Je 23 Carentan-les-Marais (50) (Villes en Scène)
Ve 24 St Hilaire-du-Harcouët (50) (Villes en Scène)
Sa 25 Tessy-Bocage (50) -
(Villes en Scène)
Di 26
Saint-Sauveur-le-Vicomte (50) - (Villes en Scène)
Ve 13 Paris, Pan Piper - 18h « The Wake up Call » avec Andy Emler Quartet
Ve 27 Bastia, Théâtre Municipal - Sintinelli de Laurent Simonpoli - ANNULE
Ma 15 au Sa 19 Rencontres polyphoniques de Calvi
Je 1 Bastia, Théâtre Municipal - Sintinelli de Laurent Simonpoli
Lu 26 Merano (It) - Medea
Les concerts des autres années :
Le département de la Manche organise depuis déjà 22 ans "Villes en scène", une série de spectacles à la programmation très riche et très éclectique. A Filetta était l'invité de quatre villes : Carentan-les-Marais jeudi, Saint-Hilaire-du-Harcouët vendredi, Tessy-Bocage samedi et enfin Saint-Sauveur-le-Vicomte dimanche 26 janvier. Nous avons assisté aux deux derniers de cette série de concerts, pour notre plus grand plaisir !
Le programme, intitulé "Rigiri", était conçu pour refléter en quelque sorte le parcours d'A Filetta depuis 1978 : des chants traditionnels (Paghjella, Sanctus), de nombreuses créations du groupe, anciennes (A Paghjella di l'impiccati, Benedictus, U Sipolcru) ou récentes (Rex, Notte tana, Lacrimosa, In ogni addiu, Maroccu biancu), un chant géorgien (Ghmerto), des collaborations (Letterella pour Puz/zle, La folie du cardinal du Libertin, un extrait du tout récent Œdipe-Roi), des emprunts à d'autres artistes corses (Dormi des frères Vincenti, L'Anniversariu di Minetta de Tavagna), un "standard" (Adeste fideles), le tout conclu en rappel par le merveilleux Tbiliso.
Nous étions curieux d'entendre le groupe dans sa composition actuelle, et avons pu constater que les nouveaux se sont très bien intégrés.
Chaque soir les spectateurs étaient nombreux, réceptifs et enthousiastes. Bravo et merci aux programmateurs !
Samedi, 350 personnes avaient pris place dans l’église Saint-Pierre, pour le concert des voix corses d’A Filetta.
Ce groupe proposait une traversée vocale polyphonique, mêlant chants sacrés ou profanes, traditionnels et autres poésies.
Dans le fond l’église, Sylvain, choriste, voyage en première classe: « J’ai apprécié, lors de la rencontre du matin, à la bibliothèque, leur disponibilité et la sympathie naturelle qu’ils dégagent. Pour le concert, je suis impressionné par la profondeur et la précision des voix de basses et la justesse et la sonorité des voix de ténors. Il se dégage une sincérité profonde. Quand le concert prend fin tu as l’impression de quitter des amis de toujours. Pour moi, je viens de vivre un moment fort. »
Une autre page se tourne sur la scène de Tessy-Bocage et de son canton historique où, désormais, la culture, sous toutes ses formes, s’inscrit durablement. « C’est bien pour tous, mais surtout pour notre jeunesse », concèdent, heureux, le comité de pilotage et l’organisation de Villes en scènes.
Ce vendredi, après l'annonce d'Edouard Philippe de la limitation à 100 personnes de la taille limite des rassemblements en France pour freiner la progression du coronavirus, on s'interroge : le concert de ce soir aura t-il lieu ? Après cette annonce, le site du Pan Piper a indiqué en début d'après-midi que le concert était complet et que la billeterie serait fermée. Le concert est donc maintenu, seuls ceux qui avaient acheté leur billet d'avance étant admis.
Ces quelque 75 "happy few" n'ont assurément pas regretté d'avoir bravé le COVID-19. Les cinq chanteurs d'A Filetta et les quatre jazzmen nous ont offert un magnifique concert, plein d'humour, de tendresse et de virtuosité.
Ce Wake Up Call, un réveil "pour prendre enfin les bons chemins" selon son compositeur Andy Emler, est une magnifique suite où voix et instruments se répondent, se mélangent. Andy Emler et A Filetta, de vieilles connaissances, puisque Andy était un fidèle du défunt festival de jazz de Calvi. Il était l'invité des Rencontres en 2017 et, à l'écoute d'A Filetta, avait été frappé par la coexistence, dans le chant du groupe, de la tradition et de l'envie de sonorités nouvelles. C'est ainsi qu'est né ce projet de collaboration.
Ayant assisté à la première à Calvi en septembre dernier, nous avons pu mesurer combien ce répertoire a pris de l'épaisseur et de l'aisance. En outre, la salle du Pan Piper se prêtait beaucoup mieux à l'exercice que la Cathédrale St Jean-Baptiste...
Une suite cohérente de compositions d'Andy Emler (Hopening, Try to understand, Finally the light, avec aussi un somptueux Rex dans lequel les jazzmen se mettent à chanter aussi ! Un mot sur les musiciens : Fantastiques ! Andy Emler, piano, Claude Tchamitchian, contrebasse, François Verly, percussions et l'époustouflant Laurent Dehors aux clarinettes et à la cornemuse.
Nous avons appris une excellente nouvelle : un disque devrait sortir en 2021!
(...) Pas plus tard qu’avant-hier, au Pan Piper, Andy Emler proposait encore un répertoire inédit avec Laurent Dehors (clarinette, cornemuse), Claude Tchamitchian (contrebasse), François Verly (percussions)… le groupe de chant polyphonique corse A Filetta (soit Jean-Claude Acquaviva, François Aragni, Petr’Antò Casta, Paul Giansily et Maxime Vuillamier). J’y allais à reculons, pour toutes sortes de raisons trop longues à détailler et où le préjugé et l’ignorance avaient probablement leur part (et si je m’autorise à le préciser, c’est que je n’étais pas seul à concevoir pareilles prévenances). J’en suis sorti également à reculons, vous aurez compris ravi. Notamment par la pièce qu’ils jouèrent seuls, tirée de leur répertoire habituel. Andy Emler et les membres d’A Filetta ont eu le temps de faire connaissance lors des nombreuses éditions du Festival de Calvi où ils se côtoyèrent. Au lendemain de l’un de leurs concerts, nous a raconté Jean-Claude Acquaviva, il s’était rendu avec ses comparses à la cathédrale de Calvi où Emler donnait un concert sur les grandes orgues et ils eurent la surprise de l’entendre soudain jouer ce qu’ils avaient chanté la veille.
Pas moins surprenant est d’apprendre qu’Emler est l’auteur des textes qu’il a mis en musique pour le groupe vocal. Un soir, les questionnements de l’époque lui avaient inspiré une série de poèmes qu’il leur avait soumis, moins comme quelque chose de définitif que comme une trame où il leur suggérait de poser leurs propres mots. Ils trouvèrent ces poèmes très bien, se contentant juste de les adapter en corse, non sans glisser hier de manière impromptue la phrase « J’ai du bon tabac » sur la citation du célèbre “standard” français dont le compositeur ne manque jamais une occasion de larder ses partitions. Qu’il se soit emparé de leur potentiel polyphonique, avec cet art du contrepoint et de l’harmonie qui est le sien, ou qu’il convoque l’un d’eux près de son piano le temps de ce que les Allemands du XIXe siècle aurait appelé un lied et les français du tournant du XXe siècle une mélodie, Emler a su ne rien perdre du ramage de son écriture tout en valorisant cet art de l’“être ensemble” que les grandes polyphonies traditionnelles du nord du bassin méditerranéen ont su si bellement exprimer chacune à leur façon, l’énergie que l’on connaît du MegaOctet se trouvant ici attendrie, adoucie, sous l’effet notamment de l’ébène des clarinettes de Dehors et des percussions de Verly, la dimension “mystère” que l’on connaît de la musique d’Emler prenant le pas. Quant au groupe vocal, parti du point de vue de la tradition orale, il a su relever le double challenge de l’écriture et de l’improvisation avec un brio inespéré pour une telle création. Un programme d’avenir donc… en attendant la reprise des programmations.
Déjà de lourds nuages s’accumulaient sur l’avenir proche de la saison artistique. Certes, on s’embrassait encore comme du bon pain, en parfaits bobos au-dessus des contingences (et je ne m’en exclus pas totalement), moquant les décisions publiques et les discours dont elles sont assorties (il est vrai qu’il était assez savoureux d’entendre des gens qui ne rêvaient que de brader la santé publique au privé, lui trouver soudain toutes les vertus, notamment de venir au secours de l’équilibre économique du monde libéral)...
Franck Bergerot, 15 mars 2020 dans Jazz Magazine
« Brothers in arms » de Dire Straits chanté par A Filetta !
Vidéo de Sylvia Ghipponi.
Adapter "Brothers in arms" en polyphonie... C'est un vieux rêve d'adolescent : je "l'entendais" ; vaguement.
Laurent Simonpoli, avec "Sintinelli", en a fait une réalité... A Filetta, avec leurs surprenants arrangements vocaux et une interprétation saisissante, l'ont porté au-delà de mes plus belles espérances.
Vi ringraziemu di core : eiu, è quellu ghjuvanottu chi era...
Frédéric Antonpietri
Das Festival Sonora 703 ist dem Ressentiment gewidmet. Heute geht es um Medea.
Die Stimme Medeas, verkörpert durch die Stimmen der herausragenden korsischen Sänger von „A Filetta“ und die Interpretationen der österreichischen Schauspielerin Marie-Therese Futterknecht, begleitet durch das Ensemble Conductus. Eine Zusammenarbeit des Festivals Sonora und der Vereinigten Bühnen Bozen.
Musik von Jean-Claude Acquaviva, Marcello Fera, Bruno Coulais, Texte von Euripides, Franz Grillparzer, Christa Wolf, Tom Lanoye.
Termin: 26. Oktober um 20.30 Uhr im Stadttheater Meran.
http://www.afiletta.com
Pour joindre directement A Filetta :
Contact A Filetta :
contact.afiletta@gmail.com
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