interprétation est entièrement endossée par une voix de femme, Delfina, dont la pureté de prononciation et de diction, le naturel et la grâce dont elle habille ses phrases musicales forcent l’admiration.
On pourrait craindre l’uniformité à la première impression, puisque la musique est assurée entièrement par Richard Girolami, mais Patrice Bernardini et Jean Cuiconi ont apporté leur touche personnelle à certains morceaux, les voix de chœur (C.Rini, G.Ferrari) viennent à l’appui de D. et R.Girolami, de même que les musiciens M.Dominici (batterie et percussions), J.Cuiconi (guitare et mandoline), GM.Gianelli (contrebasse, piano, harmonica), GB.Rongiconi (guitare), donnent à l’ensemble une unité sonore tout à fait perceptible également dans une orchestration soignée à laquelle ont prêté la main les musiciens cités, alors que le studio l’Angelina de E Valle di Rustinu s’est chargé de l’enregistrement final.
La thématique des textes est résolument historique et poétique puisqu’elle inspire particulièrement deux textes Diunisia et Stellatu, la première désignant la mère de Paoli, Diunisia Valentini, originaire de Pastureccia di Rustinu, et le second racontant la véritable histoire du Fiumurbacciu Stellatu apprenant que son fils participait à la bataille de Borgu en 1768 dans les troupes françaises. Or, la maison de Pastureccia se trouve être celle des concepteurs du disque ; si l’on ajoute que la fontaine du Delfinu, place fontaine neuve, est celle du quartier de naissance de Richard, que Delfina est aussi le nom de la chanteuse, jeune et talentueuse professeur des écoles en classe bilingue, fille de Richard, on comprendra quelle touche personnelle marque de son empreinte le présent opus. Et lui confère d’emblée une certaine sympathie qui entre d’ailleurs en harmonie avec le ton, un peu nostalgique, voire philosophique par moments, des autres chansons : Ariavulà (néologisme qui donne son titre au CD), Isulanave (notre île bateau, adaptée d’un texte français de J.Cuiconi), A giuventù et Malatia d’amore (bâties sur des musiques originales de P.Bernardini), A fola di a stella (adaptée d’un poème de G.Moret), Addisperu (évocation d’une installation villageoise réelle), ensuite Di chè, Un Bellu ballu, U ventu hà suffiatu, Eu sò dumane complètent un ensemble qui est en somme une réflexion tranquille sans faux-semblant ni postures ostensibles, sur la vie de chacun, inexorable et précieuse à la fois par les souvenirs émus et par l’expérience toujours riche des années qui passent.
Source : https://assomusanostra.wordpress.com/
Letizia Giuntini a vécu toute son enfance à Lumio à côté du Carubbu cher à A Filetta. On la retrouve quelques années plus tard au sein d'Isulatine. Puis elle abandonne ses amies pour devenir bergère. Mais elle continue à chanter, dans des styles très différents. Ainsi, nous l'avons vue chanter du rock il y a quelques années à Calenzana. Et aujourd'hui elle sort un disque, Surgente d'Amore.
Le CD : "Cuccata"
20/03/2021
Un film documentaire de Jean Froment
Letizia Giuntini. Chevrière, là où le tout tourisme et tout luxe font la loi.
Auteure-compositrice- interprète puissante.
Femme singulière et sincère. Guerrière de notre planète terre avec les armes du cœur, la détermination,
et beaucoup d’huile de coude... Jean Froment fait de cette étonnante-détonnante un beau portrait dans son film documentaire, «
La part du rêve », diffusé sur Via Stella.
Ça commence par une chanson au volant d’une voiture. Ça se termine, sur un sentier escarpé, en chantant.
Dans l’entre-temps l’histoire d’un rêve incarné dans un coin montagnard de Balagne. Un rêve vécu.
Un rêve fragile. Un rêve à recommencer encore et encore.
Au-dessus de Lumio Letizia Giuntini s’accroche à la terre de ses ancêtres. Elle élève vingt chèvres car il lui faut
se ménager des moments pour donner des cours de chant, cultiver un jardin dans la plaine de Lozari et travailler sa musique. Pas assez de bêtes,
pas assez d’hectares, la jeune femme n’est ni éleveuse ni agricultrice pour les instances officielles. Hors système,
elle est néanmoins reconnue sous le libellé : détentrice !
Un quotidien très dur, parce que vivre de ses ressources dans ces conditions n’est pas évident et surtout parce qu’elle
subit à longueur de saisons une monstrueuse pression immobilière en raison de l’appétit échevelé de certains
pour les résidences secondaires qui dévorent le paysage au détriment d’une agriculture et d’un élevage nourriciers.
A cette pression immobilière s’ajoute une stratégie de la tension déployée par d’aucuns pour la faire déguerpir
afin de récupérer son bien et de « normaliser » son espace en l’accommodant à la sauce productiviste, le tout assorti de
menaces précises et d’obstruction aux droits de passage.
L’indépendance est une denrée rare et quand elle se conjugue avec liberté... elle coûte chèr !
Mais Letizia Giuntini n’a pas l’habitude de se dérober. Si elle cultive à l’instar d’un Pierre Rabhi
une « frugalité heureuse » elle n’a pas la langue de bois pour dénoncer le fric qui pollue les sites les plus remarquables,
la mise à mort de la terre paysanne et ceux qu’elle nomme les « commandants » qui n’ont cesse de transformer en mendiants
les gens qu’ils ont l’arrogance de dominer et d’exploiter... Elle alerte sur un état de fait dépourvu d’aménité
et de bienveillance qui accule des individus à la dépression et à la révolution. Un état de fait si brutal qui met à mal
la société. Au passage la chevrière artiste sait manier l’humour lorsqu’elle conte, par exemple, le bouc évadé du
troupeau qu’elle finit par récupérer grâce à ... Facebook.
L’accumulation d’obstacles sur sa route va conduire Letizia Giuntini à une conclusion amère : partir. Mais partir ailleurs en Corse,
pour un endroit qui ne sera pas un balcon sur la mer.
Avec « La part du rêve » Jean Froment nous offre de superbes images au ton exceptionnel. Saisissant portrait d’une femme qui aime tant
ses chèvres et qui est tellement attachée à la création musicale. Il faut écouter les chansons du CD, « Cuccata »,
qui ne sont pas sans évoquer en langue corse Dylan et Evora. Résultat un protest-song percutant et poétique dans ses sonorités folk-world.
Depuis plus de 25 ans Jean-Pierre Godinat
n'a eu de cesse de chanter de par le monde.
Comme tous les artistes corses de sa génération,
il s'est d'abord exprimé en polyphonie. Ce chant ancestral
il le connaît sur le bout des doigts. C'est d'ailleurs avec
ferveur et passion qu'il continue de transmettre cette
technique chaque jour au sein des ateliers de chants
qu'il a fondés dans sa ville natale d'Ajaccio.
Mais Jean-Pierre Godinat n'est pas uniquement un féru
de musique traditionnelle, il y a aussi un amour
revendiqué pour la chanson, le rock, le jazz, le folk.
Un artiste "world" parmi tant d'autres me direz-vous.
Pas seulement, Jean-Pierre Godinat est un instinctif
qui se fiche des modes. Il préfère les émotions.
Des émotions abruptes qui lui permettent de voir plus loin,
d'entendre l'ailleurs, d'explorer d'autres voies
sans pour autant se hasarder sur des chemins qui
ne lui ressembleraient pas.
En créant le groupe Cinqui Sò en 1988 il se taille
un costume à la hauteur de ses ambitions de musicien.
Il parvient avec cet ensemble à donner au chant corse
un nouveau souffle sublimé par de nouveaux sons.
Le monde s'ouvre alors à lui, il part en tournée au Japon,
aux Etats-Unis d’Amérique, en Pologne, au Danemark,
en Allemagne, au Portugal et en Palestine…
De ces voyages il ramène des rencontres,
des découvertes, des expériences.
Jean-Pierre Godinat est un vorace de la musique,
il ingurgite sans cesse et ne se prive d'aucune collaboration.
Il est désormais un artiste sans frontières libéré
des carcans dans lesquelles on place trop vite et trop
souvent les musiciens. Il est auteur, compositeur,
arrangeur, réalisateur et directeur artistique d'un studio
d'enregistrement. Pour autant l'insatiable
Jean-Pierre Godinat ne s'arrête pas et
se lance en 2012 dans une nouvelle
aventure, son premier album solo.
Jean-Jacques GRISTI est né à Paris.
Ce musicien autodidacte a très tôt été bercé par la musique, Né dans une famille de musiciens, il choisit la guitare pour mode d’expression ; naturellement, il écoute les guitaristes Corses qui l’entourent. Par chance, ce sont des références : Antoine Bonelli, Paulo Quilici, Gérard Carotenuto, et François Giordani. Jean-Jacques parvient rapidement à comprendre leurs jeux .
Le choc du jeune musicien a lieu une nuit dans un lieu mythique, le SON DES GUITARES à Ajaccio. Il entend l’enregistrement d’un guitariste gitan, c’est pour l’adolescent, la révélation : Etienne BOUSQUET. C’est le début d’une nouvelle histoire pour Jean- Jacques qui cherche par tous les moyens à tout savoir sur la guitare de ce fabuleux BOUSQUET.
A l'âge de onze ans, Jean-Jacques GRISTI était reconnu comme un virtuose, il avait déjà joué avec Tchan-Tchou, célèbre guitariste gitan, mais malheureusement suite à un terrible accident il ne pourra plus toucher la guitare , une absence qui a duré douze longues années. Son poignet et sa main gauche semblaient condamnés par de profondes brûlures, après de multiples et délicates interventions, et force de détermination, il a retrouvé ce que son entourage croyait perdu, sa force, sa sensibilité, et la précision de ses doigts sur le manche.
Autre rencontre déterminante pour Jean-Jacques : DJANGO REINHARDT , une musique si proche de ce qu’il connaît déjà, il se lance à la découverte de l’œuvre du maître, et forme un trio de guitare pour rejouer ce jazz manouche qui lui correspond tellement, spontanéité, swing, musicalité.
Jean-Jacques GRISTI a ainsi joué avec les plus grands musiciens du style manouche, hasard des rencontres, Raphaël FAYS, Bireli LAGRENE,Stochelo ROSENBERG, Angélo DEBARRE, Dorado Tchavolo et Samson SCHMITT, Florin NICOLESCU, Jean-Marc JAFFE. Il se lie d’amitié avec le fils de DJANGO, BABIK trop tôt disparu (une amitié franche et sincère). Il enregistre une musique de Film pour TF1 au coté de Florin NICOLESCU accompagné par l'Orchestre Philarmonique de BUCAREST, et s’est produit sur les plus belles scènes du moment, MONTREUX, Nuits de la Guitare de PATRIMONIO, Festival de Jazz de CALVI, Festival de Nice, Festival du Lubéron, Festival de Juan les pins etc.
Il a réalisé récemment son petit rêve créer le quintet du HOT CLUB DE CORSE, pour jouer la musique de Django REINHARDT et de Stéphane GRAPPELLI
Lien vers extrait vidéo
Né en 1955 à Sermanu, fils du célèbre violoneux Filice Antone Guelfucci, Petru GUELFUCCI anime dès l'âge de 14 ans, avec le groupe folklorique A Manella, les veillées et les foires.
En 1973, c'est la rencontre charnière avec Jean-Paul Poletti, un des principaux acteurs du "riacquistu". Ils vont enregistrer, écrire et noter tout le patrimoine qui peut encore être sauvé. Cette démarche va conduire à la fondation du groupe Canta u populu corsu, creuset des artistes les plus connus d'aujourd'hui.
Un article de Terra Corsa, à télécharger, consacré à Petru et Petru Santu.
Enregistré en compagnie de Jean Castelli, basse et guitare, Celia Picciocchi, violon, Fanou Torracinta, guitare, et Ange Bianchini, batterie, voici "Naturale", le premier CD de Petru Santu.
par Jacques Paoli - Corse-Matin (https://www.corsematin.com) 04/07/2015
Petru Santu Guelfucci... un nom, certes ; un héritage... Cela va sans dire. Mais aussi une personnalité propre, une sensibilité à part et un artiste à part entière. Quoi de plus naturel que la sortie de son premier album, mûri dans l'esprit et dans le coeur d'un jeune homme qui a choisi de s'inspirer de ce qui fait l'essence même de sa vie : la nature ! Le nom de l'album s'imposait de fait, Naturale...
Il résume de la façon la plus sincère qui soit les thèmes, les partitions, l'inspiration, la voix ! Cet album lui ressemble. Doux mais pas triste. Une balade naturelle Trà muntagna è marina, di rime sciolte, à l'ascoltu di a natura universale. Chacun des titres apporte son brin de poésie, son ode à la vie, sa passion du chant. Le jeune père de famille, adopté par le village de Venzulasca, bercé par ses patries d'origine, Cervioni et Sermanu, chante son attachement à la Corse et revendique l'amour de sa terre : "La nature c'est ma vie. Dans mon métier d'agriculteur, ma passion pour le cheval, ma vraie nature ! C'est là que je m'exprime le mieux, c'est ce qui me fait vibrer".
L'aventure de ce premier album a débuté par le choix de la chanson « Aostu » écrite par Stéphane et Olivier Ancey. D'autres viendront compléter la sélection difficile des textes à mettre en musique. Onze au total. Toutes des créations nouvelles, issues des plumes de Jean-Yves Acquaviva, Dumenicu Barazza, i fratelli Ancey, Simon Agostini. Michele Cacciaguerra a apporté sa contribution musicale, et Jean Castelli a entièrement assumé les arrangements et la prise de son.
Le voilà donc dans les bacs l'album de Petru Santu Guelfucci, à l'orée d'une tournée pour découvrir un artiste qui bien au-delà de son héritage génétique, a tout pour séduire... en étant lui même. Premier rendez-vous avec Petru-Santu sur scène le 10 juillet à Moriani-Plage (esplanade bord de mer).
Liste complète des points de vente sur le facebook de Petru Santu Guelfucci
7 juillet 2017
28 septembre 2018
"Tempérament de feu, sensibilité à fleur de peau, reconnue par les plus grands artistes, Laetitia Himo, violoncelliste corse, multiplie les concerts dans toute la Corse et à travers le monde. Cette virtuose, au son si particulier et puissant, vous transportera dans les méandres de la musique classique, d'oeuvres abouties telles que Bach ou de Tchaikovski en splendides oeuvres populaires.
Elle débute la musique à l’âge de quatre ans. À neuf ans, elle s’éprend de la sonorité du violoncelle et décide qu’il deviendra son compagnon de vie.
Première étape franchie pour Incantèsimu
Le groupe IN VIA est une nouvelle formation de la scène insulaire qui a vu le jour en 2014. Composé de
musiciens aux influences diverses, se retrouvant à la croisée de parcours éclectiques, le groupe se baptise IN VIA. Ainsi constituée, l’aventure humaine et musicale élaborée sur les bases d’une entité sonore aux accents de pop folk méditerranéenne trouve sa voie.
Trois auteurs insulaires, Marco Biancarelli, Jean-Yves Acquaviva et Olivier Ancey, viennent apporter leur contribution à ce projet, signant ainsi une douzaine de textes originaux et contemporains. La composition musicale est signée Frédéric Antonpietri et les arrangements par Florian Guéniot.
IN VIA propose aujourd’hui ses créations en langue corse.
Mars 2017
Extrait de U Live - France 3 Corse Via Stella du 28 mai 2016.
Paroles et musique : Frédéric Antonpietri
Né en 1998, le groupe ISULATINE réunit Antoinette d'Angeli, Elisabeth Andreani et Letizia Giuntini. Ces trois jeunes femmes issues du jazz ou du chant traditionnel (Letizia a vécu toute son enfance à Lumio à côté du Carubbu cher à A Filetta)… ont déjà chanté ensemble dans différentes formations (Anghjula Dea) autour d'une même passion pour le chant.
Comme le laisse présager le nom du groupe (Isula+latine), leur répertoire témoigne d’une volonté d’ouverture et se compose d'une palette de chants d'horizons très différents.
Né de la passion commune pour le chant, le groupe vocal ISULATINE fait partie des formations musicales qui représentent avec force la sensibilité du chant polyphonique corse au féminin. Interprétant un répertoire où l’on peut entendre des morceaux traditionnels, c’est surtout l’univers de la création qui prédomine lors de leurs différentes prestations.
Le Jakez Orkeztra sort de l'ombre des châtaigniers corses en 2007 avec un album de chansons en français intitulé Léon. Le groupe s'est rodé en jouant dans les cabarets de son île natale et a rapidement gagné la confiance des programmateurs régionaux (Festival Colomba, Festival du Vent, Sélections du Printemps de Bourges...).
Au trio basse/batterie/guitare-accordéon se joint un couple violon/clarinette, une instrumentation riche qui insuffle tout un panel de couleurs appuyant les ambiances festives comme les moments les plus intimistes.
Née à Marseille en 1974, Joséphine Fernandez dite JOSEPHINA est d'origine Gitane Andalouse. E En 1998, elle se produit à Ajaccio, en première partie du concert de Patrick FIORI. Puis elle rencontre Chico et les Gypsie's, qui lui proposent de les accompagner dans une tournée qui durera un an. Très vite le groupe s'intéresse au talent d'auteur compositeur de Josephina et l'invite à composer une chanson intitulé: "Mira Como Baila" sur leurs l'album Freedom. En 1999 elle fait partie du groupe corse I Muvrini pendant 5 ans. En 2006 produite par le label; L'Angélina Production en Corse. Sont premier album solo 12 titres intitulé " Caminando"
Chanteur du groupe Tavagna, Jean-Pierre Lanfranchi est aussi comédien et metteur en scène. Il enseigne également à l'atelier d'Art Dramatique du Centre Culturel de Bastia.
Il mettra en scène a Pesta, puis au sein de la compagnie Unità Teatrale dont il est le fondateur, un grand nombre d'oeuvres théatrales comme Signore Magu, a Moresca di Corsica, A l'Antigona, Sogni à l'arrizzà, dans lesquelles la langue corse tout autant que le chant tiennent une place prépondérante, avec l'implication, indéfectible, du groupe Tavagna ainsi que d'autres amis et musiciens, comme Malcolm Bothwell.
Jean-Etienne Langianni, chanteur, compositeur et musicien corse autodidacte, a collaboré avec les ensembles Tavagna, Organum, Vox Cantoris et Seraphica qu’il fonde en 2007. C’est un excellent pédagogue dans le chant traditionnel corse qu’il enseigne depuis quelques années en France, en Corse, en Espagne et au Canada. Ses qualités de chanteur, de formateur et d’interprète, n’altèrent en rien celles de compositeur, en maintenant une tradition vivante et en perpétuant le « style corse ».
Ange Lanzalavi, mandoliniste et compositeur renommé a souvent accompagné Antoine Ciosi dans ses tournées. Il a créé un trio qui interprète en autre des sérénades que l’on jouait autrefois dans les bals de village.
Pour Corsicana, il est accompagné par Jérome Ciosi à la guitare et à la cetera et Bruno Tafani à l'accordéon.
Depuis ses débuts au sein de Granitu Maggiore puis du Choeur de Sartène, Cyrile Lovighi a fait son chemin. Chanteur titulaire au sein du Choeur de l'Opéra de Paris, il revient dans sa ville natale pour un concert.
27 aout 2018
Delia Lucia a été bercée très tôt par la musique. Fille du chanteur Jacques Culioli, elle s'est passionnée par la chanson française. Auteur-compositrice-interprète, la portovecchiaise nous présente ses créations, à paraître sur son premier album prévu à la fin de l'année 2022.
Originaire de Corse, Sandrine Luigi découvre la guitare à l'âge de huit ans. Après des études au Conservatoire de Bastia, un Premier Prix de guitare à l'unanimité au Conservatoire de Marseille en 2005 et une Licence de musicologie à l'Université d'Aix-Marseille en 2006, elle est admise première nommée à l'unanimité au Conservatoire Supérieur de Musique de Paris en 2007 dans la classe d'Olivier Chassain. Elle y obtient un Master 2 avec mention très bien en 2011.
Particulièrement sensible à l'histoire de son instrument, elle entreprend des travaux de recherche : Femmes et guitare à l'orée du Romantisme; Jacques Tessarech et la guitare polyphonique. Lauréate boursière du Mécénat Musical Société Générale pour l'année académique 2011/2012, elle joue sur une guitare René Lacote de 1828 et sur une lyre-guitare française du XIXe siècle.
Soliste et chambriste, la guitariste se produit régulièrement au sein de différentes formations de musique de chambre comme avec le duo Polycordes, créé en 2014 avec la claveciniste Catherine Zimmer, ou le trio Polysons créé en 2016, avec le percussionniste Philippe Biondi. Leur spectacle Le chant des mers, est un voyage en hommage aux Cap Corsins partis tenter leur chance vers les lointaines Amériques.
Elle est également très impliquée en Corse et joue régulièrement dans le cadre de festivals et manifestations culturelles : Les Rencontres de Calenzana, Les Rencontres musicales de Méditerrannée, Festival d'automne de la ruralité, en première partie du groupe I Muvrini, Festival de Musique d'Erbalunga en première partie d'Alain Souchon, Les dimanches en musique au Palais Fesch à Ajaccio, concert des 40 ans du groupe A Filetta, 30e Nuits de la Guitare de Patrimonio, Sorru in Musica... En 2022, elle interprète le célèbre Concerto d'Aranjuez avec l'Ensemble instrumental de Corse. Dernièrement, elle joue aux côtés de Yamandu Costa pour les 32e Nuits de la Guitare de Patrimonio.
Titulaire du Certificat d’Aptitude, Sandrine Luigi enseigne actuellement au conservatoire de musique Henri Tomasi de Bastia. Elle propose également un parcours d'enseignement de la guitare classique, sous forme de séquences courtes et progressives, sur imusic-school, la première école de musique en ligne.
Attachée à la musique de son île, elle arrange des œuvres issues du répertoire traditionnel pour guitare. Son dernier recueil, Canzone di Corsica, pour duos de guitares, est disponible aux éditions L'empreinte mélodique. Elle participe également à des spectacles pour jeune public en bilingue (français-corse). A strada di i venti, d’après le conte Ninu et la Mère des vents de Francette Orsoni réunit percussions, bandonéon, guitare, violoncelle et conteuse autour d’œuvres composées par Philippe Biondi. En 2017, la guitariste fonde et dirige depuis Corde in Bastia, un ensemble intergénérationnel de mandolinistes et de guitaristes. Depuis septembre 2023, elle collabore avec le groupe corse A Filetta pour leur album I balconi (6 voix et une guitare).
Son premier album solo Polaris est sorti en juin 2018. Ces 14 titres sont un hommage à la guitare méditerranéenne et aux grands guitaristes classiques. Ella, son deuxième album, sort en juin 2024. Un album patchwork fait d'arrangements, de compositions personnelles et d'œuvres issues du répertoire de la guitare classique.
Ella et Polaris sont disponibles en commande via le site ou sur toutes les plateformes de musique.
« J’ai commencé à jouer de la guitare à 8 ans, la magie de toucher ses cordes, le son, tout m’a plu dans la guitare… » s’extasie la Capcorsine Sandrine Luigi lorsqu’elle nous parle de son instrument fétiche. D’office, c’est le répertoire classique qui va la fasciner. Pour se destiner à son instrument, en peaufinant son art, elle va s’engager dans de longues études. D’abord le Conservatoire de Bastia, puis un Premier Prix de guitare à l'unanimité au Conservatoire de Marseille en 2005 et une Licence de musicologie à l'Université d'Aix-Marseille en 2006, ensuite elle est admise première nommée à l'unanimité au Conservatoire Supérieur de Musique de Paris en 2007 dans la classe d'Olivier Chassain. Elle y obtient un Master 2 avec mention très bien en 2011. La suite on la connaît, elle va se produire sur les grandes scènes internationales, et bien entendu sur sa terre natale où elle va s’investir comme soliste, chambriste et enseignante. Son premier album solo Polaris est sorti en juin 2018.
Site officiel : sandrineluigi.com
Interview de Sandrine Luigi : Guitariste.
Fondé par Iviu Pasquali de San Damianu, créateur de la première école de chant polyphonique traditionnel à Fulelli, le groupe MADRICALE issu de cette école a enregistré deux CD (en 1992 et 1995) et donné des centaines de concerts en Corse, sur le continent, au Pays basque et en Sardaigne.
Ce groupe composé de Gigi CASABIANCA (que je considère - j'assume ! - comme la plus belle voix féminine de Corse), Nicole CASALONGA, Anne PELLEGRINI et Joëlle TOMASINI présente un répertoire divers : musique savante, chants traditionnels, créations, tel le célèbre Tempi di Sumenti.
Mathieu Maestrini est comédien, chanteur (Choeur d'hommes de Sartène, Les Voix de l'Emotion) et guitariste.
I Maistrelli est un groupe féminin de polyphonie né à Ajaccio en 2011 au sein de l’association Filu d’amparera. Au début de l’aventure, il s’agissait pour le groupe de promouvoir les différentes activités de l’association. Très vite, à force de travail et de passion, ces sept femmes qui pratiquent le chant amateur ont gommé les frontières. Deux années de répétitions intenses permettent d’offrir aujourd’hui un spectacle d’une qualité rare qui conquiert le public.
Des chants oubliés ou inédits renaissent. Ils sont portés au lointain par ces voix gracieuses et sensuelles. Ces voix de femmes nous conduisent aux quatre coins de l’île. Le public pourra découvrir ou réentendre des chansons de l’abbé Grégale ou de Monseigneur de la Foata. C’est le chant d’une Corse parfois oubliée qui résonne à nouveau.
Quand les femmes s’emparent de la polyphonie, c’est aussi la tradition populaire qui renaît. Ces voix d’une extrême douceur sont au service de la tradition orale, dont on distingue alors les fondamentaux : partage, joie, fêtes, croyances, tranches de vie… une société.
Les créations occupent elles aussi une place importante dans le spectacle d’I Maistrelli, avec des textes du poète Rinatu Coti et des musiques de Jean-Pierre Godinat, membre fondateur du groupe Cinqui Sò.
I Maistrelli est composé de : Sandra Papi, Cécile Martelli, Paula Kreitz, Héléna Mattei Giovannangeli, Valerie Ageron Sorba, Vannina Nana Istria et Antoinette Chiabrando.
Jean-Paul Cugurno dit Michel Mallory est né le 25 janvier 1941 à Monticello. Après une carrière d'auteur-compositeur-interprète débutée dans les années 1960, il se fait le plus souvent parolier pour d'autres interprètes, notamment Sylvie Vartan et Johnny Hallyday. Il revient à la chanson durant les années 1980, en chantant dans sa langue natale le corse, notammant avec Cantà.
"Manât" est le nom d'une déesse du destin vénérée en Arabie à l'époque pré-islamique. C'est aussi le nom d'un jeune groupe qui mélange avec bonheur modernité et tradition.
Né en 2006, Manât réunit sept artistes venus d’horizons différents qui créent une musique originale, à la fois profondément ancrée dans l’univers culturel corse et irrépressiblement tournée vers l’ailleurs. Carmin Belgodère (cetera, oud, mandole, guitare et chant), Adelina Belgodère (chant), Anthony Geronimi (chant), Cédric Savelli (cetera, guitare, sitar, violon, harmonium, chant), Yves Ruiz (percussions), Eric Ferrari (basse) et Simon Guerrini (électronique), mêlent polyphonie et instruments traditionnels, violon, basse électrique et sons électroniques.
Sabrina Raïs a récemment remplacé Adelina Belgodere, de même que Eric Ferrari a laissé sa place à Youri Gautier.
Nous avons vu Manât en concert à Pigna en juin dernier. Une très bonne soirée.
Le premier CD de Manât, avec des textes de Rinatu Coti, montre l'étendue des talents de ce groupe prometteur.
Avril 2010 : Après plusieurs mois de silence, des nouvelles du groupe. Réduit à trois (Carmin Belgodere, voix, guitares, cetera, Sabrina Saraïs, voix et Frédéric Bosseur, voix) ), il se produira au cours des semaines à venir à l'Eolienne (7/05), à l'Aghja (28/05), à Pigna dans le cadre de Festivoce (13/07 et 24/08) et à Marignana (25/09).
Juin 2011 : Philippe Biondi (percussions) a rejoint Sabrina Sarais, Carmin Belgodere et Frédéric Bosseur.
Le groupe actuel (avril 2012) :
Carmin Belgodere (voix, guitares, cetera)
Sabrina Saraïs (voix)
Frédéric Bosseur (voix)
Georges Mas (clarinette)
Philippe Biondi (percussions, bandonéon)
Xavier Baglioni (basse)
Plus que quelques jours avant la sortie... A partir du 17/09 sur les plateformes de ventes numériques et présentation officielle le 29/09 dans les studios de Mareterraniu Productions à Ajaccio
(https://www.mareterraniu.com/). Très impatients de vous présenter notre travail et de recueillir vos avis... à très bientôt !
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Sous son aspect timide, Chiara Manenti n'a pas pour autant froid aux yeux. Déterminée, passionnée par la chanson et la musique, tout en gardant les pieds sur terre, elle surfe sur la voie du succès et compte bien vivre son conte de fée jusqu'au bout.
Imaginez, à tout juste 13 ans, tout en poursuivant brillamment ses études, Chiara vit sa passion du chant et de la musique comme dans un bon rêve dont on ne veut pas sortir.
Ce talent tout naturel qu'elle a en elle, cette voix divine qui fait chavirer son auditoire et cerythme qui lui colle à la peau font que notre jeune chanteuse connaisse le succès sans cesse grandissant.
A chaque fois qu'elle monte sur scène, elle dégage quelque chose que seuls les grands ont.
Aussi, nul n'est surpris qu'elle soit de plus en plus sollicitée pour des galas mais aussi des premières parties de concert où les têtes d'affiches ont pour nom Amir, Adriano Celentano Tribut ou encore Beatles Tribut.
Pour ces derniers, époustouflés par sa prestation lors du concert de l'Ile-Rousse, c'est tout naturellement qu'ils lui ont demandé de revenir faire la première partie ce vendredi 21 juillet au Parc Galéa à Folelli. Une première partie dans laquelle le groupe compte bien s'investir aux côtés de la jeune artiste.
On retrouvera également Chiara en première partie de "I Messageri" à la Foire de l'Ile-Rousse.
Au vu de ce parcours qui fonce tel une étoile filante, le temps de cette petite fille de 12 ans qui montait sur scène avec sa guitare pour affronter le public nous semble déjà très loin. Pourtant, c'était juste l'année dernière.
Un succès qui ravi son entourage proche, tout autant que son "Mentor" calvais tout heureux de l'accompagner dans ce rêve et cette passion qu'elle a ancrée au plus profond de son cœur.
Daniel Vincensini et José Oliva ont choisi de donner à leur groupe le nom que Ptolémée donna à la Ville de Bastia dans l'antiquité (Mantinum). Choix prouvant, s'il en était besoin, leur attachement à cette ville et à sa Place du Marché dont ils sont issus.
Auteur de "Barqueiro" (2000), album complètement atypique dans le paysage musical corse où se mêlent fado, bossa, samba, mambo, rythmiques africaines et traditionnels corses, le tout supporté par une voix superbe. Jean-Pierre Marcellesi partage son temps entre Paris et Porto-Vecchio, ville d'origine de la famille.
Il aime à naviguer jusqu'au Brésil, via la mer Méditerranée, et se dit fasciné par le jeu d'un Vinicius de Moraes ou d'un Joao Gilberto. Barqueiro n'est que son premier album solo. Auparavant, il avait partagé quelques expériences de groupe.
Site : www.jpmarcellesi.fr
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Charles, le frère de Jean-Pierre, également chanteur, s'est exilé au Cap Vert en tirant le meilleur parti du mélange des cultures dans son album "Corsicaboverde" (2000). Corse et créole portugais se mélangent pour rendre hommage à la Corse, "laissée si si loin, comme un amour perdu que l'on pleure".
Natif de Sartène, Antonu Marielli est le fondateur en 1978 du groupe "Diana di l'Alba". Il est professeur de langue et culture corses et a rédigé plusieurs ouvrages sur la langue corse.
Je n'aurais jamais pensé parler dans l'Invitu d'un(e) lauréat(e) de la Nouvelle Star. Eh bien, j'avais tort , puisque Francine Massiani est dans ce cas.
Cette jeune native d'Ile-Rousse, après avoir participé au disque Sonnii Zitellini d'A Filetta, chaante en duo (Firmaranu) avec Stéphane Casalta sur "Una preghera". Après son succès à la Nouvelle Star, elle participe à Culomba avec A Filetta puis en 2008 Antoine Ciosi lui propose d'interpréter A moglie di u pescadore sur son album A voce piena.
Télécharger l'article de Corse matin qui lui est consacré (format pdf).
Il a une puissance vocale lui permettant d'aller du chant traditionnel aux sonorités modernes avec une égale aisance. La grande force de la musique d'Eric Mattei, c'est son originalité. Il se situe délibérément hors des limites d'influence de la scène insulaire, sur un chemin musical qui n'appartient qu'à lui-même. Ecouter Eric Mattei, c'est comme le rencontrer. La musique comme le personnage, dégage une atmosphère chaleureuse et sans prétention. Pas besoin d'artifices, sa voix est là et impose
Questionnaire de Proust pour Eric Mattei
Décembre 2017
Juillet 2018
Memoria, c'est la rencontre d'un groupe d'amis originaires de Bastia et de la Plaine Orientale, tous passionnés de chants Corses depuis leur plus jeune âge, qui décident en Janvier 2006 de créer un groupe sur la base de l'amitié et de la passion des chants, car vouloir parler du chant profond des Corses revient à parler de notre quotidien et de nos rêves à la fois.
Memoria : en mémoire du passé pour ce que nous avons été, du présent pour ce que nous sommes et du futur pour ce que nous deviendrons!
La culture est sans doute l'une des plus grandes richesses d'un peuple. Les chants traditionnels et les polyphonies sont le symbole de notre identité et le ciment de nos traditions transmis par nos anciens. Nous sommes les héritiers et le groupe MEMORIA est désireux de préserver, de promouvoir ce patrimoine culturel.
Le groupe est formé de JOSE PUCCETTI (guitariste et chanteur), ANGE ARRIGHI (chanteur), ERIC POLESEL (bassiste chanteur), JEAN DOMINIQUE BIANCO (chanteur d'opera), PIERRE LOUIS GERONIMI (guitariste et chanteur) plus JOSE CROCE (ingenieur lumiere)
https://groupememoria.wix.com/memoria
29/07/2019
C’est dans la Balagne de l’intérieur, là où prospèrent les oliviers multiséculaires, qu’est
né en 2003 le groupe Meridianu de la rencontre de Ceccé Acquaviva, Jacques Lucci, Jean-Louis Nobili, Jean-Antoine Orticoni et Toussaint Orticoni attachés à leur terre de Balagne. À l’image des racines de l’arbre de paix c’est dans cette terre
chargée d’histoire que Meridianu puise l’inspiration et la force qu’il exprime dans ses
chants.
Pour le groupe l’héritage culturel est en effet le socle sur lequel est bâti le
présent et à partir duquel se forge l’avenir. Ce constat se vérifie chaque jour pour ce qui
concerne le chant et Meridianu a choisi de s’appuyer sur la richesse d’un patrimoine en
grande partie sauvé de l’oubli grâce au travail de recherche et d’enregistrement mené
par F. Quilici ou F. Flori entre autres.
Meridianu s’efforce aujourd’hui de poursuivre cette
mission en allant dans les villages rechercher les derniers chants qui de nos jours
encore peuvent être retrouvés. Il ne s’agit pas pour autant de se réfugier dans une
attitude passéiste.
Fabrice et Jean-Michel Andreani et leur cousin Arnaud remportent en 1996 le concours de la chanson corse. De ce succès naît un album, « SIMU NATI »
En 2001, ils rencontrent le bassiste Jean-Marie Gianelli qui leur propose de les aider à enregistrer un deuxième album. Patrizia Gattacecca leur écrit un texte « D'Isule Esiliati » qui devient le titre de l'album.
Chanteuse à la voix ample, agile et profonde, Jacky Micaelli, originaire de Bastia, fait ses débuts en 1983 dans la polyphonie avec Vincent Orsini et le poète Bartolomeu Dolvici. Elle remporte en 1986 le prix du concours de chant de Radio France, sort son premier 45 tours se fait connaître grâce à la première représentation à Corbara, de l'oratorio "Gesù al sepolcro ", qu'elle chantera ensuite à la Fenice de Venise (1988), à la basilique de Lourdes (1989), à la Scala de Milan (1990) et au festival de la Chaise-Dieu (1992).
En 1988, elle représente la Corse au Printemps de Bourges où elle remporte le Prix des auditeurs de Radio France.
Elle va alors de rencontres en rencontres, des chants sacrés au traditionnel en passant par la variété, le jazz et le classique et chante aussi bien avec Jacques Higelin qu'avec l'ensemble Organum ou avec le groupe de polyphonie Tavagna.
Paul Miniconi entend ses premières paghjelle vers l’âge de 8 ans. Dés lors, il recherche le contact avec les chanteurs, ce qui va le conduire de bar en bar jusque dans les cabarets. Après un passage à la Scola di Cantu di Natale Luciani (1987/88) issue du mythique Canta U Populu Corsu, Paul Miniconi part à Corte où il apprend les versi (empreinte de chant) des deux fameuses pieve de Rusiu et Sermanu, ainsi que la messe traditionnelle.
Etudiant (1990/95), il participe à de nombreuses soirées de l’Université de Corse qui permettent aux chanteurs débutants et au public estudiantin de retrouver la Culture Corse. Il collabore à divers groupes de chanson corse : A Palatina, Isula... et contribue également à des manifestations et à des offices religieux. Aux comptoirs de la Cité Paoline, Paul rencontre d’autres étudiants passionnés de musique corse et de rock (Paul Cesari, Tonton, Pierre Gambini) avec lesquels, il fonde le groupe « I Cantelli ».
Missaghju est une formation musicale née en 1992. Elle prend ses racines de la passion partagée par ses créateurs pour la musique, le chant et en particulier, le chant traditionnel Corse. C’est au fil du temps, et toujours avec cet esprit d’ouverture et d’envie de faire connaître la Corse au delà de ses frontières, que sont venus s’ajouter de nouvelles voix et de nouveaux instruments.Aujourd’hui, Missaghju est une formation ayant pour intime conviction de représenter la Corse en Corse et dans le monde entier. Missaghju propose une ballade entre chants polyphoniques purement traditionnels et compositions personnelles plus modernes, mêlant ainsi ambiances latines, mélancoliques, parfois jazzy, marquant ainsi le contraste et l’esprit d’ouverture du groupe. Vous vous laisserez envoûter non seulement par la puissance vocale des chanteurs, mais aussi par le duo de guitares acoustiques d’Alain Gherardi et Jean Marie Giannelli. Fermez les yeux un instant et vous vous promènerez entre mer et montagne, une douce nostalgie envahira ceux qui la connaisse, l’envie de la découvrir piquera les autres, mais nul restera insensible à la fois à la douceur et à la force de la Corse. Le 4e album du groupe, « A cuscenza di a vita », est sorti au mois d’avril 2013.
Album : "U tempu passa" (2010)
Août 2015 : nouvel album "Terra nostra".
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Ce lundi 2 août, sortira dans les bacs le tout nouvel album du groupe Missaghju : « Vogliu canta »*.
Le groupe Missaghju est né en 1992. Il prend ses racines dans la passion partagée par ses créateurs pour la musique, le chant et en particulier, le chant traditionnel Corse.
Au fil du temps et des années, avec l’esprit d’ouverture et d’envie de faire connaître la Corse au-delà de ses frontières qui l’anime, le groupe a rassemblé de nouvelles voix et de nouveaux instruments.
Aujourd’hui, Missaghju est une formation ayant pour intime conviction de représenter la Corse en Corse et dans le monde entier. Il est caractérisé par la puissance vocale des chanteurs, la douceur des guitares acoustiques. Entre chants polyphoniques purement traditionnels et compositions personnelles plus modernes, se mêlent ambiances latines, mélancoliques, parfois jazzy, marquant ainsi le contraste et l’esprit d’ouverture du groupe. Le nouvel opus* qui sort ce 2 août comprend 10 chansons écrites et composées par Alain Gherardi et une 11ème, « I mulini di u mo core», adaptation en corse des «Moulins de mon cœur» de Michel Legrand.
Le groupe est composé aujourd’hui de :
Alain Gherardi : Fondateur du groupe, guitariste et chanteur principal qui signe la plupart des musiques et textes.
Jean Marc Bertrand : acteur important dans le paysage artistique Corse, il a milité activement avec Petru Guelfucci à l’introduction de la Paghjella au patrimoine mondial de l’Unesco. Il enseigne la polyphonie dans toute la Corse, tout au long de L’année.
Gilles Dominici : Ancien du groupe I Liceani et d’Isula, c’est un passionné de chants Corses depuis son plus jeune âge.
Gérard Laurenti Gherardi : un passionné lui aussi du Chant Polyphonique Corse.
Ancien du conservatoire de Marseille et de Bastia, sa tessiture vocale ronde et posée hypnotise dès les premières notes.
Emilie Cianchetta Cahuzac : Violoniste de formation elle a tout d’abord intégré un orchestre de chambre situé dans le Var, puis le Trio/Quatuor Accord’Azur. Installée en Corse du Sud depuis 2011, elle enseigne la formation musicale, le violon et l’alto tout en continuant les déplacements sur le continent pour des concerts. Elle accompagne Missaghju pour la plupart de ses concerts.
Cécilia Rollin : Violoniste professionnelle elle joue sur 3 violons : classique, électro-acoustique et électrique en fonction des répertoires et styles de musique demandés.
Elle fait partie du Groupe MIssaghju depuis 2015.
--/-
* Vogliu canta est disponible au format CD ou USB
Source : https://www.corsenetinfos.corsica
Christophe Mondoloni né à Ajaccio mais originaire de Sartène (en Corse du sud) commence à apprendre le chant dans les églises, donc la polyphonie à l'age de 15 Ans avec la scola di cantu de Natale Luciani, fondateur du groupe populaire "Canta u Populu Corsu", groupe qu'il intègre en
Il effectue de multiples tournées et concerts avec ce groupe, dont la salle parisienne du "Bataclan" en 2007 et en
Il entre en studio pour son projet d'album solo à Cambrai, au studio le "hangar à sons" mixé et masterisé par Bertrand Charlet (Mars 2008) dans le Nord, après avoir rencontré Jean Marc Lobjeois (ex bassiste de Maurane, Claude Barzotti...) qui lui réalise son album.
Il collabore également avec plusieurs artistes tel que Jack Ada (guitariste de Lara Fabian) avec lequel il co-signe la musique: "Principessa".
Le groupe féminin de polyphonie A Murella (la fleur d'immortelle sauvage du maquis) est l'histoire d'une rencontre de plusieurs voix...
Créé en 2002 à la suite des ateliers d'initiation et de recherche sur la polyphonie corse "Pulifunie di Corsica", elles se sont rassemblées autour de leur intérêt commun pour la Corse.
Musicienne professionnelle et pianiste de formation, devenue artiste lyrique, puis professeur de chant, Chantal LANDI-COSTERIAN, originaire du Cap Corse, guide le groupe A Murella, depuis sa création, en prenant soin que chaque voix trouve sa place. Elle pose la sienne avec plaisir dans les sons les plus aigus, donnant ainsi à la voix de terza, une touche irréelle et de liberté, grâce aux nombreux ornements qu’elle affectionne et qu’elle aime improviser. Depuis quelque temps, elle prend plaisir à échanger avec Marie Colonna de' Paoli la voix de secunda.
Originaire de Haute Balagne, Marie COLONNA de' PAOLI (descendante de Maria Chiara, soeur de Pascal PAOLI) a très tôt développé des prédispositions pour la culture musicale. Elle est, du groupe, la mémoire vivante des traditions anciennes apprises de sa grand-mère auprès de laquelle elle a longtemps vécu. Elle est la voix de seconda du groupe, mais elle échange sa voix avec celle de Chantal en terza pour certains chants et suivant les circonstances.
Originaire de Castagniccia et descendante des Ghjovanali, Fiurenza DIONISI exerce un métier dans le domaine médical. Chanteuse amateur, elle a participé aux ateliers "Pulifunie di Corsica" et a été choisie pour chanter la voix grave.
Le Groupe A MURELLA évolue, toujours sous la direction de Chantal LANDI -COSTERIAN, il s'est adjoint de jeunes chanteuses, Corinne Luiggi, Emilie Fleurot et Antonia Michelozzi. Le groupe poursuit sa route et ses recherches de musique ancienne sous la direction de son chef !
Composé actuellement de : Chantal LANDI-COSTERIAN (direction et chant soliste, soprano, secunda ou terza), Marie COLONNA de'PAOLI (soprano, terza), Fiurenza DIONISI (mezzo, bassu), Emilie-Maylis FLEUROT (soprano) et Antonia MICHELOZZI (mezzo, bassu), l'ensemble A Murella est composé de trois à cinq voix de femme a cappella. Le groupe a mis au point un "son" unique en son genre dans l'interprétation féminine de la polyphonie corse de tradition orale. Il replace cette musique dans son contexte le plus traditionnel, utilisant pour cela des intervalles inférieurs au quart de ton, magnifiant les couleurs modales. Le groupe inscrit des correspondances entre ce répertoire et celui de la musique savante polyphonique dont il est le contemporain, et avec d'autres traditions orales (chants sacrés araméens notamment).
A Murella a créé sa propre signature musicale dans le vaste champ de la polyphonie ancienne a cappella et dans celui des répertoires anciens de transmission orale. Le groupe est aujourd'hui reconnu pour sa qualité vocale et pour ses interprétations, originales et vivantes.
Aureliu Mannarini – cet artiste talentueux «a réinséré la guitare
corse dans la voie qu’elle n’aurait jamais dû quitter, sa musique
est classique dans la forme et traditionnelle dans son inspiration.
« A une maîtrise peu commune de l’instrument, le musicien ajoute
une sensibilité exceptionnelle » (Le Provençal) qui, tel un écho, répond
parfaitement à la voix de Stefanu Marcellesi. Stefanu Marcellesi a débuté
l’apprentissage du chant et de la guitare à l’âge de neuf ans à l’Estudiantina
Aiaccina et à la Musique Municipale d’Aiacciu. Il a remporté, en 1992, le
Challenge de la Chanson Corse avec le groupe A Cispra dont il était un des
fondateurs. Il développe patiemment un registre rare, allant de la basse à la
haute-contre. De cette rencontre entre deux amoureux de la musique et de
leur île naîtra un duo original mêlant voix, guitare mais aussi instruments
traditionnels.
Un duo qui s’est enrichi depuis quelques temps déjà, d’une
voix féminine, celle de Marie-Jeanne Biancarelli-Lambert, soprano colorature à la voix chaude et puissante, ancienne résidente des choeurs de l’Opéra
de Marseille et actuellement professeur de chant à Porto Vecchio. Ces
trois passionnés vont vous entraîner, à coup sûr, dans leur univers à la fois
spécifique, universel et intemporel…
Certainement le plus célèbre des groupes corses, I Muvrini est créé par les frères Alain et Jean-François Bernardini à la fin des années 1970. Ils furent initiés jeunes à la musique corse traditionnelle par leur père, Ghjuliu, qui était un poète et chanteur corse assez connu. Commençant par chanter des chansons dans un style traditionnel corse (guitare et voix, polyphonies), le groupe s'ouvrit progressivement vers les musiques du monde et la variété. Il a notamment enrichi son orchestration avec des instruments tels que la vielle à roue ou la cornemuse qui ont longtemps été utilisés par le groupe de ses débuts, jusqu'à la fin des années 90.
Midò Muziotti est une artiste complète, chanteuse auteur compositeur de chansons à textes, elle accompagne son chant de divers instruments acoustiques.
Midò Muziotti sait jouer de sa voix douce au timbre riche et profond, pour nous transporter dans son univers perso si "caliente", aux frontières pures et fragiles à la fois. Sa musique aux harmonies subtiles mêle folk et chansons Corses et Françaises sur des rythmes jazz, bossa et world music.
Fan de Lara Fabian et de son guitariste fétiche Jean-Félix Lalanne, Midò a écumé de fond en large le répertoire de l'artiste pour mieux se consacrer aujourd'hui à l'élaboration de ses propres chansons qu'elle écrit et compose à la guitare ou au piano et que l'on retrouve au sein de l'album "Ma plume".
Privilégiant les émotions et la sincérité, Midò Muziotti fait le pari du naturel (prise de son guitare/voix ou piano/voix). Sur scène, Midò se présente sous différentes formules : duo acoustique guitare piano voix, ou guitare piano voix batterie guitare bass ou, en quintet violon alto violoncelle guitare piano voix.
A noter que Midò est l'auteur, avec son ami Petru Cerutti, d'un livre "Cetera" consacré à ce magnifique instrument, et qu'elle collabore avec le groupe Abbada.
Nouvel album à paraître en 2013 : "Tuttu va bè".
Duo composé de Jacques Nobili au trombone et Jérôme Casalonga.
Le groupe Novi a été créé en mars 2006. A la tête du groupe se trouve Jean Charles Papi, originaire de Porto-Vecchio, membre de Canta u Populu Corsu de 1989 à 2006. Le groupe se compose d’Alain Abad, Sébastien Bonifay, Grégory Gambarelli, Ceccé Lanfranchi, Stéphane Mangiantini et Bruno Vidal. Il s’est fait en quelques années d’existence une place à part dans le milieu de la musique corse en osant s’affranchir des règles que l’on pensait immuables la concernant.
Cette audace se retrouve ainsi lorsqu’ils osent interpréter les grands titres de ces dernières années en les réorchestrant de manière rock ou encore dans leurs propres compositions.
La composition du groupe a changé en 2009. Novi est composé aujourd'hui de :
Cèccè Lanfranchi, Brunu Vidal, Cristofanu Vellutini, Francè Sabiani è Larenzu Leandri.
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Crée en 2002, l'Ensemble Orfeo Isulanu s'est spécialisé dans la musique baroque et classique sur instruments d'époque.
Selon les programmes, Orfeo Isulanu réunit des chanteurs et musiciens vivant en Corse et sur le continent, tous spécialistes des instruments anciens.
Les recherches menées depuis 2001 dans des bibliothèques privées en Corse ont abouti à un CD « Notturno di Corsica », enregistré en 2004 au couvent Santa Catalina di Sisco.
A l'origine duo fondé par Fabrice Pasqualini et Jean Carlotti ayant fait partie du groupe " I voci di a Gravona " et participé à l'album "Terra", Oriente naît en 2005 avec l'arrivée de Jean-Laurent Savelli, puis s'élargit en 2009 avec Jean-Jacques Colonna (guitare et voix) .
La formation Oriente travaille sur l'harmonie des voix polyphoniques et traditionnelles, interprétant des compositions et des reprises de groupes insulaires.
Le groupe se produit en concerts et en animations, en Corse et sur le continent.
Un album sera en préparation pour la rentrée
Originaire de la région bastiaise, Orizonte (« horizon » en corse), créé au début des années 80, s'inscrit aussi bien dans la tradition que dans la modernité dans un style allant du chant traditionnel corse aux influences hispaniques.
La structure du groupe qui a évolué au fil du temps a comme pierre de voûte les frères Jean Marie et René Andreucetti qui sont à la foi auteurs, compositeurs, interprètes, choristes, et guitaristes.
Le groupe Orizonte souffle sa trentième bougie. Les frères Andreucetti ont fondé cette formation en 1987, et depuis ils ont produit 12 albums. Retour sur leur parcours avant leur concert de ce mercredi au théâtre de Bastia.
Tout a commencé il y a 30 ans, au hameau de Casevecchie à Ville-di-Petrabugno. Jean-Marie Andreucetti et son frère René réalisent leur premier album, Sognu. Le second est entièrement écrit au village, sous l’œil des voisins et amis.
Aujourd’hui la passion de la musique est toujours là, et les souvenirs sont aussi vivaces. « On s’asseyait là, à l’ombre des grands platanes, on buvait un café et petit à petit, la chanson ‘Casevecchie’ est née. Et par la suite, avec des amis on était là, on écrivait […] Et c’est une belle histoire d’amitié qui est née », livre Jean-Marie Andreucetti.
Depuis quelques jours, le groupe Orizonte répète ses plus beaux standards. Cette formation musicale affiche à son palmarès 12 albums, des chansons qui évoquent la nostalgie de la Corse, la fraternité, la solidarité, mais aussi des problématiques d’aujourd’hui comme la pauvreté des retraités ou le blues des étudiants.
« C'est important de contribuer à faire avancer les choses »
Une démarche partagée par le groupe I Muvrini. « Le but d’un chanteur ou d’un groupe c’est de refléter la réalité […]. C’est important de partager ces moments ensemble et aussi de contribuer à faire avancer les choses », estime Alain Bernardini.
Dans les années 1990, le titre Passione contribue aux beaux jours de la chanson corse. Les frères Andreucetti revisitent le répertoire insulaire en incluant dans leur musique des sonorités pop ou des rythmiques latines. « À l’époque, voir un groupe comme ça partir sur des rythmes salsa, c’était vraiment très intéressant. Ils ont les voix pour aussi, c’est un chemin qui n’est pas facile et qu’ils ont osé prendre. Moi ça m’a beaucoup touché », confie Stéphane Mangiantini, du groupe I Muvrini.
Dans une actualité morose, porter une pointe d’humour, faire bouger le public, voici le remède prescrit par Orizonte ce soir au théâtre de Bastia.
Une nouvelle voix : Doria Ousset, une jeune femme qui, après avoir tenté l’aventure de la comédie dans la troupe des Kongoni, se lance dans la chanson. Rien à voir avec une lubie ou une volonté de polyvalence, puisque la chanson est une passion chevillée de longue date au cœur de Doria Ousset. Il faut dire que c'est une affaire de famille car Doria est la fille d'Anna Rocchi et la nièce de Filippu Rocchi. Son premier album, 377, disponible gratuitement sur son site internet, www.doria-ousset.com , revêt des sonorités rock travaillées, accompagnées de textes entre romantisme et macagna.
Originaire de Zicavo, Michele Paoli rejoint très tôt Canta u Populu Corsu. On lui doit notamment une très belle version du Lamentu d'Antoninu l'Ulmisgianu.
Originaire de Porto-Vecchio, Auteur, compositeur, interprète et musicien, Jean-Charles Papi s’est fait doucement sa place dans le paysage musical corse.
Passionné par la musique et le chant dès son plus jeune âge, il a fait ses armes sur scène aux côtés de nombreux autres artistes et groupes.
Il débute avec les Surghjenti en 1985 avec lesquels il enregistre l'album “Grana di vita”.
Il participe à une tournée avec les Chjami Aghjalesi en 1993.
Puis, il est membre de Canta u Populu Corsu de 1989 à 2006 avec qui il enregistre 4 albums et chante sur les plus grandes scènes de Corse, du continent et de l’étranger. Il a notamment chanté avec eux sur la scène du Bataclan en 2005. Quant au Dôme de Marseille, il s’y produira trois fois : une fois avec Canta U Populu Corsu en 2000 et deux fois avec I Muvrini en 2004 et 2007.
Il a également chanté avec Les Voix de l'Emotion avant de créer le groupe Novi avec son ami pianiste et arrangeur Gregory Gambarelli.
Deux albums voient le jour (Novi et U Portaluci) produits par I Muvrini avec lesquels il foule les plus grandes scènes Corses et Continentales.
En 2009, il est vainqueur avec une équipe de jeunes chanteurs corses coachée par Patrick Fiori de l’émission controvers�e « La bataille des chorales » sur TF1.
Membre de l'associu Arapà de 2006 à 2015, il enregistre trois albums puis chante sur de nombreuses scènes et notamment dans la mythique salle de l'Olympia.
Il est également présent sur les tournées de 6 Voci et 5 Voci aux côtés de Maì Pesce, Petru et Petru Santu Guelfucci, Christophe Mondoloni, Natali Valli et Jacques Culioli de 2007 à 2013.
Il collabore avec Patrick FIORI et Patrick BRUEL en tant que coach linguistique et vocal pour l’album « Corsu Mezu Mezu » qui s'est classé longtemps numéro un des ventes en France et est triple disque de platine. Il y interprète notamment un titre « Moru biancu è blu » avec Chico et les Gipsyes. Cette expérience enrichissante a permis la réalisation de l’émission « Des copains d’abord en Corse » sous la forme d’un grand concert sur la place du Diamant à Ajaccio en partenariat avec France TV et Sony Music.
En solo depuis 2009, il a enregistré deux albums (D’umani et Essenziali) qu’il a défendus lors de nombreuses tournées sur les scènes de Corse et d’ailleurs.
Par la suite, il a sorti en octobre 2020 un troisième albums solo : un best of live des plus belles chansons de sa carrière. Cet album s’intitule Sperà, en référence au titre éponyme : une ode à l’espoir lors de ses deux années rythmées par les confinements.
Jean-Charles se distingue par son style musical résolument rythmé, énergique et festif ainsi que par son grain de voix aisément reconnaissable. Des balades viennent néanmoins frapper aux portes des cœurs et faire appel aux émotions des spectateurs.
En 2022, il collabore une nouvelle fois sur la suite du projet musical « Corsu Mezu Mezu 2 » notamment en interpr�tant le titre phare de ce nouvel album, Terra corsa, aux côtés de Patrick Fiori, Patrick Bruel et Florent Pagny.
Son quatrième album solo Finici sort officiellement le 3 novembre 2022.
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16 décembre 2020
En ces temps difficiles, un petit cadeau : un teaser comportant une présentation du futur album best of live "SPERÀ" de Jean-Charles Papi.
Par: F. Q.
Publié le: 18 septembre 2022
Dans: Musique
Finici est le quatrième album solo de Jean-Charles Papi qui sortira dans les bacs le 3 novembre prochain. Un album éclectique où se mêlent rythmes effrénés et ballades envoûtantes.
Ce nouvel album studio est un prolongement de ses précédents albums D'Umani et Essenziali.
Ces trois albums forment un triptyque où se lit une progression dans la maturité des textes et des sujets abordés ainsi que la clôture d'une boucle artistique et intellectuelle débutée il y a un peu plus de dix ans.
Pour créer Finici, Jean-Charles Papi a réalisé une introspection questionnant sa vie personnelle, ses souvenirs, ses mémoires de toutes les luttes de la Corse et de son insertion plus large dans ce monde multipolaire. Cette démarche exploratoire et cathartique lui a permis de puiser au fond de lui des messages et des thèmes qu'il souhaitait faire émerger dans son écriture.
En effet, il y aborde un grand nombre de thèmes dont certains, très intimes, sont liés à ses souvenirs d'enfance et à des moments de vie marquants avec ses enfants, ses parents, ses grands-parents et plus largement tous les siens sont représentatifs de cette Corse qu'il ne voudrait pas voir s'éteindre. Il a également pris position sur des sujets qui le touchent tels que le harcèlement sur les réseaux sociaux et les violences faites aux femmes. Ces prises de position affirmées se mêlent aussi à des réflexions sur l'évolution de la société corse ainsi que le rôle central de la langue et de la culture dans l'émancipation du peuple corse qu'il appelle de ses vœux.
Il a aussi collaboré artistiquement avec des auteurs et compositeurs de talent qui font la richesse de l'île. Enfin, cet opus est une exhortation à ne jamais renoncer quels que soient les difficultés et les défis auxquels nos chemins individuels et collectifs sont invariablement confrontés.
Pour être plus que jamais maîtres de nos destins et de nos rêves, et toujours renaître de nos cendres à l'instar du Phénix.
L'album est disponible en commande sur son site internet : jeancharlespapi.com en version CD et en version clé USB.
D'autres informations à la rubrique "Madricale".
Formé en 2014, ce groupe issu des ateliers de chant du Centre Culturel de l'Université de Corse, est composé de Ghjaseppu Mambrini, Matteu Di Meglio, Petru Francescu Bombardi, Petru Paulu Lorenzi et Antoine Sampieri.
Le nom du groupe fait référence au chant des partisans paolistes mais aussi à A Palatina, groupe estudiantin cortenais des années 1990.
Un travail vocal, profondément enraciné dans le patrimoine musical corse, dans lequel le groupe puise sa créativité. Les polyphonies traditionnelles sont la matière première, source d'inspiration lyrique ou variété, de leurs compositions. Loin de s'enfermer dans un 'musée vocal', il leur arrive de participer à différents projets très éloignés des chants traditionnels. Certains membres du groupe collaborent avec d'autres formations ou d'autres chanteurs.
C'est le ténor Benoît Rusterucci (auteur) et le violoncelliste Jean-Louis Blaineau (compositeur et arrangeur) qui créent Passione.
C'est en studio puis sur scène, avec Voci di a Gravona, que Benoît Rusterucci prend la pleine mesure de ses qualités vocales naturelles. Ce ténor, passionné de chant, avec sa générosité et sa soif de connaître d'autres univers musicaux, se devait de succomber aux charmes du 'bel canto'.
Jean-Louis Blaineau commença la musique au conservatoire de Genève, en classe de violoncelle et continua à Ajaccio. C'est à 14 ans, qu'il débuta sa 'carrière' de musicien au premier studio Ricordu d'Antoine Leonardi. Sa polyvalence musicale lui permet de chanter, de créer, de composer, d'arranger pour différents groupes, corses, classiques, rock, musique électro. C'est tout naturellement qu'il s'est associé avec son ami d'enfance Benoît pour créer Passione.
Membres du groupe : Benoît Rusterucci, Jean-Louis Blaineau, Michel Blaineau, Jean-Baptiste Paccini, Paul-André Martini, Bruno Caccavelli, Rémy Gabillaud, Mathieu Casanova, Jean-Marc Ceccaldi.
Impossible de les dissocier... En plein riacquistu, Patrizia Gattaceca et son amie d'enfance Patrizia Poli créent le duo E duie Patrizie.
Puis Patrizia Gattaceca fonde le groupe Ottobre, puis le trio Fola Fuletta avec Lydia Poli. C'est le groupe mythique Les Nouvelles Polyphonies Corses qui lui apporte une reconnaissance internationale. Elle innove alors en s'appropriant un chant traditionnellement réservé aux hommes et en réalisant une réelle osmose entre tradition et modernité.
En 1992, Les Nouvelles Polyphonies révèlent le chant polyphonique corse au grand public lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques d'Albertville et remportent la Victoire de la Musique du meilleur album "world".
Jacques de Peretti débute à 17 ans en 1969 au cabaret Le Kalliste de Propriano.
Après plusieurs galas sur les scènes insulaires, il interrompt sa carrière pendant plusieurs années.
Il revient à la chanson en 1999 avec la parution de son premier album, "Pour un sourire de mon pays", suivi d'un single "A Sciarpa" en 2003 et en 2006 d'un deuxième album en langue corse "Sintimenti è Nostalgia". Sur cet album sont enregistrées des créations ainsi que des succès français adaptés en langue corse :
- Mi basteria cosi pocu (Il suffirait de presque rien de Serge Reggiani)
- A sciarpa (L'écharpe de Maurice Fanon)
- A canzona à Prévert (La chanson à Prévert de Serge Gainsbourg).
Jacques de Peretti se produit actuellement sur scène accompagné par quatre excellents musiciens. Il interprète la chanson corse et la chanson française dite à texte (Nougaro, Montand, Brel, Reggiani, Trenet...)
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Mai Pesce est certainement l'une des voix les plus puissantes de Corse. Co-fondateur avec ses frères du groupe I Chjami Aghjalesi, il a également enregistré plusieurs albums en solo : "Era eu stu zitellu" (2004), " Vox Populi" (2008) et tout dernièrement "D'amore è di passione" (2019).
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Compositeur-interprète et arrangeur, il aborde avec aisance tous les styles du gitan flamenco au Rock, Country, Classique, en passant par le Folklore et le Jazz. Sa musique est douce et mélodieuse au son juste et pur. Musicien doué et talentueux de surcroît, il nous livre ici sa communion avec l’instrument par ses mélodies. Il est reconnu partout, comme un des meilleurs guitaristes actuels. Il crée une ambiance magique avec un phrasé musical et des harmonies recherchées grâce à sa guitare électroacoustique. « Je veux être au service du public et lui faire plaisir en apportant ma couleur personnelle. Il ne s’agit pas uniquement de jouer les notes, il faut être en communion avec le public, il faut le séduire ».
Jean-Paul Poletti (en corse : Ghjuvan’Paulu Poletti) est né à Ajaccio en 1949 d'un père originaire de Venaco et d'une mère de Santa Maria Figaniella. Dès son plus jeune âge, il révèle sa vocation poétique et à dix ans, il écrit déjà des ritournelles qu'il chante en s'accompagnant à la guitare.
Deux maîtres l'initient ensuite à la composition musicale et le persuadent de partir en Italie pour se perfectionner. Jusqu'en 1970, il sera l'élève assidu des classes de contrepoint, d'harmonie et de direction chorale de la Schola Cantorum de Florence et de celle de Sienne.
De retour en Corse, Jean-Paul Poletti se mobilise contre la situation d'acculturation de la Corse et contre la perte d'identité créatrice de son île natale. S'attachant à ressusciter le très riche patrimoine polyphonique et musical de la Corse, Jean-Paul Poletti est d'abord l'un des créateurs en 1973, avec Petru Guelfucci et Minicale, du fameux groupe "Canta U Populu Corsu" qu'il quittera en 1981.
Anghjula Potentini, originaire de Poggio d'Oletta, a grandi dans la tradition du chant corse qu'elle exprime d'une magnifique voix ample, prenante et chaleureuse. Elle aime à dire que le chant corse fait partie intégrante d'elle-même et cela depuis sa petite enfance qui a été bercée par les chants des bergers, ces fameux "chjasmi e respondi" qui sont, dit-elle joliment, l'expression poétique de la vie quotidienne. " Je n'ai pas appris à chanter, c'est ma façon de m'exprimer. Je chante simplement les joies et les peines de l'existence".
Elle a débuté sa carrière avec la formation polyphonique féminine "Donni di l'esiliu", puis elle a chanté au sein de "Caramusa" et participé à plusieurs projets. En 2005, elle se lance dans une carrière solo.
Avec Lettera d'amore (2006), elle sort son premier disque, accompagnée de trois musiciens de formation classique : Illès Kammarti (contrebasse), Marwen Kammarti (alto) et Philippe Rak (marimba, melodica et parcussions).
2009 : deuxième album Fiara.
Fiara (flamme) est un ensemble de treize chansons en langue corse. Le résultat de ce travail est une œuvre d'une grande sensibilité.
Les textes, pour la plupart écrits pour la chanteuse, sont magnifiés par une voix ample et généreuse, servis par des mélodies à la structure rythmique très précise.
Ces compositions traduisent, sans artifices, la force de la personnalité d'Anghjula Potentini. Anghjula Potentini nous parle d'une Corse à la nature parfois maltraitée, de villages qui ont perdu leur charme d'antan. Elle se plaît à honorer la mémoire de ses ancêtres. Pourtant, point de nostalgie !
Après un premier album nourri de tradition orale, la chanteuse choisit pour Fiara des textes d'aujourd'hui, des poèmes à la portée universelle comme des histoires ancrées dans le quotidien. Mystères de l'au-delà et joies d'ici-bas l'inspirent tout autant.
Ces mots nous parlent. Ces notes nous touchent. Cette voix nous fait vibrer.
Anghjula Potentini chante l'espoir, l'amour, la passion. La flamme qu'elle souhaiterait ravivée en chacun de nous, illumine cet album de bout en bout.
(texte emprunté à Carole Guelfucci)
2012 : Troisième album, Ora Serena
A Primavera (¡Musica di a Corsica è di l'America latina!), est un groupe corse très influencé par l'Amérique Latine,
composé de Ghjuvan'Battista Arrighi, Maurice Ballo, Anthony Battesti,Franççois-Marie Battesti, Mathieu Casanova (voix, charango, cuatro et zampoña), Christophe Colonna, Ceccè Ettori, Laurence Felici,
Fabrice Massiani, Michel Tomei (voix, guitare, charango, cuatro, tiple, quena, zampoña) et Sébastien Tramoni.
Figlioli di u Riacquistu, à a Primavera l’hàa sempri piaciuta di mischjàa a puesia è u cantu di a so Corsica incù i strumenti è i ritimi di l’America latina.
Di sti voci fieri di siconda, bassu è terza chì ribombani davanti àa u charango, a quena è u bombo sbuccia una musica putenti è generosa, fatta di gioia è di festa.
Salutu àa tutti o amichi, steti puri àa senta u cantu di a Primavera ! .
Le premier album est en vente !
"On y retrouve 13 titres où se mélangent voix corses, charango et flûtes de pan, où la polyphonie se lie avec les rythmes latino-américains, et où se répondent la langue corse et la langue espagnole.
Le groupe VAGHJIME a participé vocalement sur plusieurs titres, ainsi que le groupe VOCE VENTU qui a répondu à notre invitation sur un titre."
L’origine du parcours de Batti Profizi, né le 17 Août 1960, remonte au début des années 80, où entouré des nouveaux talents de la chanson Corse, il participe à de nombreuses soirées musicales, au rythme des polyphonies et des créations (Fac de Nice notamment ; Marseille , Aix..)
Mais la carrière musicale de Batti prend réellement son essor en 1982, date à laquelle il participe avec Noël Valli et Marc Antoine Mannarini à la création du désormais célèbre groupe culturel Corse « SURGHJENTI ».
De nombreuses tournées mènent le groupe à travers toute la Corse jusqu’en 1986 ( date à laquelle Batti se sépare de la formation.) mais aussi à Lausanne, Aix, Toulon, Marseille.
"Protocol Inconu. Un bug informatique doublé de fautes d’orthographes, déjà, ça égratigne la rétine. L’invitation laisse penser que mieux vaut se défaire pour entrer…
Sur scène, comme sur le disque, chaque morceau est introduit par un chjama e respondi, une joute verbale improvisée entre des poètes.
La scène s’ouvre alors sur deux espaces : d’un côté trois octogénaires attablés chantent cet art ancestral avec la quiétude des longues soirées d’été, de l’autre, trois quarantenaires jouent aux apprentis sorciers dans un chaos de câbles et d’électronique.
A la douce transe du rythme des mots d’un monde presque disparu, répond une exploration fiévreuse jonglant entre captations sonores, messages téléphoniques, instruments, voix et sons électroniques.
Deux capsules temporelles qui se jouxtent... un strabisme divergent typiquement insulaire. Un chant alterné, une conversation ou un écho : les appels de chacun tentent d‘échapper à tout déterminisme et de se libérer à la faveur de l’instant."
Membres: Trompette, voix, synthé : Dumenicu FERRARI Basse, sons additionnels, ordi, voix : Ghjuvannu CASTELLI Batterie : Anghjulu BIANCHIN
Extrait sur la page vidéos.
Par: Laurent Casasoprana - Publié le: 03 octobre 2021 dans: Corse Matin
Animées par la même passion du chant, Stéphanie De Cicco, Laurence Felici, Nathalie Gareddu et Marie-Ange Torre forment Quintina. Un nouveau quatuor polyphonique au répertoire traditionnel prometteur et tourné vers l'international. Rencontre
Voilà quatre ans que les jeunes femmes du nouveau groupe de polyphonie Quintina se sont connues à l'école de chant U Cantu di a Trova dirigée par Mathieu Casanova sur la commune d'Alata. Et quatre ans qu'elles ne se quittent plus. Ou presque ! « Humainement et amicalement, on a vite accroché, et surtout on s'est aperçu que nos voix fonctionnaient bien ensemble », confie d'emblée Nathalie Gareddu, professeure de français et de latin à Ajaccio mais aussi guitariste à� ses heures perdues. En fréquentant l'école de chant, elles se mettent à� interpréter un large répertoire de variété corse. « Mais c'est lors de notre seconde année passée là-bas que nous avons pris goût à� la polyphonie », reconnaît l'enseignante.
Du coup, avec ses nouvelles amies Stéphanie De Cicco et Marie-Ange Torre, Nathalie est à l'initiative d'une première formation a capella en trio, avant d'être rejointes quelques mois plus tard par la violoniste Laurence Felici. Commence alors, pour le quatuor, un travail plus approfondi sur les paghjele de l'Île. « Très vite, on a souhaité élargir au maximum notre répertoire en proposant des chants traditionnels du monde entier. Des chants géorgiens, italiens, hébreux, basques ou irlandais. Mais dans des versions aux tonalités souvent différentes des originales », précisent Nathalie et Stéphanie.
Pour elles, l'objectif est clairement « de s'ouvrir à d'autres horizons avec des chants d'ici et d'ailleurs, un peu comme A Filetta ou Spartimu, et d'apporter une touche féminine dans un paysage polyphonique très majoritairement masculin. Cela traduit une volonté de se faire une place en tant que femme avec l'idée de participer à cette évolution du chant dans l'Île. &eaquo; Pour ce faire, les interprètes enchaînent les répétitions, y compris dans les églises qui les accueillent comme à Bastelicaccia, Appietto, Calcatoggio ou Orto.
Un apprentissage de leurs voix qui passent aussi par des stages. Comme ce fut le cas à� Renno, sous l'œil bienveillant de Jean-Claude Acquaviva et de son groupe A Filetta, lors d'une formation organisée par l'association Si po fà. Invitées cet été par Jean-Paul Poletti pour participer au festival Henry-Mary à Sartène en première partie de la mezzo-soprano Eléonore Pancrazi, les quatre amies réalisent leur première véritable représentation en public à cette occasion.
« Un beau souvenir », estiment les jeunes femmes qui récidivent dans la foulée avec une prestation en clôture du festival Sorru in Musica. Un évènement déterminant à leurs yeux puisque c'est là-bas que tout a vraiment commencé un an auparavant, lors d'une brève mais mémorable apparition : « Nous n'avions interprété que deux morceaux mais c'était comme un challenge. Car l'idée était de savoir si un cap était franchi et si nous étions capables de présenter un travail suffisamment abouti et susceptible de plaire au public. Cette première scène s'est avérée un vrai déclic car elle a suscité en nous l'envie de renouveler l'expérience et cela nous a motivées pour poursuivre dans cette voie », assure Nathalie. Inspirées très largement par A Filetta, notamment pour ce qui est de l'ouverture sur les chants du monde, ou encore par l'ensemble Tavagna, les quatre insulaires puisent aussi leurs influences à l'international.
La rencontre avec le trio géorgien Mandili, découvert en concert à Pigna, leur a permis de nouer des liens et d'échanger avec Fréderic Vesperini, l'un des membres de Spartimu dont une partie du travail est justement basée sur les chants de ce pays depuis de nombreuses années. Fort de ces rencontres et expériences avec d'autres artistes, Quintina ambitionne de se produire davantage. « Pour le moment, notre but est d'acquérir une plus grande maturité vocale mais, avec le temps, il n'est pas impossible que des instruments soient intégrés, comme le violon de Laurence et la guitare de Nathalie », glisse Stéphanie. Réuni par la passion, le partage et l'amitié, le quatuor caresse enfin l'espoir de faire entendre un jour, lors de l'un de ses futurs spectacles, la fameuse quintina. Cette cinquième voix, perçue par l'auditeur sans pourtant être interprétée par un chanteur en particulier. Un phénomène acoustique qui génère une harmonie musicale recherchée par les artistes a capella et que l'on appelle « la voix de l'ange ».
Un nouvel article de Corse Matin en pdf à télécharger
ici.
Source : Claire Vallecalle dans Ci Simu avril/mai
Le mot "ricuccata" est le mot corse pour "mélisme", qui désigne les ornementations de la voix, les fioritures qui jouent sur des intervalles musicaux nombreux, variés et rapprochés. Chaque chanteur a ses propres "ricuccate", et procure ainsi au chant une spécificité qui tient à son interprétation.
Le groupe A Ricuccata est constitué de six chanteurs : Jean-Luc CICCOLI (Segonda, Terza, Contracantu), Francescu BERLINGHI (Segonda, Bassu, Contracantu), Michel BONIS (Bassu), Stefanu GIANECCHINI (Bassu), Cristofanu FILIPPI (Segonda, Terza), pour lesquels la polyphonie est ce qui exprime le mieux ce qu’ils sont : des corses à l’âme empreinte de traditions ancestrales et d’une histoire étroitement liée à celle de tout le bassin méditerranéen. C’est aussi par elle qu’ils forgent leur esprit d’ouverture sur le monde en intégrant dans leur répertoire des airs de cultures différentes, glanés au rythme des voyages et des rencontres.
Originaire de Rusiu, nièce du célèbre Charles Rocchi et mère de Dora Ousset, Anna Rocchi ne pouvait que participer à l'aventure de Canta u Populu Corsu.
Puis en 2004, grâce à un groupe d'amis musiciens, compositeurs et arrangeurs, Anna Rocchi a trouvé avec " Da l'Alturaghja " le terrain favorable à l'expression de son authenticité. Les sonorités empreintes de délicatesse et d'émotion expriment ses origines de Castagniccia. La force des thèmes, les méandres des mots choisis coulent sur des mélodies imagées où il fleure bon flaner avec elle sur les sentiers de son village dans ce recueil de chansons de création ou issues du registre traditionnel.
Né à Rusiu, Charles Rocchi est certainement l'un des artistes corses les plus connus. Ses premiers disques sont sortis au début des années 60, sous forme de 25 cm. C'est avec des titres comme Spunta lu sole in Bastia, U sapone, Addisperatu et U mio mulinu qu'il se fait connaître. Il interprète Caru Sumeru et A chiesa abantunata en 1965. Il sort alors une bonne cinquantaine de disques 45 tours avec notamment Pienghie u me core, Ave maria Corsica, U campanile di San Ghjuva. Il chante aussi des chants religieux, des sérénades, des berceuses,...
Source : Corse Matin du 6 février
Antoine Ciosi évoque Charles Rocchi pour "Corsica"
A lire ici : https://info.club-corsica.com/iden_126_001.php
C'est alors que Félix Quilici fait une découverte inattendue. Il connaissait les paghjelle, mais à Rusiu il trouve une tradition toujours vivante.
De la découverte de ces merveilles et de ces voix naît le disque "Evocation de la Corse", sorti en 1955. C'est le premier enregistrement de Carlu Rocchi. Il fait a terza dans une paghjella (peut-être la plus belle jamais enregistrée ?)
Toujours en 1955, les disques Vega proposent à Carlu Rocchi de sortir quelques "45 tours". Le succès est rapide. Rien à voir avec ce que chantait Tino Rossi. Sa façon de chanter "muntagnola", authentique, plaît immédiatement aux Corses.
Viendront ensuite les disques chez Président et Consul. Le début d'une longue série de succès et de "tubes" entrés dans l'histoire de la chanson corse (U mio mulinu, A Falata di Ficaghjola, U campanile di San Ghjuvà...)
On y trouve des chansons en corse et en français, des créations mais aussi des chants tirés du répertoire traditionnel.
Carlu Rocchi s'éteint le 5 février 2010 à Corti. Aujourd'hui le centre culturel de Biguglia porte son nom.
Ce serait bien de lui rendre l'hommage qu'il mérite...
Source : www.apiazzetta.com/ - Traduit du corse par JC Casanova.
Dans la famille Rocchi je demande... Neveu du grand Charles Rocchi et frère d'Anna, Filippu est comme il se doit chanteur lui aussi. On le retrouve au sein de Canta u Populu Corsu puis des Chjami Aghjalesi. Il a également fait partie de Voce di Corsica et a participé aux Nouvelles Polyphonies Corses.
Formée à l’art polyphonique auprès de Natale Luciani puis de Jean-Pierre Godinat, Diana Saliceti, après avoir participé à l'aventure de Santavuglia, de l’Altagna et de Dopu Cena, se lance dans ses premières créations. Inspirée par les voix de femmes méditerranéennes et les techniques vocales traditionnelles,elle s’inscrit dans la modernité. Sa voix, elle, reste la même, unique et enchanteresse.
C’est dans la dialectique du chant et de la langue corse que s’incarne le talent de Diana Saliceti.
Malgré son jeune âge, elle a cette façon unique d’interpréter les grands classiques traditionnels de toute son âme. On appelle ça " u versu".
.. qui se conjugue avec sa passion de la monodie au féminin où se croisent fado, tarentelle italienne autant que ballades irlandaises...
Elle chante depuis 40 ans, cette interprète à la voix chaude a pris le temps d’enregistrer son 3ème opus, « Michele Sammarcelli canta i pueti corsi", un double album avec 21 chansons et des dizaines de collaborations.
Auteur, Compositeur, interprète, originaire de Sartene, Tony Sampieri chante avec passion l’amour de sa terre.
Un autre groupe féminin, Santavuglia, créé en 2000 avec l'aide de Jean-Pierre Godinat (Cinqui sò), mais que j'ai découvert récemment.
Le répertoire de Santavuglia se compose de polyphonies (corses, bien sur, mais aussi basques et espagnoles), de chants traditionnels et de compositions originales
Santavuglia :
Stefana Pruneta : Bassa, siconda, terza
Emilie Grisoni : Bassa, siconda, terza
"Puppa" (Antoinette) Chiabrando : bassa, siconda remplacée par Sabine Ferali : Bassa, siconda
Marianne N’Guyen : Siconda, terza
Pour leur deuxième disque Di culori sdraminati, Fabrice Antonelli : siconda, bassu, Michel Toméï : guitare, Nasser Soltani : percussions et Bernard Santacruz : basse, se sont joints aux quatre filles.
Graziella Santucci a débuté sur l'île avec I Muvrini. Elle a chanté aussi avec Jean-Paul Poletti (Cantata Corsica). Elle a fréquenté les plus grandes scènes : théâtre du Châtelet, Bobino, Alhambra...
Benedettu Sarocchi, chanteur qui s’est illustré au sein de groupes corses célèbres, a réuni autour de lui un ensemble vocal et instrumental proposant un répertoire d’une rare authenticité. Sa formation interprète des chants corses anciens, accompagnés par des instruments traditionnels dont la cetera, mais aussi des pièces instrumentales et des chants polyphoniques. Paradoxalement, c’est en collant au plus près de leur interprétation originelle qu’il confère à ces chants une étonnante modernité. Tous les membres de la formation, dont certains se connaissent depuis l’enfance, sont animés par une passion commune pour la musique traditionnelle corse. La formation entend ainsi faire découvrir les diverses facettes de cette musique souvent méconnue, en mettant en valeur son aspect universel et intemporel.
Deux disques : Orìgine et Pezz'à pezzi.
Infos, photos, discographie, contacts sur sarocchi.com
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Spartera est un ensemble vocal et musical composé de six chanteurs et musiciens corses : Antoine Cesari, Ghjuvà Gravini, Ange Louis Denza, Gregory Ferrière Castelli, Jean-Louis Ortolo Simonpieri et Paul Agostini. Le groupe propose des prestations diverses, allant de la polyphonie corse traditionnelle à l'animation de mariages, de soirées et d’événements festifs (concerts, foires, soirées privées, mariages).
Le "partage", comme le nom de la formation l'indique, est au centre de la vision et de la conception que le groupe a du chant; tout comme la transmission et le plaisir de chanter.
Les offres proposées par Spartera se déclinent sur plusieurs niveaux:
Soucieux de préserver l'authenticité du chant corse, Spartera propose des prestations enracinées dans le patrimoine traditionnel insulaire (concerts polyphonique et acoustique avec chant et guitares, messe traditionnelle chantée en polyphonie, animations chant/musique alliant répertoire corse ancien et chansons contemporaines).
Des prestations plus variées sont également proposées, associant chansons corses et chansons traditionnelles et de variété internationales (en français, anglais, espagnol, italien notamment). Celles-ci sont généralement proposées dans le cadre d'événements tels que cocktail ou repas de mariage, soirées d'animation privées ou de restauration, animation de foire...
Speremu di sparte cun voi un mumentu in musica è in canzona.
L’ensemble Spartimu ("Partageons") est né en 2005 de la rencontre de cinq hommes animés par la passion du chant, de la culture et de l’identité corses.
" Par dessus tout nous sommes animés par la soif de partage, de découvrir l’autre dans l’ivresse du chant.", déclare le texte introductif de ce groupe composé autour de Frédéric VESPERINI (directeur musical, siconda e bassu) avec Pierre Dominique INNOCENTI (siconda, bassu), Laurent BOULET (i trè voci), Philippe LORET (siconda, bassu), et Gregory INNOCENTI (siconda, terza).
Formé en 1999, le groupe, réuni autour de la passion du chant et de la culture corse, se compose aujourd'hui de neuf personnes dont l’âge varie de 20 à 30 ans. Ce n'est que deux ans plus tard que nous nous produisons pour la première fois devant un public pour interpréter des chansons de groupes insulaires.
Au cours des dernières années, nous avons eu l’occasion de nous produire lors de manifestations telles que le Téléthon, la "Fête de la musique", le concours annuel de polyphonie de Valle d’Alesani VALLE VOCE, différentes premières parties de grands groupes locaux (Chjami Aghjalesi, Surghjente, Canta u Populu Corsu, l’Arcusgi...) ou encore le festival Pascal Paoli, dont les organisateurs, à qui nous faisons un clin d'oeil, ne sont pas aidés par les municipalités pour organiser ces spectacles qui réunissent grand nombre de groupes insulaires.
A la suite de ces différentes rencontres et grâce au partage de notre passion, nous avons pu évoluer et acquérir la confiance nécessaire pour pouvoir composer nos premières musiques et créer nos premières chansons. C'est de là qu'est né leur premier album: "E scegli u to culore".
Ce groupe de Corses vivant en région parisienne a été créé en 2011 et interpréte les chants de la tradition (chants sacrés, paghjelle, madricali, terzetti...)
Il est composé de : Dominique Salviani, Achille Franceschi, Hugues Roose, René-Christophe Cruanas, Etienne Orsini.
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Le groupe Stonde di piacè est le fruit d'une complicité entre deux artistes:
Jacky et Fred NICOLAI.
Plusieurs artistes insulaire ont fait partie du groupe :
Jean Michel Panunzio (guitariste), Henri Olmeta (chanteur ayant fait parti d'un groupe célèbre L'ALBINU), Pierre-Mathieu Matelli (chant,guitare).
Aujourd'hui le groupe est composé de :
Jacky Nicolai (chant,guitare) ; Fred Nicolai (chant) ; Jean-Marie Andreuccetti (piano,guitare,chant) ; Antoine Tatich (guitare)
Le groupe a présenté son spectacle à travers la Corse, et sur le continent.
"Stonde di piacè" propose un spectacle chants et musiques corses, avec un répertoire acoustique de chansons nouvelles et anciennes, auquel viennent se greffer du bel canto, des compositions du groupe, des morceaux instrumentaux de guitares et mandoline et des hommages sont rendus à de grands auteurs-interprètes de la chanson française.
Présentation des artistes :
Jacky NICOLAI : auteur compositeur, il a parcouru le monde pour représenter la chanson corse (Gabon, Madagascar, Tahiti, Allemagne etc.). Il a été directeur du cabaret le Rataghju, grande institution bastiaise des années 80 avec le chansonnier TINTIN PASQUALINI.
Jean-Marie ANDREUCCETTI : auteur compositeur,
est l'un des fondateurs du groupe ORIZONTE,il parcourt la corse le continent ainsi que l'étranger pour faire partager sa musique. En 1989,le groupe Orizonte est classé 3ème au "TROPHEE DE LA CHANSON CORSE" à Bastia. Dès 1990 ils présentent au Théâtre de Bastia, leur premier concert en public où ils font découvrir aux Bastiais les compositions de leur premier album "SOGNU". Un plus tard c'est la sortie de l'album "A BANDERA" qui enregistre un fort succès.
Frederic NICOLAI : il suit une formation de chant lyrique,et chante en août 2011 au festival d’Erbalunga avec Roberto ALAGNA (une chanson sur sa demande),ainsi qu'avec plusieurs artistes de la scène insulaire,comme Canta u populu corsu...
Antoine TATICH, guitariste.
La guitare d' Antoine est un passeport pour le Brésil, la country music, la musique manouche, la chanson française,... Cette même guitare lui inspire ses compos, impros et arrangements. Eclectique, il a toujours pratiqué divers styles avec des musiciens très différents, en concert tout comme pour l'animation. Il joue et chante les standards du jazz ou ceux de la musique traditionnelle.Il a partagé la scène des festivals avec Luiz de Aquino, Romane, Laurent Bajata, Babik Reinhardt, Thomas Dutronc, (AJT Guitar Trio, de 2000 à 2004). Il a été également le disciple de Marcel Dadi, et fait partie depuis 1990 du quartet de guitares les Superpickers. Il a formé en 2005 un trio Jazzo-latin, Carpe Dièse avec le pianiste Marc Deschamps et Pierre Guillemant à la contrebasse. D'origine Corse, il organise les stages des Nuits de la Guitare depuis 1992 à Patrimonio, et figure parmi les guitaristes appréciés de l'Ile de Beauté.
Présentation de l' album "E stonde di piacè" (août 2011)
L’album e stonde di piacè est un album totalement acoustique avec des reprises réorchestrées du chanteur Jacky NICOLAI comme Senti o mama, Amore, Mattea (chanson ayant été sélectionnée dans la série Mafiosa), Si u pueta en hommage à Tintin PASQUALINI, ainsi que des nouvelles chansons comme Paese di neve, l’Appuntamentu, Rigali. Cet album est composé de 12 titres.
Contact : stondedipiace@hotmail.fr
Site internet : stondedipiace.com
Suarina est le nom du groupe créé par des étudiantes de l'Université de Corte :
Marina BRANCA, Angélique DEGIOVANNI, Sylvia GENSOLLEN et Elisa TRAMONI.
Sumenta Nova est un groupe culturel corse, composé d'amis de longue date, unis autour d'Alexandre Marcelli, membre fondateur et unique élément à plein temps de Sumenta Nova, par la passion de la musique et du chant. Le groupe est né à Ponte-Leccia, au sein de l'école de chant de Stéphane Grisoni dans les années 1990. Le groupe évoluera tout en gardant l'authenticité et les valeurs de ses débuts dont l'objectif principal était de rendre lisible et accessible la culture corse à tous. La volonté de promouvoir et de promulguer cette culture qui leur est chère se matérialise également par la formation d'écoles de chant et de théâtre.
En septembre 1999 Serge Boutelet est à l'initiative de la création de l'associu Culturale Sumente. Toujours au coeur de Lupinu il a surtout à l'esprit la proximité avec les jeunes de ces quartiers sud. Ce sera avec le chant qu'il réussira à réunir un certain nombre d'adolescents et de jeunes. Ils seront au nombre de 12 garçons et filles.
L'Associu "Sumente" se veut-être Culturel et Social.
La création de l’ACS (Associu Culturali Surghjenti) en 1978, association culturelle issue du mouvement général qui anime la Corse dans les années soixante-dix, voit en son sein les germes du groupe SURGHJENTI. Toute une génération, marquée par les événements d’Aléria et le climat politique de l’époque, provoque la naissance d’une quantité de regroupements associatifs, les uns éphémères, les autres plus pérennes, mais tous particulièrement créatifs.
Les groupes les plus actifs à l’époque sont aujourd’hui encore très prolifiques : Canta u Populu corsu, I Muvrini, A Filetta, Surghjenti, Caramusa… Jouissant d’une large popularité, ils parviennent pour certains à s’exporter au-delà de nos frontières (Suisse, Belgique, Sardaigne, Italie, Angleterre et même Amérique du Nord) et couvrent les médias. A l’origine de leur succès, une résurgence des usages traditionnels, illustrée en Corse par le Riacquistu, fait l’événement.
Le groupe Svegliu d'Isula ("Aube de l'île") composé de Sébastien Tramoni, chant, guitare, Nicolas Sorba, chant, guitare, Anthony Secondi chant, Christophe Sorba guitare, Christophe Ettori, chant, guitare, Ceccè Ferrara, chanteur, Sophie Muraccioli, violoncelle, nous vient du Valincu et du Sartenais.
Svegliu d'Isula, par ses airs de guitare et ses textes poétiques, entend chanter les valeurs humaines autant que la Corse, avec ses traditions, ses espérances, ses difficultés. Svegliu d'Isula est inspiré par les musiques traditionnelles corses et est désireux d'apporter sa touche au paysage musical insulaire.
Source : Corse Matin du 20 février
L'ensemble Tarraniu, composé de Jean François Vega-Albertini – cetera, chant ; Thomas Moscardini – percussions ; Michel Solinas – violon, est au coeur d’une tradition musicale corse teintée de Méditerranée et d’Orient. Anciennement “I Versi Arabini”, l’Ensemble Tarraniu explore ces chants et musiques corses teintés par l’Orient et la Méditerranée. La recherche du groupe s’appuie sur le témoignage de Micheli Paoli, membre du groupe mythique Canta U Populu Corsu. Le trio propose un voyage à travers une Corse qui affirme avec ces chants cette part d’identité méditerranéenne et orientale.
Ci piaci à nò di pinsà chì a tradizioni nutrisci a criazioni, ch’edda dà abbastanza fiatu da crià,, hè quissa chì porghji, à l’essari arradicati in un tempu, issa voglia di purtà ieddi dinò una Petra da custruiscia issa casa cumuna. U Centru d’Arti Pulifonicu di Corsica, cù u so dispusitivu ‘l’orma di l’usu” l’hà capita più cà bè, chì impignà si ci voli à prò di a criazioni da fà campà torna a tradizioni.
Sarà Ghjuvan Francescu Luciani (capiprughjettu di u dispositivu “l’orma di l’usu”) à prupona à Ghjuvan Francescu Vega Albertini, Tumasgiu Moscardini, è Micheli Solinas di cunduncia un prughjettu urighjinali : « i versi arabini ».
I zicavesi i chjamaiani cusì i sò vechji canti, « I versi arabini » cumponini u so ripartoriu anticu, hè capita, chì cù l’idea mutivata di trasmetta è fà viaghja issi canti, Ci hè vulsutu à senta torna issi ripartori è pinsà li com’è pezzi quadriculori di u maritarraniu, ci hè vulsutu à stà à senta à Micheli Paoli, à sfruttà u filmettu rializatu tempi fà da Natali Luciani nant’à u cantu zicavesi da prupona oghji issu travagliu à u publicu.
Tandu ci hè vulsutu à mova si in Balagna è andà à circà à Ghjuvan Francescu Vega Albertini è Tumasgiu Moscardini chì a pratica musicali l’ani è fida à u Maritarraniu. Quì dinò, l’idea hè di a sparta , è d’arrigalà un ripartoriu urighjinali à artisti chì ùn l’ani mai praticati. l’uccasioni di ristituiscia issu travaddu sarani parechji, in prima locu, da ringrazià lu pà tamanta lascita u nosciu primu spettatori sarà Micheli Paoli, zicavesi è piunieru di Canta u Populu Corsu,
Tavagna est un des groupes historiques corses puisqu'il existe depuis plus de trente ans.
"Trois mots pourraient définir le groupe Tavagna : premièrement les expériences, deuxièmement les expériences et enfin les expériences."
Depuis plus de vingt ans, le groupe chemine à travers les différents univers artistiques et musicaux que l'on dit cloisonnés avec une ouverture d'esprit qui lui permet bien des innovations, bien des créations et même un titre mérité de précurseurs, lors de rencontres entre tradition et jazz, musique baroque ou orgue.
En effet, le domaine du chant est aussi étendu que celui de la vie et c'est celle-ci qui s'exprime à travers ces différentes formes : la chanson d'abord, encore très loin des facilités du folklore, témoignage d'une grande force ayant eu un développement nouveau et qui en même temps maintient et renouvelle une tradition.
[Tavagna et le théatre ...] Le théatre ensuite, comme moyen d'expression, cette fois-ci, corporelle, des mêmes composantes intérieures de l'être.
Le chant polyphonique enfin, qui ne cesse de surprendre. Forme qui s'est maintenue contre vents et marées, chant du primordial, qui ramène à ce que l'on est et à d'où l'on vient et qui prépare le mieux aux chemins nouveaux qu'il est normal de tenter de parcourir.
Des chemins que nous nous ravissons toujours à emprunter !
Benoît Flori (basse), Hervé Muglioni (seconde) et Paul Giuntini (tierce) ont chanté ensemble six années durant au sein de la Confrérie de Furiani, tandis que Patrick Vignoli (contre-chant), depuis onze ans avec le groupe Speranza, améliorait le placement de sa mélodie...
En 2014 le groupe existe toujours, avec : Sébastien Bonetti; Hervé Muglioni; Eric Natali; Pasquà Renucci; Gérard Rossi et Patrick Vignoli.
Deux disques à l'actif du groupe :
Parmi ses plus belles chansons on peut citer :
"Furtunatu",
"A paghella d'Alesani", "A bella vita",
"A cant'à mè",
"Cantu u mio paese",
"U mio fratellu caru", "Ultima strinta"...
Au total, ce sont près de 200 titres et une dizaines d'albums comme "A Voce" ou "Canta u pescadore" que Tony Toga aura fait paraître.
Tonton naquît à l’âge approximatif de 8 ans, contrairement à Frédéric Antonpietri qui vit le jour de nuit, le 7 novembre 1972. Autodidacte dès l'adolescence et grâce à une méthode « Paul Beuscher », il écrit ses premiers textes se rendant compte, rapidement, de l’intéressante fonction de lubrifiant social que sont ces activités d’aède convivial.
A l’Université de Corse en 1993, et déjà en compagnie du jeune Paul Cesari, il est guitariste au sein du groupe estudiantin A Cispra, puis il séjournera durant 4 mois en Irlande où il a le vague souvenir d’avoir tourné avec le groupe folk Grasp dans des pubs de Dublin — il semble également y avoir appris à jouer du banjo.
Suite son rapatriement rocambolesque, il participe à la reformation provisoire du groupe Isula, puis est à l’origine, avec Pierre Gambini et Paul Miniconi, de la création du groupe I Cantelli (pour lequel il composera et écrira l’emblématique « Sciù Pà Mù »), le groupe punk-folk produira 2 albums et épouvantera le public du Printemps de Bourges — s’étant déplacé en masse afin d’écouter de belles chansons folkloriques corses, aïe… Le combo fera quasiment toutes les scènes de l’île, une tournée des plages (« A zattera arinata »), une excursion avec la troupe théâtrale U Teatrinu et diverses apparitions télévisuelles. Malgré le désespoir des nombreux fans, le groupe I Cantelli s’effilochera au cours des années 2000…
Animateur radio à ses heures, Tonton fait partie de l’équipe de l’émission « Politiquement on est mal » sur Radio Corti Vivu, il intervient également dans divers ateliers autour de la musique traditionnelle, au sein de l’association A Rinascita Di U Vechju Corti, ou en animant les cours de cetera (cistre populaire) au Musée de la Corse. Au milieu des années 2000, il tournera à la fois en rond et dans de nombreux cabarets corses ou continentaux (notamment le Son des Guitares à Marseille), et participera évidemment aux projets solos de ses amis : Paul Cesari (« Electric Cultura ») et Paul Miniconi (« Elisiri di vita »).
En 2007 il réalise son premier album solo intitulé « Tonton », le disque dit « du zèbre » en raison de sa pochette, où il illustre en musique une poésie surréaliste (ou « du grand n’importe quoi », selon les goûts) dans un style folk dépouillé. En 2011, en compagnie de Paul Cesari, Marie-Ange Tosi-Abbati et Armand Lucciani il lance l’aventure « Back To Lovecraft », un projet alambiqué ayant pour objectif de mettre en musique des poèmes du guilleret H.P Lovecraft ; c’est l’occasion de travailler avec le légendaire harmoniciste de Nashville Charlie McCoy, ainsi qu’avec l’ingénieur du son Peter Mew aux studios Abbey Road à Londres.
En 2013 il est au service de la chaîne Canal+, à la demande du réalisateur Pierre Leccia, afin d’illustrer un épisode de la série « Mafiosa » ; une chanson originale pour la BO et un clip mettant en scène une poignée de vétérans d’ I Cantelli résulteront de cette collaboration. Récemment, au regard de ce parcours chaotique, il décide avec ses compères les « Paul » de formaliser cette approche mutualo-individualiste de la création musicale : c’est la naissance de « The Corsica Sound ». Cette structure polymorphe fait office de plateforme d’échange où des artistes peuvent mener à bien divers projets provisoires en… synergie — bref, une usine à gaz. L’occasion rêvée pour ses membres fondateurs, accompagnés du batteur Bruno Vidal, d’enregistrer quelques titres originaux histoire d’attaquer dans le bois dur… Tonton collabore aujourd’hui avec de nombreux artistes, sur des projets divers, en tant qu’auteur-compositeur, musicien ou producteur.
N.B : La rédaction, à la troisième personne , de cette humble et sommaire biographie, ne laisse rien présager de bon quant à l’évolution de sa mythomanie latente teintée de troubles dissociatifs de l’identité.
“Gipsy Guitar From Corsica vol. 1”, qui paraît chez Casa Editions, est le troisième album du guitariste Fanou Torracinta. C’est avant tout une histoire de groupe avec lequel notre soliste s’épanouit totalement.
La guitare a toujours fait partie du patrimoine de l’Île de Beauté, la mazurka et la valse étant les marques de fabrique des guitaristes corses. Il n’est pas étonnant que ce tout jeune guitariste bastiais - Fanou Torracinta n’a que vingt-six ans - se soit emparé de cette histoire.
Les véritables artistes puisent dans ce qui les charme, en sont habités sans effort visible, font siens des univers qui leur semblent étrangers. En réalité, ces influences ne sont jamais simples et elles sont moins inexplicables qu'il n'y paraît. Elles se transforment au gré de leurs désirs pour s'effacer et recréer un monde singulier qui leur appartient. Ainsi Fanou Torracinta nous invite au voyage. Un voyage pluriel, né sans doute de son origine insulaire.
L'île appelle le dépaysement, la recherche des contrastes en même temps que l'affirmation de son enracinement. Souvent, elle est aussi une halte bienfaisante pour les musiciens de passage. Parfois, cela peut sceller un destin : la rencontre de Fanou Torracinta avec Tchavolo Schmitt, véritable légende du style manouche, sera déterminante. Il le reverra et jouera avec lui à chacune de ses participations aux festivals insulaires. Dès son plus jeune âge, Fanou Torracinta se confronte aux meilleurs, s'imprègne de leur art avec la ferveur de l'enfance qui tient toute dans ce goût du jeu : cela ne le quittera plus. On se prend à imaginer l'enfant curieux que Fanou dut être, observant les doigts agiles des musiciens, glissant sur les cordes, découvrant ces rythmes étrangers qu'il rêvait d'imiter. Alors qu'il est à peine âgé de dix-sept ans, il fonde le Corsican Trio. Deux ans plus tard, il poursuit l'expérience avec Quartet. Il sort deux albums dont le dernier s'intitule “Un altru mondu” (Un autre monde) chez Casa Editions.
Une rythmique impériale, d’une efficacité redoutable, formée par William Brunard à la contrebasse et Benji Winterstein à la guitare rythmique, déroule le tapis à un Fanou constamment inspiré, qui affirme une vraie originalité, posant sa patte à la fois par son style au swing léger, mariant influences corses et manouches, mais aussi et surtout par l'apport de sept compositions originales d'une grande fraîcheur d'inspiration, entre swing - les nerveux Fast Rag et C Swing, bien dans la tradition manouche, où l'on voit que le jeune homme a des doigts - et méditations musicales apaisées expression d'un univers beaucoup plus personnel, Regards et Vaghjime, deux pièces en solo conjuguant poésie et sérénité, ou encore Inguernu, ballade sentimentale. Bastien Brison, pianiste de la scène jazz vient gonfler les rangs et affirmer, grâce à un swing redoutable, la musique du groupe.
Si l'on peut considérer le jazz manouche comme une forme de nomadisme artistique, la musique de Fanou Torracinta en a cerné la quintessence. C'est l'effet de l'île sur une imagination vagabonde. En Corse, la beauté de la nature est partout et la guitare a toujours été l'instrument de prédilection pour traduire cette beauté. Mais il n'est pas si simple d'y vivre. On ressent aussi fortement l'enfermement, qui porte à la mélancolie et aux fuites éperdues. La Corse de Fanou Torracinta n'est pas celle des étés accablants de chaleur où l'on se heurte à chaque pas à une foule de touristes errants. Sa Corse est celle des arrière-saisons mélancoliques, ensorcelantes, où des valses oubliées se mettent à vibrer sous les doigts virtuoses des musiciens. Par la grâce de ses créations, Fanou Torracinta nous restitue aujourd'hui cette musique rêvée jadis et nous prolongeons son rêve en l'écoutant avec une nostalgie neuve et émerveillée.
(extrait du communiqué de presse)
Où écouter Fanou Torracinta
Philippe Jammes le Samedi 8 Mai 2021
Fanou Torracinta est de retour dans les bacs ce 14 mai avec un superbe 3ème album « Gipsy guitar from Corsica vol.I».
CNI a rencontré le jeune virtuose de 26 ans.
- A quel âge avez-vous commencé à gratter ?
- Je devais avoir 5 ou 6 ans. C’était pour m’amuser. J’ai vraiment commencé à jouer à 10 ans et j’ai poursuivi quand j’étais au collège.
- Cette attirance pour le jazz ?
- Cette rencontre avec le jazz je la dois à mon père. J’ai continué dans ce style et mon frère lui a bifurqué sur la chanson.
- Vos modèles ?
- Quand on est autodidacte comme moi, on fonctionne par mimétisme. J’ai donc beaucoup appris en regardant des vidéos notamment celles de Biréli Lagrène. En fait j’ai découvert la jeune génération de guitaristes avant de connaitre Django. Ensuite j’ai plongé dans son univers et je n’ai cessé de l’écouter. Comme beaucoup j’ai essayé de reproduire ce qu’il faisait sans bien sûr jamais y parvenir.
- Ensuite il y a la création d’un trio puis d’un quatuor ?
- A dix-sept ans avec Arnaud Giacomoni, un jeune chanteur corse, William Brunard, contrebassiste et Bastien Ribot violoniste, deux excellents musiciens de la scène jazz et jazz manouche, on a formé le Corsican Trio/Quartet. Avec ce groupe on s’est produit sur de nombreuses scènes telles que Jazz in Marciac ou Les nuits de la guitare de Patrimonio. En 2012 j’ai été aussi en tournée avec Tchavolo Smchitt, véritable légende du style manouche. J’ai ensuite joué avec lui à chacune de ses participations aux festivals insulaires. En 2019 toujours avec William Brunard et avec Benji Winterstein on a formé un nouveau trio.
- Et aujourd’hui un CD à votre nom ?
- Oui un répertoire nouveau, entre compositions originales et standards réarrangés. Sur ce cd je suis entouré de Benji Winterstein, à la guitare rythmique, William Brunard à la contrebasse et Bastien Brison, au piano. Il est en quelque sorte l’invité de cet album et partage deux morceaux avec le trio et un duo avec moi. Il amène à notre musique une touche swing vintage qui, mariée au son de la guitare acoustique manouche, nous rappelle les sessions italiennes du maitre Django.
- Que renferme ce CD ?
- On le sort avec un an de retard en raison de la crise sanitaire. Il y a 7 compositions originales entre swing, comme Fast rag et C swing, bien dans la tradition swing manouche, méditations musicales comme Regards et Vaghjime, une ballade sentimentale, Inguernu , une valse, Valsa Corsa et Terranova, un boléro. Du coté des reprises, des standards plus inhabituels que traditionnels, comme Blues primitif d’Eddie Barclay qui avait été enregistré par Django en 1947, How about you de Burton Lane en deux versions dont l’une avec Bastien Brison qu’on retrouve aussi sur Love is here to stay de Gershwin et sur Honeysuckle rose.
- Les projets ?
- On est bien sûr en attente pour des concerts. Un est déjà prévu à Bastia à l’Alboru en octobre, concert qui était programmé en janvier 2021. Toujours en octobre on jouera à Cargese. Pour le reste on attend la confirmation des concerts qui ont été reportés.
Publié le 18/06/2023 - écrit par Sébastien Bonifay
Le nouvel album de Fanou Torracinta, Gypsy Guitar From Corsica vol.2, prouve, s'il en était encore besoin, que le jeune guitariste balanin s'est taillé une place à part dans l'ombre du grand Django Reinhardt.
Hier soir, Fanou Torracinta livrait, guitare en main, une des réinterprétations de titres de Django Reinhardt dont il a le secret, entouré d'une section rythmique et d'un quatuor à cordes de haute volée, au sein du projet Génération Django, qui rend hommage à la légende du genre.
C'était sur les planches de l'Academy of music theater de Northampton, dans le Massachussetts.
Découverte
Le jeune guitariste balanin de 28 ans était l'un des invités de Django in June, rendez-vous incontournable de tous les amateurs de jazz manouche de la côte Est des Etats-Unis, chaque printemps.
Un concert outre-atlantique, ça a une saveur un peu spéciale, indéniablement. Mais depuis quelques années, Fanou Torracinta est devenu un habitué des festivals à travers l'Europe, de la Belgique à l'Italie ou l'Espagne, en passant par Jazz in Marciac, l'un des temples du jazz du continent.
Quand on évoque cette cote de popularité dans le monde du jazz manouche avec le guitariste blond, il en sourit : "on joue devant beaucoup de monde, mais les gens ne viennent pas forcément pour toi ! C'est tout l'intérêt des festivals. Il y a un côté découverte..."
Le swing dans le sang
Tout Fanou Torracinta pourrait être résumé dans cette réponse. Pas question de se hausser du col. Si vous l'écoutez, tout ce qui lui arrive, c'est une question de circonstances, de bonne volonté, assaisonné, si l'on insiste vraiment, d'un peu d'audace. Mais plus personne n'est dupe. Torracinta a le swing dans le sang, et un talent hors norme.
En avril dernier, il a sorti son dernier album, Gypsy Guitar From Corsica volume 2, salué par une presse spécialisée unanime, et considéré par les programmateurs américains de Django in June comme "l'un des meilleurs albums de jazz manouche de notre époque, qui mériterait des années d'étude".
Quand on joue du jazz, on sait dès le début qu'on ne sera jamais des stars
Et pourtant, Fanou Torracinta est bien décidé à faire profil bas. En dehors de la scène, il ne cherche pas la lumière. "D'abord parce qu'on n'a pas été élevés comme ça, dans la famille", nous confiait-il, il y a quelques semaines, à la terrasse d'un café de la place Saint-Nicolas. Et puis parce qu'il ne fait pas de la musique pour la reconnaissance médiatique. "On joue du jazz. C'est un style musical de niche où, quand on commence, on sait qu'on ne sera jamais des stars. C'est ça qui est bien, aussi, dans cette musique". Fanou recommande un café. "évidemment, si tu es reconnu, c'est cool, tu ne vas pas dire non. Mais ce que je veux, c'est faire connaître mon truc. Ca me suffit". Le musicien passe une main dans ses boucles blondes, avant de conclure, "à partir du moment où je me sens bien, je m'en fous, pour dire la vérité".
Fanou Torracinta a beau être précoce, il n'a pas commencé par le jazz, évidemment. La première fois qu'il saisit une guitare, il a 6 ans, dans une maison où la musique est omniprésente. "Il y avait toujours une guitare qui traînait. J'ai appris quelques accords, pour faire plaisir aux parents. J'ai appris quelques chansons, et je crois que parmi les premières, il y avait celles des Chjami Aghjalesi. Et puis j'ai commencé à jouer sur les disques, avec mon frère, Nico, qui connaissait bien tout ça, et était plus âgé que moi".
Il est en cinquième, quand il s'essaie au jazz pour la première fois, pour faire comme son frère. Et il y prend vite goût. Quand l'aîné passe à l'électrique, lui décide d'insister en acoustique.
Précoce
Encore une fois, quand on souligne que peu de gens sont capables de jouer du jazz à 12 ans, Fanou tempère : "c'est un âge où on apprend vite. Et puis moi, je suis de la génération Youtube. Tu regardes des vidéos, tu apprends les positions..."
J'ai commencé à jouer comme un malade, 8 heures par jour, parfois. Quand on est gosse, on ne se rend pas compte
Un jour, le père de Fanou lui dit que s'il arrive à jouer un certain nombre de morceaux, il lui achètera une guitare manouche. A ce souvenir, le visage du jeune homme s'illumine. "J'ai commencé à jouer comme un malade, 8 heures par jour, parfois. Quand on est gosse, on ne se rend pas compte. Ce n'était pas du travail... Et j'ai réussi à jouer 5 ou 6 morceaux, je me rappelle plus. Mon frère m'accompagnait, et moi je jouais. Et je l'ai eue, la guitare ! Je l'ai toujours, d'ailleurs."
Si on l'écoute, Fanou Torracinta a commencé à vraiment jouer de la guitare à 17, 18 ans. Mais pour lui, vraiment jouer de la guitare, ça signifie monter un groupe, se produire sur scène. Et voir plus loin. "J'ai toujours voulu en faire mon métier. À l'époque, je ne croisais pas des intermittents du spectacle au café tous les matins. Autour de moi, je voyais des gens avoir des boulots normaux, faire des études, et je me disais que ce n'était pas très raisonnable, de renoncer à tout ça. Et puis je voulais aussi rassurer mes parents.
Alors Fanou, pendant deux ans, suit des cours de gestion des entreprises à Corte. Mais il n'a pas pour autant renoncé à une carrière dans la musique. Mon stage de fin d'études a consisté à créer la boîte qui nous produit aujourd'hui. Et à partir de 19 ans, je n'ai plus fait que de la guitare".
Lucidité
Il faut dire que, très vite, les choses s'étaient accélérées pour l'adolescent fan de musique. Le jeu tout à la fois virevoltant et plein de maturité de Fanou Torracinta lui avait de nombreuses portes, et lui donnait accès aux virtuoses les plus respectés de la discipline. "On a de la chance, les meilleurs au monde, en jazz manouche, sont Français. Et ils sont très accessibles. Tu peux aller les voir en concert, et ensuite, même si tu n'es pas bon, tu peux aller boire un coup avec eux, et de fil en aiguille, en t'imprégnant de tout ça, tu avances".
Fanou n'a que 17 ans lorsque pendant 15 jours, il accompagne l'un des monuments de la guitare gypsy, Tchavolo Schmitt, lors de sa tournée en Corse. à l'époque, il n'est pas accessible au trac. "J'ai même pris quelques chorus ! Je ne me rendais pas compte, à cet âge-là..."
Le stress de jouer avec de telles légendes me coupait les jambes...
Un peu plus tard, vers 22 ans, Fanou le reconnaît, tout cela est subitement devenu plus difficile à vivre. "On faisait de grosses premières parties, et le stress de jouer avant de telles légendes, ça me coupait les jambes. Je n'y arrivais plus".
Quand on lui demande comment il a géré tout ça, il éclate de rire : "mal !"
Il se souvient de la première fois où il a foulé les planches de Patrimonio, en 2016. Dans le théâtre de verdure où il était venu admirer tant de ses idoles. "J'étais vraiment trop stressé. Je n'étais pas prêt psychologiquement. Arriver à rester lucide, c'était compliqué".
Pendant deux ans, il va arrêter les dates et les tournées. "J'ai fait un peu de guitare, pour moi, j'ai composé... J'avais besoin d'une réelle remise en question. Et ça a pris du temps. Mais en 2019, ça allait mieux, j'étais sûr de vouloir faire mon truc à moi. Et j'ai enregistré mon disque".
Résultat, Gypsy Guitar From Corsica Volume 1 arrive dans les bacs en 2021. Un coup de maître qui marque les esprits et inscrit définitivement Fanou Torracinta sur la carte du jazz français. Deux ans plus tard, le guitariste a donc réitéré l'exploit avec l'aérien Gypsy Guitar From Corsica volume 2, qu'il défendra sur toutes les scènes durant l'été, en commençant par Jazz in Calvi le 23 juin prochain.
Mais il pense déjà à la suite. Un album de guitares, avec son frère, Nico. Les deux hommes sont inséparables, et jouent ensemble dès qu'ils le peuvent. Et puis aussi ce projet, qui lui trotte dans la tête depuis longtemps : "un album de reprises de standards de la chanson corse, réarrangé à ma sauce, avec un quatuor à cordes..."
Source : Via Stella
Après avoir accompagné les autres pendant des années, Nico Torracinta se lance en solo, armé de chansons aériennes, baignées de folk et de mélancolie. Une réussite à découvrir d'urgence dès ce soir à 20h30 sur la scène de l'Alb'Oru.
Par Sébastien Bonifay Publié le 17/05/2019 à 16:25 Mis à jour le 17/05/2019 à 17:16
Par la porte entrebâillée de la salle de concert du centre culturel s’échappent les premières notes d’une reprise d'un morceau d Nick Drake. Sur la scène, Nico Torracinta, un imposant casque sur les oreilles, interrompt le morceau pour demander plus de guitare dans ses retours à l’ingénieur du son. Autour de lui, le groupe, formé pour l’occasion, en profite pour jeter un nouveau coup d’œil à l’ordre des morceaux du concert à venir, dont les noms ont été tracés hâtivement sur une feuille de papier.
Depuis une semaine, Nico Torracinta est en résidence à l’Alb’Oru. Et il est bien décidé à ne rien laisser au hasard. L’enjeu est de taille. Ce vendredi, pour la première fois, le musicien de 29 ans va monter sur scène.
En première ligne.
Des salles de concert, Nico Torracinta en a pourtant écumé des dizaines. Dans l’ombre, sur le côté de la scène, il a enluminé de ses solos de guitare les morceaux de d’I Messageri, d'A Filetta, de l’Alba, de Patrizia Gattaceca et de beaucoup d’autres.
L’ombre, c’est un endroit qui semblait convenir parfaitement à ce musicien discret, timide parfois, le visage le plus souvent possible dissimulé derrière de longues boucles blondes.
J’étais en retrait, je pouvais me concentrer uniquement sur mes parties de guitare. Là, il faut assumer d’être dans la lumière. C’est prenant, c’est gratifiant, mais c’est stressant en mme temps... Mais là, je suis tellement fier de jouer, pour la première fois, mes propres chansons devant un public. Je pensais vraiment qu’elles resteraient dans mon grenier, en Balagne, sur des maquettes...
Un aveu accompagné d’un sourire presque gêné.
La musique, Nico est tombé dedans quand il était petit. A quatre ans, il avait déjà sa première guitare.
L’étape suivante, c'est l'adolescence. Les bars, les groupes de reprises, le Pietrabugno Bar, le rock. Et puis les tournées avec les groupes et les chanteurs corses. Qui s’arrachent le jeune musicien, et son aisance sidérante à la guitare. Dans tous les styles.Je pense que c’est à dix ans que j’ai vraiment commencé à jouer sérieusement. J’ai grandi dans un environnement musical. Mon père est musicien, et il nous faisait chanter, mon frère, ma sœur et moi.
Ce que ça a changé, ce sont d'abord les disques sur sa platine. Johnny Cash, Nick Drake, John Martyn, Bob Dylan s'y invitent de plus en plusCa m’a époustouflé. Il n’y avait pas un solo de guitare, tout passait par les voix, les paroles. Et je me suis rendu compte que c’est ça qui faisait une chanson, et pas juste des riffs ou des solos. Ca a changé beaucoup de choses.
J'y ai pris goût. Et ca m'a donné envie d’écrire des chansons. Pour les chanter, moi. C’est tellement une rencontre avec soi-même, quand on écrit pour soi, et qu’on sait qu’on va chanter ce qu’on écrit. C’est très particulier comme processus.
Ses compositions, qu’il va présenter pour la première fois en concert ce soir à l’Alb’Oru, Nico Torracinta les a nourries au fil du temps, et de ses voyages. Ces deux mois passés à Londres, en 2016, lui ont permis de se coltiner à la réalité de ce monde. Au gré des clubs qu’il fréquentait, chaque soir. Sur les scènes où il montait, pour croiser le fer avec les meilleurs guitaristes de la ville.
Je pense que je serais différent, complètement, si je n’avais pas passé ces deux mois à Londres. Ca a changé beaucoup de choses. Ma place, je l’ai trouvée comme ça.
Au point, apparemment, de décider d'écrire, et de chanter, en anglais.
Je ne suis pas sûr que ça vienne de là. C’est assez paradoxal, cette histoire... Je suis européen. Je suis corse. Je suis vraiment un méditerranéen en fait. J’ai compris là-bas qu’il ne servait à rien de vouloir imiter. Et pourtant j’ai choisi de chanter en anglais. Je me suis dit au contraire que ça pouvait être intéressant d’exprimer ce que j’étais, ma culture, mon territoire, dans une langue qui n’était pas la mienne. Ca force à être plus honnête dans son écriture.
Nico Torracinta sait bien que ça fera grincer quelques dents, et qu’on pourra lui reprocher de ne pas avoir voulu chanter en corse. Quand on le lui rappelle, un sourire candide passe sur ses lèvres.
Mais moi-même je me pose la question ! Même si au fond de moi, je sais pourquoi. Chanter en corse, c'est quelque chose de très difficile techniquement, et encore plus avec ma tessiture de voix. Les voix graves ne chantent pas beaucoup de lead, et c’est un peu cette constatation qui m’a emmenée vers l’anglais. Quand j’ai commencé à reprendre de la folk, je me suis rendu compte que les tonalités m’allaient parfaitement.
A quelques mètres de nous, à la cafétéria de l’Alb’Oru, le groupe de Nico Toraccinta déjeune. Des musiciens qu’il a choisis, avec lesquels il joue depuis longtemps, et qu’il connaît par cœur. Un en particulier, Fanou, son jeune frère. Un guitariste jazz et manouche de haute volée, qui tourne dans toute l’Europe, et qui a laissé de côté sa guitare quelques temps pour prendre la basse, et accompagner son frère dans cette nouvelle expérience.
Est-ce que le désormais chanteur/guitariste/auteur/compositeur voit ce premier concert, chez lui, devant les siens, comme un tournant ?
Peut-être. On peut dire ça, j’imagine. Ca va être le début de quelque chose. Et la fin de quelque chose, aussi. Ces chansons, que je porte depuis des mois et des mois, elles vont enfin sortir de ce grenier, pour aller à la rencontre des gens...
Le regard de Nico se perd dans le vide quelques instants, entre l’excitation et l’appréhension.
Et puis il empoigne sa guitare et retourne sur scène, pour soigner les moindres détails, à quelques heures du concert.
Quitte à se jeter dans l'arène, autant faire ça bien.
The granary, c'est le nom du premier album de Nicolas Torracinta. Un disque de musique folk hantée, aussi inattendu que réussi. Nous sommes revenu avec lui sur les origines de ce coup d'essai qui sonne comme un coup de maître.
Quiconque a déjà vu Nicolas Torracinta sur scène, où il a accompagné une kyrielle d'artistes insulaires, n'a plus aucun doute, depuis longtemps, sur ses talents de guitariste. Mais rien ne préparait à The granary, son premier album, sorti il y a quelques semaines. Un disque qu'il a écrit et composé, et qu'il interprète, en anglais, d'une voix impressionnante de maturité. Falling There, Eire Song, Find me by The River... Un chapelet de balades d'une sourde mélancolie, qui convoque les fantômes du Sud profond des Etats-Unis. Et joue des coudes avec les disques des vieux routiers du genre.
Lumineuse noirceur
Torracinta ne s'est pas improvisé chanteur folk. Il a pris le temps d'écouter, d'apprendre, s'est imprégné, pas seulement des codes, mais également de l'esprit de cette musique intemporelle. Et il s'est entouré d'un groupe de musiciens de haut niveau, pour donner vie à ses compositions. Fanou Torracinta, Jean-Jacques Murgia, Michè Dominici et Ghjuvanfrancescu Mattei, compagnons de route de toujours. Mais on croise aussi quelques invités de marque, tels que Bertrand Cervera, violon solo de l'Orchestre National de France, ou la violoncelliste Miwa Rosso, soliste de l'orchestre de la BBC.
Avec The granary, Nicolas Torracinta nous livre un album d'une lumineuse noirceur.
Le premier morceau de The Granary s'appelle Beware of darkness [Attention à l'obscurité - NDLR]. Ca sonne presque comme un avertissement adressé à l'auditeur
Ca m'avait échappé, ça ! J'y ai jamais pensé, mais c'est vrai. Ca donne bien une idée de l'ambiance. L'album est sombre, c'est vrai. C'est une musique qui me plait. J'ai toujours aimé ça.
L'ambiance évoque beaucoup les murder ballads, qui sont une vraie tradition musicale dans le sud des Etats-Unis
Tout ça n'est pas très gai, de prime abord. Mais au-delà des propos, souvent très noirs, c'est l'esthétique générale de cette musique qui m'attire, la beauté, mélancolique, qui s'en dégage. Et puis de toute manière, comme le dit Leonard Cohen, que j'ai beaucoup écouté, "même les chansons les plus tristes sont une plaisanterie".
On s'est inspiré de Portishead pour créer des sonorités originales en arrière-plan
Comment vous décririez le style musical de The Granary ?
On est partis d'une ossature folk, guitare sèche/voix, et puis qu'on a voulu la baigner d'un cocon presque brumeux, un peu fantastique. C'est le résultat de tout un tas d'influences, cet album, en fait. Au moment d'enregistrer, on écoutait beaucoup de Portishead, et on s'est inspirés de leur travail pour créer des sonorités originales en arrière-plan, une sorte de tapis discret sur lequel pouvait se développer la chanson. J'ai travaillé avec des gens très proches, et on se comprend d'un regard. Jean-Jacques Murgia, mon frère Fanou, et Michè Dominici... Alors on a tenté plein de choses, pour obtenir les sons qu'on voulait.
Quel genre de choses ?
Au lieu de privilégier les arpèges classiques, par exemple, Jean-Jacques a joué des parties de guitare électrique avec un tournevis, des clés, une pince velcro ! Un peu comme le faisait Jimmy Page, le guitariste de Led Zeppelin, avec son archet. On voulait utiliser cette guitare comme des cordes, ou un synthé, mais plus organique. Et obtenir un son qui envelopperait tout le reste.
Vous avez tout fait tout seuls. Est-ce aussi pour cela que cet album est si différent du reste de la production insulaire ?
On a longtemps hésité à aller dans un studio, à travailler avec des pros de l'enregistrement. Et puis on a fait ce choix-là. Les maquettes qu'on avait enregistré dans le grenier de la maison où on a grandi avec mon frère, en Balagne, sonnaient comme on voulait.
Pallier une tendance à une certaine pudeur
C'est ce grenier [the granary en anglais - NDLR] qui a donné le titre de l'album
On s'est exilés là-haut pendant des mois. Tout c'est passé là. Et croyez-moi, on n'avait pas d'autre choix que d'aller dans l'épure (sourire). C'était l'hiver, on était loin de tout. Et puis surtout ce grenier n'était clairement pas fait pour être transformé en studio. C'était une petite pièce, si on jouait fort ça allait résonner. Mais ça nous a incité à jouer doucement, et à pousser le niveau des micros, et tout cela a aussi façonné le son du disque.
Vous parlez souvent d'exil
Ce disque, et le travail qui a précédé, j'ai vécu cela comme un exil loin de l'île. Mais un exil interne et imaginaire. Et un exil volontaire. Qui contrebalançait mon quotidien, et le monde, concret, qui continue d'exister autour. Le choix de la langue participe aussi vraiment de ça.
Vous avez en effet voulu écrire, et chanter, en anglais.
Dans la période où l'on vit, on a tellement accès à la culture anglo-saxonne que l'on se sent presque légitime à s'en emparer, et à faire quelque chose avec. Mais ce choix, pour moi, c'était une fois de plus, créer une forme d'altérité. Et de pallierune tendance à une certaine pudeur. Je savais que je n'écrirais pas, et que je ne chanterais pas, comme un Anglais. L'idée, c'était d'habiller, dans une autre langue, un point de vue insulaire. Ne pas regarder les choses comme un Anglais, ou comme un américain. Mais comme un Corse. Pour, ensuite, livrer un point de vue dans une autre langue.
C'est pas banal, comme démarche...
Je pensais que cela me permettrait presque de recommencer à zéro. De trouver une certaine spontanéité. Comme les gamins qui font quelque chose, sans réfléchir.
Paradoxalement, ça a du demander pas mal de travail
J'y ai passé des années, mais pour être honnête, j'ai un côté un peu obsessionnel. J'ai beaucoup lu, j'ai traduit tout ce que je trouvais ! Et puis un jour j'ai rencontré une coach vocale québécoise avec qui j'ai fait des résidences. Elle m'a fait reprendre mes textes, travailler un long moment sur ma diction...
Au lycée vous étiez bon en Anglais ?
Je n'y allais pas ! Au lycée, je ne m'intéressais pas du tout à autre chose qu'à la guitare. J'ai même pas passé le bac d'Anglais, j'avais Italien en LV1 et Corse en LV2 et LV3...
D'où est venu cet intérêt tardif ?
J'ai fait la connaissance d'Anglais à Nice, on a fait le bœuf, on jouait des morceaux de rock, et en les entendant, je me suis rendu compte que cette langue, muscilaement, si tu n'essaies pas de te rapprocher du vrai son, ça ne marche pas. Rythmiquement, au niveau de la sonorité, rien ne fonctionne. J'avais une vingtaine d'années et ça a été un déclic.
Par: Cathy Terrazzoni
Publié le: 26 février 2022 à 10:20
Dans: Corse Matin (Culture - Loisirs)
Elle n'a que 22 ans et bénéficie déjà de plusieurs reconnaissances dans le monde musical insulaire, au son de sa voix et aux accords de sa guitare.
Dès son plus jeune âge, avec la chanson corse en tête, la Sartenaise poursuit sa scolarité en classes bilingues. Son premier enseignant de musique sera Mathieu Bégué-Tramoni qui repère chez Elisa des facilités de justesse et de mémoire. Attirée par des textes de ses aînés comme Féli ou Canta, elle reçoit le soutien de Jean-Claude Tramoni et Stéphane Paganelli du chœur d'hommes de Sartène. En classe de terminale, elle chante avec son ami Andrea Musso et commence à se produire dans diverses animations locales ou soirées caritatives, notamment à la demande d'Olivier Roure, président de l'association des commerçants de Sartène
Influences, formations et collaborations
Son bac en poche, Elisa intègre l'Universita di Corsica Pasquale-Paoli en section "Langue corse appliquée à l'Ingénierie culturelle et à l'animation (IMCA)", un cursus qui vise à intégrer la langue corse dans tous les secteurs artistiques. Parallèlement, elle chante, prend des cours de chant avec les artistes d'opéra telles que Julia Knecht ou Michèle Canniccioni qui indiquent à Elisa comment appliquer le lyrique au chant corse.
Elle fera la première partie du concert du groupe Svegliu d'Isula. "J'ai eu la chance d'être soutenue par divers poètes, artistes et compositeurs insulaires qui m'ont toujours incitée à poursuivre le chant, à me produire sur scène et même à créer mes propres textes. De belles rencontres avec Michel Tomei, Ceccé Lanfranchi ou encore Miché Dominici au travers d'épisodes videos YouTube intitulés A Valella 360". A l'heure actuelle, Elisa achève son master 2 en contrat d'apprentissage au Centre d'art polyphonique de Corse.
Ghjaseppu Mambrini, compagnon d'Elisa Tramoni, connu de plusieurs groupes de chanteurs (Voce e Ventu, A Pasqualina, Attalà, Barbara Fortuna), est compositeur, arrangeur et dorénavant fréquemment accompagnateur. Ensemble et surtout pendant les confinements, Elisa et Ghjaseppu travaillent et élargissent leur collaboration musicale et leur répertoire même au-delà du chant corse par des titres de pop-rock . "Grâce à lui, j'ai progressé et pris confiance en moi", souligne Elisa en souriant. Tous deux ont fait cette saison la 1re partie du festival l'Aria di a Sarra.
A Suarina
Avec des amies étudiantes de l'Université de Corte, Elisa Tramoni a monté Suarina, un groupe corse de chanteuses, composé des voix de Sylvia Gensillen, Serena Bozzi, Anna Arrhighi et Angelique Degiovanni (voix et guitare).
Dernièrement, les jeunes femmes se sont produites sur scène à Calenzana au festival Invernale. De beaux textes et des interprétations harmonieuses que le public de Balagne et les organisateurs n'ont pas manqué d'apprécier.
Dans l'avenir, Elisa Tramoni, à la croisée des chemins, ne se fixe aucune limite : chanteuse de groupe, artiste de scène accompagnée de musiciens, compositrice, sans oublier son acte de transmission de la langue corse auprès des plus jeunes... Sans lâcher sa guitare et en interprétant passionnément un répertoire varié de sa jolie voix empreinte de sensibilité.
A Tramula est un groupe de jeunes chanteurs originaires du petit village d'Ortu en Corse.
Le groupe "A Tramula" se compose de : Vincent GUIGLI, Fabrice MASSIANI, Paul-Joseph MASSIANI, Jean-Michel SCHAECKIS, Barthélémy RUTILY, Jean-Baptiste RUTILY.
Le groupe L'UCCHJATA est un trio féminin né dans le Sartenais en 2011, réuni autour d'une même passion, le chant polyphonique.
Leur programme se compose de chants traditionnels profanes et sacrés ainsi que des créations,interprétés à capella pour trois voix (Caroline TRAMONI, bassu ; Angèle ALARIS, siconda ; et Nadine GIOVANNANGELI, terza.
«Dans la stricte interprétation qui caractérise l’école sarténaise, Ucchjata a puisé ses chemins de rigueur, pour les irriguer de choix nouveaux indispensables à la continuité de la tradition …. Les arabesques douces d’Uccjatta viennent d’abord de la capacité de sublimer chaque phrasé par une flexibilité qui s’éloigne des canons communs de la polyphonie.»
Premier disque : "Senza rimori" (2013)
Créé il y a 4 ans, Una fiara nova est un ensemble de jeunes chanteurs et musiciens originaires de Haute-Corse. Depuis 2020, le groupe a entamé un processus de création et s'apprête à enregistrer son 1er album.
Antò Crescenzi et Mighè Tomei créent en 1997 le groupe Vaghjime (L'automne). Déjà parés de créations originales, ils recherchent à l’école de chant de Natale Luciani (Scola di cantu), d’autres chanteurs pour vivre et partager leur passion du chant et de la terre. Leur rêve devient réalité avec leur victoire en mai 1998 du 1er Concours de la Chanson Corse (concours organisé par le Lycée agricole de Sartène) à l’unanimité d’un jury composé de professionnels de l’audiovisuel et de chanteurs, de poètes et musiciens Cette victoire leur permet de se faire remarquer par Antoine Leonardi des Studios Ricordu et de signer un contrat pour réaliser 2 albums.
Entre 2006 et 2007 sortie du single "A Nutizia" / "Quale sò".
En , sortie de l'album "Celi isulani", celui-ci et les albums précédents sont interprêtés en public par les nouveaux membres du groupe Vaghjime et qui accompagnent Antò Crescenzi et Pasquale Azzini : Yohann Pisano, Santu Panicali, Cristofanu Colonna, Petru Colonna, Ceccè Ettori, Mighè Leca, Ghjuvan-Ghjasè Moretti.
21/05/
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Participant, dès le départ, à l'aventure du "riacquistu" culturel des années 70, Noël VALLI contribue à la création du groupe "I Surghjenti" qu'il animera quelques temps. Puis il entame une démarche de soliste sans pour autant s'éloigner du groupe. Il écrit et compose avec une grande sensibilité et son oeuvre est caractérisée par un profond enracinement traditionnel. Sa poésie, pleine de finesse, le fait reconnaître comme un grand du Sud.
Deux disques : "Brasgi" et le tout récent "Si l'umani".
Qui n'a jamais fredonné U vestitu di a sposa, Sott'a u tigliolu, Dimmi Perchè, ou bien encore Chi fà, Tragulinu, A vechja Maria et bien d'autres encore ? Auteurs, compositeurs, interprètes, sous leur pseudo des «Frères Vincenti», François et Dumenicu Agostini sont une légende de la chanson corse.
Né en 2002, le groupe Vitalba dont le nom corse signifie "clématite", est, pour la majeure partie de ses membres, originaire de la région cortenaise et du Niolu. Ce groupe est issu du « Riacquistu », berceau de tant d’autres groupes corses contemporains. La pratique de la polyphonie traditionnelle constitue l’un de ses fondements. Elle transparaît dans son travail de création, par la place prépondérante accordée aux voix. Son répertoire peut cependant être scindé en deux parties :d’une part des polyphonies chantées à Cappella, dont les chants profanes et sacrés de la tradition populaire corse constituent l’ossature. Y sont ajoutées des polyphonies plus récentes, créées par des groupes corses contemporains, ainsi que quelques chants issus de pays voisins ou plus lointains ; d’autre part des chansons, créations propres du groupe, dont les très belles « Mi ne vogu » et « Stirling Bridge » sont déjà rentrées dans l’inconscient collectif insulaire. Sur le socle de la musique corse traditionnelle, de nombreuses autres influences sont venues nourrir le travail du groupe. Mais il accorde toujours beaucoup d’importance aux textes, ainsi qu’aux voix qui prolongent “l’architecture”.
Le groupe Vitalba a trois albums à sont actif : A lu ghjornu spuntatu, D’umbria è di sulana et In terra d’omi sorti en décembre 2017.
Le groupe Vitalba est actuellement composé de 8 membres : Toussaint MONTERA (chant et guitare), Laurent MASSIANI (chant), François ROCCHI (chant), François PIERI (chant, guitare, cetera), Lionel FRANCHI (chant), Stéphane GRISONI (chant), Marc BENEDETTI (chant , pivana , pirula, percussions) et Bati GAMBINI (guitare basse).
Ont également participé à l'aventure : Jean Yves ACQUAVIVA, Stéphane ANCEY, François ARAGNI, Hervé BONACOSCIA, Jean Mathieu CASANOVA, Alexandre GAMBINI, Petru Santu GERONIMI, Charles NICOLINI et Jean Marc TADDEI.
Janvier 2018
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Cette association basée à Pigna est à l'origine d'un disque capital dans l'histoire de la polyphonie corse. Réunis autour de Marcel Pérès, Jérôme Casalonga, Nando Acquaviva, Claude Bellagamba, Jacky Quilichini, Agata Geronimi, Gilberte Casabianca, Nicole Casalonga, Santu Massiani, Claude Renucci, Agata Luciani et Roccu Mambrini enregistraient 13 titres issus du répertoire traditionnel :
1. Lettera a Mamma
2. Terzini Guagnesi
3. Ecco bella
4. Versu balaninu
5. Sette galera
6. Ponte novu
7. U primu fiore
8. Asperges me
9. Kyrie eleison
10. Sanctus
11. Agnus Dei
12. Salmu
13. Lode di u sepolcro
Ce disque vient d'être réédité par Harmonia Mundi. Indispensable !
Créé en Janvier 2008 (puis officiellement en Septembre 2008), par leur passion commune pour le chant, le groupe VOCE LATINE se compose de quatre femmes.
Elles sont accompagnées à la guitare, par Julien POLIDORI et aux percussions par Jean Philippe MARIOTTI.
Elles chantent en polyphonie les merveilleuses créations de Simone ALESANDRI, chanteuse et poète du groupe, qui s'occupe aussi de la mise en place des voix.
Les arrangements musicaux sont de Simone ALESANDRI, Julien POLIDORI et Jean Philippe MARIOTTI .
Le groupe vous entraîne dans son univers, avec beaucoup de sensibilité, de passion et de modernité.
Voce Latine est composé de : Joëlle MORELLINI (seconda, bassu), Jocelyne ROCCHI–PIETRUCCI (seconda, terza, bassu) Simone ALESANDRI (seconda, bassu) Nathalie QUINTANILHA (seconda, terza).
Site : www.myspace.com/evocelatine
Contact : kalliste.production@gmail.com
06 03 83 53 81 .
Voce Isulane, c'est la rencontre de huit corses à Paris, tous passionnés par la culture de leur île et devenus aujourd'hui amis dans la vie. Ce sont : Pascal Aude, Sébastien Aude, Stéphane Ceccaldi, Philippe Pastoureau, Florence Pouliquen, Stéphane Provent, Christophe Queau et Arnaud Thierry.
Un disque : "Una Vita"
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"Six hommes, six voix complémentaires...
Créé en 1995, Voce Ventu est composé d’amis de longue date, André Fazi, Anthony Geronimi, Frédéric Poggi, Éric Ressouche, Frédéric Sini et Xavier Tavera, issus pour la plupart de la célèbre « Scola di cantu » du regretté Natale Luciani.
Six hommes, six voix complémentaires, désireux de faire partager leur passion pour leur culture, leur langue et leur tradition du chant, tout en voulant y apporter une touche personnelle et nouvelle avec des harmonies propres. Chacun de ses membres a une expérience du chant et de la scène riche d’une quinzaine d’années, ayant participé à des formations musicales renommées (Cinqui sò, Surghjenti, Esse).
Une expérience forgée au fil des concerts et des tournées en Corse, sur le continent et à l’étranger : festival d’Avignon, festival des polyphonies de Marseille, Midem de Cannes, Festivoce, concerts dans toute la France, au Japon, en Palestine, en Allemagne, en Sardaigne, en Suisse, au Portugal, en Espagne, en Belgique, en Grèce, au Canada….
Créé en 1982, I Voci di a Gravona est originaire de la vallée de la Gravona, dans le Sud de l'île. Un seul disque, Spaventu, enregistré au défunt studio Costa de Bastia.
Dans le groupe initial, on comptait Dumenicu Barrazza, J.M. Fortuné, P. Zarzelli, F. Armani, L. Mondoloni, les frères Bisgambiglia....
En 1987 le groupe se sépare. D'autres reformeront le groupe et feront en 1998 un second disque, Terra.
Vogulera est un groupe de chanteurs et musiciens qui a vu le jour en
2008 sur les régions bastiaise et cortenaise. En l’espace de six ans
d’existence, cette jeune structure a su se faire un nom et enchanter un
large public aux quatre coins de l’île, entre soirées festives, premières
parties et concerts aux côtés de Canta U Populu Corsu, Diana Di l’Alba,
I Chjami Aghjalesi, Vitalba, Svegliu d’Isula, l’Arcusgi, Patrizia Gattacecca,
Francine Massiani, Feli, et bien d’autres artistes de la scène corse. Alliant
guitares et voix à d’autres instruments traditionnels, Vogulera se plait à
voguer artistiquement, au gré des plus belles chansons corses. L’esprit
d’ouverture culturelle qui anime les membres de Vogulera n’a d’égal que
leur amitié, à la vie comme à la scène. Ces jeunes artistes sont issus de
diverses formations musicales, avec lesquelles chacun a acquis, à travers
de nombreuses représentations, une riche expérience du spectacle.
Ces derniers vivent le chant comme une passion qu’ils assouvissent au
quotidien. Désireux de porter une pierre à l’édifice artistique insulaire, le
groupe Vogulera compte déjà à son actif, plusieurs créations, s’inscrivant
dans l’air du temps. Textes et mélodies donnent ainsi corps à de multiples
rythmes, baignés d’émotions et d’espoir, mais aussi de déceptions, en
référence aux forces et faiblesses de la société contemporaine
Alliant guitares, mandoline, violon et voix, cette jeune structure se plaît à voguer artistiquement, au gré des plus belles chansons corses, en passant par certains grands classiques de variétés pop rock française et internationale.
L’esprit d’ouverture culturelle qui anime les membres de Vogulera n’a d'égal que leur amitié, à la vie comme à la scène.
Âgés de 18 à 31 ans, Jean-Frédéric Terrazzoni, Julien Lachaud, Julien Polidori, Roland Frias, Christophe Luzi et Petru Paulu de Casabianca sont issus de diverses formations musicales, avec lesquelles chacun a acquis, à travers de nombreuses représentations, une riche expérience du spectacle.
Qu'ils soient étudiants ou salariés, ces derniers vivent le chant comme une passion qu’ils assouvissent au quotidien. Désireux de porter une pierre à l’édifice artistique de l’île, le groupe Vogulera compte, déjà, à son actif plusieurs créations, s’inscrivant dans l’air du temps. Textes et mélodies donnent ainsi corps à de multiples rythmes, baignés d’émotions et d’espoir, mais aussi de déceptions, en référence aux forces et faiblesses de la société contemporaine.
Influences : Influences et références :
- Registre corse / Canta U Populu Corsu, Surghjenti, Diana di l’Alba, Chjami Aghjalesi, Voce Ventu, Vitalba, Novi, I Mantini, Felì, Sekli, L’Arcusgi…
- Variétés française et internationale / Les Innocents, Michel Sardou, Marc Lavoine, Louise Attaque, Renaud, U2, The Calling, Oasis…
Site web : groupe-vogulera.blogspot.com/
Le groupe a pris naissance en 1998. Il est composé de plusieurs membres (Jean Louis BLAINEAU, Antoine CRESCENZI, Michel TOMEI, Benoît RISTERUCCI, Mathieu MAESTRINI, Mathieu CASANOVA) émanant de différents groupes connus. Il s’agit là d’une partie des plus belles voix de l’Ile. La formation est différente en fonction des concerts. En Eglise ils sont entre 4 et 6 membres et n’interprètent que des polyphonies. Leurs chants envoûtants sont une découverte de l’âme Corse. Leur répertoire est riche et varié. Ils interprètent tous les styles et les modes polyphoniques connus sur l’Ile.
La polyphonie est classée depuis peu par l’Unesco au patrimoine mondial. Nous ne connaissons pas ses origines qui remontent à des temps immémoriaux. La seule chose que l’on sait, c’est qu’elle est unique au monde. Les Voix de l’Emotion se voient être « les défenseurs» de ce mode de chant. Ce groupe est une invitation à la découverte de nos chants traditionnels ancrés dans notre terre La Corse..
Composé de Patrice Tafanelli, Jules Valentini, Joseph, Jacques et Jean-Claude Tramoni, Antoine Zannini et Stéphane Paganelli, Vox Corsica est un nouveau groupe originaire de Sartène.
Un CD, paru en juillet 2014 :
Créé par Jean-Pierre Giorgetti, qui assure la siconda, ce groupe est composé de de Jean-Mathieu Colombani - Bassu, Patricl Noé - guitare et bassu, Mathieu Giogetti - flûtes, violon, cistre et Catherine Pacheu - Alto, Terza
Xinarca offre un répertoire d'une rare authenticité autour du chant traditionnel corse monodique (Cantu nustrale) : chant sacré (Cantu sacru), chant de montagne (Cantu muntagnolu) et composition.
Il accompagne sa voix d'une Cetera (magnifique cistre corse à 16 cordes) vieille de 200 ans: la Cetera d'Oletta, village de son grand oncle François Agostini.
Une voix profonde et envoûtante qui trouve naturellement sa place dans les églises où elle est sublimée.
Il donne également à entendre la Cetera en solo.
Le compte-rendu du concert de Xinarca à Corbara est ici
Gruppu di CORSICA
Zamballarana, banda polifonica. Le plus latin des ensembles corses.
La scène musicale corse est décidément très riche et très diverse. Ce groupe étonnant, émanation d'A Cumpagnia, mêle chant polyphonique, instruments traditionnels et contemporains pour créer une musique festive et colorée, d'où la gravité n'est cependant pas absente, comme en témoignent les textes de Jérôme Casalonga. Depuis 1997 Zamballarana fait souffler un vent nouveau sur les chants en provenance de l’île de Beauté. Complices liés par le sens de la fête et de la musique, ces saltimbanques invitent le public à partager leur imaginaire !
ZAMBALLARANA fait danser les mots, les modes et les harmonies de la musique corse depuis cette île méditerranéenne semeuse de latinité et de métissage.
C’est à travers le monde (Hongrie, Italie, Autriche...) que ZAMBALLARANA s’est déjà produit pour partager ses idées dans un élan de convivialité... et surtout de fête ! Rien qu’en prononçant leur nom on a envie de danser ! Une musique chaude et colorée, des voix timbrées et polyphoniques, un savant mélange d’instruments traditionnels et contemporains…
https://www.casa-editions.com/
Altru Latu
Antone & les Ogres
Stéphane Bernardini
Blague à part
Jean-Marc Ceccaldi
The Corsica Sound
Elecktrad
Erin
The G
Ghostone
The Lazy Kings
Bernard Marchetti
Mister Pop
Rock & Roll Regina
Sekli
I Sumeri castrati
Jean-Marc Ceccaldi fut l'un des pionniers de la musique "moderne" corse, en tout cas l'un des premiers à essayer de marier la langue corse à la musique pop/ rock. Né en 1965 à Paris, il s'établit définitivement à Ajaccio en 1990 où il a animé pendant plusieurs années la radio Alta Frequenza. Auteur-compositeur-interprète, il a réalisé trois albums : A Lingua d'indè Noi (1990), Da l'Altru Latu di u Sonniu (1991), Culori (1994) ainsi que "Forza bastia", hymne officiel du SCB en 1997.
Son itinéraire est déterminé par ses chocs musicaux successifs : le hard-rock (AC/DC, Téléphone, Trust, Deep Purple, Led Zeppelin, Status Quo, ZZ Top..), le chant polyphonique corse et les chants du riacquistu, le blues (John Lee Hooker, Aretha Franklin, James Brown, Eric Clapton, BB King, Jimi Hendrix et surtout Stevie Ray Vaughan), et enfin la musique celtique.
Il collaboration plusieurs années avec le groupe "Dunes", puis, après plusieurs désillusions (collaboration avortée avec Patrick Fiori, recherche infructueuse d'ne maison de disques...), il décide de tout arrêter.
Après la découverte de la musique celtique, en 2012 il rachète le matériel du studio fa#" : "avec son ami Chris Lebar, chanteur lui aussi, le matériel du studio Fa # qui devient studio « A Fata ». Il y prépare un nouvel album, « Scelta Celta » qui sortira en décembre 2015.
Parallèlement, il intègre au début de l'été 2014 le groupe Passione, dont le répertoire est pricipalement composé de créations polyphoniques.
Voir l'article qui lui est consacré, ainsi qu'un aperçu du CD en page "videos".
Lorsqu’un artiste corse rend hommage à la culture celte, cela donne un album riche en couleurs musicales.
Si vous souhaitez découvrir et emporter partout, avec vous, un peu de la Corse ainsi qu'une pincée d'esprit celte, nous vous invitons à cliquer sur l'onglet de paiement ci-dessus... L'album CD de Jean-Marc Ceccaldi "SCELTA CELTA" vous sera envoyé aussitôt avec une dédicace de l'artiste et des senteurs magiques de l'île des merveilles en prime ... Ne tardez pas à le commander ... Pace e Salute a tutti !
Site internet : https://www.jm-ceccaldi.com/
Né en 1972, RIALZU est un groupe de rock progressif corse. Mais c’est en 1976 que l’aventure musicale démarre réellement. Le guitariste Gilles Renne et l’organiste Christophe Mac Daniel, en pleine période du « Riacquistu », veulent participer à la re(con)naissance de la culture et de la langue corse. Influencés par des groupes comme King Crimson, Genesis ou Magma, ils décident de composer leur propre musique. Le groupe s’étoffe ensuite avec l’arrivée de Olivier Renne à la batterie, de Dominique Gallet au violon, et de deux chanteuses, Patrizia Poli et Patrizia Gattacecca.
En mai 1978, Rialzu enregistre son premier et unique album au studio Ricordu. Le groupe s’agrandit pour l’occasion avec Jean Philippe Gallet et Françoise Auger.
Un article très complet sur le groupe. Source : https://ledeblocnot.blogspot.fr
Rialzu, "Renaissance" en corse, est un groupe dont la musique aurait pu ne jamais parvenir à nos oreilles . C’est grâce au travail d’Alain Lebon et de son label "musique Zeuhl" qu’il nous est donné aujourd’hui le privilège de découvrir ce disque unique en son genre. Unique parce que c’est le seul album gravé par Rialzu, unique aussi par son choix musical. A savoir associer une musique d’inspiration " Zeuhl " ( pour les caves* qui n’auraient pas suivi, le terme " Zeuhl" désigne une musique inspirée par celle du groupe "Magma" ) aux chants traditionnels corses.
L’histoire de Rialzu débute vraiment en 1976. Christophe Mac Daniel et Gilles Renne décident de composer leur propre musique. Un jour Christophe arrive chez Gilles avec des compositions sur lesquelles il est prévu de chanter en corse. Le duo, avec désormais Olivier Renne, le frère de Gilles, à la batterie, se met au travail. Les 1ers concerts , ainsi qu’un enregistrement pour France Culture ont lieu dans la foulée. Dominique Gallet, un cousin des Mac Daniel, entre dans le groupe. Il est violoniste. La formation se complète avec l’arrivée de deux chanteuses, Patrizia Poli et et Patrizia Gattacecca, que l’ont retrouvera quelques années plus tard au sein des fameuses " nouvelles polyphonies corses" . Les deux chanteuses quitteront rapidement le groupe.
Rialzu est remarqué par le groupe "Canta u Populu Corsu " , avec lequel il joue sur scène. Lorsque Rialzu aura cessé d’exister deux de ses membres, D. Gallet et C.Mac Daniel, rejoindront Canta u Populu Corsu .
En mai 1978, après deux ans d’existence effective, Rialzu réalise le rêve de tout groupe ; enregistrer un album. Celui-ci sera réalisé au studio Ricordu, qui coproduira le disque. Pour renforcer le côté voix, Rialzu se renforce de deux nouveaux membres : Jean Philippe Gallet, le frére de Dominique et Françoise Auger, une amie des Mac Daniel.
Comme tout groupe n’ayant jamais mis les pieds dans un studio , les musiciens sont totalement inconscients des difficultés auxquelles ils vont être confrontés. Difficultés accentuées par le fait qu’ils n’ont qu’une journée pour enregistrer et mixer l’album. Le magnéto n’est qu’un 8 pistes tombant souvent en panne, ce qui limite forcément la portée de la musique. Enfin, comme si ça ne suffisait pas François Mac Daniel s’ouvre un doigt en ouvrant une boite de conserve. Il ne peut donc faire toutes les parties de basse. Il est supplée par son frère Christophe. Quelques heures plus tard, à la tombée de la nuit, l’affaire est dans le sac. La musique de Rialzu s’est matérialisée. Chacun rentre chez lui, satisfait et fier du travail accompli. Personne ne le sait mais ce coup d’essai marque la fin du groupe ; comme si le fait d’enregistrer un album était un aboutissement définitif à la vie d’une formation. " U Rigiru " ("le cercle") sort quelques mois plus tard. Il est pressé à 1000 exemplaires et uniquement distribué en Corse, ce qui explique que Rialzu soit resté un parfait inconnu des amateurs de musiques "zeuhl " durant 30ans et avant la réédition de l’album par le label "Soleil Zeuhl"s . A ce propos, saluons le courage et l’abnégation de ce label dirigé par Alain Lebon, sans qui des musiques seraient perdues pour toujours. J’en profite au passage pour rendre hommage à : Muséa, Dixie Frog, Spalax, Magic Records et d’autres qui font ce même travail d’archéologie musicale et grâce à qui des œuvres extraordinaires ont repris vie.
Le contenu du disque maintenant. "U Rigiru" , le morceau est une longue suite de 16mn. Dès l’entame je sursaute. Me serai je trompé de disque ? En effet ce que j’entends est un parfait copier-coller de l’intro de "Kohntarkosz" de Magma. Clin d’œil du groupe à son influence majeure. Puis la musique se développe avec une rare énergie. Claviers et guitares se livrent un duel acharné. La tempête avant le calme. Dominique Gallet pince les cordes de son violon, accompagné des cymbales d’Olivier Renne. Sérénité. Intervient alors le chant , en Corse. Petit à petit nous sommes transportés dans une autre dimension. Crescendo, la musique se développe jusqu’à atteindre une rare intensité. 16mn de bonheur. U Rigiru est presque un chef d’œuvre. Presque, parce qu’hélas, autour de 11mn de grâce nous devons subir un (trop) long solo de batterie qui casse l’ambiance. Le second morceau "I Lagramanti" débute par des chœurs a capella, et se poursuit par un solo de guitare dantesque de Gilles Renne. Il est évident que Gilles est un disciple du grand Allan Holdsworth, l’influence du groupe Hatfield and the North est également palpable. Si U Rigiru marquait par sa sérénité, I Lagramanti est âpre, tendu. Le chant est plus "dur" . Je regrette de ne pas comprendre les paroles. Le disque se termine par "A Muba", un court titre à l’accent assez jazz rock qui nous rappelle les lyonnais de Sphéroe .
En bonus nous avons droit à deux titres live. Le premier "U Sterpamondu " est une variante de "I Lagramanti". On se rend cependant vite compte que les musiciens de Rialzu ne sont pas des manchots et qu’ils maitrisent parfaitement leurs instruments. Le second morceau live est : "A Man di Diu" , assez planant mais néanmoins magnifique. Un duo chœurs /claviers à l’accent mystérieux. Voilà, le disque se termine. Rialzu disparait dans la nature. Les notes de pochette ne nous expliquent pas les raisons de la séparation. C’est dommage parce que ce groupe avait le potentiel pour faire une belle carrière. Est il apparut trop tard ? Possible. En attendant il nous reste ce témoignage unique qu’est "U Rigiru", c’est déjà bien.
Personnel:
Chistophe Mac Daniel : Claviers, chant
Dominique Gallet : Violon, chant
Gilles Renne : Guitares
François Mac Daniel : Basse, chœurs
Olivier Renne : Batterie, percussions
Jean Philippe Gallet : Chœurs
Françoise Auger : Chœurs
U Rigiru ( C.mc Daniel/ D.A. Geromini) 15’ 59 ‘’
I Lagramanti : (C mc Daniel/G.Thiers) 11’ 03’’
A Mubba : (G.Renne) 3’17’’
U Sterpamondu ( C.mac Daniel/ G.Thiers) 13’42’’ (live)
A Man di Diu ( C. mc Daniel/ A.S.Tristan) 5’05’’ (live)
Durée totale 49’ 02’’
* "Cave" : terme argotique employé par le milieu Montmartrois pour désigner les non affranchis, les civils, les boulets etc… (voir le film : "le cave se rebiffe" )
Erin est né en 1997 de la réunion de trois personnes, Paul Valot et Tintin Sanna à la guitare et Denis Buffignani à la basse et au chant.
Apres plusieurs essais c'est Christian de « Blague à Part » qui fut le premier batteur du groupe.
Dès le départ, le groupe s'est axé sur la composition et c'est Tintin Sanna qui a trouvé le nom « Erin », pour deux raisons :
En hommage au rock Irlandais qui inspirait beaucoup Tintin mais aussi par solidarité avec la lutte du peuple irlandais. Tintin a finit par quitter le groupe ainsi que Christian, qui n'arrivait plus à jouer avec les deux groupes.
Patrick l'a alors remplacé et après avoir essayé plusieurs chanteurs, c'est Sabine Casanova qui a intégrée le groupe.
Sa voix rauque collait parfaitement avec la musique d'Erin, d'autant qu'elle écrivait ses textes en anglais, « langue du rock » par excellence, mais elle aussi finira par quitter le groupe.
C'est en « power trio » que le groupe s'imposera et Denis reprendra donc sa place de chanteur qui pour l'occasion, écrira en langue corse.
Un harmoniciste de talent est souvent sur scène avec le groupe, il s'agit de Raphaël qui sait donner une atmosphère toute particulière sur chaque morceau qu'il interprète.
La rencontre avec Pierre Barthélemy de Wakan et l'aide de Yohan Boccara décidera le groupe à faire un album.
L'illustration de la pochette sur le thème de la guerre et de la répression, a été réalisée par Kalli
L'album a été enregistré, mixé et masterisé par Pierre Barthelemy au studio « L'improbable » ainsi qu'au local du groupe pour certaines prises Live
Après deux années d'effort et de travail intense, c'est en juin 2007 que sortira leur premier album eponyme.
Enregistrement de l'émission "Par Un Dettu", FR3 Corse
Saremu (version live acoustique)
Denis Buffignani : basse
Philip Bresson : batterie
Paul Valot : guitare
Invité : Pierre Barthélemy : guitare solo
L' Altru Latu est un groupe composé de jeunes musiciens de la région de la Gravona. Ce groupe se démarque par ses textes et sa musique résolument modernes. Un groupe atypique qui a réalisé deux albums jusqu'à aujourd'hui.
L'autre côté, l'autre face. Explorer un autre monde, une autre conception, et lui donner ainsi une nouvelle dimension. L'Altru Latu, le choc, le vrai ! Il n'y a qu'à regarder l'accroche pour comprendre ! Une grande première ! Il est en effet surprenant -et le mot est faible- de voir une pochette d'album de musique corse, illustrée d'un groin de cochon en gros plan, d'où jaillissent des flammes ! On sort complètement de nos repères habituels. Cette image annonce la couleur de l'album, l'Altru Latu, un mélange explosif ! Stéphane Romei -claviers-, Jean-Jacques Andreani -choeurs et instruments traditionnels- puis Michel Cornaglia - batteur- et Tanis -guitare basse et chant- les rejoignent pour vivre cette belle aventure. Après avoir présenté ce projet au studio Ricordu, Antoine Leonardi, fondateur de Ricordu, a été très emballé par l'originalité et la fraîcheur du groupe. Il a donc insisté pour les produire. Et ce n'est que le début ! Yves & G. Cardoni, au son, ont vivement contribué à la réalisation de cet album. L'Altru Latu ouvre des portes, un nouvel horizon... Puissent-ils ainsi contribuer à véhiculer de par le monde des valeurs et une identité Corse, si chères à leurs yeux.
"Cattivu sonniu"
L'altru Latu, partis de rien, juste de leurs idées et de leur imagination. C'est dans cet esprit que ce groupe est né. Une histoire d'amitié entre deux hommes, une histoire simple finalement. Laurent Bellini et Jacques Albarrazin, amis d'enfance. Laurent, issu d'un monde culturel et traditionnel, grandit en Corse et se met à composer des textes dès son plus jeune âge. Jacques, guitariste, vit sur le Continent. De retour en Corse en 1995, il retrouve son ami, et ensemble, avec passion et volonté, ils travaillent sur un projet. aujourd'hui devenu l'Altru Latu. Préparez vous bien, cette musique corse n'est pas dans la lignée traditionnelle. On passe ici à un registre radicalement différent, donc novateur ! Mais attention ! Les membres de l'Altru Latu mettent en avant le grand respect qu'ils portent à la culture insulaire. C'est ainsi que Laurent Bellini, parolier et chanteur, choisit ses mots avec le plus grand soin. Il attache en effet une importance de taille à l'écriture de ses textes, avec des mots justes, un vocabulaire corse recherché et riche de sens. Les thèmes sont quant à eux basés sur des faits sociaux et historiques, sans jamais être nommés. Enrichies de métaphores et de sous-entendus, leurs chansons sur la Corse peuvent être transposées partout ailleurs. Chaque pays, avec sa propre culture, son passé, ses souffrances et espérances, peut ainsi s'identifier dans les émotions que l'Altru Latu souhaite partager. Avec leur coeur et leurs idées, Les artistes du groupe ne font que reproduire un schéma déjà ancré depuis des siècles : apporter une touche personnelle à une musique traditionnelle. dans le seul but de la faire vivre ! C'est ainsi qu'on se complait à écouter des chants corses rythmés sur des airs de ska, rock ou reggae. Alliés à des instruments issus du bassin méditerranéen tels la cornemuse, la pivana ou la cialamedda, le résultat est vraiment séduisant !
Artiste autodidacte, Stéphane Bernardini écrit et compose des textes originaux dans une langue ancestrale. Dans un style pop rock, avec des musiques dynamiques aux accents modernes, le chanteur nous entraine dans une conception musicale différente. Les mélodies parlent à toutes et à tous, tout en respectant l’âme traditionnelle, sans laisser quiconque indifférent. Au travers la sincérité de ses textes, il nous traduit les joies et les peines d’une vie s’écoulant dans les méandres du temps avec un espoir constant. Accompagné de quatre musiciens : Stéphane Petrucciani, Cédric Merdrignac, Alexandre Germani, Lisandru Guidicelli, sans oublier Tony Bernardini au son et lumières. Le but est d’impulser une nouvelle dynamique en diffusant une autre couleur musicale dans le paysage insulaire. Une caresse aux rêves et une volonté de partage vers cet univers, c’est la destination du nouvel album « Fiara » pour son public, qui le suit déjà depuis 2011.
(texte de présentation)
Comme le prouvent ses deux premiers albums SEKLI est Corse.
Une vie toute en simplicité et authenticité l'a fait évoluer au rythme de sa voix dans un univers riche et simple à la fois.
"Pourquoi je chante en Corse? C'est ma langue natale tout simplement."
Grand amateur de Pop Rock, ayant toujours chanté en Corse, il nous fait partager son univers musical avec des chansons rythmées et remplies d'émotions. Au travers d'elles, il nous fait parcourir le monde et sa vision de l'Homme.
Depuis toujours, il a l'âme d'un chanteur, d'un meneur de soirée. Un seul mot d'ordre: "Partager sa joie de vivre en chanson"
Ne cherchez pas de discours politique, Sekli chante la vie, l'amour, le partage.
En deux albums il a su se faire apprécier du public et ses passages sur scène se font de plus en plus nombreux sur son Ile natale ainsi que sur le continent.
Le groupe Blague à part a été créé en 1999 à Ajaccio.
(texte de présentation)
Tiraillés par la pop rock anglaise et la musique latine, à l’heure où la chanson française cherche un second souffle, ils ont confiance en leur son, ne cherchent pas à résoudre un exercice de style que la mode impose. Les sonorités sont Pop, claquantes, rythmées, mélancoliques, leur verbe résolument français. Un mélange qui leur paraît pourtant évident. Cela fait maintenant près de sept ans qu’ils se complaisent à approfondir ces multiples facettes de leur univers. Soleil Blanc » (4 titres, enregistré en 2004 et vendu à plus de 3000 exemplaires) et « Les Cent Pas » (maxi - 5 titres, enregistré deux ans plus tard) sont les résultats de ce parcours. Depuis ? Le groupe travaille avec Pascal Tagnati, qui apporte à travers ses textes un univers étrange et sensible.
Le 5 titres « Les Cent Pas » et le single (juin 2007) «Autour des lumières» se retrouveront dans les chroniques de" pop new's "et "open mag de la Fnac " et programmés sur plusieurs radios en France (le Mouv, Radio Néo, France Bleu , la grosse Radio, Alta Frequenza, RTL 2 ,Vallée FM et bien d'autres.... Dans la foulée, le groupe enchaîne une trentaine de concerts à Paris et partout en Corse (la Cigale, le Trabendo, la Boule noire, le Baiser Salé, le Studio Capitol, le Casone, le palais des sports de Lyon ...).
Un CD disponible le 15 janvier !
-Découverte du printemps de Bourges
-2ème place prix du public "final du fallenfest
-Prix du public "Visa Francophone"
Teaser Album "Esclave sans voie" Sortie 15 janvier 2010 -GB Prod
Né à Bastia en 1963, Bernard MARCHETTI a étudié le piano dès son plus jeune âge.
Sa rencontre avec Didier MAROUANI, musicien mondialement connu, a été une révélation. Ses compétences en informatique, métier qu’il a exercé à Bastia pendant plus de 20 ans, lui ont fait découvrir l’interconnexion entre musique et ordinateurs.
Très peu connu dans sa ville natale, il n’en demeure pas moins un compositeur et instrumentiste hors normes.
Sa première composition a été pour l’annuaire «U Corsu» sur CD interactif. Ont suivi quelques compositions pour des reportages et documentaires, des jingles pour 3 émissions pour Radio France ainsi que les musiques de 2 reportages sur France Inter.
En même temps, il développe un concept de concert mêlant, musique et effets lumières et pyrotechniques saisissants.
Il se produit à travers le monde, ainsi que dans son île natale dont il a donné 2 concerts: en 2012 au Théâtre de Bastia et en 2014 à Patrimonio. Il prépare un très grand concert pour Juillet 2017 à Furiani. Comme le veut sa tradition, il se produit en Corse tous les 2 ans.
En 2013, est sorti sont premier album CD « ELECTROTOMY », suivi en 2014 de « DREAM BODY » et en 2015 de « MISSINGS ».
Pour fin Février 2017, sortira son 4eme album « ON THE SEA » toujours sur son propre Label Bernard Marchetti Electronics Record. Il s’agit d’une ode au voyage a travers les océans.
(texte de présentation)
Fondé en octobre 2007 par Philippe Ferrer (QUI, Tapage Nocturne), "Mister Pop" est la réunion de plusieurs musiciens: Pristian (clavier et arrangements), Thesuperking (DJ), Etrange Design (DJ/VJ) et Philippe Ferrer (Compositeur, guitariste, chanteur). Les textes sont pour la plupart ecrits par "Dominique Tomasi" (QUI) et Denis Parent, l'ecrivain bien connu de "Perdu avenue Montaigne Vierge Marie" et co-scenariste de la BD désormais culte "Thaneros".
La sortie du 1er album du groupe est prevue pour février 2009. L'album a été enregistré à Ajaccio au Studio "Made in Casa" par Jeremy Pons et Philippe Amir (I AM, Ackenaton, Faf la Rage...).
Difficile de définir un style... les sonorités sont électro/rock.... mais le mieux est d'ecouter... sur disque... et en concert.
Extrait de l'album du groupe Mister Pop (2009), video home made...
Un jeune auteur compositeur interprète, Antone Sicurani, s'entoure de cinq musiciens talentueux et expérimentés. Leur musique fusionne rock, grâce à un trio guitare-basse-batterie énergique, jazz avec une section de cuivres éclatante, et musique traditionnelle dans un élan musical riche et inspiré.
Antone et les Ogres jouent un rock brillant et aérien, métissé et fusionnel, parfois dur, souvent doux. Antone Sicurani est tombé dans le chaudron de la musique quand il était petit. Il monte pour la première fois sur scène à quatre ans, avec A Filetta aux côtés de Jean Sicurani, son père.
Aussi lorsqu'il a rencontré « les Ogres », des monstres de la musique, chacun dans leur genre, l'étincelle ne pouvait que s'allumer, car la musique a toujours été naturelle pour lui. En effet, dès 11-12 ans, il commençait à jouer dans des petits groupes de rock. C'est aussi à cette époque qu'il s'occupe de sonos pour la première fois, ce qui l'a orienté vers le métier d'ingénieur du son. Forcément...
Quinze ans de musique et une centaine de concerts à son actif, le jeune homme a enfin la sensation de faire corps avec son art.
Le premier album d'Antone et les Ogres est sous-titré : "Made in Corsica". On y trouve quelques textes en corse (le très beau "In nome di", Quand'e rinasce, I tempi di sangue, Farfalla et enfin une version très personnelle de “A Fiera di San Francè”. Le rock très "seventies" d’Antone & les Ogres métisse tradition et transgression, humour et émotion à fleur de peau, pour installer un univers bien à lui, où il ne s’interdit rien…
Les connaisseurs de chant corse auront certainement reconnu ceux et celles qui se cachent derrière les pseudonymes des choristes de l'album : Rosa R., Antoinette D., Ceccè A., Ghjuva' S., Paulu G. et Seb L.
LE GROUPE, fondé en 2010 dans la continuité des Wonderfull Hippies (quatre membres d’origine), est composé de musiciens balanins. En 2011, il a proposé un concept inédit dans l’île, un live enregistré que chaque spectateur a pu revivre à volonté chez lui. Lors d’une résidence à Pigna – aboutissement de deux ans de travail – le groupe a créé un nouveau spectacle en mai. Le rock fusionnel d’ANTONE & LES OGRES est servi par deux musiciens expérimentés venus du jazz, Jacques Nobili et André Tomasso, les rythmiques endiablées de Nelson Gotteland, le jeu précis de Nicolas Debelle, le sens de l’harmonie de Jean-Marc Mancini. Rock parfois dur, souvent doux, porté toujours par l’énergie d’Antone, jeune guitariste-chanteur dont la voix et l’écriture musicale donnent au groupe son style unique.
ANTONE Sicurani a toujours chanté avec son père, membre de A Filetta. Après le conservatoire de Bastia (piano et guitare), il fonde son premier groupe, Nemesis (une 50aine de concerts, 1ère partie de Noir Désir à Calvi en 1998). Il apprend la sonorisation sur les tournées de A Filetta et s’y emploie dès 13 ans pour Fiatu Muntese. Déjà, il compose et enregistre ses propres maquettes. Après maintes collaborations et créations de groupes dans l’île – Low Sound, (Metal) ; Diesel (Rock 70’s)…-, il fréquente 5 ans les studios parisiens, comme stagiaire puis comme assistant au prestigieux Studio Davout. En même temps que ses études de politiques culturelles, il crée beaucoup, obtient des campagnes de pubs nationales, compose pour des compilations (Electronic Summer in Corsica II et III), parcours les clubs avec son groupe Rock acoustique Dehors les Romanos. L’envie de se rapprocher des siens et d’oeuvrer pour et dans son île l’emporte finalement. Il crée Wonderfull Hippies (et autoproduit Pay for the Sun), est engagé aux Studios Casa à Pigna, enregistre et mixe pour Casa Editions. Devenu directeur technique et artistique de Jean- François Zygel, il réalise des spectacles au Châtelet et au Grand Théâtre de Provence. Il mène cette collaboration de pair avec ses activités artistiques et son travail de preneur de son, mixeur et sonorisateur (Zamballarana, A Cumpagnia, Antoine Ciosi, Diana di l’Alba, l’Attrachju…). Antone suit un parcours de réalisateur musical – le fameux «producer» anglo-saxon – musicien capable de composer et d’arranger, d’assurer une direction artistique, de produire techniquement et administrativement un enregistrement.
LES MUSICIENS
Antone: Guitare / Chant
Ce jeune virtuose de la guitare est né dans la musique. A 14 ans, il faisait déjà la première partie de Noir Désir. Une voix puissante et précise, un jeu de guitare toujours impressionnant. Il vous épatera par ses possibilités vocales et sa maîtrise du rock. Lorsqu’il ne chante pas, il enregistre des disques pour d’autres artistes ou sonorise des concerts. A joué avec les Wonderfull Hippies, Le Staff, Dehors les Romanos, Némésis …
Nelson Gotteland : Batterie / Chant
Ce grand troubadour a traversé la méditerranée il y a plus de 10 ans pour rejoindre l’île. Grand pape de la batterie,il vous régalera de ses rythmiques endiablées. Du jazz aux rythmes latins et africains en passant évidemment par le rock, ce musicien a exploré tous les styles pour en tirer un jeu particulier, reconnaissable entre tous, plein de finesses et de références. A joué avec les Orteils Bleues, Tao By, Pascal Barat, Génération, La Testa Pelad, professeur de la Battucada et de l’école de percussions de Calvi
Nicolas Debelle : Basse
Bassiste professionnel de longue date, Nico est bassiste au sein de nombreuse formations insulaires. Après une brillante carrière dans les bals du Grand Sud, il rejoint la Corse et ses nombreux artistes. Un jeu précis, toujours adéquat et une bonne humeur communicative sont sa marque de fabrique. Il joue également avec Zinzale, Zamballarana, Patrick Mattei, Phil’n’Blues …
Jean-Marc Mancini : Claviers / Chant
Au fender rhodes et à l’orgue hammond dans le groupe, Jean-Marc est le liant harmonique et mélodique. Claviériste influencé principalement par le jazz/rock, il apporte également sa maîtrise des chœurs et de l’harmonie à l’ensemble. Après de nombreuses expériences de groupes, Jean-Marc sera pendant près de 10 ans le claviériste de Michel Mallaury, pour rejoindre finalement les Ogres.
Gilbert Usaï : Sax Alto
Professeur convaincu et passionné de la classe de cuivres du Conservatoire de Bastia, Gilbert Usaï a commencé sa carrière de musicien de scène à Paris durant les années 90, période à laquelle il officiait dans des groupes de punk et de reggae. Ayant visité toutes les musiques, du classique à l’eletro contemporaine, Gilbert est devenu un musicien fin et un artiste entier dont la maîtrise technique sert réellement un propos émotif riche.
Rosa R., Antoinette D., Ceccè A., Ghjuva’ S., Paulu G., Seb L. choeurs
Zia Devota est un groupe du début des années 80, à tendance très pop, voire même rock et jazz. Il comprenait Marie-Ange Geronimi, Patrick Mattei, Jean Baptiste Filippi, P. Parigi, P. Fondacci, Thierry Vidal (guitare), Jean Marie Gianelli (guitare Basse) et Bruno Vidal (batterie)
Marie-Ange Geronimi retrouve en 2017 Patrick Mattei et Jean Baptiste Filippi pour le projet ZiA’n’Blues, héritier de Zia Devota. Ils jouent des reprises réarrangées de Zia Devota, des chants traditionnels corses à la sauce blues, des créations. Inspirés toutes par le blues, du bayou à Chicago, des aghje rusinche aux geôles prussiennes, des tranches de vie quotidiennes, rurales et citadines…
Un jeune groupe bastiais, composé de Louise Finel, Dimitry Desbonnez, Lucas Guille et Marc-Alexandre Moracchini.
Une vidéo de concert sur Facebook
Electro-traditionnel ou le mariage de la musique
électronique et des polyphonies corses. Ce type de voyages dans le
temps, de passerelles entre le nouveau et l'ancien, a souvent donné
lieu à des bricolages trop fantasmés sur le papier. Des mariages
blancs. Ce n'est pas le cas d'Elecktrad, dont le premier album
revisite toutes les couleurs de la Corse au moyen des sonorités
actuelles. A chacun sa carte postale : pour beaucoup, l'île de Beauté
se résume aux polyphonies et aux chorales de village.
Enfant du pays,
Simon Guerrini voit les choses autrement, et à l'aide de ses machines,
pose sa voix résolument différente sur les choeurs insulaires. Par
définition, les polyphonies constituent des superposition de parties
vocales, le chant de Simon Guerrini y trouve naturellement sa place,
tout en dépoussiérant le genre.
Novateur, mais pas iconoclaste, ce projet s'inscrit dans une démarche
de vérité.
Simon Guerrini, Electronica, Beat, Machines;
Stephanie Guerrini et Sabrina Sarais, Voices
Anne Lise Herrera, Cello
Carmin Belgodere, guitars, world instruments
The Corsica Sound est un collectif d'artistes dont le noyau central est composé de vieux amis(*) ayant longtemps bourlingué ensemble ; puis chacun de son côté — mais jamais très éloignés les uns des autres...
Cette structure à géométrie variable sera amenée, de facto, à évoluer en fonction des rencontres, des projets, et des coups de cœur.
Concrètement :
- À la manière d’une manufacture collégiale d’artisanat culturel, The Corsica Sound proposera des œuvres originales dans des domaines aussi divers que la musique, la littérature, la photo, la vidéo, les arts plastiques, ou le multimédia.
- Au gré de collaborations occasionnelles, et afin de préserver les individualités, cet espace constituera une plateforme de « troc artistique » destinée à mutualiser le travail de créateurs venant d’horizons différents — principalement autour de projets ponctuels.
L'ambition de The Corsica Sound est simple : « Tena arrittu pà ùn cascà !»
(*) Il s'agit de : Paul Cesari, "Tonton" (Frédéric Antonpietri) et Paul Miniconi
The G, c'est Fiu Sol : drums, Roland spd-sx, vocal, et Luigi Sol : guitar, vocal.
Et encore Vindetta, Majda-∏-LAND 7 site myspace, Lunatic Age (myspace), Ultim'Attu (site myspace) Toxic Twins...
Un nouveau groupe et un premier CD, "Attenti".
Née en Corse, Céline Caddéo chante depuis l’âge de 8 ans. A 17 ans, elle fait ses premières représentations dans les piano-bars, puis de nombreuses premières parties, I Muvrini, Gérald de Palmas, Hélène Ségara, Francis Cabrel, etc... Elle participe également aux 17ème rencontres voix du sud organisées par Francis Cabrel.
Céline poursuit ses études à Paris. C’est alors qu’elle rencontre NIROSHIMA (2bal2neg, assassin, sniper, Kayliah, Facteur x), et Mathias Lanvin (compositeur,arrangeur). Ces rencontres donnent naissance à une nouvelle identité musicale, sensible et moderne. En 2010, elle intègre la chorale corse de Patrick Fiori. La même année, elle chante ses compositions au Festival de Jazz d'Ajaccio, en première partie du célèbre trio Esperanza. Le 30 Juin 2012, Celine passe en premiere partie de Stacey Kent au Lasaret à Ajaccio, une des plus grandes artistes de Jazz , elle interprète une reprise de Nat King Cole, et 4 chansons de sa composition , telles que "One Two Three", "Alone with my soul" , "All I need is Love" et "Patchwork". Céline participe à la nouvelle scène musicale le 19 juillet 2012 place du diamant, organisée par Alta Frequenza et est en concert à Sartene sur la place Porta le 12 Août 2012 à 21h30 accompagnée de 4 musiciens confirmés tels que Jorge Luis Barrios à la batterie, Kevin Coucoravas à la guitare, Francis Rezoagli au clavier, et Xavier Baglioni à la basse.
Le 16 février 2013, Céline a été sélectionnée dans l'émission de TF1 "The Voice".
Créé à l'automne 2009, Soul Sounds regroupe Louise Grisoni (chant), Sébastien Mazzoni (piano), Gilbert Usai Simon-Paoli (saxophone), Christophe Pieri (basse) et Gérard Pianelli (batterie).
"Dans l'esprit d'un jazz influencé par la soul et le funk, cette formation apporte aux sonorités acoustiques un pendant plus moderne dû à l'utilisation de sons électriques et de rythmes actuels.
Porté par la voix soul des plus mordantes de la chanteuse, le groupe propose un répertoire de chansons originales, pétillantes, s'illustrant dans l'univers de la musique soul jazz. "
J'ai découvert ce groupe tout à fait par hasard en juin 2012, à Calenzana à l'occasion de la Fête de la musique, et je l'ai revu avec plaisir deux jours plus tard au Calvi Jazz festival.
Le groupe d'arts et traditions populaires CANTI D'AIACCIU a été créé à Ajaccio en 1984.
Il compte actuellement une trentaine de membres.
Ses centres d'intérêt sont pluriels, mais bien sûr, le chant, la danse, les costumes représentent un aspect important de ses activités.
Il s’est donné pour mission de préserver le patrimoine traditionnel de l’île mais aussi de le promouvoir auprès des insulaires comme des autres cultures.
Le groupe propose ainsi un spectacle complet (tableaux, chants, danses, contes, scénettes) qui fait revivre le passé de l'ile. Ces représentations de par leur authenticité et leur qualité connaissent un franc succès aussi bien auprès des corses que de tous les curieux et amoureux de la Corse.
CANTI D'AIACCIU est devenu un acteur incontournable des manifestations traditionnelles de l'Ile de Beauté.
Le groupe est affilié à la Fédération nationale des groupes folkloriques. Il est membre de la Fédération Musicale de Corse.
Nom | Groupes |
---|---|
Ghjuvan Luigi Achard | Dopu Cena |
Battista Acquaviva | solo |
Ceccè (François) Acquaviva | U Celu/Meridianu/U Fiatu Muntese/A Filetta |
Ghjuvan Claudiu Acquaviva | A Filetta |
Franck Acquaviva-Nello | L'Alba |
Jean-Yves Acquaviva | Vitalba |
Nandu Acquaviva | Voce di u Cumune/A Cumpagnia/Organum |
Ghjuan Carlu Adami | Tavagna/I Muvrini/I Chjami Aghjalesi |
Valerie Ageron Sorba | I Maistrelli |
Marianghjula Agostini | In Via |
Paul Agostini | Spartera |
Andria Aitelli | Balagna |
Angèle Alaris | Ucchjata |
Serena Alasta | L'Altagna |
Jean-Mathieu Alberghi | Aghja Rossa |
Camellu Albertini | I Chjami Aghjalesi |
Christian Albertini | A Riccucata |
Jean-Claude Albertini | Tavagna |
Xavier Albertini | L'Abbrivu |
Simone Alesandri | Altea |
Marianne Alzi | solo |
Antoine Ambroci | U Fiatu Muntese |
Barthélémy Amidei | Dopu Cena |
Stéphane Ancey | Vitalba |
Anthony-Pierre Andarelli | Canta |
Cristianu Andreani | Canta/Caramusa/Diana di l'Alba |
Fabrice Andreani | I Messageri |
Ghjuvan-Ghjacumu Andreani | Canta/Caramusa/Diana di l'Alba |
Jean-Michel Andreani | I Messageri |
Elisabeth Andreani | Isulatine/Anghjula Dea |
Jean-Marie Andreuccetti | Orizonte / Stonde di piacè |
René Andreuccetti | Orizonte |
Antoinette d'Angeli | Isulatine/Anghjula Dea |
Filippu Angelini | Madricale |
Léa Antona | Dopu Cena/Voce Ventu/solo |
Nicolu Antona | Dopu Cena |
Fabrice Antonelli | Cinqui Sò |
Ghjuvanni Antonelli (†2010) | A Filetta |
Frédéric Antonpietri ("Tonton") | I Cantelli / Corsica Sound |
François Aragni | Vitalba/A Filetta |
Federicu Armani | I Chjami Aghjalesi |
Jean-Michel Armani | Alte Voce |
Simon Appietto | L'Abbrivu |
Ghjuvan Michele Armani | I Chjami Aghjalesi |
Anna Arrighi | A Suarina |
Françoise Auger | Rialzu |
Pascal Azzini | Vaghjime |
Laurence Babiaud | Alcudina |
Agustinu Baccarelli | A Ricuccata |
Jean-Marc Bandini | U Fiatu Muntese |
Petru Baghioni (†2020) | solo/L'Albinu |
Xavier Baglioni | Manât |
Federicu Bagnaninchi | Diana di l'alba |
Jean-Marc Bandini | U Fiatu Muntese |
Eric Barbolosi | Di Maghju/ |
Francescu Filippu Barbolosi | Sarocchi/A Cumpagnia/I Chjami Aghjalesi |
Laurenzu Barbolosi | A Cumpagnia/Zamballarana/L'Alba |
Riccu Barre | Tavagna |
Loïc Barles | L'Abbrivu |
Izia Bartoli-Dau | Donni di l'esiliu |
R. Bartoli | I Muvrini |
Vanina Bartoli | L'Altagna |
Ghjuvan Cristofanu Bastiani | L'Arcusgi |
Francescu Battesti | A Primavera/Dopu Cena |
Mathieu Bègue-Tramoni | Canta/Choeur de Sartène/L'Eternu |
Adelina Belgodere | Manât |
Carminu Belgodere | Cinqui So/Manât/Alcudina |
Claudiu Bellagamba | Canta/Voce di u Cumune/A Cumpagnia/Organum/Tavagna |
Marc Benedetti | Vitalba |
Francescu Berlinghi | A Riccucata |
Alanu Bernardini | Canta / I Muvrini |
Jean-François Bernardini | Canta / I Muvrini |
Stéphane Bernardini | Andà |
Daniel Berti | A Filetta |
Petru Bertoni | A Filetta |
Jean-Marc Bertrand | I Chjami Aghjalesi / Missaghju |
Ericcu Biagetti | Diana di l'alba |
Marcu Biancarelli | Vaghjime |
Marie-Jeanne Biancarelli-Lambert | Musivoce |
Damien Bianchi | L'Abbrivu |
Ange Bianchini | Petru Santu Guelfucci / Protocol inconu |
Jean-Dominique Bianco | Cirnese |
Dominique Bianconi | Donnisulana |
Philippe Biondi | Manât |
Damien Bisbambiglia | Alte Voce |
Alain Bitton Andreotti (Minicale) | Canta |
Jean-Louis Blaineau | Chœur de Sartène/Passione / Voix de l'Emotion |
Michel Blaineau | Passione |
Hervé Bonacoscia | Vitalba |
Ghjuvan Petru Bonci | L'Arcusgi |
Vincente Bonci | I Chjami Aghjalesi |
Sébastien Bonetti | Tempus Fugit |
Christophe Bonifay | Giramondu |
Michel Bonis | A Ricuccata |
Federicu Bosseur | Cinqui Sò/Manât |
Elisabeth Bottalico | Donni di l'esiliu/Anghjula Dea/Zamballarana/A Cumpagnia/solo |
Federiccu Boujon | Madricale |
Laurent Boulet | Spartimu |
Serena Bozzi | A Suarina |
Petru Bracci | L'Arcusgi/solo |
Ceccè Brunini | Diana di l'alba |
Laurent Bruschini | Cinqui Sò, Di Maghju |
Eric Buresi | Alte Voce |
Ceccè (Francescu) Buteau | Canta |
Bruno Caccavelli | Passione |
Michel Cacciaguerra | Canta/Svegliu d'Isula/solo |
Albert Caddeo | U Fiatu Muntese |
Guy Calvelli | I Campagnoli |
Mario Campana | Canta |
Guy Canarelli | Surghjenti |
Mario Capai | I Chjami Aghjalesi |
Christian Caporossi | Alte Voce |
Jean Carlotti | Oriente |
Gigi (Gilberte) Casabianca | Donnisulana/Voce di u Cumune/Organum/Madrigalesca |
Dumè Casalonga | Dopu Cena / Voce Ventu |
Jerôme Casalonga | Voce di u Cumune/Organum/A Cumpagnia/Zamballarana/Comparte/Baïna Project |
Nicole Casalonga | Voce di u Cumune/Organum/Madrigalesca |
Toni Casalonga | A Cumpagnia / Voce di u Cumune/Organum |
Ugo Casalonga | A Cumpagnia |
Ghjuvan Liviu Casalta | Diana di l'alba |
Stéphane Casalta | A Filetta/Giramondu/solo |
Alexandre Casan | U Fiatu Muntese |
Jean-Mathieu Casanova | Vitalba |
Mathieu Casanova | A Primavera/Vaghjime/Passione/Voix de l'Emotion |
Yoann Casanova | Cirnese |
Jean-Philippe Casta | Balagna |
Petru Antó Casta | A Filetta |
Marc' Andria Castellani Casta | Balagna |
Jean Castelli | Petru Santu Guelfucci / Protocol inconu |
Cecilia Cauchi | L'Altagna |
Jean-Marc Ceccaldi | Passione |
Petru Cerutti | Abbadà |
Antò Cesari | Alte Voce/Spartera |
Christian Cesari | Cantu nustrale |
Fanfan Cesari | Alte Voce |
Paul Cesari | Corsica Sound |
Rosanna Cesari | Alte Voce |
Xavier Chaniot | Choeur de Sartène |
Philippe Cherubini | Tra Noi |
Antoinette 'Puppa' Chiabrando | Santavuglia/I Maistrelli |
Cécile Chiappini | L'Altagna |
Emile Cianchetta Cahuzac | Missaghju |
Jean-Luc Ciccoli | A Ricuccata |
Tumasgiu Cipriani | Tavagna |
Clémentine Clémentz-Coppolani | Culore Nostru |
Julien Codaccioni | U Celu |
Jean-Mathieu Colombani | Cantu Nustrale/U Celu |
Jean-Paul Colombani | U Fiatu Muntese / Brama Pellegrina / Barbara Furtuna / I Messageri / Voce Ventu |
Jean-Jacques Colonna | Oriente |
Vincent Colonna | Canta |
Jean-Paul Cosimi | I Chjami Aghjalesi |
Petru Colonna | Vaghjime |
Antonu Crescenzi | Vaghjime / Voix de l'Emotion |
Louis Crispi | I Campagnoli |
Francescu Croce | A Filetta |
Patriziu Croce | Canta/I Chjami Aghjalesi |
David Cros Piezzoli | A Ricuccata |
Davide Crucciani | Diana di l'alba |
Didier Cuenca | U Fiatu Muntese/I Campagnoli/Tempus Fugit |
Jacques Culioli | Canta/Arapà |
Patrizia Dau | Donnisulana |
Claude Davin | Elixir |
Nicolas Debelle | Zamballarana / Antone & les Ogres |
Stéphanie De Cicco | Quintina |
Angélique Degiovanni | A Suarina |
Jean-Roch Degiovanni | Cantu nustrale |
Laure Degiovanni | Isulatine |
Andria Delogu | Cinqui Sò |
Ange Louis Denza | Spartera |
Laurent Depaeppe | Meridianu |
Joseph Diani | Alte Voce |
Pierre Dieghi | solo |
Christian Di Giorgio | U Celu |
Fiurenza Dionisi | A Murella |
Benjamin Dolignon | L'Alba |
André Dominici | Barbara Furtuna |
Gilles Dominici | Missaghju |
Petru Dottori | U Celu |
Marcellu Duprat | U Fiatu Muntese |
Ghjiseppu Ersa | Diana di l'alba |
Anthony Esposito | U Celu |
Christophe Ettori | Svegliu d'Isula |
Jean-Marc Fabrizy | U Fiatu Muntese / Brama Pellegrina |
Auguste Fantoni | Alte Voce |
Andrea Fazi | Voce Ventu |
Michele Federici | Canta |
Laurence Felici | Quintina |
Claudiu Ferrandi | L'Arcusgi |
Roland Ferrandi | Fiume, Culore Nostru, solo |
Ceccè Ferrara | Svegliu d'Isula |
Antoine Ferrari | Cantu nustrale |
Dumenicu Ferrari | Protocol inconu |
Eric Ferrari | I Muvrini/Giramondu/Zamballarana/Manât
/ L'Alba |
Natale Ferricelli | A Filetta |
Gregory Ferrière Castelli | Spartera |
Ghjaseppu Figarelli | I Muvrini/Caramusa |
Aline Filippi | Organum/Donnisulana |
Cristofanu Filippi | A Ricuccata |
Ericu Filippi | L'Arcusgi |
Ghjacumu Filippi | A Ricuccata |
Ghjaseppu Filippi | A Filetta |
Ghjuvan Battista Filippi | Zia Devota |
Ghjuvan Lurenzu Filippi | L'Arcusgi |
Larenzu Filippi | Aghja Rossa/Diana di l'Alba |
Eric Fino | A Filetta |
Benoît Flori | Tempus Fugit |
Julie Foisil | Andemu ! |
Petru Fondacci | Donnisulana |
Philippe Forcioli | solo |
Jean-Yves Franceschi | A Filetta |
Lavighju Franceschi | L'Arcusgi |
Lionel Franchi | Vitalba |
Michele Frassati | A Filetta |
Michel Frati | Alte Voce |
Vitu Fuligni | Diana di l'alba |
Rémy Gabillaud | Passione |
Frederic Gaggioli | Dopu Cena |
Anton' Giulio Galeandro | Zamballarana |
Dumè Gallet | Canta, Rialzu |
Jean-Philippe Gallet | Rialzu |
Gregory Gambarelli | Canta/I Messageri |
Alexandre Gambini | Vitalba |
Battí Gambini | Vitalba |
Pierre Gambini | Isula/I Cantelli/solo |
Nathalie Gareddu | Quintina |
Francescu Gaspari | L'Arcusgi |
Patrizia Gattaceca-Santini | E Duie Patrizie/NPC/Ottobre/Rialzu/Canta/ Soledonna/solo |
Youri Gautier | Manât |
Sylvia Gensillen | A Suarina |
Vincent Geraldi | Zamballarana |
Anthony (Antò) Geronimi | Voce ventu/Manât |
Francis Geronimi | Canta |
Jean-Luc Geronimi | A Filetta |
Marie-Ange Geronimi | Zia Devota |
Petru Santu Geronimi | Vitalba |
Alain Gherardi | Missaghju |
Arnaud Giacomini | Dopu Cena |
Cyril Giacomini | Dopu Cena |
Lionel Giacomini | Giramondu/ Voce Ventu / L'Alba |
Nonce Giacomoni | A Filetta |
Antoine Giafferi | Tra Noi |
Carlu Giafferi | L'Arcusgi |
Jean-François Giamarchi | Voce di Corsica |
Isabelle Gianelli | I Chjami Aghjalesi/Elixir/I Campagnoli |
Stéphane Giannechini | A Filetta/A Ricuccata/Tempvs Fvgit |
Jean-Marie Giannelli | Zia Devota/I Messageri |
Paulu Giansily | A Filetta |
Eric Gineste | Canta |
Claude Giorgetti | Cinqui Sò |
Nadine Giovannangeli | Ucchjata |
Yves Giovannangeli | Choeur de Sartène/Cinqui Sò/Attallà |
Maryline Girard Pietrucci | Isulatine |
Jeff Giuliani | Diana di l'alba |
Ghjuvan Paulu Giuly | Di Maghju |
Frédéric Giuntini | U Fiatu Muntese |
Letizia Giuntini | Isulatine/solo/Tintenne |
Paul Giuntini | Tempus Fugit |
Ghjuvan Petru Godinat | Cinqui So |
Régis Gomez | I Chjami Aghjalesi |
Daniele Gonet | Tavagna |
Nelson Gotteland | Antone & les Ogres |
François Gras | Meridianu |
Joseph Gras | Meridianu |
Mathieu Graziani | Meridianu |
Ghjuvà Gravini | Spartera |
Mauriziu Grégoire-Albertini | Di Maghju |
Emilie Grisoni | Santavuglia |
Stéphane Grisoni | Vitalba |
Jean-Jacques Gristi | solo, Hot Club de Corse |
Jacky Grougner | U Celu |
Francescu Antone Guelfucci | Canta |
Petru Guelfucci | Canta/Voce di Corsica/solo/Canta '73 |
Petru-Santu Guelfucci | I Chjami Aghjalesi/Voce di corsica/solo |
Florian Guéniot | In Via |
Philippe Guerrini | In Via |
Simon Guerrini | Manât |
Tony Guidicelli | A Filetta |
Vincent Guigli | A Tramula |
Ceccè Guironnet | L'Alba/A Cumpagnia/Zamballarana |
Jean-Philippe Guissani | Barbara Furtuna |
Béatrice Habrard-Malaspina | Donni di l'esiliu |
Anne-Lise Herrera | A Filetta, I Chjami Aghjalesi, Di Maghju, Elixir/Tintenne |
Grégory Innocenti | Spartimu |
Pierre-Dominique Innocenti | Spartimu |
Christian Johanenc | A Filetta |
Jean-Marc Jonca | Choeur de Sartène |
Christophe Jouglet | L'Abbrivu |
Marceddu Jureczek | Dopu Cena |
Luc Kéchichian | U Fiatu Muntese |
Farid Khalfa | Culore Nostru |
Paula Kreitz | I Maistrelli |
Laurent Lafarge | L'Alba / Brama Pellegrina |
Sébastien Lafarge | L'Alba |
Chantal Landi-Costerian | A Murella |
Pascale Landolfini | Isulatine |
Daniel Lanfranchi | Aldilà |
Ceccè Lanfranchi | Canta |
Franck Lanfranchi | Aldilà |
Jean-Baptiste Lanfranchi | I Campagnoli |
Jean-Pierre Lanfranchi | Tavagna/Organum/NPC/Voce di Corsica/E Voce di u Cumune |
Pascal Lanfranchi | Aldilà |
Marc de Lanfranchi | Meridianu |
Jean-Etienne Langianni | Tavagna/Organum |
Sophie Lasserre | Andemu ! |
Gérard Laurenti Gherardi | Missaghju |
Larenzu Leandri | Novi |
Jean-Claude Leca | Canta |
Jean-Dominique Leca | Canta |
Stéphane Leca | L'Abbrivu |
Marinu Leccia | L'Abbrivu |
Yves Leccia | A Filetta |
Paul Leclerc Armelini | Cantu Nustrale |
Antoine Leonelli | Caramusa |
Dumè Leschi | Voce di Corsica |
Jean-François Leschi | A Filetta |
Charles Levenard | Tavagna |
Jeremy Lohier | U Fiatu Muntese, Meridianu |
Philippe Loret | Spartimu |
Cyril Lovighi | Choeur de Sartène |
Jacques Lucci | Meridianu |
Adrien Luciani | L'Abbrivu |
Ange Jean Luciani | Barbara Furtuna |
Jean Luciani | A Filetta |
Natale Luciani (+2003) | Canta |
Saveriu Luciani | Chjami / Canta |
Sandrine Luigi | Elixir |
Christophe Mac Daniel | Canta, Rialzu |
Marjorie Maestracci | Tintenne |
Mathieu Maestrini | Chœur de Sartène / Voix de l'Emotion |
Christian Magdelene | A Filetta |
Célia Mambrini | U Fiatu Muntese |
Marie-Josée Mambrini | U Fiatu Muntese |
Roccu Mambrini | E Voce di u Cumune |
Fred Manant | I Chjami Aghjalesi |
Jean-Marc Mancini | Antone & les Ogres |
S. Mangiantini | I Muvrini |
Jean-Paul Mangion | Surghjenti |
Aureliu Mannarini | Musivoce |
Cristofanu Manzoni | Diana di l'alba |
Ghjuvan Christofanu Manzoni | Cinqui So |
Ludovic Marcaggi | L'Eternu |
Francescu Marcantei | Tavagna |
Jean-Pierre Marchetti | Barbara Furtuna |
Pierre-Jean Marchetti | I Campagnoli |
Charles Marcellesi | solo |
Jean-Pierre Marcellesi | solo |
Stefanu Marcellesi | Musivoce |
André Marchi | Alte Voce |
Antonu Marielli | Diana di L'Alba |
Cleo Marielli | L'Altagna |
Antoine Mariotti (+2001) | A Filetta |
Philippe Mariotti | A Filetta |
Cécile Martelli | I Maistrelli |
Jean-Philippe Martini | Voce Ventu |
Paul-André Martini | Passione |
Angel-David Martin-Blas | Andemu ! |
Georges Mas | Rassegna/Manât |
Jean-Laurent Massey | Cirnese |
Fabrice Massiani | A Tramula |
Francine Massiani | solo |
Laurent Massiani | Vitalba |
Paul-Joseph Massiani | A Tramula |
Santu Massiani | E Voce di u Cumune |
David Massoni | Giramondu |
Eric Massoni | Di Maghju |
Olivier Massoni | Giramondu |
Ghjuvan Francescu Mattei | Alba |
Hélena Mattei-Giovannangeli | I Maistrelli |
Patrick Mattei | Zia Devota |
Jean-Paul Maurizi | Vitalba |
Claudiu Mazzieri | L'Arcusgi |
Larenzu Mercuri | Vaghjime |
Maxime Merlandi | A Filetta / Giramondu / Barbara Furtuna |
Jean Menconi | solo |
Jacky Micaelli | Tavagna/Organum/Donnisulana/ Donni di l'esiliu/solo |
Alanu Minicale | Canta / Canta '73 |
Paul Miniconi | I Cantelli / Corsica Sound |
Toussaint Montera (†2018) | Vitalba |
Pascal Morandini | Surghjenti |
Ghjuvan Paulu Moreau | Dopu Cena |
Joëlle Morellini | Altea |
Jean-Baptiste Moretti | Cantarini |
Thomas Moscardini | L'Alba |
Hervé Muglioni | Tempus Fugit |
Sophie Muraccioli | Svegliu d'Isula |
Stéphane Murucciu | Dopu Cena |
Lisandru Muzy | Di Maghju |
Midò Muziotti | Abbadà |
Tumasgiu Nami | A Filetta |
Vannina Nana Istria | I Maistrelli |
Paul-Félix Nasica | A Filetta/I Chjami Aghjalesi |
Eric Natali | Tempus Fugit |
Christian Ngo Degiovanni | Cantu Nustrale |
Marianne N'Guyen | Santavuglia |
Vitale Negroni | I Chjami Aghjalesi |
Frédéric Nicolai | Stonde di piacè |
Jacky Nicolai | Stonde di piacè |
Alain Nicoli (+ 2006) | Chjami / Canta |
Charles Nicolini | Vitalba |
Dédé Nobili (+2012) | A Filetta / I Chjami Aghjalesi/Canta/U Celu |
Ghjuvan Luigi Nobili | U Celu/Meridianu |
Jacques Nobili | Zamballarana / Antone & les Ogres |
Thierry Nobili | Meridianu/U Celu / Balagna |
Patrick Noé | U Celu / Balagna |
Petru Oberti | U Celu |
José Oliva | I Mantini |
Bastianu Olivi | Madricale |
Dedé Olivi | Voce di Corsica |
Henri Olmeta | A Filetta |
Etienne Orsini | Andemu ! |
Jean-Sébastien Orsini | L'Alba |
Jean-Antoine Orticoni | U Celu/Meridianu |
Stéphane Orticoni | U Fiatu Muntese |
Jean-Louis Ortoli Simonpieri | Spartera |
Jean-Jacques Ottaviani | Aldilà |
Pasquale Ottavi | Canta / A Primavera |
Sébastien Ottavi | Canta /L'Eternu |
Doria Ousset | I Chjami Aghjalesi / solo |
Jean-Baptiste Paccini | Passione |
Stéphane Paganelli | Chœur de Sartène |
Francis Palmari | A Filetta |
Jean-François Palmieri | Cantu Nustrale |
Santu Panicali | Vaghjime |
Jean-Michel Panunzio | Tra Noi |
Batti Paoli | A Filetta/ I Chjami Aghjalesi |
Michele Paoli | Canta/Tavagna |
Jean-Charles Papi | Canta/Novi/Arapà |
Sandra Papi | I Maistrelli |
Ghjuvan Camellu Pasquali | Madricale |
Iviu Pasquali | Madricale |
Nicolas Pasquali | In Via |
Fabrice Pasqualini | Oriente |
Joseph-Antoine Pastinelli | Incantesimu |
Bernardu Pazzoni | A Filetta /Caramusa |
Benoît Pélerin (†2010) | Tempvs Fvgit |
Ghjuvan Marcu Pellegri | A Filetta |
Anne Pellegrini | Madrigalesca |
Jacques de Peretti | solo |
Eric Perez | L'Eternu |
Laurent Perez | Canta |
Stefanu Perfetti | Diana di l'alba |
Francescu Pesce | I Chjami Aghjalesi |
Maì Pesce | Canta/Voce di Corsica/NPC/I Chjami Aghjalesi/solo |
Tieri Pesce | Canta/I Chjami Aghjalesi |
Toni Pesce | Canta / I Chjami Aghjalesi |
Celia Picciocchi | I Chjami Aghjalesi/Voce Ventu/Jakez Orch. /Petru Santu Guelfucci/ Elixir |
Denis Pieraccini | I Chjami Aghjalesi |
François Pieri | Vitalba |
Ghjuvan Filippu Pieve | Madricale |
Ghjuvan Petru Pieve | Canta |
Yohan Pisano | Vaghjjime |
Marc Pittoru | Canta |
Frédéric Poggi | Cinqui Sò/Voce Ventu |
Philippe Poggi | L'Abbrivu |
Ghjuvan-Paulu Poletti | Canta/E Voce di u Cumune/NPC/solo/Chœur de Sartène/Canta '73 |
Jean-Bernard Poli | Caramusa/Aldilà |
Patrizia Poli | Rialzu/E Duie Patrizie/NPC/Soledonna/solo |
Anghjula Potentini | Donni di l'esiliu/Caramusa/solo |
Battì Profizi | Surghjenti |
Jean-Noël Profizi | Surghjenti |
Francescu Saveriu Prosperi | I Chjami Aghjalesi |
Stefana Pruneta | Santavuglia |
Jacky Quilichini | E Voce di u Cumune |
Nathalie Quintanilha | Altea |
Ghjuvanni Quiriconi | I Chjami Aghjalesi |
Jean-Luc Raclot | A Filetta |
Sabrina Rais | Manât |
Gilles Renne | Rialzu |
Olivier Renne | Rialzu |
Claude Renucci | E Voce di u Cumune |
Eric Ressouche | Cinqui Sò/Voce ventu |
Noël Rigaud | Cinqui Sò |
Carlotta Rini | solo |
Benoît Risterucci | Voix de l'Emotion |
Paul Antoine de Rocca Serra | Comparte |
Anna Rocchi | Canta/solo |
Batti Rocchi | Cirnese |
Carlu Rocchi (†2010) | solo |
Carlinu Rocchi | Canta |
Filippu Rocchi | Canta/Voce di Corsica/I Chjami Aghjalesi |
François Rocchi | Vitalba |
Jean-Toussaint Rocchi | Cantarini di Rusiu |
Cecilia Rollin | Missaghju |
Richard Romani | I Chjami Aghjalesi |
Gérard Rossi | Tempvs Fvgit |
Rémi Roustan | In Via |
Yves Ruiz | Manât |
Benoît Rusterucci | Passione |
Charles Rutili | Canta |
Philippe Rutili | Canta / L'Eternu |
Barthélémy Rutily | A Tramula |
Jean-Baptiste Rutily | A Tramula |
Francè Sabiani | Novi |
Ghjuvan Petru Sabiani | Sarocchi |
Valeria Salducci | A Filetta |
Ghjuvan Filippu Salge | L'Arcusgi |
Diana Saliceti | Santavuglia/Altagna/Dopu Cena/Tre voce in cantu/ solo |
Ericu Salvarelli | L'Arcusgi |
Antoine Sanchez | L'Alba |
Jean-Guy Santamaria | I Campagnoli |
Filippu Santoni | Vaghjime/Canta |
Don Mathieu Santini | Arapà |
Pierre Sangra | Giramondu |
Frédéric Santucci | Cirnese |
Benedettu Sarochi | A Filetta /Voce di Corsica/Sarocchi |
Cédric Savelli | Giramondu/Zamballarana/Manât/L'Alba |
Jean-Laurent Savelli | Oriente |
Jean-Michel Schaeckis | A Tramula |
Anthony Secondi | Aghja Rossa/Svegliu d'Isula |
Eric Sempé | Alte Voce |
Stéphane Serra | Aghja Rossa/Giramondu/ L'Alba/A Filetta |
Jean-Vincent Servetto | Cirnese |
Antoine Sicot | Organum |
Antone Sicurani | Antone & les Ogres |
Cristofanu Sicurani | Madricale |
Ghjuvanni Sicurani | A Filetta |
Ghjuvan Francescu Sicurani | Diana di l'Alba |
Jean Dominique Silvani | Canta |
Jean Louis Simonpieri | Spartera |
Frédéric Sini | Cinqui Sò/Voce ventu/L'Alba |
Nicolaiu Sisson | A Ricuccata |
Fiu Sol | The G |
Luigi Sol | The G |
Micheli Solinas | Dopu Cena |
Ghjuvan'Petru Solinas | Vaghjime |
Christophe Sorba | Svegliu d'Isula |
Nicolas Sorba | Svegliu d'Isula |
Bruno Susini | Canta |
Ghjilormu Susini | I Chjami Aghjalesi |
Jean-Marc Taddei | Vitalba |
Jean-André Taffarelli | Cantu Nustrale |
Stéphane Tailleu | U Fiatu Muntese |
Antoine Tatich | Stonde di piacè |
Xavier Tavera | Cinqui Sò/Voce Ventu |
Tony Thomas | U Celu |
Joëlle Tomasini | Madrigalesca |
André Tomasso | Antone & les Ogres |
Luigi Tomei | Caramusa |
Mighè Tomei | A Primavera/Vaghjime/Voix de l'Emotion/Voce Ventu |
Jean-Philippe Tomi | A Filetta |
Fanou Torracinta | Petru Santu Guelfucci/solo |
Nicolas Torracinta | Alba/solo |
Ange Torre | Voce di Corsica / Arcusgi/Varans/ Canta |
Marie-Ange Torre | Quintina |
Paul-Antoine Tradii | Dopu Cena |
Caroline Tramoni | Ucchjata |
Elisa Tramoni | solo/A Suarina |
Jacques Tramoni | Chœur de Sartène |
Jean-Claude Tramoni | Chœur de Sartène |
Sébastien Tramoni | Svegliu d'Isula |
Félix Travaglini (Feli) | A Filetta/Surghjenti//solo/Tre voce in cantu |
Stefanu Travaglini | Tre voce in cantu |
Martin Vadella | I Muvrini |
Elia Vallecalle | Alcudina |
Ghjuvan-Francescu Valentini | Attallà |
Marcu Valentini | Chœur de Sartène/Cinqui Sò/Attallà |
Saveriu Valentini | Canta |
Natali (Noël) Valli | Surghjenti, solo |
Jean-François Vega Albertini | L'Alba / Brama Pellegrina |
Cristofanu Vellutini | Novi |
Frédéric Vesperini | Spartimu |
Bruno Vidal | Zia Devota |
Patrick Vignoli | Tempus Fugit |
Patriziu Villa | L'Arcusgi |
Daniel Vincensini | I Mantini |
Elisabeth Volpei Parigi | Isulatine |
Massimu Vuillamier | A Filetta |
Ghjuvan Micheli Weber | Dopu Cena |
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